Bonjour ! Me revoilà avec une Fan fiction Harry Potter ! C'est un HPLV, donc les homophobes, passez votre chemin. Pour ceux qui supportent, il n'y aura aucun Lemon. Probablement des scènes sanglantes mais je n'écris pas de Lemon. Donc pervers, je suis désolée :)
Disclaimer : Harry Potter et tout son univers ne m'appartient pas. L'idée du frère jumeau du survivant non plus, vu le nombre de fanfictions qui existent dessus.
Résumé : Harry Potter est le frère cadet et jumeau du survivant. Suivez ses aventures à Poudlard.
Rating : T
Couple : HPLV, et autre ?
CHAPITRE I
Harry Potter avait presque onze ans la première fois qu'il se rendit à Poudlard. Il avait été impressionné par la grandeur majestueuse du château qui allait l'abriter pour les deux semaines à venir. En fait, il n'allait pas protéger uniquement Harry, mais plutôt toute sa petite famille. Sa mère était une femme charmante, aux cheveux d'un roux flamboyant, et dont les yeux verts possédaient un éclat spécial. Malheureusement, Harry ne le possédait pas. Quiconque le regardait de près, et le comparait avec Lily Potter voyait immédiatement la différence. Les yeux du jeune garçon étaient d'un vert sombre, se rapprochant plus, de la couleur de ceux de sa grand-mère paternelle. Un vert Serpentard que tous les Potter exécraient. En fait, tout en lui clamait qu'il était un Potter. Les cheveux noirs hirsutes, le visage ovale, les yeux sombres. Pourtant, il aurait préféré de loin ressembler à sa mère. Son père ne s'occupait que de son frère jumeau, Brendan, un garçon joueur et amusant, tout le contraire de son petit frère. Harry était calme et timide, toujours derrière son ainé qui le protégeait du monde extérieur. Il était étrange de voir qu'à cet âge là, les deux garçons étaient déjà soudés, et avaient une vision plutôt adulte du monde. Surtout Brendan, qui avec son statut de garçon-qui-à-survécu devait faire face aux horreurs qu'apporte la célébrité et la reconnaissance des adultes. Il avait dû faire face à la réalité beaucoup plus rapidement que son petit frère qui restait un doux rêveur renfermé sur lui-même . Même s'il savait que Harry était particulièrement mature, il restait trop fragile. Brendan était un peu idiot mais, absolument pas dupe.
Après avoir vu l'heure. Harry se leva de son siège dans la bibliothèque sous le regard étonné de Lily qui posa d'un geste rapide le livre qu'elle lisait. Il se gratta la tête, gêné de stopper sa mère dans sa palpitante lecture, et demanda doucement de sa voix enfantine :
- Maman, je peux aller jouer avec Brendan et Papa dans le parc ? Je n'ai plus envie de lire.
Lily eu un grand sourire, heureuse que son plus jeune fils décide de sortir un peu. Harry ne sortait pas souvent jouer, préférait faire comme sa mère, c'est-à-dire lire pendant des heures. Même si bien sûr, contrairement à elle, il restait tout de même plutôt bas dans ses lectures. Aujourd'hui par exemple, il avait étudié la théorie en potion, ne dépassant pas la troisième année. Ce qui n'était pas extraordinaire, mais Lily en était fière. Ce qu'elle ne savait pas, c'était que pour son fils ce n'était que des révisions. Le soir enfouis sous des couvertures loin du regard de sa famille, il étudiait des livres beaucoup plus compliqués. On aurait pu facilement dire qu'il cachait bien son jeu. Harry dissimulait beaucoup de choses à ses proches. Tout comme son amoureux dont personne ne connaissait l'existence. Après tout, il lui avait fait promettre de ne rien dire. Et il avait peur des réactions.
- Évidemment mon chéri. Je vais rester à la bibliothèque un peu plus longtemps. Tu saurais t'y rendre sans encombre ?
- Oui, ne t'inquiètes pas, je serais prudent.
