Voici le premier chapitre de cette fiction qui est je le rappelle, la traduction de la fiction du même nom de SpecialAgentLeonie.
Bonne lecture :)
Appartement de Ziva, 04h30
Ziva se réveilla dans son lit, à la maison. Oui, elle était chez elle, en Amérique. Ca faisait deux semaines que Tony, McGee et Gibbs l'avaient sauvée de Somalie. De Saleem et ses hommes. Ducky avait vérifié son état et il avait découvert beaucoup de ce qui lui était arrivé.
Elle avait parlé à Tony, et Gibbs lui faisait à nouveau confiance. Enfin, elle avait clarifié les choses. En tous cas, c'était ce qu'elle pensait. Comme Ducky le lui avait suggéré de voir quelqu'un pour en parler, elle avait dit qu'elle le ferait. Elle avait menti au vieil homme. Elle n'était allée voir personne. Comment pourrait-elle parler à qui que ce soit de ça ? Elle n'avait jamais voulu en parler. Il avait aussi dit qu'elle devait rester chez elle pendant 3 semaines, le temps qu'elle reprenne le cours de sa vie.
Ziva se leva, elle vit que son alarme affichait 4h30. Elle ne voulait pas rester chez elle plus longtemps. Elle marcha jusqu'à la salle de bains, et se planta devant le miroir. Elle enleva le peu de vêtement qu'elle avait sur elle, et regarda ses cicatrices. Celles de Somalie s'en allaient petit à petit. Mais ensuite, elle posa ses yeux sur les autres. Celles sur ses bras. Non, celles-ci n'étaient pas dues à Saleem ou aux autres hommes du camp. Elle se les était faites elle-même. En revenant, Ziva pensait qu'elle devenait folle ! Elle l'ignora et pensa que ça partirait. Elle n'imaginait pas qu'il en fut autrement. Après un moment, elle commença à écouter la voix. Oh, la voix était exactement comme celle de Saleem. Elle la détestait, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de l'écouter. Il avait raison. Il avait toujours raison.
« Tu mérites cette douleur, Ziva. Tu le sais » disait-elle. Les nouvelles cicatrices n'étaient pas des coupures, comme les gens ont, d'habitude. C'étaient des marques de brûlures. « Tu dois le faire ! je te fais du mal tous les jours. Tu le mérites ! » Dit-elle encore.
Doucement, Ziva prit le briquet qui était à côté du lavabo. Elle l'alluma et le porta lentement à son bras. Alors que la chaleur commençait à se faire sentir, son visage prit une expression de douleur. Mais elle ne s'arrêta que lorsqu'elle sentit que la peau était vraiment brûlée.
Elle recommença, deux autres fois. Une fois que ce fut terminé, son bras était brûlé à 3 endroits. Elle se regarda dans le miroir. Ca faisait tellement mal, mais cette fois, elle ne pleura pas.
« Qu'est-ce que je fous ? » se demanda-t-elle.
« Tu as ce que tu mérites » dit la voix. Elle secoua la tête pour sortir la voix de son esprit. Quand elle ne l'entendit plus, elle passa son bras sous l'eau tiède, pour que ça ne lui fasse plus mal.
Après un quart d'heure, elle prit une douche s'habilla et se rendit au NCIS.
...
QG du NCIS, 5h55
Gibbs sortit de l'ascenseur et marcha jusqu'à l'open space encore sombre. Il pensait être le premier à arriver, depuis… ouais… il était toujours le premier. Il avait son café à la main et se rendit à son bureau. Du coin de l'œil, il aperçut une lumière briller. Ca venait du bureau de Ziva. Elle était profondément perdue dans ses pensées et elle n'avait pas remarqué l'homme aux cheveux couleur argent debout devant elle.
Gibbs se racla la gorge. Ziva sursauta légèrement.
« Bonjour Gibbs » dit-elle calmement, en restant sur sa chaise.
« Ziva, que faites-vous ici » demanda-t-il avant de prendre une gorgée de café.
