Titre : La curiosité est un bon défaut

Résumé : Quand tout se ligue contre vous, gardez espoir !

Genre : Humour

Saison : 2

Disclaimer : pas à moi. Pas mieux !

Note des auteuses : Des auteuses ? Ben voui ! J'ai réussi à contaminer ma sœur, je vous avais dit qu'elle ferait une fic. Donc, c'est une fic écrite/tapée à quatre mains. L'idée est de ma sœur, j'ai apporté mon petit grain de sel, en espérant que ça va vous plaire. C'est en plusieurs chapitres, mais vous le comprendrez en lisant le TBC de la fin. Et c'est une première : c'est une fic centrée sur un personnage secondaire qui à notre connaissance n'a jamais été le personnage principal d'une fic. Nous vous laissons deviner et découvrir de qui il s'agit.

Sur ce, bonne lecture !

Note de la deuxième auteuse : hé oui, j'ai été contaminée. J'espère que c'est pas trop grave. En tout cas, ça vous fera toujours une fic avec le retour de Saschka dans le domaine de l'humour. C'est déjà ça de pris ! Bonne lecture !

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Il était tard. La plupart du personnel de la base était dans ses quartiers, entre les bras de Morphée. Ou d'un ours en peluche (mais nous ne dénoncerons personne).

L'équipe de nuit était restreinte : pas besoin d'être cinquante ni d'être un super génie intergalactique pour donner l'alerte en cas de pépin. Car à part un impondérable du genre : attaque surprise de Geniis ou menace d'extermination par les Wraiths, personne n'était sensé franchir la porte des étoiles de nuit. Les consignes du colonel étaient très claires : PAS DE RETOUR SUR ATLANTIS PASSE 23h, HEURE D'ATLANTIS.

Non mais c'est vrai quoi, à la fin. Y en a marre d'entendre la sirène sonner à 2h du mat simplement parce que SGA3 revient tranquillement de sa balade sur P2X machin-truc-chouette!

C'est qu'il y tient à ses heures de sommeil notre colonel. On peut le comprendre : ça fait tout de suite moins classe de sauver (pour la énième fois) la cité avec des valises sous les yeux. Toutes les équipes SG étaient donc priées de respecter le couvre feu ou de ne rentrer que le lendemain matin 6h (oui, toujours heure d'Atlantis, faut suivre!) Ca ne tuerait pas les super militaires terriens que de dormir une nuit à la belle étoile. Surtout quand le sommeil des autres est en jeu. C'est beau l'esprit de sacrifice imposé d'office du corps militaire. ( Et quel corps, mesdames, quel corps…)

Ainsi donc, la plupart de nos héros dormaient paisiblement ; les soldats de garde jouaient au poker (en fait, ils jouaient à la belote, mais officieusement, cela va de soi car un militaire, un gros dur qui joue à un jeu du troisième âge, ça fait tout de suite moins viril) et les insomniaques, me direz-vous ? Et bien, ils ne dormaient pas. (surprenant, non ?)

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Un rai de lumière perçait sous la porte d'un bureau. (lequel?… Mystère… et boule de chewing gum) Son occupant pestait contre, citation : "l'imbécile" qui lui avait demandé d'effectuer un rapport complet concernant TOUT le personnel de la base. Et pas que le personnel militaire, noooooon! Tout le personnel, y compris civil.

Rien que ça! C'est pas qu'ils étaient à peu près huit cents, maintenant. Mais c'est qu'ils étaient huit cent quarante douze. (1) Pour être précis.

Mais qu'est ce qu'il s'imagine ce colonel, qu'une évaluation psychologique, ça se fait comme on prend une tension? C'est bien plus compliqué que ça et elle le lui avait dit.

"Mais vous devez bien avoir dans vos dossiers tous les éléments nécessaires à la rédaction de ces rapports, je suppose?" dixit le colonel sur un ton tout mielleux.

Le docteur Heightmeyer avait vu rouge. Qu'est-ce qu'ils ont ces fédéraux avec leur manie des rapports ? Il se croit encore au FBI ? (2)Il osait insinuer qu'elle ne faisait pas correctement son travail ou quoi!

Elle lui avait alors répondu qu'il y avait une énooorme différence entre tenir journalièrement les dossiers de ses patients réguliers et rédiger 800 évaluations complètes en 1 mois (date du prochain départ du Dédale qui devait emporter ces fameux rapports).

Mais c'est vrai ça, imaginez le temps qu'il faudrait ne serait-ce que pour relire les comptes rendus de toutes les séances d'un certain futur prix Nobel ! Le cas du docteur Mckay avait de quoi l'occuper jusqu'à sa retraite (à moins d'une extermination par les Wraith précédemment cités,… mais elle préférait ne pas y penser).

De plus, la plupart du personnel usait de stratagèmes tous plus ingénieux les uns que les autres pour éviter ces fameuses évaluations psychologiques.