Harry se faufila prestement hors du château. Il n'avait absolument pas l'intention de retrouver son père dehors. James était une personne que Harry exécrait. Toujours à s'occuper de Brendan et à l'ignorer ! Toujours à se moquer de lui. À faire fit de ses sentiments. Lorsqu'il apprenait des blagues à Brendan, il fallait toujours qu'il les essaye sur le cadet. Bien entendu, le grand-frère de Harry faisait de son mieux pour l'épargner, mais l'arrogant James Potter insistait trop. Et en fin de compte, il ne pouvait que se plier aux idées loufoques de son père. Tout comme Harry était le chouchou de sa mère, Brendan avait son père comme modèle d'autorité.
Le garçon aux cheveux noirs se retrouva rapidement à l'orée de la forêt interdite. Il devait le rejoindre au fond de la forêt, à la limite des barrières, près lac dont bien heureusement, il connaissait la position. Il lui avait fait une petite carte pour qu'il puisse retrouver son chemin sans embrouille, en évitant les centaures. Et Harry ne craignait pas les créatures dangereuses qui peuplaient cet endroit. Il lui avait donné une potion qui le protégerait pendant trois heures. Une potion très rare selon un livre que Harry avait lu, mais il lui faisait confiance. Après tout, même s'il était encore jeune, il était très amoureux.
D'un pas hâtif, il arriva rapidement à l'endroit tant désiré. Tom l'attendait déjà, avec Nagini à ses pieds. Le visage du jeune garçon s'éclaira alors d'un grand sourire et il s'apprêtait à lui sauter dans les bras quand soudain il lui fit signe de s'arrêter.
- Tu ne peux pas passer, tu alerterais tout le château de sa position. C'est la limite entre la barrière et le monde extérieur. Sinon, bonjour Harry.
- Bonjour Tom ! Et Nagini !
Nagini s'avança vers lui, pour s'enrouler autour de son corps en sifflant joyeusement. Les animaux pouvaient passer sans peine les barrières, au contraire des sorciers noirs tels que Tom.
- Mon petit homme-serpent, cela fait longtemps que l'on ne s'est pas vu... Je me sentais seule sans toi, mon maitre est très occupé en ce moment...
- Nagini, combien de fois devrais-je te le dire, siffla Voldemort, je dois tout préparer de manière à ce que mon retour reste un secret. Il se retourna vers Harry qui caressait les écailles du serpent en souriant. Puis reprit : J'ai trouvé quelqu'un qui devrait réussir à faire tourner en bourrique Dumbedore. Mais avant ça, j'ai une mission pour toi,. Accepterais-tu de me rendre un petit service ?
- Bien sûr ! s'écria le garçon en levant les yeux vers le seigneur des Ténèbres. Pouvoir rendre fier Tom était une des choses qu'il souhaitait le plus au monde.
- Un de mes mangemort se trouvera dans Poudlard l'année qui arrive, et je sais que tu y seras toi aussi, avec ton jumeau. Je voudrais juste que tu l'aides à déjouer les plans de mon serviteur. Après tout, si le survivant empêche le grand méchant Voldemort de revivre, alors ils ne feront plus attention à nos préparatifs. Car ce ne pourra pas être l'oeuvre de Voldemort. Tu comprends ?
- Oui.
Il sortit de sa poche un petit médaillon en argent, avec un serpent gravé au centre. Harry le trouva tout de suite magnifique et ne pu s'empêcher de rougir quand Nagini lui donna, faisant fit de la barrière magique. Un cadeau de Voldemort !
- Ceci nous permettra de discuter peut importe l'endroit. Comme de la télépathie, tu connais ?
- Oui. C'est le fait de parler avec une autre personne mentalement, sans que les autres n'entendent. Je ne me trompe pas ?
- C'est bien. N'oublie pas de rester silencieux sur notre rencontre et ce collier. Tu devras faire attention à ce que personne d'autre que toi ne le touche. Sinon, la personne qui l'auras touché entendras toutes nos prochaines conversations. Si tu as des questions au court de l'année, touche le et pense à moi très fort.
- Ce médaillon est très précieux petit, ne le perds pas, il te permettra aussi de protéger ton esprit de Dumbeldore.
