Bonjour à toutes et à tous.
Ceci est "ma première fois" sur le sit de . C'est également ma toute première fic. D'avance, veuillez pardonner mes futures maladresses...
Je pense que c'est ici que l'on doit noter les avertissements... Du moins, je l'espère... Alors voilà: je me lance.
Ceci est une fic classée M pour des lémons à venir.
Les personnages et les décors ne m'appartiennent pas: ils appartiennent à Mme J.K. Rowling.
J'ai terminé d'écrire l'histoire. C'est pourquoi, normalement, je publierai un chapitre par jour (sauf en cas de force majeure!).
J'espère de tout coeur que vous apprécierez cette histoire.
Si jamais, je fais une boulette quelque part ou si vous remarquez que quelque chose de va pas, n'hésitez pas à me le signaler.
Une dernière chose: je suis Belge. Par conséquent, j'écris dans un français de Belgique (et pas en "belge"!) Ce qui veut dire que certaines expressions sont typiquement belges... Mais comme c'est ma langue de tous les jours, je suis incapable de les repérer. Je peux seulement signaler que:
le matin, les Belges déjeûnent, tandis que les Français petit-déjeûnent;
le midi, les Belges dînent alors que les Français déjeûnent;
et, le soir, nous soupons pendant que nos voisins dînent.
Je ne sais pas ce qu'il en est chez nos cousins Suisses et Québécois...
Maintenant, je vais vous laisser.
Je vous souhaite une agréable lecture!
Chapitre 1.
DDDrrrriiingg !
Draco donna un violent coup de poing sur son réveil, qui, sous le choc, tomba à quelques mètres de la table de nuit.
Drrrriiinnng !
En rage, le jeune homme écrasa son oreiller sur la tête pour faire cesser ce bruit et pouvoir (espérait-il) encore profiter de quelques minutes de sommeil.
DDDrrrriinggg !
Malheureusement pour lui, non seulement le coussin n'étouffait que peu le son strident du réveil, mais, en plus, les cloches de ce dernier émettaient des vibrations sur le plancher, vibrations que captaient les pieds du lit et qui faisaient résonner tout le meuble.
Terriblement contrarié et agacé, Draco sauta du lit, attrapa le réveil et l'éteignit brutalement !
La journée commençait bien…
Il descendit lentement les marches des escaliers en baillant de temps à autre et s'affala sur l'une des chaises qui entouraient la table de la cuisine.
Par Merlin, qu'il était crevé ! Cela faisait des mois qu'il travaillait sur ce dossier pourri et rien n'avançait ! Pourquoi ? Parce que ce crétin d'Arthur Weasley ne voulait pas comprendre que les sorciers britanniques faisaient déjà suffisamment de concessions aux Moldus !
Draco travaillait au Ministère, plus précisément au Département des Transports Magiques, au sixième étage. Il était chargé de tout réorganiser les transports. Il ne s'agissait pas d'apporter quelques modifications dans les textes de lois ou de créer des zones de transplanage supplémentaires, non ! Ici, son rôle était de changer complètement le système des transports.
En effet, la guerre étant finie, les sorciers pouvaient désormais se plaindre de tout et de rien : les transports magiques en faisaient partie. Mais, pour être honnête, Draco partageait l'avis général et ce, pour différentes raisons.
Les tapis volants n'étaient franchement pas pratiques, car ils pouvaient se retourner à la moindre rafale de vent, à l'inverse des balais qui, eux, étaient nettement plus maniables. Cependant, ces derniers étaient déconseillés pour les longs voyages de part leur inconfort, mais aussi parce qu'il était nécessaire d'y placer un sortilège de désillusion suffisamment puissant pour être actif jusqu'à la fin du voyage (en aucun cas, les Moldus ne devaient apercevoir un balai volant dans le ciel !), ce qui n'était pas à la portée de n'importe quel sorcier.
Les Portoloins, eux, étaient bien utiles, car on pouvait exactement déterminer quand et où un certain groupe de personnes passerait d'un lieu à un autre. Le problème, c'est qu'il convenait d'introduire une demande auprès du Ministère au moins trois jours à l'avance pour en utiliser. On leur reprochait donc leur manque de spontanéité.
Quant au réseau de cheminette… il était presque impossible de sortir indemne d'une cheminée : les vêtements étaient maculés de suie, les usagers se cognaient… Parfois, on n'arrivait pas à la bonne destination… Mais le plus grand désavantage, c'est qu'il était impossible d'emprunter le réseau à plusieurs. Or, dans le cas des familles, il est impensable de laisser un enfant en bas âge utiliser le réseau sans être accompagner.
Finalement, il n'y avait que le transplanage qui était le moyen de transport le plus sûr. Encore que certains accidents restaient possibles lorsque deux personnes transplanaient en même temps vers un même endroit. Et puis, il fallait ajouter qu'un quart des sorciers majeurs ne possédaient pas le permis.
Draco avait bien une idée pour améliorer le quotidien des sorciers en matière de transports. Il avait pensé mettre en place des murs de téléportation, tels que les utilisaient les Mages de la Grèce antique. Le sort qui permettait cette prouesse a longtemps été oublié, car les Romains, après avoir conquis la Grèce, avaient fortement interdit son utilisation. La raison de cette prohibition demeure encore inexpliquée. Mais Draco, après plusieurs mois de recherche, avait enfin retrouvé la formule. Il la possédait ! Il était désormais le seul à la connaître : le vieillard italien qui lui avait confié le précieux grimoire renfermant la formule était décédé il y a moins d'un an.
