Une journée (presque) quelconque :

Asami, comme chaque matin quand elle arrivait à son bureau, alluma son ordinateur. Elle eut à peine déposé ses affaires que les sonneries incessantes des nouveaux mails arrivés lui agressaient les oreilles. Il était 8 heures. C'était jeudi. Elle se posa devant son ordinateur et regarda. 137 nouveaux messages. 137 questions qui requéraient son attention. Elle devait tout traiter avant le week-end. Comme tous les jours, elle était sous pression constante. Elle se devait de gérer tous les problèmes de sa société. Elle parcourut rapidement ses mails. Satomobiles, nouvelles routes à prévoir, plans, diagrammes, schémas… Puis, une invitation ? Qui lui enverrait une invitation sur sa messagerie professionnelle ? Intriguée, elle l'ouvrit. Bolin lui avait envoyé. Il avait dû le faire pour s'assurer qu'elle le lise. Débordée par le travail, elle prenait rarement le temps de regarder sa messagerie perso. Le mail contenait une pièce-jointe. Elle ne devrait pas faire ça au travail, mais c'était Bolin, l'un de ses plus proches amis. Elle lui devait au moins ça. Elle téléchargea la pièce-jointe et l'ouvrit. Ce fut une explosion colorée qui eut lieu sur son écran. Bolin se mariait à Opale. Ce qui justifiait l'envoi sur sa messagerie professionnelle. C'était sûrement le plus grand évènement de toute sa vie, leurs vies. Elle ne vérifia même pas son agenda. Il fallait qu'elle soit présente ce jour-là. Elle annulerait les réunions où quoi qu'elle aurait pu avoir ce jour-ci. Elle envoya une réponse positive ainsi que ses félicitations. Sa journée du 16 avril était dorénavant prise. Elle serait là pour le nouveau commencement de la vie de ses amis. Et sans qu'elle le sache le nouveau commencement de la sienne.

Le 16 avril & nuit jusqu'au 17 avril :

Dès le début de l'après-midi, Asami se rendit au lieu de rendez-vous. Elle rencontra de nombreuses personnes qu'elle connaissait, certaines avec qui elle était en partenariat commercial. Elle devait pourtant se rappeler que c'était le mariage de Bolin et qu'elle devait ne pas parler affaires. Ce qui peut se révéler plus difficile que l'on peut l'imaginer. La famille d'Opale était plutôt célèbre : les Bei Fong. La mère d'Opale était même propriétaire d'une ville ! Il était donc évident qu'Asami était entrée en contact avec elle. Passant la plupart du temps dans son bureau, négligeant même sa vie privée, Asami eut beaucoup de mal à tenir sa langue quant à son côté professionnel.

Elle conversa avec d'autres personnes, commençant à profiter de cet évènement exceptionnel. Bolin vint à sa rencontre. Il était plus excité qu'une puce. Il ne tenait absolument pas en place. Il la salua, enchainant tous les mots comme si ce n'en était qu'un seul :

- Salut, Asami ! Comment ça va ? La journée est magnifique, n'est-ce pas ? Moi, je trouve que c'est une journée magnifique. Elle me donne envie d'exploser de joie !

- Holà ! Calme-toi, tout le monde n'est même pas encore arrivé.

- Tu as raison. Se calmer, se calmer. Je n'y arriverai jamais ! Bon, je te laisse ; je dois recevoir d'autres invités.

Elle le laissa partir.

Quelques minutes plus tard, eut lieu la cérémonie. Opale était absolument magnifique dans sa robe de mariée. Bolin a réussi, on ne sait par quel moyen, à garder son sérieux. Et quand on eut fini de dire les vœux, ils s'embrassèrent. Ça y est ! Ses amis étaient mariés.