Harry avait les larmes aux yeux. Depuis son enfance, le seul moyen qu'il avait pour contacter Voldemort était de trouver Nagini, qui venait une fois toutes les deux semaines dans la forêt derrière le manoir des Potter. C'était d'ailleurs de cette manière qu'il avait rencontré le mage noir. Il avait faillit se faire engloutir par ce serpent après s'être enfui de chez lui. S'il n'avait pas parlé Fourchelangue ce jour-là, il serait sans aucun doute mort dans l'estomac du reptile. Loin de sa famille, sans que personne ne puisse le sauver. Nagini avait été très étonnée de rencontrer un autre parleur, et était partie en lui disant de revenir le lendemain à la même heure. Harry avait été totalement déboussolé, ne comprenant pas vraiment ce qu'il se passait. Pourquoi le serpent qui essayait de le manger voulait maintenant qu'il revienne le jour d'après ? Si Harry en avait parlé avec ses parents, ils lui auraient dit de ne plus s'approcher de cet endroit, de rester en sécurité. Mais il ne leur en avait pas parlé. Il était tellement heureux d'avoir enfin son propre secret. Ce n'était qu'un enfant qui revêt de devenir unique, et avoir un secret était quelque chose d'incroyable pour lui qui parlait de tout à sa mère.
Et le lendemain, il avait rencontré Voldemort. Un grand homme aux cheveux noirs et aux yeux rouges. Harry avait de suite été éblouis pas sa prestance, son calme, son intelligence. Bien sûr, il avait compris rapidement qu'il faisait face à la personne que Brendan avait anéantis à l'âge d'un an, mais il n'avait pas eu peur. Par contre, au début il n'avait pas très bien compris pourquoi Voldemort était vivant. Au bout de plusieurs petits rendez-vous, il lui avait expliqué qu'il avait pris des mesures pour ne pas disparaitre, mais qu'il ne pouvait pas lui dire lesquelles. Ce jour-là, Harry avait compris que du haut de ses neufs ans, il était amoureux du seigneur des Ténèbres. Un amour d'enfance sans aucun doute.
Harry n'avait pas peur en la présence du seigneur noir. C'est pour cela que, âgé de dix ans, il n'hésita pas une seconde pour lui avouer ses sentiments d'enfant. Voldemort avait été très étonné. Le gosse des Potter, le frère du survivant était véritablement pour lui. Un jeune garçon, normalement héritier de Gryffondor, parlait le fourchelangue, était étonnamment intelligent et logique pour son âge, et surtout n'avait pas peur de lui au point de tomber amoureux. Un chance qui ne se représenterait pas. Arracher son frère à son ennemi était quelque chose de jouissif. Alors, pour le bien des plans qu'ils venait de prendre place dans son esprit, il l'embrassa. Juste, un petit baiser d'enfant, pour garder le garçon dans son camps.
Jouer avec les sentiments d'un jeune garçon était affreux, mais il s'en fichait. Un futur mangemort puissant, un futur Serpentard qui guiderait tous les autres dans son camp. Et peut-être un futur époux dans une dizaine d'années ? De la chair fraiche était toujours mieux que cette folle de Bellatrix, qui de toute façon pourrissait en prison comme la plupart de ses mangemorts, croyant qu'il était mort. Comme si le Seigneur des Ténèbres pouvait mourir...! Il n'avait pas l'intention de les libérer pour le moment. Cinq ans qu'il avait ressuscité avec l'aide de Nagini, la seule qui croyait encore en lui. Étonnant qu'un reptile soit plus digne de confiance qu'un humain, non ?
- Combien de temps resteras-tu as Poudlard ? Demanda Voldemort.
- Euh, il ne reste que trois jours. Ensuite, nous fêterons notre anniversaire au manoir Potter.
