Bonjour, bonjour, me voilà donc de retour de vacances avec une fic en poche. Vous allez sûrement dire « encore un HG/DM ! » mais pas que… Mais que voulez-vous, j'adore ce couple et certain cliché qu'on peut y attribuer. Vous allez peut-être la trouver barbante mais j'espère quand même que la fic vaut le coup d'être lue.

Disclaimer : Rien ne m'appartient, excepter la fic, tout revient à JKR.

Résumé : Septième année à Poudlard, Hermione et Drago préfet en chef, comment va se passer la cohabitation. Nouvelle élève à Poudlard, un cœur va chavirer, d'autres vont saigner, mais seront cicatrisés. Certains pourraient même s'arrêter. En période de guerre, il faut être prudent.

Titre : L'opposition de l'amour affronte l'amitié.

Chapitre 1 : La Nouvelle.

C'était le premier Septembre 1997, une nouvelle année scolaire allait commencer et pour certain, c'était la dernière. Harry Potter, Ron Weasley et Hermione Granger. Ils allaient passer leur ultime année à Poudlard et étaient très pressés d'y être malgré cette période hostile qu'il y avait avec cette guerre. Les vacances qu'ils avaient passées au Terrier leur avaient permit d'oublier toute cette agitation et Harry s'était promis de ne voir que le bon côté des choses, ce qui allait être extrêmement difficile. Mais il avait réussit en quittant définitivement le 4 Privet Drive ce qui pouvait lui donner un sourire totalement niais. Adieu les Dursley, bonjour à la nouvelle vie.

Mais comment voir le bon côté des choses quand nous avons deux amis, qui sont la plupart du temps en conflits ?

-Aller Hermione, tu pourras nous faire une petite faveur.

-Tu plaisantes Ron ! J'ai des responsabilités à présent.

-Mais nous sommes tes amis !

-Et alors ? J'ai un devoir de préfet en chef maintenant. Je dois m'y tenir.

-On n'est même pas à Poudlard. Harry, dis quelque chose !

-Si tu y tiens. Ron, arrête d'être aussi têtu et réalise que tu parles à Hermione Granger, la fille la plus droite que nous connaissions. Et jamais, jamais, elle ne fera d'impasse pour ses amis.

-Merci de prendre ma défense Harry, mais tu me fais passer pour une fille sans cœur.

-Mais je ne prenais pas ta défense.

Hermione se tut tout comme Ron et Harry pu apprécier l'ambiance quai de la voix 9 ¾. Tous ces élèves qui couraient dans tout les sens pour retrouver leurs amis et qui riaient de bon cœur. Harry aimait ce moment précis de la rentrée. L'insouciance de tous les élèves avant les rappels de Dumbledore et du choixpeau magique.

-Il n'est vraiment pas possible que…

-N'y pense même pas Ron !

-Eh les gars, regardez la fille là-bas, dit Ginny qui venait de se joindre à eux. Elle a l'air complètement perdue. Je ne l'ai jamais vu ici.

-Une nouvelle élève, dit Ron. A votre avis en quelle année elle peut bien être ? Cinquième, sixième ou septième ?

-Non, elle ne peut pas être en cinquième année. Moi je dirais sixième, j'espère qu'elle sera à Gryffondor, s'empressa de dire sa sœur.

-La seule façon de savoir, c'est d'aller la voir.

Hermione se dirigea vers la jeune fille qui tournait sur elle-même, semblant chercher quelqu'un. Elle sursauta quand Hermione lui tapota l'épaule.

-Salut. Je ne t'ai jamais vu ici, tu es nouvelle ?

-Oui.

-Je m'appelle Hermione Granger. Et toi ?

-Je… Je m'appelle…

-Christie !

La jeune fille se retourna pour faire face à Drago Malefoy, qui avança élégamment dans son costume noir. Il la regarda en fronçant les sourcils. Elle sentait les reproches venir.