« Je le torturais l'esprit avec mes pensées, à la maison. J'ai pensé que si je venais ici et que je travaillais, ça irait mieux » expliqua Ziva, ne disant que la moitié de la vérité.
Gibbs la regarda. Elle ne le regardait pas vraiment. Elle semblait plus fixer un point derrière lui, sur le mur d'en face.
« Ca marche ? » demanda-t-il.
« Jusqu'à maintenant, oui » acquiesça-t-elle. Gibbs prit une nouvelle gorgée de café, sans la quitter des yeux. Elle ne savait pas que penser, et prit la parole.
« Je vais bien, Gibbs. Vraiment » Elle essaya d'afficher un demi sourire.
Elle hocha la tête, légèrement.
« Qu'est-ce que votre médecin en pense ? »
« Elle a dit que si ça m'aide, c'est un bon moyen de revenir à la normal » mentit Ziva.
« Ok, alors. Mais pas de terrain pour vous » approuva-t-il et il retourna à son bureau.
« merci » répondit-elle, et elle retourna à son travail.
Une heure plus tard McGee et Tony arrivèrent en même temps pour changer.
« Et donc, j'ai passé une super nuit ! » s'exclama Tony pour McGee, qui rigolait de l'histoire.
« J'entends que tu as passé un bon moment ? » demanda Ziva, sans lever les yeux de ses papiers. McGee et Tony se regardèrent. McGee alla jusqu'à son bureau, et Tony s'assit lentement derrière le sien, laissant son sac à terre, tout en la regardant.
« En effet » dit-il son grand sourire s'effaçant. « Qu'est-ce que tu fais là, Ziva ? » demanda-t-il.
« De la paperasse, Tony. Chose que tu oublies souvent » Ziva lâcha son stylo et le regarda. Lui tourna son regard vers Gibbs, puis à nouveau sur Ziva. « Quoi ? » demanda-t-elle.
« Content que tu sois de retour, Ziva » sourit-il.
« Merci Tony » dit-elle en hochant la tête, et McGee dit la même chose, recevant la même réponse. Tony et McGee allumèrent leurs ordinateurs et commencèrent aussi à travailler.
Dans la journée, l'équipe eut une affaire. Pourquoi celle là ? Ziva n'en était pas ravie, et cela se voyait parfois. C'était à propos d'un petit garçon, dont le père abusait, et le garçon était couvert de bleus. Ziva se laissa aller avec le père, et failli le frapper. Mais à la place, son poing finit dans le mur, à côté de sa tête.
Ce n'était pas la première fois que Ziva était un peu plus agressive que le reste de l'équipe. Mais cette fois était différente. Et Tony n'aimait pas ça.
Alors qu'elle s'asseyait, elle se frottait les articulations où des bleus se formaient.
« Tiens » lui dit Tony en plaçant une poche de glace sur la main. « Ca devrait aider »
Ziva regarda la poche, et l'accepta « Merci. Et désolée »
« Tu connais les règles, Ziva. Mais puisque tu l'as dit, pour quoi es-tu désolée ? » demanda Tony, surpris. « Depuis quand elle dit ça ?»
« Pour avoir agi ainsi »
« Tu fais ça plus souvent Ziva. Ce n'est pas nouveau » tenta Tony, mais il savait qu'il ne disait pas la vérité, qu'il essayait juste de la faire se sentir mieux.
« C'est juste le fait de faire du mal à un enfant. Je ne peux pas le comprendre. Ca me rend folle, et je m'énerve. » expliqua-t-elle.
« T'inquiète pas pour ça, Ziv. 5 minutes de plus de son comportement envers toi, et je lui aurais mis mon propre poing dans la figure. »
Ziva afficha un demi-sourire. Mais ensuite… « tu rends cela trop beau, Ziva. Tu ne comprends pas ? Il dit ça juste pour te réconforter. Tu me décois ! Tu aurais dû le frapper. Le laisser savoir comment tu te sens ! » dit la voix dans sa tête.
« Excuse-moi, je dois aller aux toilettes » dit-elle simplement, et elle se leva, laissant la glace et Tony derrière elle.