Si les Potter avaient décidé de se rendre à Poudlard pour y passer la fin du mois de juillet, c'était bien pour une raison toute simple : Leur manoir avait à moitié explosé pendant qu'ils étaient de sortie chez les Weasley. Voldemort lui expliqua que, étant donné que Nagini n'avait aucun mal à se faufiler dans la résidence pour voir Harry quand il ne pouvait pas sortir, il avait eu l'idée d'utiliser une « bombe » moldue pour faire sauter l'aile où la famille dormait pendant qu'ils étaient absents. À vrai dire, Voldemort avait franchement été dégouté de devoir utiliser la technologie moldue, mais étant donné qu'il ne pouvait pas lancer de sort depuis l'endroit où il se trouvait, il avait dû se résoudre à toucher ces immondes choses qui le répugnaient. Bref, le manoir Potter était en réparation et il fallait deux semaines environ pour que les réparateurs lancent tous les sorts nécessaires. Puisque mine de rien, restaurer un manoir qui avait plusieurs centaines d'années d'accumulation de magie, ce n'était pas des plus simples.
Mais la question que se posait Harry était : Pourquoi avoir voulu qu'il se rende à Poudlard en plein été ? Il n'hésita pas une seconde et demanda d'une voix timide les raisons de Tom.
- Et bien, depuis que tes parents ont installés de nouvelles protections autour de votre manoir, je ne peux plus m'en approcher. Il faudrait que je passe des heures à les défaire les unes après les autres et franchement, je n'en ai pas envie. Je préfère encore te déplacer dans un endroit surveillé par ce vieux fou plutôt que de gâcher des heures à supprimer des protections qui une fois enlevées apprendrait à tes parents que quelqu'un de puissant peut rentrer chez eux. Après tout, s'ils le remarquent, il en rajouterait encore : ce serait de la magie et de l'énergie gâchée.
Il y eu un silence durant laquelle Harry admira Voldemort avec des étoiles dans les yeux.
- Nous devons y aller, le devoir m'appelle. N'hésite pas à me contacter si tu as un problème. Nagini.
- Oui maitre... je ...viens...
Quand Harry arriva au château, il retourna à la bibliothèque. Il n'avait pas envie de voir son père, et ne savait pas combien de temps s'était passé depuis son départ. Le soleil avait chuté dans le ciel, le colorant d'une teinte complètement Gryffondor. Horripilante selon Voldemort, mais Harry aimait bien les couleurs chaudes, tout comme les couleurs froides. Le orange du ciel lui rappelait les cheveux de Lily, et le vert de l'herbe ses yeux.
Il s'assit tranquillement dans une rangée loin de l'entrée, caché par des livres, et continua sa lecture sur la pratique des sortilèges de protection. Sans aucun doute, sa mère serait fière de lui en le voyant lire un tel ouvrage, non ?
- Harry ! Tu es là !
Harry sursauta et se fit enlacer tendrement par la furie rousse qui lui avait sauté brusquement dessus, alors qu'il avait quasiment finis sa lecture. Que se passait-il ?
- Maman ? Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda timidement le garçon, avec un moue triste. Il n'aimait pas trop quand sa mère s'inquiétait pour lui. Et James le fusillait du regard derrière elle. Il se raidit.
- Nous te cherchons depuis près de deux heures mon chéri. Tu sais, il y a trois heures tu es allé rejoindre ton papa, mais il dit ne pas t'avoir vu. Qu'as-tu fait pendant ce temps ?
- Je...je me suis perdu, murmura le garçon aux yeux vert en les baissant. J'ai erré dans les couloirs pendant un long moment, puis j'ai retrouvé la bibliothèque, alors je suis revenu, mais tu n'étais plus là, alors j'ai attendu en lisant...
- Tu m'avais pourtant dit que tu connaissais le chemin, Harry ! Tu nous a inquiétés ton père et moi. Je ne suis pas fière de toi, si seulement tu m'avais dit que tu ne savais pas comment y aller, je t'aurais accompagné !
Brendan parla alors, faisant sursauter Harry. Il ne l'avait pas vu, il devait probablement être caché derrière James. D'un coup, Harry se sentit rasséréné. Son frère allait l'aider.
- Maman, ne gronde pas Harry. Tu vois bien qu'il a eu sa dose d'émotions pour aujourd'hui ? Il est resté perdu dans Poudlard plus d'une heure, dans un château qui ne cesse de changer les pièces et les couloirs. Ce n'est pas étonnant, sans une carte il n'aurait pas pu trouver son chemin !
- C'est vrai... Désolé Harry, mais j'étais si inquiète.
