Disclamer : L'univers de Charmed ne m'appartient pas, tout comme l'histoire original qui appartient à l'auteur Eric Northmans Kitten qui m'a gentiment donné l'autorisation de vous la faire partager. Je n'en suis que la traductrice :)


My Whitelighter

Je venais juste d'arriver dans un certain club nommé P3. Étant nouvelle à San Francisco, je suppose que je devais apprendre à connaître les environs. Ma tante Linda avait l'habitude de me dire de toujours être avisée de ce qui m'entourait. Je pense qu'elle était un petit peu parano. Quand ma mère est morte, Tante Linda a commencé à prendre soin de moi. Malheureusement elle était morte il y a une semaine. Tout le monde autour de moi disait que c'était une mort naturelle, mais j'avais le sentiment que c'était quelque chose d'autre.

Quoi qu'il en soit, quand je me dirigeais vers le bar un super groupe était en train de jouer. J'aimais bien cet endroit, ça semblait... Je ne sais pas, juste énorme. C'était assez confortable et cool pour être prés des gens. J'ai toujours été tellement isolé. J'essayais ce nouvel endroit pour me sociabiliser avec les gens pour une fois.

Avec mes pensées cogitant dans ma tête, je n'ai pas remarqué quand je suis rentrée dans un garçon qui semblait être légèrement plus vieux que moi. Il avait des cheveux bruns qui lui tombaient devant les yeux. Mes yeux rencontrèrent les siens et tout ce à quoi j'ai pu penser était combien ils étaient beaux. Je suis sortit d'un coup de ma transe et ai fait un pas en arrière.

« - Je suis désolée. Je ne regardais pas où je marchais. »

Le type a sourit poliment et a acquiescé en réponse à mon excuse. Il paraissait assez gentil. Peut-être qu'il pourrait m'aider avec la vrai raison qui m'amenait ici au P3. J'avais parlé à une dénommée Piper au téléphone. J'étais supposé m'entretenir avec elle à propos d'un job de chanteuse pour quelques nuits. Elle connaissait Tante Linda, mais je ne lui ai pas dit qu'elle était morte. Pas besoin de rendre les choses plus douloureuses.

« - Excuse-moi de te déranger, mais ne connaîtrais-tu pas une Piper ? Je lui ai parlé au téléphone il y a quelques jours. »

La gars a acquiescé et m'a tendu une main en avant pour la serrer. J'ai pris sa main et sentit quelque chose à notre contact. C'était comme de la magie. Non, pas ces foutaises sur le coup de foudre au premier regard. Mais de la vrai magie, comme des pouvoirs. J'ai trouvé un livre dans les affaires de ma mère et je l'ai lu dedans. Peut-être que ce sont toutes ses affaires de sorcellerie auxquelles ma mère appartenait autrefois. Peut-être que cela avait juste pris fin avec moi.

« - Je m'appelle Chris, ravis de te rencontrer... »

Sa voix s'estompa, il ne savait pas mon nom bien sur.

« - Je m'appelle Callie. »

J'ai serré sa main avant de retirer la mienne. Il y avait quelque chose qui n'allait définitivement pas avec ce type. Je ne savais pas quoi, mais il y avait quelque chose. Peut-être que je devenais juste quelqu'un de paranoïaque, comme Tante Linda l'était.

« - Je vais chercher Piper. Juste une seconde. »

J'ai acquiescé et l'ai regardé le temps qu'il partait. Il avait un beau cul, il ne fallait pas se mentir. J'ai secoué ma tête pour clarifier mes pensées. Je n'avais pas bien dormi du tout. Je devais halluciner ou quelque chose comme ça. C'est ce qui arrive quand vous perdez des membres de votre famille aussi rapidement. Ma famille avait beaucoup de secrets que j'avais besoin de découvrir, mais personne ne semblait les connaître.

Chris a choisit juste à ce moment d'interrompre mes pensées en ramenant avec lui une fille aux longs cheveux bruns et aux yeux marrons, avec un homme qui avait de courts cheveux blonds foncés et des yeux verts. Ils étaient sûrement ensembles. La fille a tendu sa main vers moi pour la serrer. Encline, j'ai aussitôt collé ma main dans la sienne.

« - Je suis Piper, tu dois être Callie. Voici mon mari, Léo. »

J'ai simulé un sourire et ai retiré rapidement ma main, ressentant cette magie de nouveau. Quelque chose n'était pas normal avec ces gens. Je sais que ce n'était pas le bon moment pour commencer à croire en toutes ces absurdités sur la sorcellerie, mais sa expliquerait certainement beaucoup de choses qui étaient arrivées dernièrement.

