Short story: Adieu.

Nos aventures sont si douces à mes souvenirs. Même si nous passions notre temps à nous disputer, ces moments passés n'était rien qu'à nous et à nous seul. Tu était tellement « gentil » à ta manière. Dès que je le pouvais, je courais pour t'embêter, t'énerver. Je voulais passer le plus de temps possible à tes côtés. J'étais si bien là, à tes côtés. Nous évoluions, ensemble, et Grunlek et Shin était là pour me soutenir dans l'ombre. On était devenu tel des frères de cœur. De mon côté, ce côté fraternel avait toujours été des plus ambiguë et quelques peu incestueux. Passer une journée sans te voir m'était devenu impensable. La lumière comme produit d'addiction, j'avais besoin un peu plus chaque jour de ma dose de Silverberg quotidienne. Il était essentiel, existentiel. Personne ne pouvait nous séparer. Personne n'essayait. Nous coulions des jours paisibles, rythmés de combats, d'embuscades et de, parfois, quelques meurtres de petites filles. Plus j'y repense, et plus je revoie ces traits très largement déformé par ma vision romanesque. Son sourire, souvent au abonné absent, faisait parfois une rapide irruption entre deux conversation. Sa vu seule pouvait me remotivé pour une semaine entière. Il était héroïque à l'époque mais personne ne le voyait. Il ne l'était qu'à mes yeux, que pour moi. Théo ne c'était jamais vraiment intéressé aux filles. Alors j'en avais conclue qu'elles ne l'intéressaient pas. J'aurai tellement aimé. Jamais, je n'aurai put imaginer que le pire se rapprochai inéluctablement. Nous étions à une taverne. A cet instant, tout sembla s'arrêter. Le regard du paladin croisa celui de cette inconnue et après cet instant, l'ambiance devient rapidement oppressante pour mon pauvre cœur en manque de reconnaissance. Elle. Avec ses doux yeux marrons qu'elle agitait sous ses yeux, elle se rapprocha rapidement de lui. Trop rapidement. Je le sentais s'éloigner doucement de mes yeux pour plonger tête baissée dans les siens. Comment avait-elle réussis à m'effacer si rapidement de ta mémoire ? Pourquoi avait-elle réussis ? Tu l'attendais. Tu attendais une fille qui te fasse chavirer, te fasse renaître et moi stupidement j'avais pensé qu'aucune ne te satisferai jamais. J'avais tant espéré que ce que je ressentais au plus profond de moi comme étant réciproque ne l'étais pas que dans mon imagination. J'ai été si stupide. Maintenant, je suis seule, assis par terre, à compter mes larmes. Tout est finis entre nous. Mais y avait-il déjà eut un nous ? Tout est flou dans mes pensées désormais. Je m'imagine des futurs où elle ne serai pas venu. Un futur où elle n'existerai pas. Où il n'y aurai que toi et moi, le sourire aux lèvres. Tout est finit. J'aurai tellement aimé que cela commence un jour. La réalité m'a pris de cours. J'entends les pas de Grunlek se rapprocher dangereusement. Il faut que j'y aille. Il faut que cela cesse. Un instant de courage et tout sera bientôt terminé. Un seul et unique instant. Adieu Théo de Silverberg. Je t'aimais et t'aimerai toujours. Je m'en suis rendus compte trop tard, malheureusement. J'espère que tu seras heureux avec elle. Plus que moi je ne l'aurai été durant ma si courte vie. Adieu, Théo.