- Je peux rester dans la bibliothèque encore une heure s'il te plait maman ? Je voudrais finir mon livre...
- D'accords mon chéri, mais ne bouge pas, nous viendrons te chercher.
Harry eu un grand sourire. Il ne se ferait pas crier dessus ce soir. Sa journée était véritablement parfaite. Il échangea un regard avec Brendan qui lui fit un clin d'oeil.
- Moi je veux bien rester avec Harry. Lança le survivant. Lily lui caressa la tête en lui disant qu'il n'y avait aucun problème à ce qu'il reste avec lui. James grogna.
- Mais, et notre partie de Quidditch ?
- Demain.
Les deux parents s'en allèrent alors, l'un grommelant et l'autre souriant. Alors qu'ils fermaient la porte, Harry seulement pu entendre James dire : Cet enfant nous parasite toutes nos vacances... Un problème ambulant.
Son coeur se brisa. Même s'il détestait James, son respect lui importait beaucoup. Se savoir comparé à un parasite lui fit très mal. Brendan qui n'avait rien entendu regarda son frère avec un air interrogateur. Puis il haussa les épaules. Harry était bizarre, il avait l'habitude. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'il le protégeait. Parce-que le monde n'aimait pas les personnes différentes, et malheureusement Harry rentrait dans cette catégorie. Celle des personnes renfermées, qui exprimaient leurs sentiments par la pensée, et surtout qui ne parlait pas souvent de leurs problèmes. Brendan était sûr que Harry irait à Poufsouffle cette année. Pour lui, Harry était une personne loyale, juste et travailleuse. Même s'il avait beaucoup d'autres qualités, il était persuadé de la future maison de son frère. Jamais Harry ne le trahirait.
- Alors, dit-moi tout, qu'as-tu fais cette fois ? Railla Brendan en se retournant.
- Qui te dit que j'ai fais quelque chose d'autre que me perdre, monsieur le survivant ?
- La boue sous tes chaussures, abruti. Je suis étonné que Papa et Maman ne l'ai pas vu. Pourtant se sont de grands aurors. Dire qu'un enfant de onze ans est plus perspicace qu'eux...
Harry s'empourpra. Son frère était un peu idiot comme leur père, mais contrairement à lui absolument pas aveugle. Il avait tendance à oublier ce détail. Il répondit en murmurant dans l'oreille de son frère :
- Je me suis baladé dans la forêt interdite.
Brendan fronça les sourcils. Il grommela :
- Pourquoi tu ne m'as pas invité ? On se serait bien amusés non ?
- Je... tu jouais avec Papa, je ne voulais pas vous déranger, mentit Harry en enfonçant ses mains dans les poches. Vous aviez l'air de tellement vous amuser.
Ce fut le tour de Brendan de rougir, et il baissa les yeux. Il y avait une certaine tension dans l'air, et Harry fut presque reconnaissant à Madame Pince quand celle ci arriva pour leur dire de faire moins de bruit.
- Si tu veux, on ira demain ? Après ta fameuse partie de Quidditch avec James bien entendu.
- Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi tu appelles papa : James. O.K j'avoue, il n'est pas très sympa avec toi, mais c'est quand même notre père...
- Pas très sympa ? Il est abominable ! Il me traite comme un parasite, comme un moins que rien. Il se moque toujours de moi.
- Harry...
- Laisse tomber Brendan. De toute façon, j'ai l'habitude. Renifla pitoyablement Harry. Il était tout de même triste, et il avait envie de pleurer. Ce n'était encore d'un enfant après tout, et parler des sujets qui lui faisaient mal était dur. Alors, les deux garçons changèrent de conversation. Brendan voyait bien que s'il continuait dans cette voix, il devrait s'occuper de son petit frère triste. Il n'avait pas envie de gâcher sa jolie journée avec des questions qui ne servaient à rien.
