Merci encore à jokykiss pour ses reviews sur "Les Femmes Black 1 et 2". Voici la suite avec Melania MacMillan Black. J'espère qu'elle vous plaira! Et je ne suis pas contre les reviews, merci!

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Melania Macmillan était une jeune Poufsouffle qui avait toujours était loyale envers ses amies, toujours jolie, et toujours gentille.

Après qu'elle eut quitté Poudlard, ses amies Ludovia et Flemina, deux sang-Mêlées, et elle, se rendirent à Londres dans le but de prendre un verre au Chaudron Baveur en compagnie du petit-ami de Ludovia. Les jeunes gens n'étaient pas encore fiancés, mais tous les jeunes de Poufsouffle de leur année, affirmaient que ce n'était plus qu'une question de quelques années.

Aussi, lorsque Augustus entra, on put voir le grand sourire qui s'afficha sur les lèvres de Ludovia. Flemina et Melania laissèrent les deux amoureux à leurs occupations, et préfèrent prendre l'air et profiter du soleil.

Flemina insista pour repasser côté moldu afin de monter des statues à Melania qu'elle avait vu avec son père, qui était lui-même Moldu, et qu'elle avait trouvées étonnement jolies et impressionnantes. Flemina ne voulait pas transplaner pour une raison toute simple. Dès lors qu'elle s'était rendue à son premier cours à Poudlard, elle s'était désartibulée et n'avait jamais retenté l'expérience. Aussi, n'avait-elle pas son permis.

-Tu sais, tu aurais vraiment dut passer ton permis, ça aurait été beaucoup plus vite! grognait Melania.

Sa famille à elle était entièrement sorcière, et elle n'était pas habituée à parcourir d'immense distance. Elles n'avaient même pas pu prendre la poudre de Cheminette, il n'y en avait plus au Pub.

Elle continuaient d'avancer en marmonnant des "Merlin, Morgane et tous les autres" qu'elle se sentit brusquement tomber en arrière. Et elle s'écrasa au sol. Elle lança un regard furieux à celui ou celle qui avait osé l'interrompre et remarqua le Moldu qui se tenait devant elle, la mine contrite.

-Je suis désolée, marmonna-t-il, piteux.

Elle allait crier à cet idiot de faire plus attention, lorsqu'elle se rendit compte que Flemina n'était nulle part.

Elle se redressa sans faire plus attention à l'homme, et tourna la tête dans tous les sens, mais il lui était impossible de voir Flemina.

-Par Merlin! Où est-ce qu'elle peut bien être?

Le jeune homme était toujours devant elle et ne semblait pas comprendre un traître mot de ce qu'elle disait.

Elle réfléchit deux minutes. Comment allait-elle pouvoir se retrouver dans ce Londres moldu qu'elle ne connaissait pas du tout? C'est alors qu'elle ut une idée.

-Dîtes, vous ne pourriez pas m'aider? J'ai perdue mon amie, et je ne connais pas du tout la ville.

-Euh... Je... oui, oui, bien sur, affirma le Moldu comme s'il était soulagé qu'elle ne s'énerve pas plus, Melania était effrayante lorsqu'elle vous fusillait des yeux.

-Je dois aller, comme ça s'appelle déjà? s'interrogea-t-elle elle-même. Ah oui, Tragar Square.

Le Moldu fronça les sourcils.

-Je ne connais pas de Tragar Square.

-Rah, il me semble qu'il y a un "f". Trafgar?

Le Moldu sembla avoir une illumination.

-Trafalgar Square! Mais oui je peux vous y emmener! sourit-il. Venez, je dois y aller aussi.

Ils commencèrent à parler.

-Je m'appelle John Swift. et vous?

-Melania MacMillan, marmonna-t-elle.

-Melania? C'est très joli, sourit-il. Vous n'habitez pas à Londres?

-Non, dans un village en campagne.

-Moi j'habite à Londres depuis que je sais marcher, reprit-il.

Et tout en marchant vers Trafalgar Square, ils discutèrent. Melania, qui n'avait jamais rencontré de Moldus qui ne connaissaient rien à la Magie, fit attention à ces paroles. Le chemin ne fut pas très long à Melania avec cette bonne compagnie. Elle se rendit compte que ce John était sympathique.

Enfin, ils arrivèrent sur la place, et Melania se demanda comment est-ce qu'elle allait faire pour retrouver Flemina dans toute cette foule. Si elle avait été dans un endroit sorcier, elle aurait bien volontiers lancer des étincelles rouge afin de signaler sa présence à son amie. Mais devant tous ces Moldus, elle se dit que ce ne serait pas une bonne idée.

En tout cas, elle ne voyait rien d'impressionnant dans ces animaux en bronze qui se trouvait devant elle.

Elle dût avoir une moue embarrassée car le Moldu lui demanda ce qui la gênait.

-Mon amie est quelque part ici, mais je ne sais vraiment pas comment je vais faire pour la retrouver, soupira-t-elle.

Le Moldu sembla pensif quelques instants, et finit par la conduire à la terrasse d'un pub.