Ensuite, ils abordèrent les festivités. Ils firent de nombreuses photos. Tout le monde demandait la compagnie des jeunes mariés, aussi Asami n'eut que très peu de temps à passer avec ses amis. Ils dansèrent beaucoup. Puis, Asami eut la très mauvaise idée de commencer à boire un verre sans n'avoir rien mangé. Dans sa condition, c'est-à-dire une femme travaillant énormément, à en devenir épuisée, qui boit peu d'alcool en général : elle devint soule très vite. Après quelques verres seulement, et même avec de la nourriture, elle s'était éloignée de son état normal. Surtout que l'alcool peut avoir des effets ravageurs. La nuit avança. Les invités commencèrent à s'en aller. On avait proposé à Asami de rester pour la nuit mais elle préférait le confort de chez elle. Elle n'habitait pas trop loin. Elle fut l'une des dernière à s'en aller. On a beau avoir essayé de la dissuader de prendre le volant, elle n'en faisait qu'à sa tête. Et les autres n'étaient pas assez nets pour insister davantage.

C'est ainsi qu'elle prit le volant, consciente du danger mais l'ignorant pourtant. Elle mit les gaz, décidant de tester les limites de sa voiture. Après tout, elle était habituée à faire la course pour tester ses nouveaux modèles de Satomobiles. Mais habituellement, elle était sobre et le faisait sur des pistes prévues à cet effet, pas en pleine route ! Elle dépassa de loin la limite autorisée. La route était libre. Il n'y avait personne en vue. Ce qui réduisait le risque d'accidents. Non pas qu'elle en était consciente.

C'est là qu'elle entendit les sirènes, le rouge et le bleu empiétant sur le noir de la nuit sombre. Il y avait une moto qui roulait à côté d'elle. Le conducteur lui faisait de grands signes. Elle était clairement en infraction. Si bien que quand le policier lui ordonna de se mettre sur le bas-côté, pourtant peu lucide, elle le fit. Elle se gara, maitrisant relativement bien son véhicule malgré son état d'ébriété. Le motard se gara juste derrière elle. Elle ouvrit la fenêtre. Quelques secondes plus tard, le policier, plutôt la policière, qui soit dit en passant était très sexy dans sa tenue de motard, se présenta devant sa porte. Elle ôta son casque, révélant une peau sombre. Elle secoua ses cheveux bruns et puis, ouvrit ses yeux étonnamment bleus. Elle était éclairée seulement par la lumière du ciel étoilé et de leurs phares. Pourtant, Asami voyait très clairement ces yeux dans lesquels elle aurait pu se noyer.

- Vous êtes bien le flic le plus mignon par qui je me sois faite arrêter jusqu'à présent, lâcha-t-elle.

Il n'y avait malheureusement plus aucun barrage entre ce qu'elle pensait et ce qu'elle disait. En supplément, ses pensées étaient altérées par l'alcool consommé. La femme parut choquée pour un instant, puis, elle en fut amusée.

- Ah, oui ?

- Mm. Aucun doute. Non pas que je me sois fait beaucoup arrêter.

- Me voilà rassurée. Savez-vous au moins pourquoi vous vous êtes faite arrêter ?

Elle réfléchit pendant un court instant.
- Nan.

- Excès de vitesse.

- Et je roulais droit ?

- Oui… Pourquoi ?

La femme aux yeux bleus était vaguement choquée.

- Il est quelle heure ?

Asami ne lui avait pas répondu pas. L'autre ne lui fit aucune remarque et lui donna l'heure :
- 4 heures 26.

- Et vous travaillez à cette heure ?

- Ouais. Vous savez, c'est généralement pendant la nuit que les gens s'amusent sur la route. Un peu comme vous, d'ailleurs.

Asami grogna.

- Et vous dites-moi, que fait une jolie femme comme vous dehors si tôt ? Ou si tard : ça dépend du pourquoi.

La policière avait décidé de rentrer dans son jeu. Elle voulait savoir où cela pouvait mener.