Pendant l'heure qui suivie, Harry expliqua le programme en potion à son frère. Parce-que le professeur Rogue était impitoyable selon Lily, et même si lui avait une avance considérable, ce n'était pas le cas de son grand-frère, un véritable danger ambulant. Il avait le même caractère que James, et les mêmes aptitudes. Mais il n'aimait pas trop travailler. Alors, contrairement à Harry il n'avait quasiment aucune avance pour la scolarité. Il allait débuter au même niveau que la plupart des étudiants, qui haïssaient ouvrir un livre durant les vacances. Pourquoi travailler alors que l'on aura tout le temps possible durant l'année, et que nos vacances s'annoncent magnifique ?
Une fois l'heure terminée, les parents des deux garçons virent les chercher. Ils descendirent les escaliers pour se rendre dans la grande salle pour manger. Le repas se passa le plus simplement du monde. Tandis que Brendan, ouvert, vantait l'intelligence de Harry, et le remerciait sans cesse de l'avoir aidé pour qu'il ne soit pas perdu dès le début de l'année, Harry lui restait silencieux. Comme d'habitude, il ne pipa aucun mot de la soirée. James le regardait avec dégout, comme pour lui dire qu'il haïssait les gens doués en potion et qu'il ne voulait pas que son fils préféré se plaise dans cette matière.
Harry faisait comme toujours, il l'ignorait. Il ne levait pas les yeux, ce contentant de rougir sous les éloges.
Le repas dura plusieurs heures, dans la joie et la bonne humeur, et une fois terminé, Brendan parlait de blague avec James, sous le regard amusé de Lily. Ils se rendaient tranquillement dans les quartiers que Poudlard leurs fournissaient, lorsque Harry demanda s'il pouvait aller se coucher, car il était fatigué. Il était à peine vingts-deux heures, et Lily lui accorda à cause de son jeune age. Elle était fière que son fils sache se coucher tôt. Elle conseilla la même chose à Brendan qui se contenta de dire qu'il s'amusait bien avec son père et qu'il avait envie de continuer car il n'était pas fatigué.
- Oh, regarde Harry c'est le dernier Nimbus ! Le Nimbus 2000 ! C'est dommage que l'on n'ait pas le droit d'avoir un balai en première année... Maman ne voudra jamais que je l'apporte en douce à Poudlard, même si je suis le survivant. Et puis, je risquerais de me faire punir. Mais je le veux tellement, regarde il est si beau ! Et puis, mes amis seraient morts de jalousie en me voyant avec. Tu crois que Ron m'en voudrait si j'arrivais à en avoir un ? ... Harry, tu m'écoutes ?
Harry haussa les épaules. Cela faisait au moins dix minutes que Brendan parlait de ce fichu balais. Harry s'en fichait royalement, mais n'osait pas le dire. Après tout, ils étaient en public ! En privé, il n'aurait eu aucun complexe à expliquer à son frère que son balais, il s'en moquait.
- Je crois que je vais plutôt aller à la Librairie. Si tu le veux tellement, tu peux demander à Maman et Papa si tu peux l'avoir et le garder à la maison. Tu volerais avec pendant les vacances.
- Bonne idée ! À tout à l'heure alors, on se retrouver devant Ollivanders avec Papa et Maman dans une heure ?
Les deux Parents Potter avaient décidé de laisser leurs deux garçons se balader sur le chemin de Traverse tant qu'ils ne s'éloignaient pas trop et revenaient les voir à Ollivanders à seize heure. Pendant ce temps, ils restaient dans le chaudron Baveur pour parler avec leurs amis et leurs fans.
Leur fête d'anniversaire était passée, et bien entendu ils avaient étés gâtés comme personne ! Même si cette année, Brendan avait eu un peu plus de cadeaux. Mais Harry s'en fichait, car il savait que Lily l'aimait, et c'était tout ce qui comptait pour lui. Et puis, Voldemort lui avait offert lui aussi un présent : Une belle montre à gousset avec le symbole de Serpentard dessus. Harry l'avait rangé précieusement dans sa valise pour Poudlard.
Il arriva rapidement à la Librairie, mais les livres proposés n'étaient guère intéressant depuis sa dernière visite.
Les deux parents leur avaient donné à chacun la somme exorbitante de 10 Galions*, ce qui était impressionnant. Mais après tout, ils étaient riches. Alors, pourquoi ne pas gâter les enfants ?