-Je vous offre un thé si vous voulez, sourit-il.

-Volontiers, sourit-elle en retour.

Et ils continuèrent de discuter une petite demi-heure.

Melania apprit que John allait sur sa vingt-cinquième année et qu'il travaillé dans une usine d'armement depuis la fin d'une certaine Guerre Mondiale, dont elle pensait déjà avoir entendu dans une conversation avec ses amies. Elle lui expliqua qu'elle venait de quitter un pensionnat en Ecosse, mais se garda bien d'en dire plus.

Puis Flemina arriva et se posta devant elle, les poings sur les hanches. Elle avait des cheveux qui s'échappaient de son chignon, et ses joues étaient rougies, sans doute pour la frayeur qu'elle avait dû avoir en se rendant compte que son amie, sorcière de pure souche qui ne connaissait rien au monde Moldu, avait disparue.

-Euh... bredouilla Melania, Flemina voici John, John voici mon amie Flemina.

Son amie la fusilla du regard.

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-Melania MacMillan! Je t'ai cherché partout! J'ai finit par aller Trafalgar Place en me disant que tu avais sûrement demandé ton chemin! Il ne t'ai pas venu à l'esprit que j'ai pu m'inquiéter? Tu aurais pu, je ne sais pas moi, m'envoyer un hibou, ou...

La main de Melania se plaqua sur la bouche de son amie. Elle savait que les Moldus ne s'envoyaient pas de hibou, ni coup de Cheminette. Elle murmura :

-C'est un Moldu, Mina.

L'autre rougit un peu plus, et bafouilla des excuses sur son comportement désagréable.

Flemina s'assit avec son amie, sans cesser ses Avada Kedavra oculaires. John semblait la prendre pour une folle, et fut moins bavard que précédemment. Aussi, Melania finit par prendre congé.

-Je vous remercie John pour cette agréable tasse de thé.

-Mademoiselle, permettez-moi de vous demandez votre adresse que je puisse vous revoir.

Melania ne pouvait décemment pas lui donner son adresse! L'ancestrale maison des Macmillan était protégée par de nombreux Repousse-Moldus et bon nombre de plantes magiques poussaient dans le jardin. Certes, elle pouvait lui donner une adresse fausse, après tout, elle ne le reverrait sans doute jamais! Mais elle ne savait pourquoi, cette dernière chose l'attristée. Elle avait envie de le revoir. Elle le trouvait mignon avec ses grands yeux verts et ses cheveux blonds comme les blés. Elle aimait aussi son sourire. Et puis, il fallait avouer qu'avec ce physique avantageux, il y avait aussi une bonne dose de charme et une grande galanterie !

-Ce ne serait pas convenable de vous donner mon adresse John! rit-elle. Mais donnez-moi la vôtre, et je passerais peut-être, reprit-elle mystérieuse.

Le Moldu ne se fit pas prier, et la lui écrivit au dos de la facturette que le barman lui avait apporté pour qu'il règle l'addition. Melania observa le crayon qu'il utilisé. Il ne ressemblait aucune à une plume.

-Dis John, tu me donnerais ton crayon?

Il parut surpris de la question mais le lui tendit avec un sourire.

-Alors, je veux un baiser, chuchota-t-il d'une voix de séducteur.

-Voyez-vous ça! s'exclama-t-elle. Très bien.

Elle déposa rapidement ses lèvres sur celle de John, s'empara du crayon, et s'en alla toute guillerette, en tirant par la main Flemina.

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Une fois qu'elles furent hors de vue du Moldu, Flemina fit face à son amie. Elle avait l'air furieuse et jamais Melania n'avait vu son amie avec de tels éclairs dans les yeux.

-Tu te rends compte que j'ai cru qu'un mage noir partisan de Grindelwald t'avait kidnappée?

Un regard piteux lui répondit.

-Je te voyais plus, alors j'ai demandé à John de me conduire à ta fameuse place qui, soit dit en passant, n'est pas si spectaculaire que tu semblais le dire, bredouilla Melania.

-Tu aurais pu trahir le Code du Secret Magique! Imagine que tu lui ai parlé de baguette ou de...

-Mais ne t'inquiète pas, tenta la jeune fille, j'ai fait très attention. Et puis, il est drôlement gentil John.

-Non mais tu t'entends? s'exclama Flemina. Tu le connaît depuis quand? Une heure tout au plus et tu en parles comme si c'était ton meilleur ami!

Elle se chamaillèrent encore un peu avant de rentrer au Chaudron Baveur retrouver Ludovia et Augustus. Les deux jeunes gens se regardaient avec des yeux remplis d'amour l'un pour l'autre. Les deux jeunes filles les rejoignirent et ensemble, ils commencèrent à discuter de tout et de rien, avant que le soleil ne se couche, ou chacun dut rentrer chez soi.

