Note de l'Auteur : Wééé ! Chuis complètement bourréééé ! Alors pour votre plus grand plaisir j'ai décidé de vous faire partager ce fond de tiroir qui date d'au moins deux ans ! Haut les cœurs amis lecteurs ! Je vous aimeuuuh !


Noël 1942 : Premier Horcruxe

C'était un petit homme très vif, au visage rougi par le froid. Il fumait de vilains petits cigares qu'il rallumait sans cesse en sortant des magasins. A mesure que le temps passait, ses bras se chargeaient de paquets, et à présent, il ne pouvait plus fumer ce qui lui donnait un air plus renfrogné.

C'était lui que Tom voulait. Il avait choisi celui-là parmi tant d'autres. Il avait mis si longtemps à se décider, que le voile de la nuit s'était déjà abattu sur la ville.

Le jeune homme avait erré toute la journée dans les rues de Londres, au milieu d'une foule de personnes faisant leurs derniers achats de Noël. Il régnait une atmosphère de fête malgré la guerre. Les arbres étaient enguirlandés, des enfants chantaient des cantiques, des vendeurs proposaient des marrons chauds, des Pères Noël joufflus lançaient leur fameux "Ho Ho Ho", les gens étaient ravis, impatients, surexcités.

Pour Tom la magie de Noël avait cessé d'exister depuis longtemps, mais il se sentait aussi joyeux qu'un gamin. Peut-être était-ce l'anticipation de son propre cadeau...

Il tapota tendrement le petit journal en cuir par dessus la poche de son long manteau de laine noire qui lui rappelait les robes de sorciers, puis sortit discrètement sa baguette magique et attendit que l'homme qu'il suivait traverse un passage plus sombre et la pointa sur lui.

-Impero.

Il l'amena ensuite dans un endroit désert. Il y a des ruelles en plein cœur de Londres où l'on peut accomplir les choses les plus abominables dans la plus entière discrétion...

Quand il revint sur l'avenue animée, Tom était complètement hagard. Il était heureux, certes, mais quelque peu déconnecté. Il voyait le monde d'une façon différente. Il pensait toujours comme avant, avait les même sensations, mais quelque chose avait changé. C'était comme s'il flottait hors du temps. Chaque pas qu'il faisait lui paraissait infiniment important, une réalisation essentielle.

Et puis il se sentait un peu vide, morose. Il éprouvait moins d'émotions à regarder le spectacle des moldus pressés, la neige qui fondait sur ses cheveux couleur de nuit et lui glaçait le cou lui était indifférente alors que quelques instants auparavant, elle l'horripilait. Par contre, il sentait vibrer le journal contre la paume de sa main, une petite partie de lui-un frère, un jumeau- y était enfermée...

Il aspira une grande bouffée d'air glacé et se dirigea vers le chemin de traverse.

À suivre...


Ndla : Bon vous aurez droit au deuxième horcruxe dans quelques jours, seulement si vous le voulez bien... Donc reviews ?