Harry marchait donc dans les rues. Il passa d'abords chez le glacier, et s'offrit une glace bien fraiche. Il faisait chaud dans les rues, et beaucoup d'autres enfants venus chercher leurs fournitures scolaires le regardait avec jalousie. Qui ne rêverait pas d'une bonne glace avec une température aussi élevée ?
Malheureusement pour Harry, il arriva rapidement dans une ruelle sombre. N'étant pas informé par ses parents sur le danger de cet endroit, il s'y rendit tranquillement, une lueur de curiosité brillant dans ses prunelles. Il était loin maintenant de Ollivanders, et il lui restait une demi-heure, mais il n'en avait cure.
Le jeune garçon timide qu'il était, avait découvert un endroit passionnant à visiter. Et pour une obscure raison, il savait qu'il ne verrait personne de sa connaissance ici.
- Mon petit, tu es perdu ? Murmura une vieille femme ridée qui semblait accoster toutes les personnes qui passaient devant elle. Harry haussa les épaules en lui répondant que non. La femme sembla étonné mais le laissa passer. Un panneau grisâtre et sale indiquait : Allée des Embrumes.
Il trouva rapidement une Librairie, moins accueillante que Fleury et Bott, mais plus passionnante. Il y avait des livres étranges. En exposition devant la vitrine, un livre soit-disant écrit par Salazard Serpentard lui-même. Harry en doutait, mais il demanda au gérant s'il pouvait le feuilleter. Il n'avait pas assez d'argent pour se le payer, étant donné qu'il coutait près de 200 galions.
- Tu vas m'abîmer ma mine d'or sale gosse ! Vas-t'en avant que je ne te colle une rouste dont tu te souviendras toute ta vie ! Cria l'homme, faisant peur à Harry, qui recula jusque la porte.
Le hasard fit bien les choses, car il se cogna à Tom Jedusor qui rentrait dans la boutique, caché d'une cape noire, et portant un sort de déguisement. En voyant son protégé dans une boutique noire, il fronça les sourcils. Il était étonnant que James Potter laisse ses enfants errer dans des endroits aussi peu fréquentables.
Ce qu'il ne savait pas, c'était que James avait seulement prévenu Brendan de l'horreur de cette rue, mais avait simplement ignoré son second fils, se disant que de toute manière s'il se perdait ou se faisait tuer, ce ne serait pas une grande perte. James Potter était un monstre avec Harry, mais personne sauf le petit garçon ne l'avait remarqué. Il cachait bien son jeu en public. Il passait pour une personne aimante, entouré d'une famille adorable, alors que derrière ce masque se cachait une personne véritablement monstrueuse.
Il ne fallut que cinq secondes à Voldemort pour décider de ne pas dire à Harry qui il était. Il allait rester un inconnu pour aujourd'hui.
- E...excusez moi, Monsieur. Je.. je ne voulais pas vous manquer de respect, bredouilla le garçon en s'inclinant.
Voldemort sourit, et répondit :
- Mais il n'y a pas de quoi mon petit. Mais si ce n'est pas indiscret, pourquoi reculais-tu ?
- Je ...euh...
Le gérant de la boutique le coupa dans son élan en s'écriant :
- Ce petit garnement voulais abimer mon livre écrit par la main de Salazard Serpentard lui-même ! Une merveille qui vaut son pesant d'or. D'ailleurs si vous êtes intéressés...
- C'est pour cela que je suis venu ! Il se trouve que j'en ai entendu parlé grâce à une de mes connaissances.
- Bien, bien. Il est à 198 galions. Relié en argent, avec une enluminure de qualité. Et nous avons des certificats qui assurent de sa provenance. Pour finir, il est écrit, il me semble, en fourchelangue.
- Vous me l'emballez ?
Le vendeur se frotta les mains avec un grand sourire et partit en fond de magasin. Harry se rendit compte que le Livre exposé n'était qu'une copie. Le marchand revint rapidement avec le véritable livre, d'une beauté éblouissante. Harry voulait le lire ! Peut être que s'il demandait à Voldemort, il réussirait à le racheter à cet homme, et lui prêterais. Non. Il n'y avait aucun moyen que le seigneur des Ténèbres use de son argent pour un simple livre. Et surtout pour un simple garçon comme lui.
