Titre : Advienne que pourra

Auteure : Hermystic

Rating : K

Pairing : Reese/Finch

Disclaimer : Je ne possède pas grand-chose en dehors de ce que mon imagination a produit ! Tout le reste appartient à Jonathan Nolan.

Notes : Bonjour ! Doucement mais sûrement, je sors quelques textes de mes dossiers poussiéreux ! Celui-ci a été écrit au cours d'un atelier en temps limité sur le Discord Plume arc-en-ciel où on devait mettre les expressions Advienne que pourra/Les écureuils me détestent ce qui donne ce texte écrit que j'ai, fait rare, écrit à la première personne ... En vous souhaitant une bonne lecture ! :)


Advienne que pourra. C'est ce que je me dis toujours en allant mener mon enquête auprès du numéro du jour et de ses proches. Je ne savais pas à quoi m'attendre comme toujours. Je suis les indications soufflées par Harold. J'agis de façon mécanique surtout lorsque je dois me battre. Je ressens cette montée d'adrénaline qui me donne l'énergie nécessaire pour combattre. Souvent, je ne me rends pas compte tout de suite que j'ai été blessé. C'est seulement quand l'affaire est résolue que je me vide de mon énergie pour m'écrouler dans la Bibliothèque. Je sens que Harold me tire tant bien que mal sur un matelas et me soigne avant que je sombre dans les limbes du sommeil.

Lorsque je me réveille, Harold est là, à mes côtés. Il me regarde, inquiet. Il ne dit rien, il vérifie mes blessures. Je frémis, la douleur est encore présente. L'informaticien me lance un regard d'excuses auquel je réponds d'un sourire crispé. Ce n'est pas sa faute après tout. Un aboiement retentit, je tends ma main que Bear lèche. Harold a fini ses soins. Je replonge dans les limbes du sommeil ankylosé par la douleur. Il me faut quelques jours pour m'en remettre.

Bien qu'encore faible, j'insiste pour aller au parc. L'air extérieur me manque. Harold abandonne son dossier en cours et m'accompagne. Il argue qu'il a peur que je m'écroule. Je ne dis rien mais suis touché par l'attention alors que je sais très bien qu'il a du mal à porter un être humain de mon acabit. J'appelle Bear pour qu'il vienne avec nous puis nous sortons. Je respire à pleins poumons l'air frais. Nous nous dirigeons tous les trois vers le parc. Sur le chemin, j'achète de quoi grignoter sur le chemin. Notre destination atteinte, nous ralentissons encore le rythme pour prendre notre temps. Par moment, je me sens vaciller mais un bras passe autour de moi pour me soutenir. Je tourne la tête vers Harold et lui sourit, faiblement. J'ai surestimé mes forces. Nous nous dirigeons vers un banc pour s'y installer. Je lance quelques friandises autour de moi mais aucune bestiole ne vient. Pas d'oiseaux, pas d'écureuils. Une pensée étrange me traverse l'esprit, je la partage avec Harold qui rit. Parce que je ne pensais pas pouvoir dire un jour que les écureuils me détestent.


A bientôt ! :)