Bonjour, bonsoir, une petite histoire sur Riverdale, qui ne m'appartient pas de même que pour ses personnages. L'histoire prends place après la saison deux et le chapitre 23 donc peut contenir du spoil. Cette histoire pourrait détruire les couple que vous aimez et je m'en excuse, il y a aussi un OC (Thylaine Keller) et je parlerais principalement de son point de vu (sauf certaines fois ou je ferrais Sweet-Pea). J'essaye au maximum de garder les comportement et caractère des personnages et bien sur Sweet-pea est l'un des persos principale. Bref, je me tais et bonne lecture ;)


Chapitre 1 :

Je suis de retour à Riverdale. Cette ville ne m'avait absolument pas manquée. J'étais loin de cette atmosphère pesante cet endroit rempli de secret et de critique que je n'ai jamais pu supporter. J'ai dû la quitter pour une raison précise, que je ne regrette pas. J'ai étais atteint d'un cancer des os quand j'avais seulement quatre ans. J'ai passé près de sept ans à le combattre. Mon père et ma mère se sont disputé sur ce propos et m'a mère l'a développé. Elle a eu beaucoup moins de chance que moi et elle est morte quand j'avais six ans. A ce moment-là, mon père trop occupée par son travail m'a envoyé dans la ville la plus proche –sois à cinq heures de route- chez mes grands-parents maternelle pour que je puisse être proche d'un hôpital. Je n'étais pas contre, je ne me sentais pas particulièrement attachée à mon père. Mais j'ai dû quitter Kévin, mon faux jumeau. J'ai passé toute ma scolarité dans la ville voisine, sans presque jamais voir mon père. Aujourd'hui je dois rentrer, ma grand-mère est malade, elle aussi. Je reviens au milieu du premier trimestre. Je ne connais presque plus personne, je ne suis pas la bienvenue chez moi... je n'aime pas ça. J'ai abandonné ma vie à Sarsville. J'espère ne pas le regretter. Point positif de mon retour, je vais pouvoir revoir Kévin.

Je descends enfin du bus, dans lequel je suis restée près de cinq heures trente. Je n'ai rien d'autre qu'un gros sac, mes affaires étant déjà arrivées à la maison –normalement. Je jette des coups d'œil après que le bus s'éloigne de moi. Je ne vois rien. Où est mon stupide père ? Je soupire, sérieusement, comment on peut oublier sa propre fille... je retire mon téléphone de ma poche arrière, et regarde l'heure. 18h00. En plein hiver, la nuit qui commence à tomber accompagné du froid qui descend au fur et à mesure de l'obscurité. Super, merci...

Je n'ai pas le numéro de mon père –qui me serait utile là- mais j'ai celui de Kévin. Ce dernier -en qui j'avais placé mes espoirs- ne me répond pas. Je fronce les sourcils. Génial. Pour essayer de me rassurer je me place en dessous d'un vieux lampadaire éclairant une lumière jaunâtre. Juste en dessous de celui-ci une carte de Riverdale. Je suis loin de la maison... et seule dans la pénombre du crépuscule. Une sensation étrange me parcourt l'échine et j'ai la désagréable impression qu'on me regarde intensément. Je retire mon sac de mon épaule et mon téléphone vibre. Je regarde le message.

« J'espère que tu seras bien dans ta nouvelle ville, et surtout ne t'en fis pas pour le spectacle du Lac des cygnes, c'est Kim qui reprend le rôle, bisous»

Je regarde longuement le message, dépitée. Cette saloperie de Kim est un véritable chacal, toujours prête à prendre ce qui n'est pas à elle en mentant mieux qu'un charlatan. J'ai une envie folle de lui arracher les yeux et de la découper en morceaux. J'ai eu une boule dans la gorge, et des larmes montent remplirent mes yeux. J'avais tellement travaillé pour obtenir le premier rôle dans ce spectacle de danse. Tellement d'énergie qui s'est retrouvé inutile au final. Je me laisse tomber sur le bord du trottoir et je prends mon visage entre mes mains. J'ai une envie de hurler et de pleurer en même temps. Non, Thylaine, tu n'as pas le droit de pleuré. Ordonne ma petite voix intérieure, celle qui est toujours sérieuse et forte. Je renifle, et je rive bêtement mon regard sur la noirceur de la nuit maintenant installée. J'inspire un grand coup et je me redresse. Je frotte les yeux pour retirer les dernières traces des larmes qui pourraient sortir. Je vais trouver un moyen de reprendre ma place, c'est indéniable. Des pas rappent sur le sol et m'interrompent dans mes pensées. Ils s'approchent de plus en plus de moi, et les personnes de plus en plus distinctes. Un gars et deux autres types sont en face de moi, le visage sérieux et sauvage. Bordel, il ne manquait plus que ça...