« - Oh, c'est lui le type dont vous vous vantiez au téléphone ? »

Elle a rit et rougit légèrement avant d'aller embrasser l'homme, Léo, sur les lèvres. Je me suis détourné, ne voulant pas voir cette démonstration affective. Je n'ai jamais cru aux contes de fées concernant le mariage, mais j'espérais que les choses finiraient bien avec ces deux là.

« - Penses-tu pouvoir commencer vendredi ? »

Je savais que j'avais besoin d'agir naturellement et entrer dans leur jeu jusqu'à ce que je découvre ce qui n'allait pas avec ces gens. Je n'ai jamais senti une telle puissance rien qu'en serrant la main de quelqu'un. Quelque chose devait se passer ou j'allais devenir folle. La folie pouvait en être la raison, cependant.

« - J'adorerais commencer ce vendredi. Merci milles fois Piper. »

Elle a sourit et m'a offert une courte étreinte. La ruée rapide du sentiment de pouvoir qu'elle prodiguait m'a donné le vertige. Je pense que j'avais besoin de prendre l'air, loin de ces gens. Ils semblaient tous si agréables, pourtant cette concentration de magie me rendait malade.

« - Linda parle tout le temps de toi en bien, je suppose que je devais te rencontrer moi-même. Dis-lui de me passer un coup de fil, sa me manque de ne plus lui parler. Comment va t-elle à part ça ? »

J'ai voulu trouver un moyen de sortir de cette conversation maintenant. J'ai senti mes yeux commencer à devenir humides à la pensée de Tante Linda. J'ai perdu tant de personnes ces quelques mois passés. Toute ma vie, j'ai perdu des gens que j'aimais. C'est sacrement douloureux. La leçon est de ne jamais se rapprocher de quiconque... parce que si vous le faites, vous vous blessez.

« - Elle va bien. »

J'ai regardé loin de Piper, Léo et Chris. Je n'ai pas voulu continuer le contact visuel avec eux. Tante Linda m'a dit qu'il est facile de deviner ce que je ressentais en regardant mes yeux. Nul besoin de vérifier si c'étaient des paroles en l'air ou la vérité.

« - Je vais aller me chercher à boire. Encore merci, Piper. »

Je me suis éloigné d'eux aussi vite que je pouvais sans que cela ne paraisse trop flagrant. Au lieu d'aller au bar, j'ai continué mon chemin jusqu'à l'extérieur à côté de l'entrée du P3. Je me suis appuyé contre le mur de brique et ai essayé de remettre mes idées en place.

Tant de trucs fous étaient arrivés ces dernières semaines et je me sentais tellement étourdie. Une seconde plus tard j'ai entendu les pas de quelqu'un et me suis tournée pour voir un type paré en noir. Avant que je n'aie eu le temps de réagir, une boule de feu est apparu dans sa main.

« - Eh bien, eh bien, eh bien. Si ce n'est pas la tristement célèbre Callie Frazier. »

Whoa, quoi ? Comment diable ce type sait-il mon fichu prénom ?! Je n'ai pas même donné mon nom entier à ces gens à l'intérieur. Qu'est ce qu'il se passe par ici ?!

« - Comment connaissez-vous mon nom ? »

Il m'a gloussé au nez avant de lancer sa boule de feu. J'ai essayé de dégager de là en vitesse, mais la boule de feu m'a frappé dans l'estomac. J'ai crié et ai senti la douleur instantanément. Il a déplacé sa main, ce qui me valut de voler dans un mur de brique au bout de l'allée du P3.

J'ai atterri contre le mur et ai saisit le dos de ma tête. Ça faisait un mal de chien, mais je ne pouvais pas vraiment sentir quoi que ce soit après avoir touché le sol. J'ai vu l'homme se rapprocher de moi.

« - Que quelqu'un m'aide, s'il vous plaît ! »

J'ai crié avant que ma vision ne soit devenue noir et que je ne pouvais plus voir ou sentir.


Note de la traductrice :

C'est la première histoire que je traduis et publie sur cette série. J'ai eu un coup de cœur immédiat pour cette fic, j'espère donc que vous l'aimerez autant que je l'ai aimé, bien que la traduction ne soit pas à la hauteur de l'original à mon avis.. Je vous conseille d'ailleurs vivement d'aller la lire :) L'histoire est sur mon profil. Au niveau de la mise à jour des chapitres, je prévois d'en publier un chaque samedi en fonction du rythme de publication de l'auteur.