Sur le chemin, elle se cogna contre Gibbs. Il laissa presque son café tomber. « Désolée Gibbs ! » s'excusa-t-elle.
« Elle a recommencé ! » pensa Tony.
« Les règles Ziva » répondit Gibbs.
« Déso… » commença-t-elle, puis elle s'arrêta. « Je sais » dit-elle à la place, et elle continua son chemin.
« Elle va bien » demanda Gibbs en arrivant dans l'openspace.
« Je ne sais pas . Elle a quasiment frappé le type dans la salle d'interrogatoire » di Tony.
« Je sais, j'ai vu, ça » Tu crois qu'elle est revenue trop tôt au boulot ? » demanda Gibbs, et il prit une gorgée de son café.
« Non, je pense juste qu'elle détestait le gars. Mais je vais garder un œil sur elle. » suggéra Tony.
« Comme toujours, DiNozzo » dit Gibbs, puis il s'assit derrière son bureau.
« Qu'est-ce que tu… » commença Tony, mais il s'arrêta. Qu'est-ce que Gibbs disait ? C'était bon ? C'était mauvais ? C'était trop ? « pour l'instant, je vais juste garder un œil sur elle. Sérieusement, cette fois »
...
Ziva se passa de l'eau sur le visage. Elle ne portait pas de maquillage aujourd'hui, donc, il ne pouvait pas être ruiné. Elle se regarda dans le miroir. « Est-ce que c'est si mal, qu'il veuille m'aider à aller mieux ? Il veut que je me sente bien, c'est une bonne chose, non ? » se demanda-t-elle.
« Tu es sérieusement en train de penser à ça maintenant ? JE savais qu'il y avait une raison pour que je vienne dans ta tête ! » dit la voix. Ziva eut immédiatement une mauvaise impression. Elle savait ce qu'elle avait à faire. « tu dois être punie pour de telles pensées ! » En signe de défaite, Ziva sortit le briquet de sa poche.
10 minutes plus tard, Ziva retourna dans l'openspace où Tony, Gibbs, et à présent McGee, l'attendaient.
« Tu vas bien, Ziva ? » demanda Tony en premier.
« Je vais bien, Tony. Je ne voulais juste pas mouiller le sol donc je suis allée aux toilettes pour vider ma vessie » dit Ziva en essayant de faire une blague.
Et ça sembla marcher. Ils retournèrent au travail. Ziva se saisit de la poche de glace qui était resté sur son bureau et l'appliqua sur ses nouvelles cicatrices. Elle avait toujours ses manches qui la couvraient pour qu'ils ne voient rien, mais McGee remarqua une différence.
« Uhm, Ziva ? Je pensais que tu t'étais fait mal au poing ? » demanda-t-il.
Ziva était surprise, qu'ils aient vu et tous leurs yeux maintenant tournés vers elle n'aidaient pas.
« Uhm… Je me suis cogné le poignet dans le mur c'est juste pour m'assurer que ca n'empire pas » mentit-elle. Tony et McGee reposèrent leurs yeux sur leurs papiers, mais Gibbs garda son regard sur Ziva. Elle ne remarqua même pas. Elle disait peut-être la vérité à propos de ses poings et de son poignet. Mais elle se frottait maintenant tout le bras et elle semblait nerveuse.
«Pourquoi serait-elle nerveuse ? » pensa-t-il. Mais la journée passé, et Ziva ne fit plus d'autres scènes étranges, alors il laissa cela dans un coin de sa tête.
Comme la journée était finie, ils purent tous rentrer chez eux. McGee et Gibbs retournèrent chez eux. Après ça, Tony prit aussi le chemin du retour, en remarquant que Ziva ne le suivait pas. Il vit qu'elle était dans ses pensées et qu'elle n'avait probablement pas vu l'heure passer. Il alla vers elle et posa une main ferme sur son bras pour capter son attention. Il sursauta quand il remarqua qu'elle avait tressailli, et ça semblait lui faire mal. Elle retira son bras.
« Qu'est-ce qu'il y a Tony ? » demanda-t-elle en essayant de cacher sa douleur toujours présente.