-Qu'est-ce qu'une fille comme toi fais ici ? M'agresse-t-il aussitôt qu'il entre dans la lumière.

-Hé bien j'attends. Réponds-je sur le même ton.

-Pourquoi une Northsider est dans le Southside ?

Je le fixe. Je ne vois absolument pas de quoi il parle... je secoue la tête pour me remettre dans la discussion.

-Je... une quoi ? demande-je pour essayer de comprendre.

-Tu déconnes ? C'est le rouquin qui t'envoi ?

-Non, c'est un bus.

Je ricane à ma propre blague, c'était pas mal. Je remarque que lui en revanche, il ne trouve ça absolument pas drôle. Il fronce les sourcils et prends un air qui se veut méchant.

-Tu te fous de ma gueule ? S'égosille-t-il en levant le bras.

-Wow, calmes toi, je ne voulais pas t'offenser. Je recule et grimpe sur le trottoir.

Il frappe le lampadaire et l'ampoule grésille. D'accord, je crois que là, il est très fâché. Il soulève sa main de nouveau en l'air et le fait qu'il va me frapper est maintenant clair. Mon reflexe ? Fermer les yeux. Un sifflement transperce le silence. Et j'entrouvre les yeux. Il s'est stoppé net, et regarde derrière moi. Je ne bouge pas. J'attends. Je vois son visage se crisper. Des pas nonchalant et lent arrivent à notre niveau. Une voix rauque et féroce s'élève dans les airs.

-Tu allais faire quoi, là ?

-C'est une Northsider, et... baragouine mon pseudo agresseur.

-Et comment tu le sais ? Demande cette voix agressive dans mon dos.

-Elle... il m'examine attentivement.

-Barres-toi. Souffle l'homme derrière moi.

Le propriétaire de la voix se positionne en face de moi, devant l'autre. Enfin je le voie. Sa voix correspond parfaitement à son physique. Des yeux verts sauvages, des cheveux bruns en bataille, une taille impressionnante –en même temps je ne suis pas très grande. Il porte un blouson de cuir et une chemise ouverte sur un tee-shirt gris délavé. Il a une beauté sauvage très attirante.

-Sweet-pea... reprends l'autre avec une petite voix comme pour rappeler sa présence.

-J'ai dit dégages où je t'explose toi et tes potes. Aboi-t-il, faisant danser une lueur bestiale dans ses yeux.

Il est effrayant mais rassurant à la fois. Cet homme est étrange. Les trois délinquants partent rapidement. Il se retourne pour les regarder s'en aller et je perçois un serpent cousu sur son blouson. Je ne lui aurais pas assimilé cet animal. Il se retourne. Il passe une main dans ses cheveux en bataille, puis serre la mâchoire et me détaille.

-Tu viens d'où ? demande-t-il sèchement.

Moi aussi ravie de te rencontrer...

- Sarsville. Je le regarde aussi.

-T'attends quelque chose ?

Sérieux, c'est quoi le problème avec cette question. Je roule des yeux puis soupire.

-J'attends qu'on vienne me récupérer, ce qui n'est pas gagné.

Il me dévisage. Il passe son regard émeraude sur mes lèvres, puis mon décolleté et pour finir mon sac. Pourquoi j'ai l'impression d'être nue devant son regard ?

-Tu vas où ? Reprend-t-il avec un rictus sur le coin des lèvres.

-Je crois que c'est de l'autre côté... je me retourne vers le panneau pour confirmer. Oui, c'est à l'autre bout, mais je n'avais pas d'autre arrêt...

Il lève les sourcils, puis son regard par-dessus ma tête. C'est vraiment insupportable que les gens face ça, c'est limite une piqure de rappel pour ma taille peu imposante. Enervée, je lance mon regard dans l'obscurité. Je parviens à distinguer une silhouette moins imposante que ce Sweet-pea, mais il marche avec rapidité et je remarque un bonnet sur son crâne. Il hoche frénétiquement la tête en avançant.

-Je te ramène Soupire le brun, presque à contre cœur et s'en va.