Harry se faufila hors de la boutique, sans aucun bruit, alors que l'homme payait sous le regard avare du vendeur.
Il s'acheta un livre sur l'histoire de la magie noire dans une petite boutique, comme lui avait recommandé Voldemort dans un de ses messages. Puis il vit l'heure.
Il courut pendant une dizaine de minutes, et arriva en retard chez Ollivanders, mais il s'en fichait. Il avait trouvé un endroit à explorer lors de sa prochaine expédition au chemin de traverse !
- Mr Potter, de quelle main tenez vous votre Baguette ? Interrogea Ollivanders, le fabricant de baguette. Brendan se trémoussa, intimidé par l'homme et répondit :
- Je suis droitier.
Il essayait plusieurs baguettes. Des grandes, des petites... Du houx, du chêne... Des plumes de Phénix, des crins de Licorne. Toutes les baguettes du magasin passèrent dans ses mains avant qu'Ollivanders se relève, animé d'un soudain éclair de génie, et part pour revenir avec une vieille baguette poussiéreuse. De suite, quand Brendan la prit dans sa main, il y eu une lumière rouge, et des paillettes d'or qui en sortirent. Ollivanders eu un sourire, puis murmura, pensif :
- Étrange, très étrange...
Seul Harry l'entendit, alors que James et Lily félicitaient leur fils. Harry ne pus s'empêcher de poser la question qui le turlupinait :
- Monsieur, excusez-moi... mais, qu'est-ce qui est étrange ?
- Je me souviens de chaque baguette que j'ai vendu monsieur Potter, or, il se trouve que le Phénix sur lequel on a prélevé la plume qui est dans cette baguette a fourni une autre plume, une seule autre plume... Il est étrange que ce soit cette baguette qui ait convenu à votre frère, quand on sait que sa soeur... lui a fait cette cicatrice.
Lily et James, qui avaient cette fois tout entendu, se regardèrent avec un regard alarmé. Ils savaient ce qu'il se passait, Harry en était sûr.
- Bref. Passons à votre baguette, Mr Potter. De quelle main tenez vous votre Baguette ?
- Comme Brendan, de la main droite, murmura Harry en rougissant.
A son tour, Harry essaya toutes les baguettes du magasin. Brendan ne pus s'empêcher de pouffer quand Ollivenders se mit à grommeler dans sa barbe que c'était bien « la première fois qu'une famille lui donnait autant de soucis » . Finalement, Harry eut le droit à une Baguette en bois clair.
- If, 27.5 cm et Crin de Licorne. Une bonne baguette, puissante et douée pour les sortilèges.
Lily soupira en apprenant que son second fils n'aurait pas une baguette étrange comme Brendan. Mais après tout, tel était le destin du garçon-qui-à-survécu. Devoir vivre en étant différent des autres.
* Si j'ai bien saisit, 10 galions c'est 72.5€. Donc c'est beaucoup. Information prise sur Encyclopédie Harry Potter ( EHP ).
Olalalalala, j'espère que cette fois je réussirais à écrire la fin d'une de mes fanfictions. N'hésitez pas à me laisser une review pour m'encourager. La plupart du temps, j'abandonne car personne ne me lit... c'est agréable d'écrire, mais j'écris tout et n'importe quoi, je pars en vrille si personne n'est là pour m'aider. Donc si vous voulez m'aider, si vous avez des plans détaillés pour une suite, n'hésitez pas.
Saeru-Bleuts sur Deviantart pour ceux qui veulent voir mes fanarts. ( Lien dans mon profil ). Et si vous avez un don pour écrire, pour dessiner, ou pour donner des idées, allez sur le profil de «Didi Gemini» ( qui est connue donc bon, je pense pas vous apprendre quelque chose ). Elle est la grande chef suprême du méga trop génial fanzine de la mort qui tue sur le HPDM !
Si vous voyez des fautes, n'hésitez pas, je ne mord pas ! Je ne suis pas très douée pour me relire, malheureusement.