-Drago…

-Christie, qu'est-ce que tu fais avec… eux ?! Tu ne dois pas t'en approcher. Ils ne sont pas de notre espèce.

-C'est vrai, tu as raison, Malefoy. Nous sommes des espèces de la race humaine alors que toi tu fais parti de l'espèce « Regardez-moi, je suis un crétin fini ». Ah oui, et tu fais partie de la race animal puisque que tu es maintenant qualifié de fouine.

-Savoure bien cet instant Granger, parce qu'une fois dans le château, que dis-je, dans ce train, tu ne pourras plus dire que je ne suis pas supérieur à toi.

-Ne t'inquiète pas, quand on sera à l'intérieur du train, j'aurai autant de pourvoir que toi. Non mais qu'est-ce que tu croyais Malefoy, que Dumbledore allait passer outre sa meilleure élève ? Tu as prit tes désirs pour la réalité mon pauvre.

Malefoy s'apprêtait à répliquer quand il entendit Christie pouffer de rire à côté de lui.

-Je peux savoir ce que tu trouves marrant, toi ? C'est la dernière fois que je te vois parler avec cette sang de bourbe et les autres ? On a des principes !

-Arrête de me parler comme si j'étais un chien. Ce n'est pas de ma faute s'il y a certaines vérités dans ce qu'elle a dit.

-Je… viens, on a des comptes à régler !

Malefoy lui prit la main et la fit monter dans le train. Les Gryffondor étaient toujours à quai, à se demander s'ils n'avaient pas loupé quelque chose dans la conversation. Récapitulons, Drago était l'homologue d'Hermione et cette Christie connaissait, apparemment bien, le jeune Serpentard.

-Il ne faut pas s'approcher de cette fille, en conclut Ron en ouvrant la marche pour monter dans le train.

-Arrête Ron, on ne peut pas faire de conclusions aussi hâtivement.

-Si Hermione, on peut. Elle connaît Malefoy, donc elle n'est pas fréquentable et en plus de ça, elle doit être sa première conquête de l'année.

-Attends, mais tu as entendu comment il lui parlait ?

-Et alors, l'un n'empêche pas l'autre.

Pendant ce temps, Malefoy se dirigea vers son compartiment toujours en tenant la main de Christie. S'y trouvait Blaise Zabini, son meilleur ami et Pansy Parkinson. La nouvelle fronça les sourcils à son tour et regarda Drago.

-Au lieu de me tenir la main comme un bourreau tu aurais au moins pu prendre ma valise comme le ferait un parfait gentleman.

-Ouais c'est ça, dans une autre vie.

-Autrement dit, lâche-moi tu me fais mal !

-Je ne te savais pas aussi douillette, dit-il en s'exécutant, mais elle ne l'écouta pas et se précipita dans les bras de Blaise qui la serra très fort contre lui.

-Bon sang Blaise, que tu perdes une chaussette, je veux bien, mais ta cousine, il y a quand même des limites.

-Excuse-moi Tina, je pensais que tu étais derrière moi, dit le jeune noir.

-T'es loin d'être pardonné j'ai juste besoin de réconfort, c'est tout.

Au même moment, Pansy tenta une approche vers Drago. Tous les ans, Drago se tuait à lui dire de façon relativement calme, qu'il n'y aurait jamais rien entre eux, mais c'était plus fort qu'elle. Elle ne pouvait pas s'empêcher de le draguer de façon plus ou moins grotesque.

-Drago, j'ai entendu dire qu'il y avait des appartements privés pour les préfets en chef.

-Et alors, soupira-t-il.

-Et bien, je me suis dit que tu pourrais me faire visiter personnellement, si tu vois ce que je veux dire.

-Une laisse règlerait le problème, dit-il soudainement.

-Quoi ?

-Pourquoi tu parles de laisse ? Lui demanda son meilleur ami, alors que Pansy soupira en s'éloignant de lui, comprenant, qu'il se fichait de ce que qu'elle pouvait bien dire.

