Bon, comme dans toute fanfic, on va faire un... Disclaimer ;) héhé!

Disclaimer: donc, ce manga ne m'appartient hélas pas - je vais y penser si je deviens millionnaire! Mais dans ce cas certains personnages mourront mystérieusement niark niark niark! On va y penser pour la suite!

Bienvenue dans mon univers :p


Prologue :

Mes pieds martèlent le sol à toute allure. Mes chaussures de cuir noir me paraissent de trop, presque trop serrées alors qu'elles sont à ma taille : j'ai mis du temps à les choisir. Bon, d'accord, j'avoue : mes pieds ne touchent presque pas le sol, je vais trop vite pour cela. Mes longs cheveux violets flottent derrière moi, comme des vagues, bouclés à la fin. Ma robe, contrairement à ce qu'on peut penser, n'entrave en rien mes mouvements. Mes yeux sont plissés sur mon objectif.

Je raffermis la prise sur la garde de mes katanas – un dans chaque main – et invoque un peu de magie pour me renforcer. Ils sont maintenant enveloppés d'une brume, noire, épaisse et mouvante. Celle-ci me sert à tuer plus rapidement : une simple éraflure peut presque tuer un de mes ennemis. Celui qui se tient devant moi ne va plus vivre très longtemps, j'espère qu'il en a conscience.

Je calcule une dernière fois la distance de plus en plus faible entre moi et mon ennemi. Il m'attend, épée à la main, le regard déterminé et fixé sur ma progression. Des pics, sortis instantanément de la garde, lui transpercent la paume, de part en part, tandis que la lame se teinte de rouge. Il sourit, et ses longues canines blanches scintillent à la lumière du soleil couchant.

— Crève, vampire, crie-je !

Je pousse un cri en prenant mon élan, je pousse alors sur mes pieds pour prendre une impulsion. Je saute dans les airs et lève mes armes, levant mes épaules pour avoir plus de force. Il fait de même. L'attaque a lieu dans les airs, où il me rejoint, ses cheveux gris volent – eux aussi – au-dessus de ses épaules, lui donnant presque – un instant – l'air d'un enfant désarmé.

Mes coups sont rapides, violents et précis. On voit mon expérience, malgré le temps depuis lequel je n'ai pas combattu. Il grimace sous ma force, et deux pics supplémentaires transpercent sa main – tenant maintenant plus du porc-épic que d'une partie de corps un tant soit peu humain ! Il a besoin de plus de force, donc de sang. Je souris.

Je feinte, et, alors que mon ennemi pare mon attaque droite, je lui enfonce mon deuxième katana dans la poitrine sans plus de difficultés. Tuer me fait du bien en ce moment, même si c'est étrange de le dire, j'en avais besoin.

Du sang coule alors le long de sa bouche, et goutte le long de son menton, il prend le tranchant de mon arme dans sa main, puis laisse retomber son bras. Une large tache tournoyante et d'un gris cendré se propage sur son corps le consumant instantanément, dans une nuée tourbillonnante. Je n'ai pas le temps de m'attarder sur le tissu blanc qui virevolte en tombant au sol, vide : je sens un ennemi derrière moi, je me retourne d'un coup.

Ils sont nombreux. Mon équipe et moi nous sommes faits prendre par surprise durant une importante mission confiée par notre général. Ils nous ont entourés avec leurs hélicoptères et sont descendus sur des cordes, très rapidement. Ils nous ont ensuite entourés et attaqués, nous avons juste eu le temps de prendre nos positions.

Je peux entendre mes coéquipiers se battre, leurs coups résonnent : fer contre fer, et avec eux, les cris des vampires mourants. A égalité contre ces derniers grâce aux démons dans leurs épées qui donnent la puissance requise. Je les surveille tout de même du coin de l'œil, prête à aider l'un d'entre eux si le besoin est.

D'un grand mouvement du poignet, mon arme coupe en deux le nouveau vampire qui s'est avancé vers moi. Un petit tas de cendres tombe au sol, rejoignant le précédent, pas très loin. Son manteau vide tombe, lui aussi, au sol comme une feuille morte. Ils n'attaquent pas la bonne personne : seul l'un de leurs nobles pourraient me faire du mal, me mettre un peu en difficulté !

D'un coup, je m'immobilise : il y en a un, justement, qui approche ! Quelle coïncidence ! Mon nouvel adversaire, un serviteur sans importance et sur ma route contre le noble, hésite devant moi : il a croisé mon regard meurtrier qui le fixe glacialement. Mais c'est trop tard pour lui : je ne lui laisserai pas la chance de s'enfuir ou de pouvoir survivre. Il risquerait de renseigner les siens sur moi.