« Juste pour te dire que c'est l'heure d'y aller. » dit-il, gardant un œil sur sa réaction.
« Oh, Ok. Merci » répondit-elle simplement, puis elle ramassa ses affaires.
Tony continua de la fixer et elle le remarqua.
« Je peux t'aider pour quelque chose, Tony ? »
« Non, rien. Rien du tout. » dit-il, et il alla à l'ascenseur. « Bonne nuit, Ziva. »
Ziva regarda les portes de l'ascenseur se refermer. Et elle resta là, les coudes sur son bureau, la tête enfouie dans ses mains ? « Et s'il avait remarqué ? » « Tu ne penses pas qu'il aurait déjà dit quelque chose ? Reprends toi, ils ne font pas attention à toi, Ziva » dit la voix dans sa tête. « Tu as raison » « bien sûr que j'ai raison ! J'ai toujours raison ! »
Ziva prit son sac et rentra chez elle. C'avait été une longue journée et elle était plus que fatiguée qu'elle l'avait espéré.
...
Maison de Gibbs, 22h30
Gibbs, comme d'habitude, travaillait sur son bateau. Il avait un verre de Bourbon à côté de lui et on pouvait enendre de la musique, doucement, dans le fond.
« C'est nouveau » pensa Tony à voix haute.
« Que tu me regardes aussi est nouveau, DiNozzo » répondit Gibbs.
Tony réalisa alors qu'il avait pensé tout haut, et descendit les escaliers.
« A quoi dois-je ce plaisir ? »
« C'est pas vraiment un plaisir d'être là, maintenant » dit Tony, et il s'assit sur l'une des boites en bois. Gibbs entendit le ton deTony et abandonna ses outils. Il s'assit près de Tony et le regarda.
« Alors pourquoi tu es là, Tony ? »
« Elle n'est pas elle-même, patron. Elle est nerveuse et légèrement plus brûlée que d'habitude (si seulement il savait !) » expliqua-t-il.
« Elle revient de 3 mois et demi en Somalie, où elle n'a pas été très bien traitée, tu ne penses pas qu'il faut qu'elle prenne le temps de s'en remettre ? »
« Je sais. Mais Ducky a dit que les marques qu'elle avait, peu importe à quoi elles sont dues, devraient être parties. Et puis, les articulations, je comprends, mais ensuite son poignet, elle a dit qu'elle s'était fait mal en rentrant dans un mur, mais j'ai hésité. Tu as vu ça. Et ce soir, après que tu sois parti et que Ziva et moi étions juste tous les deux, j'ai simplement posé ma main sur son bras et ça a semblé lui faire mal, je lui faisait mal ! »
« Tu ne penses pas que la toucher l'a simplement effrayée ? Après ce qu'elle a traversé et je ne peux même pas imaginer ça, je pense qu'elle a juste besoin de temps. »
« C'était différent, Gibbs Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose, à part le fait qu'elle vient de rentrer, se passe. »
« Tu as gardé un œil sur elle. Pas qu'en dessous de son T-shirt, pour une fois » plaisanta Gibbs.
« Je n'ai jamais… Oui, je l'ai surveillée de près. C'est ma partenaire, patron, je suis inquiet pour elle » s'expliqua Tony.
Gibbs marmonna quelque chose là-dessus, et retourna à son bateau.
« Eh bien, tu es un enquêteur, alors enquête » suggéra-t-il.
« t'es inquiet, aussi, sinon tu ne me laisserais pas fouiller. Je peux le voir dans tes yeux, patron. Toi aussi tu veux savoir ce qui lui arrive. »
« Rentre chez toi, DiNozzo » répondit simplement Gibbs.
Tony sourit. « Bonne nuit patron. A demain » dit-il, et il quitta la maison du patron.
« A partir de demain, je commence l'opération Dah-veed » pensa-t-il et il rentra chez lui.
Voilà pour ce premier aperçu! Est-ce que quelqu'un veut la suite?
Et des commentaires à transmettre à l'auteur?
Aliiks
