Tout d'abord, bonjour à tous ! J'espère que ce prologue vous plaira et que vous me direz ce qu'il en est ! Je tiens juste à préciser le contexte : Ceci se passe quelques jours avant la guerre à MarinFord, enfin, je pense que vous comprendrez, j'essaie quand même d'être dans la même chronologie que la véritable histoire.
Ceci est ma première histoire sur One Piece, et ce n'est pour l'instant qu'un prologue, mais j'espère tout de même que vous me donnerez votre avis !
Disclaimer : Les personnages ne m'appartienne pas, sauf ceux que j'invente de toute pièce, comme l'héroïne de cette histoire.
Voilà, bonne lecture ! Si vous avez des questions aussi, n'hésitez pas ! Ah, et l'on m'a souvent fait la réflexion que ça faisait Mary sue pour l'instant, mais essayez de continuer, j'espère que je vais réussir à arranger ça dans les prochains chapitres.
_ Bye, Mihawk, je t'aime, souffla la jeune fille, sans pouvoir décocher le regard de l'homme embrumé qui se trouvait dans le lit, le souffle régulier, les cheveux en bataille.
Jamais elle n'aurait pensé faire ce qu'elle venait de faire. Elle avait drogué Mihawk Dracule ! Comme quoi, sa furieuse tendance à boire du vin matin, midi et soir le perdrait. Mais il avait bien fallu plusieurs comprimés de somnifères pour lui faire rencontrer Morphée. Jamais, au grand jamais, il n'aurait laissé partir la seule femme qu'il ait jamais aimée, après avoir mis autant de temps à la capturer, et à la cacher. Alors pourquoi ? Elle n'en pouvait juste plus. Elle avait cruellement besoin de redécouvrir autre chose que l'abysse de ce château lugubre. Elle était séquestrée, incarcéré dans cette douce prison où des singes hurlaient à chaque instant de la sainte journée ! Mais trop d'amour, ça tue l'amour. Et ce besoin que connait tout pirate lui martelait le cœur, la déchirant entre sa fidélité pour Mihawk, et sa propre liberté.
Mihawk ne voulait pas la laisser partir. Il ressentait ce besoin de se l'accaparer chaque seconde, et de ne la partager avec personne d'autre. Complexe de possessivité aigu. Elle épousait amoureusement les contours de son corps, chaque trait de lui qu'elle aimait, faisant rouler ses prunelles bordeaux. Mince, c'était si dur ! Elle se mordit la lèvre inférieure, avant de fermer les yeux, résolus. Il comprendrait. Il aurait du mal, la poursuivrait surement, mais comprendrait. C'était tout ce qu'elle espérait, se dit-elle, avant de refermer la porte silencieusement, doucement.
Elle marcha d'un pas déterminé, foulant durement le tapis rouge du couloir, avant de se diriger vers la sortie. Elle revoyait ce salon, dans lequel elle aimait se blottir contre son tors, quand il lisait distraitement. Elle se souvenait de sa façon de l'embrasser dans ces moments, déposant d'abord un léger baiser sur le haut de sa tête, puis, lui attraper doucement le menton, déposer lentement son ouvrage sur la table, et l'embrasser. Elle étouffa une larme, se maudissant de penser à ces moments qui avaient le pouvoir de faire basculer sa volonté. Et pourtant, elle passait devant la petite porte en bois de la cuisine, se remémorant quand elle préparait à manger, sa façon à lui de plonger sa tête dans son cou et de lui faire oublier ce qu'il se trouvait sur le feu. Et merde ! Ça lui donnait plus envie de rester et de lui sauter dessus.
Elle poussa légèrement la grande porte du château, et sortit en ballerine, et en robe blanche. Ce n'était pas la meilleure tenue pour laquelle elle aurait pu opter. Mais c'était une de ses tenues préférées, l'une des rares qu'il lui avait offerte d'ailleurs. Une robe blanche au dos nu, qui mettait tant bien que mal en valeur sa petite poitrine.
Elle inspira profondément l'air frais, fermant les yeux, profitant de sa liberté et secoua sa tignasse. Elle les rouvrit lentement sur un petit être qui avait dû s'échapper de chez lui, comme elle, et qui poussait des cris stridents, secouant la tête, se martelant le torse à la manière des mâles de son espèce. Un macaque. Elle braqua son regard atypique sur lui, insufflant une peur instinctive chez lui, avant de lui dire préventivement de rejoindre sa famille, avant qu'elle ne le trucide pour toutes ses heures de sommeil gâchées. Il partit en courant, avant de monter dans un arbre, faisant retentir le tintement du poignard qu'il portait. Ces HumanDrills étaient d'étranges animaux. Ils ressemblaient en beaucoup de choses aux humains. Le caractère de ce petit singe lui avait fait penser à un petit bonhomme voulant montrer sa force naissante. Mais Ils avaient beau être fort, et constituer un très bon entrainement, ils ne faisaient pas le poids face à elle, et encore moins face à Mihawk. Elle n'était en effet, pas la fragile poupée que Mihawk s'était efforcé de garder, bien qu'il savait qu'elle pouvait se débrouiller.
Elle pensa distraitement à l'autre personne qui s'était immiscé dans leur vie de couple quelque peu pittoresque. Zoro Roronoa. Arrivé en sang et avec une sérieuse anémie sur leur île, il était apparu sur la plage, ballotté par les vagues de l'océan. Puis elle l'avait soigné. Chose dont elle commençait à avoir l'habitude, et qui commençait à l'agacer. Avec tous les abrutis qui passaient leur temps à venir défier Mihawk, même si cela s'était quelque peu raréfier ces temps-ci, elle avait l'impression de tenir un hôpital. C'était devenu plus un passe-temps.
Ce jeune homme n'avait eu de cesse, après avoir repris conscience, de vouloir fuir, et rejoindre l'archipel Sabaody, car il devait retrouver son équipage dans exactement trois jours. Plusieurs fois, elle l'avait forcé au repos, en venant à l'attacher sur son lit, s'inquiétant du sort d'un « jeune idiot qui ne mérite pas son attention», d'après Mihawk. Et elle crut savoir que c'était à partir de ce moment que ce besoin de liberté avait repris chez elle.
Et aujourd'hui, elle partait, pour revenir dans le monde de la piraterie, pour refaire parler un peu d'elle. Mais elle reviendrait, elle en était sûr. Elle-même ne pourrait pas se passer bien longtemps de Mihawk. Elle activa son étrange pouvoir, ondulant la douleur sur sa main, peignant l'air d'une couleur sanguinolente. Cela lui faisait un bien fou ! Se libérer, tout bonnement. Elle regarda les effluves de sang voltiger lentement dans les airs avec fascination, comme à chaque fois. Elle abandonna ses ballerines noires sur le sable de la plage brumeuse, avant de monter sur la surface qui s'offrait à elle. Elle monta bientôt totalement dans les airs, manipulant ingénieusement la surface de sang cristallisé, et avançait, survolant gracieusement la mer. Le tout était de savoir si elle changeait d'avis ou non. Va pour le non. Elle ricana soudainement, se moquant d'elle-même. Elle allait s'amuser. Et puis, cela mettrait un peu de piquant dans leur vie amoureuse !