Elle soupçonnait Beckett de leur prêter main forte. C'est fou le nombre d'extinction de voix qui sévit en périodes d'évaluation… C'est vrai que cet écossais ne savait pas dire non et que cela lui fournissait, en plus, une monnaie d'échange pour éviter d'être traîné sur le terrain plus souvent.

Quant au contingent militaire, il n'était pas en reste non plus et paraissait bénéficier d'une certaine complaisance de la part d'un certain lieutenant colonel. C'est dingue toutes les informations qui arrivaient à propos d'E2PZ cachés et qui nécessitaient une exploration immédiate de tout un tas de planètes. Et le tout sans délais…Ben, oui, c'est bien connu, les E2PZ, ça a des petites pattes et ça se sauvent sans même vous prévenir. Vilaines petites bêtes!

Elle expliqua donc au colonel Caldwell que réaliser des évaluations de toute la base en si peu de temps serait tout bonnement impossible. Elle se garda bien, par contre de lui faire part de ses soupçons quant aux évaluations "ratées" : elle savait, comme tout le monde ici, que Caldwell visait le poste de Sheppard, et elle n'avait aucune envie de jeter de l'huile sur le feu. La réponse du colonel demanderez vous? Cela donna à peu près ceci :

"Débrouillez-vous! Les financeurs du projet sur terre veulent être certains que cette cité est aux mains de personnes compétentes et saines d'esprit"

Pourquoi pensa-t-elle encore une fois au docteur Mckay?

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Enfin voilà, il lui fallait se débrouiller et c'est pourquoi elle ne dormait pas encore.

Elle avait besoin d'une pause : il lui fallait un thé. Oui, elle DEVAIT aller se chercher un thé. Athosien, de préférence. Si elle détestait (mais alors DETESTAIT vraiment) leurs haricots (as-t-on idée de cultiver une horreur pareille?) elle était folle de leur thé.

Elle se dirigea donc vers les cuisines du mess. Elle passa devant les quartiers endormis de ses collègues « non coopérants » en tout cas en ce qui concerne les entretiens psychologiques. Soudain, elle entendit un bruit effroyable.

Inhumain.

Animal…

Comment pouvait-on ronfler aussi fort ! (3)

Elle continua son périple et passa devant les quartiers du plus célébrissime des allergiques aux agrumes :

« Mes chers amis, mes chers confrères, mes chers compatriotes, cher commun des mortels. Je serais bref et tâcherais de faire simple pour vos pauvres petites cervelles qui risquent fort de ne pas tout comprendre. Ce prix je ne l'attendais pas, car je savais qu'il m'était destiné. Je vous pardonnerais le délai qu'il vous aura fallu pour vous en rendre compte. Je sais qu'il n'est pas donné à tout le monde d'avoir mon intelligence… »

De toute évidence le docteur McKay n'avait pas encore résolu son problème d'égocentrisme, bien qu'il ai fait de nombreux progrès. Elle ne s'attarda pas davantage devant sa porte car elle savait que, de toutes façons, Rodney viendrait dès le lendemain en séance lui raconter l'intégralité de ces aventures nocturnes. (4)

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Décidément, tout se liguait contre elle en ce moment. Après les E2PZ, les bouilloires avaient des pattes,… elle en était persuadée. Cela faisait maintenant une bonne demi-heure qu'elle retournait les placards de la cuisine. Aucune trace de cette MAUDITE bouilloire :

« Bon, bouilloire, c'est bon maintenant, on a bien rigolé, tu peux sortir…Allez, un peu de bonne volonté, toi, au moins fait un effort ! S'il te plaaaaaaaaaaaait ! Je suis une psychologue au bord de la crise de nerf et c'est dangereux une psychologue au bord de la crise de nerf ! »

Elle ouvrit une énième fois le placard de droite, non, pas celui où Rodney planque ses barres de chocolats, celui sous le micro-onde. Non, vous voyez pas ? Bon, partez de la salle d'embarquement. Vous voyez le couloir à droite ? Oui ? Bon, ben, c'est pas là. Vous voyez devant vous les escaliers ? Oui ? Bon, ben c'est pas là non, plus. Vous voyez le couloir de gauche, juste à côté du gars en uniforme, toujours le même depuis le début (catégorie : on a que ce plan là depuis le début de la série) ? Et bais c'est celui-là. Ca y est, vous êtes dans le couloir ? Très bien. Avancez. Oui, mais mettez-y du votre aussi, faite pas qu'un pas. Avancez jusqu'à ce que je vous dise stop………STOOOOOOOOOOP ! Oui, mais là vous avez été trop loin. Faite deux pas en arrière. Faite un quart de tour sur vous-même, sur la gauche. Pour les non latéralisés (comme Saschka) c'est du côté ou vous écrivez pas. Si vous êtes gaucher, désolée, je peux rien pour vous, partez vous coucher.(5)