— Je m'occupe du noble, j'avertis mon équipe.

J'entends Shinoa se détourner de son combat un instant et protester : « non ! Pas toute seule ! Reviens, attends au moins Yū ! » Je n'y prête pas attention : je le vois. Lui, le noble à la frange rouge et à la tresse noire, qui a une mine sympathique mais qui est remarquablement efficace en matière d'élimination. J'ai déjà entendu son nom, mais ne m'en souviens pas. Ce n'est pas très important, de toute façon.

Il attaque sa descente de saut haut dans les airs, accompagné de ses deux gardiennes inséparables, comme j'avais déjà pu le voir auparavant. Je pousse sur mes pieds, silencieusement : le prendre par surprise sera encore mieux et me propulse dans les airs. Oui, la surprise sera encore mieux : aucun d'entre eux ne s'attendra à voir débarquer quelqu'un pour les affronter, encore moins seule.

Ses yeux se plissent brusquement en me voyant me diriger vers lui et l'attaquer, armée de deux katanas. Il dégaine son épée accrochée à sa taille, projetant une vague rouge de force meurtrière droit sur moi. Je l'évite sans problème. Les épais pics absorbent le sang de sa main, déchiquetant son gant blanc, quatre pics rentrent dans la chair de sa main. Cela doit faire mal…

Il fait un signe de la main à ses deux gardiennes : elles disparaissent d'un bond plus loin. Seul à seule, c'est le combat que j'espérais, je ne pensais pas qu'il me le permettrait ! Il me sous-estime, alors je souris. Maintenant, je suis certaine qu'il a remarqué mes anomalies. Tant mieux, je préfère ne pas le prendre de façon déloyale !

Nos coups sont tellement rapides qu'aucun de nous deux ne peut les voir. Nous les évitons à l'instinct. Ses « téléportations » que seuls les nobles peuvent faire, n'ont aucun effet sur moi : je fais de même. Dans son regard, je sens de la perplexité le doute s'installe, en même temps que la curiosité : il se demande ce que je suis.

Un seul faux mouvement, et l'un de nous deux aura une blessure – très certainement – fatale. Cela me stimule, me fait me concentrer vraiment, pas comme pour ces vampires serviteurs de pacotille. Depuis combien de temps ne me suis-je pas battue ainsi ? Trop longtemps : depuis que je suis enfermée !

— Tu es… intéressante, m'accorde-t-il dans un bond en arrière pour éviter une attaque. Es-tu sûre d'être totalement humaine, dis moi ?

Mon regard pétille d'amusement, et je ne retiens pas mon sourire. Il ne faudrait mieux pas qu'il sache la vérité. Mais le secret est bien gardé et il le restera : je fais confiance à mes compagnons, qui eux, savent. Je passe ma langue sur mes lèvres un peu desséchées en souriant, ce sera sa seule réponse, même si je meurs d'envie de lui crier « non! » et de l'attaquer par surprise…

Argh ! Je me suis déconcentrée, il a réussi à obtenir ce qu'il le voulait, et j'ai marché – bon, d'accord, couru… Je sens le regard – pour en rajouter – anxieux de mon compagnon au sol, posé sur moi. Je sais qu'il se demande si j'arrive à m'en tirer toute seule. L'épée rouge du noble tape à la base même de ma lame. Celle-ci valdingue au loin. Je grimace de rage, je me suis fait avoir comme une bleue.

Je fais un bond en arrière, me posant un instant sur le sol, seule la pointe de mes pieds touche la terre. En même temps, j'invoque pour faire réapparaître une arme dans ma main droite. Pas question de rester sans défense face à lui. Pas question non plus de perdre ainsi ! Je dois prouver à Glenn ma valeur, il me met à l'épreuve, je le sais : il surveille mes moindres faits et gestes, je sens parfois son regard dans mon dos.

Je fonce alors sur mon ennemi – Crowley ! son nom m'est enfin revenu – attaquant et parant tous ses coups. Je redouble de vitesse, puisant dans mes ressources de pouvoir encore bien remplies, à travers mon épée. Ma force augmente considérablement, et mes coups deviennent plus redoutables. Mes épaules commencent à me tirer – quelle étrange sensation que la douleur ! – mais je les ignore, ce n'est pas ça qui va me faire perdre.

Le noble fait de plus en plus de bonds en arrière, désemparé, il ne sait pas comment réagir : jamais il ne s'est trouvé dans cette situation, en faiblesse, encore moins par quelqu'un dans le camp des Humains. Il laisse des ouvertures dans sa protection, levant de plus en plus son épée, des pics apparaissent encore dans sa main, mais n'ont aucun effet.