-Non, je plante mon regard dans le sien quand il s'arrête pour me regarder.

-Pardon ? Il incline la tête et un sourire narquois apparait. Mais t'as pas le choix, princesse, alors bouges ton popotin et prépares toi.

-Je ne te connais pas, je ne vais pas partir avec toi... explique-je.

-Bravo, ton papa sera fier de toi pour ne pas suivre les inconnus, mais je ne veux pas t'enlever, pas toi en tout cas.

C'est blessant. Je m'apprête à répondre à cet odieux joli garçon mais une main se pose sur mon épaule.

-Sweet-pea, va chercher ta moto. Ordonne une voix que je connais trop bien. Thylaine, tu te souviens de moi ?

-Jughead... souri-je avant de l'enlacer.

-Tu m'as manqué Thythy... il me rend mon étreinte. A moi et le reste. Mais s'il te pait, fais-moi plaisir et pars avec lui.

-Mais... commence-je.

-Thythy, c'est mieux pour toi.

-Mais il...

-Je t'expliquerais dans d'autre circonstance, dans un endroit plus tranquille. Alors ne fais pas ta bornée.

Je le regarde. Ses yeux indique une légère crainte, pourquoi ? Je souris en enfile mon sac à dos. Le moteur d'un moteur vrombit dans l'air et une grosse cylindrée arrive. Noir, puissante, féroce. Sweet-pea est fièrement dessus.

-Okay. Mais t'as intérêt à m'expliquer.

-T'en fais pas princesse, il le fera. Coupe Sweet-pea avec une moue d'impatience mélangée avec de la moquerie.

Je ne sais pas comment interpréter ça, mais je le regarde blasé. Jug sourit, et je monte derrière ce mec après avoir mis un casque –sécurité avant tout. Je passe mes mains sur son ventre –visiblement bien sculpté- et il démarre. Je resserre ma prise sur son ventre et je plaque mon visage sur son dos. Je crois que c'est mon deuxième tour en moto de toute ma vie –le premier étant avec FP, pour un anniversaire. Sweet-pea roule tranquillement vers chez moi. Plus on s'en rapproche, plus je sens une angoisse s'installer dans mon ventre. Je stresse.

*Point de vue de Sweet-pea*

Elle se cramponne à lui comme si j'étais la chose qui la retenait sur cette moto. J'ai déjà oublié son prénom... Thyla ? Thalha ? Je n'en sais rien... Je travers le pont me faisant quitter le Southside pour le Northside. Je resserre un moment ma main sur la poignée d'accélérateur, faisant rugir le moteur. Elle sursaute et se resserre contre moi. Sérieusement, elle est peureuse à ce point ? Nous roulons environ cinq minutes avant que je ne m'arrête à un stop, en face de ce restau « Pop's ». Elle tire sur ma veste puis je discerne dans le rétro qui se rapproche de mon oreille. Elle y murmure :

-On peut s'arrêter ici, j'ai une faim de loups...

Son souffle chaud s'infiltre dans ma nuque, procurant des frissons. Son odeur douce et légère chatouille mes narines. Je ne tourne pas le visage la fixant dans le rétroviseur. Les lumières colorés du restaurant l'illumine. Si je n'étais pas sûr de ne pas être drogué, j'aurais cru voir une allégorie.

-Non. Coupe-je. Je te ramène chez toi, j'suis pas ton baby-sitter.

Je la vois ouvrir la bouche prête à répondre et elle la referme. C'est tout ? Je l'avais imaginé plus téméraire que ça... elle se rassoit sur le siège arrière et elle retire ses mains de mon torse. Elle a compris qu'elle pouvait ne pas me tenir ? Ensuite, l'arrière de la moto semble vide. Attends... je me retourne, et je regarde une place vide. Elle est en train de partir pour aller au restaurant. C'est quoi cette putain de gosse ?! Je grogne, et je lui ordonne

-Hé, princesse, remonte immédiatement !

-Désolée, mais non. Elle se retourne et me fais un petit sourire satisfait. J'ai faim, alors je vais manger.

Je n'y crois pas... Les mots de Jughead « têtue » et « chieuse » me reviennent dessus comme des boomerangs.

-Putain... maugréé-je.