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Le lendemain, Melania avait, à sa plus grande surprise, envie de revoir le Moldu de la veille. Mais elle ne pouvait aller chez ce jeune homme, ça ne se faisait pas. Même si elle le trouvait charmant, elle ne savait pas vraiment comment se comporter avec les Moldus pour ne pas aborder la sorcellerie. Mais elle avait terriblement envie de le voir, et cette sensation grandit au fur et à mesure de la journée. Elle ne savait pas d'où venait ce sentiment, sans doute le gout de la nouveauté !

Alors elle se mît en chemin dès l'après-midi. L'adresse griffonnée sur le petit bout de la facture dans les mains, elle venait de quitter le Chaudron Baveur et ne savait pas dans quelle direction se diriger. Alors elle se mît en route. Elle prit la même direction que celle qu'elle avait pris avec Flemina la vieille. Rapidement, elle reconnut les rues de Londres, et aperçut bientôt les statues en bronze en forme d'animaux non-fantastiques. Des lions, lui avait dit son amie.

Elle fit le tour de Trafalgar Square, observant les Moldus et leurs accoutrements bizarres. Elle ne connaissait personne. Heureusement, sa robe ne faisait pas trop insolite par rapport aux robes des Moldues, elle était du même genre que celle que Flemina lorsqu'elle arrivait sur le Quai 9 3/4 les 1ers Septembre. Penser à cette époque la rendait nostalgique.

Elle continua son chemin, cherchant la rue. Mais au bout d'une heure elle dut se rendre à l'évidence. Cette rue ne se trouvait absolument pas près de ce Square.

Elle décida d'aborder une jeune femme qui était assise sur un banc.

-Bonjour Mademoiselle, commença-t-elle. Je cherche cette rue, dit-elle en lui montrant le dos de la facturette.

La jeune fille jeta un coup d'œil.

-Bonjour, vous chercher la rue des Cheminots? Eh bien ce n'est pas tout près! rit-elle. Vous devriez prendre l'autobus!

Mais oui! Qu'elle était idiote! Elle aurait tout de suite dut utiliser le Magicobus. Elle remercia vivement la jeune femme, et chercha une ruelle peu fréquentée pour appeler le fameux et imprévisible transport sorcier mis en place depuis 1865. Tout en levant sa baguette, elle pensa à John, et se demanda s'il serait content de la voir.

Le Magicobus arriva quelques secondes plus tard. Souhaitant le bonjour au contrôleur et au chauffeur, elle indiqua sa destination avant de s'asseoir au fond du véhicule sorcier, qui démarra d'une violente secousse.

Il ne lui fallut pas moins de quelques minutes pour arriver devant un quartier ouvrier.

Elle chercha le numéro 16. Quand enfin elle le trouva, elle regarda la maison. Elle préférerait transplaner la prochaine fois!

Il n'y avait personne. Le quartier avait l'air désert. Elle chercha un banc, et s'y assit. John devait travailler, elle l'attendrait.

Au bout d'une demi-heure, l'attente commençait à lui pesait. Ce serait-il moqué d'elle? Lui aurait-il donné une fausse adresse ?

Elle sortit un livre miniaturisé de sa bourse. D'un coup de baguette discret, elle lui rendit sa taille d'origine. Elle n'avait pas encore fini le dernier tome des Rencontres Enchantées.

Elle ne sut combien de temps elle l'attendit, tout ce qu'elle entendit, fut des éclats de voix. Elle rangea rapidement son livre et se leva. Les voix venaient du fond de la rue. Elle distinguait trois jeunes hommes. L'un était blond, les deux autres bruns. Alors qu'ils se rapprochaient d'elle, elle parvint à reconnaître John, c'était le blond.

-Melania! s'exclama-t-il.

-Bonjour John, répondit-elle en souriant. Bonjour... commença-t-elle à l'adresse des deux autres.

-Charles, pour vous servir, fit le premier en lui embrassant la main.

-Bill, continua l'autre en faisant le même geste que Charles.

-Les gars! râla John en leur tapant derrière la tête. Je ne pensais pas te revoir si tôt! sourit John.

Ses deux amis éclatèrent de rire.

-Mademoiselle Melania, commença l'un, John Swift ici présent, n'a pas arrêtait de nous parler de vous depuis ce matin.

-Et nous lui avons demandé quand est-ce qu'il pensait vous revoir, poursuivit l'autre.

-Il a dit qu'il n'en savait rien, mais...

John lui plaqua la main sur la bouche pour l'empêcher d'en dire plus. Il se tourna vers la jeune sorcière, pendant que ses deux amis riaient de lui.

-Eh bien, vient entre! À demain les gars.

Elle entra à sa suite dans la petite maison.

Et c'est ainsi que durant plusieurs jours ils se virent, discutèrent, apprirent à se connaître. Et une chose en entraînant une autre, un soir chaud d'aout, John l'invita à dîner dans un restaurant du centre de Londres. Ce n'étai pas un grand restaurant, elle avait compris depuis longtemps que John ne roulait pas sur les Galions. Mais leur repas fut succulent.

Alors lorsqu'ils sortirent, à la fin de leur moment romantique, Melania n'hésita plus et l'embrassa.