Je vais gagner, il me faut le pousser encore un peu en arrière, jusqu'à ce qu'il lève trop haut l'épée et que je puisse le transpercer et le tuer. Ce sera une grande victoire : il a un rôle important.

Mais je remarque alors – trop tard – qu'il regarde quelque chose derrière moi. Je me tourne d'un bond, mes mouvements deviennent flous. Ses deux toutous inséparables arrivent dans mon dos. J'aurais dû m'en douter : elles ne l'auraient jamais laissé mourir sans rien faire !

Elles m'attaquent à tour de rôle, permettant à leur maître – ou qu'importent comment elles l'appellent – de se reprendre. Je crispe les mâchoires : elles me forcent à reculer vers lui, me poussent dans un piège, et je n'arrive pas à m'en sortir.

Je saute sur le côté, plus loin, évitant sans doute l'épée de Crowley pointée dans mon dos. Je vois cependant Kimizuki pointer du doigt quelqu'un derrière moi et me hurler un avertissement que je n'entends pas avec la distance. Je sens ensuite sa présence dans mon dos. Je trébuche en arrière, et me rattrape de justesse.

— Loupé…

Je sens alors quelque chose transperce mon dos, puis ma poitrine trop fragile. Je suffoque et hoquette de surprise, la bouche ouverte, béante, cherchant à attraper de l'air, comme un poisson hors de l'eau. Je baisse les yeux et m'aperçois de la pointe rouge – quel sang est-ce : celui de sa lame ou le mien ? – qui y dépasse. Je sens mes yeux s'agrandir d'effroi. Je tousse car mes poumons me brûlent : je n'ai plus d'oxygène et ils en demandent et remarque la tache de sang rouge sombre, déteignant sur le noir au sol, qui est sortie de ma bouche. Mes mains s'ouvrent d'elles-mêmes, je ne peux pas retenir mes sabres. Ils tombent dans un fracas de métal sur le sol, soulèvent un petit nuage de poussière qui se repose immédiatement.

Je sens mes jambes vaciller, mes genoux semblent se plier d'eux-mêmes, mon dos oscille d'avant en arrière. Je sens alors mon corps emporté par son élan basculer en arrière. Ma main se tend vers le ciel blanc, moutonneux, bordé par mes cheveux. Des mains me retiennent alors, se plaçant sous mes omoplates. L'une d'elles retire sèchement l'arme enfoncée dans mon corps. J'ai envie de hurler de douleur, mais aucun son ne sort de ma bouche.

Tout est flou autour de moi, j'ai l'impression de regarder le monde avec des œillères : je ne vois plus que la partie centrale de l'image. Et encore… celle-ci commence déjà à se ternir. Mes poumons me démangent, j'ai envie de les arracher à main nue, tellement ils me font mal ! J'entends alors une voix hurler désespérément mon prénom, puis me supplier.

— Non ! Je t'en prie, tiens bon. Ashuramaru, viens ! NON ! Ne l'emporte pas, sale vampire ! Ne la touche pas ! Repose la immédiatement !

Yū… C'est lui… Je reconnais le timbre de sa voix, mais il y a dedans une véritable haine et horreur. Il ne semble pas vouloir y croire… Moi non plus : comment ais-je pu échouer si facilement, si… minablement ?! Je tourne la tête, difficilement et par petits mouvements saccadés, vers l'origine de sa voix, je ne le vois pas. Je tente vainement de sourire mais sans succès, je ne dois pas pleurer en tout cas : il ne va pas me le pardonner sinon. Mais que se passera-t-il si je meurs ?

Le laisser seul dans les combats ?! Hors de question ! Rien que pour cela, je dois survivre. Je suis assez puissante pour résister à cette blessure et ma détermination m'y aidera.

Je ne peux plus ni bouger, ni même voir. Ma bouche s'ouvre une dernière fois désespérément. Un petit souffle d'air rentre dans mes poumons, je l'accepte avec bonheur. Pourtant, j'ai la désagréable sensation que je ne vais pas réussir à m'en tirer ainsi. Pourquoi ?!

Des bras me soulèvent, je sens comme un élan, puis un bond dans les airs. Qui ? Quoi ? Je comprends alors qu'on me transporte ! Que mon ennemi me porte dans les airs loin de mes camarades !


Voilà, voilà, j'espère que ce début vous plaît! N'hésitez pas s'il vous plaît à mettre vos commentaires - c'est ma première fanfic, j'avoue, et donc j'aimerais bien savoir vos impressions! ^.^ Bon vous pouvez aussi vous amusez à essayer de deviner qui est la personnage, en attendant le prochain chapitre: y a des petits indices! ;)