Ces murs se trouveraient à plusieurs endroits stratégiques de la Grande-Bretagne, parfois, il est vrai, au détriment des Moldus. Mais n'ont-ils pas suffisamment de place, ces Moldus ? Pourquoi les Sorciers devaient-ils se cacher d'abord ? Pourquoi fallait-il que ce soit eux, les êtres pourvus de pouvoirs, qui devaient faire la carpette face à de simples mortels persuadés –comble de l'histoire !- que la magie n'existait pas ?
Non, franchement, Draco ne comprenait pas ! On lui demandait d'améliorer le réseau des transports magiques et lui, un Malefoy qui plus est, servait sur un plateau d'argent une nouveauté… Non ! Une révolution en matière de transports et que récoltait-il en échange ?
« Monsieur Malefoy, votre projet est certes fort intéressant, mais il ne peut aboutir si vous persistez à placer des entrées magiques aussi importantes dans le monde moldu ! Trouvez un moyen de placer ces entrées dans un endroit plus discret et vous aurez mon aval !»
Non, mais quel crétin, ce Weasley ! Comment voulait-il qu'on place des murs de téléportation dans des « endroits plus discrets » ? C'était des murs, bon sang ! Des murs ! Il ne s'agissait pas ici de cacher une vulgaire et quelconque entrée du Ministère !
Des mois ! Ce projet lui avait pris des mois de recherches, des mois de travaux divers et de mises au point, des mois passés à élaborer des plans complexes et à réaliser toutes sortes d'expériences pénibles pour proposer ce trésor d'ingénierie. Et quel était le problème ? Ah oui : les entrées magiques étaient chez ces putains de Moldus ! Et ça, pour l'amoureux des putains de Moldus, ça ne marchait pas !
Quand Draco avait répliqué qu'il suffisait de placer aux abords de chaque entrée un puissant sortilège Repousse-Moldu, le « sieur-je-place-les-Moldus-bien-au-dessus-des-sorciers », complètement scandalisé, n'a rien trouvé de mieux à dire que :
« Impossible ! On ne chasse pas les Moldus de chez eux, voyons ! S'il n'y avait qu'une seule porte, soit ! Mais ici, vous comptez en installer plusieurs centaines ! Rien qu'à Londres, il y en aurait six ! Six, Malefoy ! Et ce, dans les endroits les plus fréquentés ! Vous vous imaginez si les Moldus fuyaient les pôles les plus importants de la ville ? Ce serait une catastrophe économique !
-Pour les Moldus, peut-être, mais imaginez quel impact financier pourraient apporter ces murs au Londres sorcier ! La Grande-Bretagne a perdu énormément d'argent à cause de la guerre. Je propose ici d'en regagner rapidement. Les Sorciers du monde entier viendraient en Grande-Bretagne essayer ces passages. Les Britanniques eux-mêmes seraient plus prompts à voyager et à faire du shopping. Le pays a tout à gagner avec ces murs, ça, je vous le dis ! »
Draco pensait qu'il venait de fournir des arguments de taille. Mais, intraitable, Weasley répondit froidement, en détachant chacun de ses mots :
« Sachez, Monsieur Malefoy, que la Grande-Bretagne, ainsi que tous les autres pays du monde, ont signé un traité stipulant que les Sorciers et les Moldus vivraient séparés, que les Sorciers se cacheraient aux yeux des Moldus, d'abord pour pouvoir vivre tranquillement et ensuite pour ne pas perturber les us et coutumes des Moldus. Ce traité a engendré plusieurs centaines de lois dont l'une énonce clairement qu'aucune activité magique quelle qu'elle soit ne doit venir troubler les activités et le mode de vie des non-Sorciers. Or, installer des murs de téléportation en plein centre-ville perturberait sérieusement le mode de vie moldu ! Vous êtes un garçon intelligent, Malefoy. Malheureusement pour vous, vous manquez totalement de savoir-vivre ! Retenez, Monsieur Malefoy, que vous n'êtes pas seul sur terre : il y a vous, il y a les autres Sorciers et il y a également les Moldus, en plus grand nombre. Que vous le vouliez ou non, il faudra faire avec ! Maintenant, sortez de mon bureau et ne revenez que quand vous aurez un peu plus de jugeote !»
Voilà comment Draco avait été accueilli… Il n'avait jamais vu le père Weasley s'énerver autant sur d'autres personnes. Il faut dire que son père n'avait jamais entretenu de rapports amicaux avec Arthur. Bien au contraire, chacune de leur rencontre se terminait par des insultes dites plus ou moins ouvertement en fonction des personnes qui les entouraient.
Mais Draco n'était pas son père. Il avait la fierté et l'air aristocratique typiques d'un Malefoy, mais il ne partageait en aucun cas les pensées de son géniteur. Bien sûr, certains mots, certaines expressions telles que « sang-de-bourbe » faisaient partie de son vocabulaire quotidien. Il ne pouvait pas jeter, du jour au lendemain, toute l'éducation qu'il avait reçue, aussi critiquable soit-elle. Être entouré et élevé, depuis sa plus tendre enfance, par des partisans de Voldemort et de ses pensées, laissaient des traces parfois indélébiles.
Draco soupira une fois de plus.
Après avoir rapidement avalé quelques toasts et son café, il se leva, fila prendre une douche et, une fois prêt, transplana pour le Ministère où une autre longue journée l'attendait.
Fin du premier chapitre