- Oh… Un de mes meilleurs amis s'est marié. Super mariage ! C'était un peu triste que je n'avais pas de partenaire pour m'accompagner… Je vous aurais bien invité si je vous avais connue avant. Mais au lieu de cette soirée qui aurait été plus qu'agréable, j'ai eu à la passer avec des amis et un verre à la main. Ce qui n'est pas si mal finalement, étant donné que je me retrouve avec vous. Certes, ivre et en état d'arrestation, mais avec vous.

- Wow ! J'ai rarement eut des cas où les gens en plus de flirter avec moi, avouent être ivre. Plutôt exceptionnel.

- Je vois mal comment les gens ne pourraient pas flirter avec vous parce qu'il faut le dire vous êtes absolument magnifique.

Elle gagna un rougissement de la part de l'autre femme qui mystérieusement perdit toute son audace. Ce n'était pas qu'elle en était moins amusée que toute à l'heure, c'est juste qu'elle devenait sensible aux compliments. Et Asami était loin de s'arrêter.

- Non, vraiment. Je le pense vraiment. Et si quelqu'un ne le pense pas, c'est juste un idiot. Et ensuite, à vous, je pourrais tout vous avouer, même quelque chose que je n'ai pas fait, juste histoire de passer un peu de temps avec vous. D'ailleurs en parlant de passer du temps avec vous, ça vous dirait d'aller diner avec moi un de ces soirs ?

- Je, juste… On va ralentir un petit peu là. C'est pas que je ne veux pas… Mais je pense qu'il est plus prudent que nous réglions d'abord cette histoire d'excès de vitesse en état d'ébriété. Et ensuite, je reconsidérerai la question quand vous serez un peu plus sobre. Et puis honnêtement, je ne connais même pas votre nom !

- Asami, dit-elle. Je m'appelle Asami.

- Génial. Bon, je vais appeler une voiture pour venir nous chercher, comme je ne peux évidemment pas vous faire grimper sur ma moto.

- Ç'aurait été si bien pourtant. Vous aviez l'air supeeerbe sur votre moto. Cette combinaison vous va très bien. Et vous, c'est quoi votre nom ? Ou devrais-je vous appeler : « femme incroyablement sexy qui m'a arrêtée alors que j'étais en excès de vitesse ? Oh ! Et soule aussi ! »

La « femme incroyablement sexy qui l'a arrêtée alors qu'elle était en excès de vitesse. Oh ! Et soule aussi ! » eut la bouche bée pendant quelques secondes. Elle fut ensuite prise d'un autre rougissement enflammant ses joues. Pour essayer de cacher son embarras, bien que ce fut tout à fait inutile car Asami savait qu'elle l'avait touchée au bon endroit, elle bredouilla d'un ton faussement sévère :

- Vous n'arrêtez jamais vous !

- Aaah ! Les miracles de l'alcool !

Korra prit son téléphone pour appeler une voiture qui puisse les récupérer. Il était évident qu'Asami allait dégriser en cellule pour le reste de la nuit. Asami attendait sagement dans sa voiture, elle était consciente que le motard ne lui avait pas encore donné son nom, mais elle ne la dérangea pas au téléphone. Qu'est-ce qu'elle détestait qu'on la dérange au téléphone ! La femme aux yeux bleus mit fin à l'appel.

- Korra, dit-elle.

- Excusez-moi, dit Asami dans l'incompréhension comme si elle parlait une autre langue.
- Vous m'avez demandé mon nom. Je m'appelle Korra.

Elle sonnait un peu timide quand elle le dit à Asami.

- Eh bien, c'est presque un aussi beau nom que celle qui la porte.

- Bon, arrêtez maintenant. Je pourrais m'habituer à me faire complimenter par vous, dit-elle d'une voix douce avec un petit rire.

- Ce ne serait pas dérangeant. Vous ne pourriez plus vous passer de moi.

Korra rit de bon cœur. Asami sourit à cela.

- Maintenant, très chère Asami, je vais devoir vous demander de descendre de votre véhicule.

Korra tout en disant cela fit une légère révérence, un sourire restant plaqué sur son visage.