Bref, pendant que vous cherchiez désespérément à localiser le placard, le docteur Heightmeyer avait enfin mis la main sur sa fichue bouilloire. Mais là, horreur ! Malheur ! Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie, mais n'ai-je donc vécu que pour cette infamie ?(6)

La bouilloire était complètement entartrée.(musique de film d'horreur)

Et s'il y avait bien une chose que le docteur Kate Heightmeyer, docteur en psychologie, détestait encore plus que les haricots athosiens, c'était bien les bouilloires entartrées.(7)

Ainsi donc, tout se liguait contre elle. Si même les bouilloires ne respectaient pas son diplôme, où allait-on ?

Malgré tous les obstacles qui s'étaient dressés en travers de sa route, notre pauvre psychologue, qui n'était même pas payée en plus (un comble pour un psy) (8) réussit tout de même à se faire son thé. Un thé qu'elle se promit de savourer pleinement au vue du temps qu'il lui avait pris. (une heure pour une tasse de thé, moyen comme rendement. Pour les matheux, environ 1.1)

Bon, le pire maintenant, c'est qu'il fallait regagner son bureau et recommencer à bosser. Le monde est vraiment cruel. C'est vraiment trop inzuste ! (tiens, Caliméro, qu'est ce que tu fais là ? Tu dors pas ?) (9)

Enfin bref, comme dirait Pépin, elle repartis vers son bureau. Et alors, et alors ?………………..

Zorro est arrivéééé, sans se presseeer… Non, en fait, il est pas venu, c'est juste un petit pétage de câble. (10)

Donc, elle repartis vers son bureau. Elle entendit alors des voix qui provenaient de la salle d'embarquement. Poussée par le démon de la curiosité (ah, méchant démon…) elle s'approcha et découvris un spectacle déconcertant. Elle se fit plus petite qu'une souris de laboratoire (petite pensée pour ces pauvres petites bêtes qui dans Atlantis, se font plus que maltraiter).(11) Devant ses yeux, quatre soi disant militaires avaient délaissé leur partie de belote. Non, de poker ! pour un vieux magazine féminin. Ainsi ces hommes, chargés de la mission vitale d'assurer la sécurité de centaines de personnes aux QI exceptionnels (nous ne parlons que des scientifiques) s'amusaient à répondre au test : « Quel Bridget Jones êtes-vous ? »(12)

« Votre petit ami vous emmène en week end. Qu'emportez-vous avec vous ?

Un string, bien sûr, vous n'avez rien d'autre !

Une culotte gainante. Seul moyen de parvenir à vos fins ; vous étendrez la lumière au moment opportun.

Un string léopard en fourrure, au cas où il fasse froid, on ne sait jamais. »

Les réponses étaient assez cocasses et tous les items furent pris.

« Votre patron vous fait du gringue. Quelle est votre réaction ?

Ou tu veux, quand tu veux, comme tu veux.

Vous ressortez de votre placard vos vieux pantalons larges et vos pulls à col roulés.

Vous vous affichez clairement avec la standardiste. »

De même les réponses étaient assez cocasses et tous les items furent pris. Bien sûr, nous resterons discrètes sur l'identité du soldat ayant pris l'item a. N'oublions pas que leur supérieur est un homme.(13)

Elle repartit discrètement, un sourire étincelant sur les lèvres. Elle avait trouvé la solution à son problème d'évaluations psychologiques.

De 800 personnes pour ceux qui ne suivraient pas.

TBC…La suite, dès qu'on l'a écrite. Vous verrez, ce sera interactif.

1 Délire de l'une des auteuses. Pas moi (Saschka)

2 Il a beau avoir changé de nom, on l'a très bien reconnu.

3 Mystère et boule de chewing gum

4 Il ne fait que rêver, bande d'obsédées ! (je ne m'inclue pas dedans)

5 Non, pas avec Rodney, laissez-le tranquille, pour une fois qu'il reçoit un prix Nobel.

6 C'est du Corneille et non du Shakespeare comme nous le pensions. Extrait de Le Cid.

7 Il fallait bien qu'elle ai un petit TOC notre psy. Et puis c'est une spéciale dédicace à l'une des deux auteuses.

8 On les aime les psy.

9 Ben, non je dors pas, je fais comme les auteuses.

10 Faut nous excuser, il est 2h du mat.

11 Voir épisode Duet/à corps perdu.

12 Petit message perso à l'attention de Rieval pour réclamer à corps et à cris la suite du journal de Mckay. Please ! D'ailleurs en parlant de ça, Saschka a revu l'épisode The siège 3, nulle part, elle a vu que Sheppard et Mckay se serraient dans les bras ! Serait-elle bigleuse ?

13 Et notons que l'une des auteuses est McShepp à fond.