Je tourne le guidon et je tourne l'accélérateur. Je me gare rapidement sur le parking, éteins le moteur. Elle affiche toujours son air satisfait d'elle puis elle pousse les portes de Pop's. Je ferme les yeux. Pourquoi je fais ça ? C'est vrai, je pourrais la laisser ici, seule... mais j'ai promis à Jughead et je compte bien utiliser se « service » comme argent comptant. Je rajuste mon blouson, et j'ébouriffe mes cheveux. Je me frotte la nuque. Je pousse à mon tour les portes. Les clochettes d'entrée gigotent et les regards se posent sur moi. Je souris. Je balaye la salle des yeux pour la chercher, et je vois une petite main bougée, signalant sa position. Elle est à genoux sur la banquette, et à côté d'elle, deux types qui porte le blazer de l'ancien lycée du petit Jones. Un pas en avant, et les jacassements naissent. Certaines filles à ma droite murmurent suffisamment fort pour que j'entende.

-Dommage que ce soit un serpent.

-Il était plutôt beau.

Je les regarde et elles pouffent. Insupportable. Je lève les yeux et je suis à la table de la princesse des chieuses. Elle me regarde, quémandant visiblement mon aide. Les deux mecs me dévisagent, et je ne daigne pas les regarder avant qu'elle ne m'attrape la main.

-Je suis avec lui, alors... explique-t-elle avec un sourire gênée.

Craquante... Wow ! Sweet-pea ! Je me gifle mentalement.

-Tirés vous. Soupire-je avec peu de conviction.

Ils se sont levés et sont sortis. Elle me regarde, et je secoue ma main.

-Oh, pardon ! S'excuse-t-elle en libérant ma main de ses doigts fins.

Je m'installe en face d'elle, et je fixe l'extérieur. On lui apporte des gaufres, et elle les regarde avec gourmandise. Je lève un sourcil. Elle ne va pas manger six gaufres à elle seule. Si ?

-Je suis désolée d'avoir fait « ça », elle attrape une gaufre et ses yeux pétillent. Mais je ne sais pas comment me débarrasser des gens, sans me mettre mal à l'aise.

-T'en fais pas. Rassure-je en reposant mon regard dehors. Qu'est-ce-que tu viens faire ici princesse ?

-Je ne m'appelle pas « princesse ». Me rappelle-t-elle.

-Alors, chieuse ça te convient ?

-Je m'appelle Thylaine. Elle me fixe. Et je reviens vivre chez mon père.

-Je vois...

-Et toi, comment tu t'appelles ? me demande-t-elle en proposant une gaufre.

-Sweet-pea.

Elle ricane doucement, et avale sa bouchée. Elle repose son regard hazel sur moi. Elle fronce les sourcils.

-Plus sérieusement ?

-Je suis un serpent, princesse chieuse, alors je suis juste Sweet-pea et c'est tout.

-Je vois, tu refuses de le dire... elle sourit, elle ne force pas plus.

Elle mange pendant quelques minutes, et je décide de l'aider en de manger une gaufre. Elle fouille dans son sac en bordel puis elle sort son argent. Elle paye, et elle me fait un signe de tête. On repart sur le chemin de sa maison. Je lui emboîte le pas, les filles de tout à l'heure la tuent du regard. Elle ne semble absolument pas bouleversée. On arrive à la moto et elle souffle. Thylaine regarde son téléphone et une larme coule sur son visage. Je la détaille. Ses deux yeux sont imbibés de larmes. Elle renifle, essuie ses yeux.

-On y va ?

Je grimpe sur la moto, et elle m'imite. Pendant le reste du temps, je la ressens se collé contre moi et je perçois des petits sanglots dans mon dos. Pourquoi elle pleure ? De toute façon je m'en tape, je ne suis pas son ami. Je me gare. Je regarde la boîte aux lettres. Kellers. C'est la fille du shérif !? J'éteins le moteur, et elle descend.

-Merci. Elle me tend le casque.

-C'est à Jug.

-Okay... elle a les yeux rougeâtres. Tu lui diras merci.

-Ouais.

Je le regarde s'éloigner de moi pour aller vers sa porte. Elle se fige. Je suis à seulement quelques mètres d'elle –environ six mètres- et elle frappe la porte. Elle laisse tomber son sac sur le palier et elle s'acharne sur la poignée. Je me lève de la moto et je m'avance.


J'espere que vous n'etes pas dessus d'avoir lu cette histoire et surtout que vos yeux ne pleurent pas des larmes de sang ^^'. Sur ce, au chapitre deux :*