- C'est vrai que je suis dans une situation relativement compliquée.

- Ne vous inquiétez pas ; vous êtes avec moi.

Elle lui fit un clin d'œil. Ce fut au tour d'Asami de rire. Néanmoins, elle ouvrit la portière et descendit de sa voiture. Korra se figea. Dans l'ombre de l'obscurité, elle n'avait pas vu toute la beauté de la jeune femme. Alors que maintenant, sortie de sa voiture, elle pouvait contempler l'éblouissement de la femme dans sa robe écarlate, se mariant avec le rouge de ses lèvres, et épousant parfaitement les courbes de son corps. Ses cheveux de jais s'harmonisaient parfaitement avec la couleur de la nuit noire. Et bien que faiblement éclairés par la douce lumière de la lune, ses yeux verts étaient à eux seuls toute la lumière nécessaire pour Korra.

Korra resta la bouche entrouverte pendant quelques secondes. Puis elle se rappela de mouiller sa gorge tout à coup sèche. Elle eut du mal à avaler. Elle vit sur le visage d'Asami un doux sourire accompagné d'yeux remplis d'amusement. Elle ne savait pas combien de temps, elle était restée là, silencieuse, en regardant la femme devant elle. Assez longtemps, en tout cas, pour qu'Asami le remarque.

Korra lui donna un petit sourire timide, une faible couleur rose prenant place sur ses joues.

- Je…, commença-t-elle.

Elle se racla la gorge pour se mettre un peu plus en confiance. Elle voulait montrer qu'elle aussi pouvait jouer au même jeu qu'elle et au même niveau.

- Vous êtes sublime dans cette robe. Elle vous va très bien. Je comprends pourquoi vos amis vous ont invitée. Qui pourrait se passer d'une si belle vue ?

- Oh ! Mais c'est qu'on gagne en témérité à ce que je vois.

- Je ne fais que citer la vérité.

- Je me demande jusqu'où la vérité peut aller.

- Ne vous inquiétez pas, la vérité peut aller très loin quand elle veut.

Elles se sourirent mutuellement.

- Alors, dites-moi, parce ce que je suis quand même censée travailler là, combien de verres avez-vous bus ?

- Trois, quatre ?

- C'est tout ! Mais avec ce que vous disiez, moi j'ai cru que vous étiez complètement défoncée et que vous aviez bu beaucoup, beaucoup de verres. Ou peut-être que vous ne vous en êtes pas rendu compte ?

- Disons simplement que l'alcool ne me réussit pas.

- Vous êtes ce genre de femmes qui craignent l'alcool et qui du coup sont allumées au deuxième verre ?

- En quelques sortes. Parce que vous pensez vraiment que j'aurais osé vous parler comme ça sinon ?

- J'en sais rien ! Je ne vous connaissais pas il y a quelques minutes. Et vous vous rendez compte de ce que vous dites ?

- Pas tellement, non.

- Ça veut dire que demain vous vous rendrez compte…

- Peut-être, oui.

- Mais il faut absolument que je sois là pour voir ça ! Sinon, on va quand même vous faire souffler dans le ballon.

Elle effectua le test. Il se révéla que son taux d'alcoolémie n'était pas tant au-dessus du taux autorisé.

- Avec ce taux, je pourrais presque vous coffrer seulement pour excès de vitesse.

- Ne vous gênez surtout pas.

Elle gagna un nouveau rire de Korra.

- Mais dites donc c'est que vous êtes bonne en affaires.

Avant qu'Asami ne réponde que c'était un peu son métier, elles virent la voiture de police commencer à arriver.

- Est-ce que vous allez me mettre les menottes pour m'emmener à ma cellule, demanda-t-elle, en agitant ses poignets devant Korra. Quoique dans un autre contexte, ç'aurait pu être tout à fait intéressant.