-Tu achètes une laisse, comme ça tu n'auras plus d'excuse pour avoir perdu ta très chère cousine.

-Oh le le…

-Oui… ?

-Rien, fini par dire Christie, je ne m'abaisse pas répondre au crétin dans ton genre.

Drago la regarda avec un sourire et coin que Christie défia du regard. Christie, que l'on pouvait appeler également Tina, se présentait plus communément sous le nom de Christina Zabini, la cousine de Blaise Zabini par son père. Elle va entrer, tout comme son cousin dans sa septième et dernière année, et il a été décidé, par son père, qu'elle la ferait à Poudlard.

-C'est bon, j'abandonne. Tu es trop fort à ce jeu-là, dit-elle en déviant son regard de Drago.

-C'est bien ce que je pensais, dit-il en se levant. Sans rancune ?

-Et puis quoi encore.

Drago ouvrit le compartiment quand il reçu en objet derrière la tête. Il se retourna et regarda la nouvelle qui lui souriait de toutes ses dents. A ce moment-là Blaise leva les yeux au ciel en essayant de relativiser sur le comportement de Drago et sa cousine.

-Petite peste, dit le blond.

-Pestiféré toi-même !

Pour toute réponse Drago claqua la porte du compartiment et s'en alla. Il devait aller dans le compartiment du professeur McGonagall pour il ne savait quelle raison. Il espérait juste que cette vieille chouette n'allait pas le barber trop longtemps. Mais cela semblait être mal partie vu que Granger était déjà dans le bureau.

-Mr Malefoy. Nous n'attendions plus que vous. Comme vous l'avez appris pendant les vacances vous avez tous les deux étés promus au poste de préfet en chef. C'est un rôle très important que vous avez tout les deux. Vous allez devoir avant toute chose montrer l'exemple, punir ceux qui doivent l'être, faire des rondes dans le château, préparer des bals quand cela vous est demandé et participer à certaine réunion de conseil. Ne vous croyez pas tout permit, bien au contraire, l'appartement privé est votre seul privilège. A part ça, vous êtes des élèves comme les autres. Me suis-je bien fais comprendre ?

-Oui professeur.

-Des questions ?

-Non, professeur.

-Vous pouvez donc y aller.

Le professeur McGonagall rangea ses affaires et tranplana du bureau.

-Je te mènerai la vie dure, sois-en sûre.

-Oh lala Malefoy, c'est fou ce que tu me fais peur. Sérieusement, tes menaces ne me font aucun effet et si tu étais intelligent deux secondes, tu comprendrais que m'adresser la parole serait la dernière des choses à faire pour ne pas souiller ton sang qui est si pur…

Hermione s'en alla rejoindre ses amis sur cette dernière parole. Une année de cohabitation avec Malefoy, elle savait que ça n'allait pas être la joie tout les jours.

-Alors ? S'empressa de lui demander Ginny.

-Alors ? Imagine-toi vivre dans le même appartement que Malefoy pendant une année entière.

-Oh, ouais, je comprends ce que tu veux dire.

-Tu n'es pas obligée de dormir là-bas, tu sais, lui dit Ron.

-Et lui laisser le privilège d'avoir l'appartement pour lui seul ?! Certainement pas !

-C'est toi qui vois. Mais tu pourrais laisser ta place à la nouvelle, je suis sûr que ça lui ferait plaisir.

-Ne sois si pas mauvaise langue Ron. Il faut juste qu'elle ne se fasse pas manipuler par Malefoy, c'est tout.

-Il me semble que ce soit déjà trop tard, ajouta Harry.

-On verra bien dans quelle maison elle sera.

Hermione souhaitait que cette fille soit chez les Gryffondor pour mieux apprendre à la connaître ou au pire, qu'elle ne soit pas à Serpentard tout simplement. La nouvelle ne lui paraissait pas méprisante au premier regard. Juste perdue. Dans l'autre compartiment, le sujet de la maison était au cœur de la conversation.