Asami s'amusait de voir Korra passer par quinze expressions différentes avant qu'elle ne lui dise :

- Okay, d'accord, stop. Je vais vous demander une grosse faveur, mais s'il vous plait, ne dites pas des trucs comme ça devant mon collègue. Vous n'imaginez même pas les répercussions.

Et par répercussions, elle voulait parler de ses collègues qui la charrieraient pendant des mois.

- Je veux bien moi, mais qu'est-ce que j'ai en échange ?

- En échange ? Qu'est-ce que vous voulez en échange ?

- Vous savez ce que je veux.

Asami se pencha à l'oreille de Korra. Ses lèvres frôlèrent la peau brune. Des frissons parcoururent l'échine de Korra. Face à cette proximité, elle raidit tout son corps. Asami lui murmura doucement, d'une voix très sensuelle, d'un désir à peine voilé :

- Vous.

Elle sentit presque instantanément l'échauffement de Korra qui se crispa encore plus. Pour l'apaiser, cependant, elle ajouta :

- Mais si ça ne peut pas se faire, j'imagine que je trouverai autre chose.

Elle entendit la policière exhaler un soupir de soulagement. Son corps se détendit après cela.

- Je ne suis pas aussi cruelle que ça, indiqua Asami en se reculant.

- Eh bien, merci… Je suppose.

Elles attendirent en silence regardant la voiture se rapprocher. Korra s'agita nerveusement, ne sachant pas si Asami allait tenir parole et, peut-être, aussi un peu inquiète de ce qu'elle allait lui demander. Elle savait qu'Asami était un peu instable sous l'effet de l'ivresse. Elle pouvait lui demander une chose folle ! Ou peut-être pas. Après tout, elle avait dit qu'elle n'était pas cruelle… ou du moins pas trop. Elle sentit, alors, une main froide se placer derrière son cou. Asami remit ses lèvres au bord de son oreille.

- Hé, ne vous inquiétez pas comme ça. Ça va bien se passer. Je vous ai dit que je ne ferai rien. Qui pourrait vous compromettre auprès de vos collègues. Ayez un peu confiance.

Et elle ne savait pas pourquoi elle lui fit confiance. Étrangement, ses paroles ont atteint leur but et la réconfortèrent. Asami se déplaça un peu moins proche de Korra, faisant comme elle lui avait demandée.

La voiture se gara et une policière en sortit. Elle avança vers elles.

- Alors ? On l'embarque, demanda-t-elle d'un ton bourru.

- Ou-Ouais…

Korra était quand même un peu nerveuse.

- Ça va Korra ?

- Ouais, bien. Parfaitement bien. Mais… euh… je vais prendre la voiture si ça t'ennuie pas. Tu peux prendre ma moto. Ah ! Et appelle la fourrière. J'ai… oublié…

- Comment tu as pu oublier ? Ça fait un moment que tu es ici.

- Oh… oui… C'est que… parfois les choses m'échappent quand je suis un peu fatiguée. Merci, Kuvira ! Tu te charges de tout, c'est cool. Je vais juste l'amener dans une cellule… pour dégriser, tu sais.

- Ouais…

Kuvira ne pouvait s'empêcher de penser que sa collègue agissait bizarrement. Cependant, elle la laissa faire. Korra fit entrer Asami dans la voiture. Elle se tint tranquille jusqu'à que Korra eut démarrer.

- Vous étiez un peu nerveuse là-bas, fit remarquer Asami. Je vous avais dit pourtant que je n'allais rien faire. Et je n'ai rien fait !

- Excusez-moi de n'avoir jamais douté de vous. Mais Kuvira peut voir des choses. Elle peut être très forte pour sonder les gens, pour voir les relations entre les personnes.

- Parce qu'il y a déjà une relation entre nous deux ? Vous allez vite !

- Quoi ! Non mais vous plaisantez, j'espère. Ce n'est pas ce que je voulais dire. Par ailleurs, c'est vous qui m'avez demandé de sortir avec vous pour rappel !

- C'est bien possible.