-Non !

-Si !

-J'ai dit non !

-Tu n'as pas à me donner des ordres Blaise, tu es mon cousin, pas mon père ! Je veux être à Serpentard et j'y serai, c'est clair ?

-Tu n'as pas l'étoffe d'une Serpentard, plaça Drago d'une voix traînante.

-Mêle-toi de tes affaires Malefoy. Je veux aller à Serpentard pour être avec vous.

-Christie, Drago a raison. Tu n'es pas faite pour être dans cette maison. Tu es trop douce, trop gentille et trop lunatique. Aïe ! Mais arrête, tu me fais mal !

-Tu appelles ça de la douceur toi, peut-être ? Lui demanda-t-elle de façon rhétorique alors qu'elle lui pinçait une oreille. Bref, qu'est-ce que je dois faire pour être une vraie Serpantard ?

-Il n'y a qu'un exemple à suivre.

-Moi, dit Drago fièrement.

-Mais non, Pansy.

Les deux jeunes filles se regardèrent dans les yeux pour la première fois. Christie ne dit rien. Etre une Parkinson ? Après tout ce que Drago et Blaise ont pu lui dire à son sujet, elle préférait rester elle-même. Une gentille petite fille emmerdant son cousin et son meilleur ami, quand l'occasion se présentait. Elle était une Zabini et fière de l'être, malgré la tache que sa tante, la mère de Blaise, avait mit sur la famille.

-J'ai que ça à faire, dit-elle toujours en regardant Pansy qui la fusilla du regard avant de s'en aller pour aller voir ses amies qui était ailleurs.

-A part ça, dit Blaise pour changer de sujet, que t'a dit McGonagall ?

-En gros que je vais avoir une année minable dans les mêmes appartements qu'une sang de bourbe.

Christie grimaça à la phrase qu'il venait de dire. Elle n'aimait pas cette expression pour désigner les enfants de moldu.

-Sang de bourbe ? Pourquoi vous l'insulter comme ça. C'est tellement… mauvais.

-Ecoute, commença Drago agacé, si tu veux être à Serpentard, il faudra t'y faire. C'est comme ça et pas autrement.

-Dans ce cas j'irai à Gryffondor.

-NON ! Lui crièrent les eux garçons. La pauvre adolescente crue devenir sourde l'espace d'un instant.

-Nos pires ennemis sont dans cette maison. Il ne faut absolument pas leur adresser la parole, sauf pour les insulter.

-Ce sont ceux qu'on a vus sur le quai ?

-Oui.

-Mais ils ont l'air sympa. J'aimerai bien les connaître.

-C'est simple, il y a la belette, le balafré et la sang de bourbe, termina Drago.

-En clair ça veut dire ?

-Harry Potter, Ron Wesaley, Hermione Granger et parfois il y a Ginny Weasley avec eux, rectifia Blaise.

-C'est Harry Potter ! C'est pour ça qu'il me disait quelque chose.

-Ecoute, soit tu fais partie de notre bande et tu les méprises, soit… on t'ignore jusqu'à la fin de tes jours.

-Je te demande pardon ?

-Dure est la loi, mais c'est la loi.

Christie regarda Blaise pour avoir son soutient mais il ne dit rien. Elle comprit qu'elle n'avait donc pas le choix.

-Ok, mais si le choixpeau m'envoie à Gryffondor ?

-Ça c'est pas notre problème.

-Je te déteste Malefoy.

-Arrête, tu es vraiment laide quand tu mens.

-Tu sauras ce qu'est la laideur quand je t'aurai refais le portrait !

-Pitié, l'année n'a même pas encore commencé, supplia Blaise.

Fin du chapitre.

Comme toujours, donnez-moi vos impressions et peut-être à la semaine prochaine.