Pairing : Allemagne x Italie
° BIANCA NEVE °
La Neige.
Si blanche et si immaculée, tombant en masse sur Venise, recouvrant les ponts, gelant la mer, formait un drap blanc sur la ville italienne.
Les habitants, désireux de rentrer chez eux pour retrouver la chaleur de leur doux foyers, se ressaient dans les rues froides de la Ville sur l'Eau.
Pourtant, Feliciano ne bougeait pas, assis sur les grandes marches de la gare, le regard fixé sur l'étendue salée en face de lui.
Les genoux ramenés contre son corps, le menton enfoui dans sa grande écharpe, il attendait.
« È in ritardo . . . » soupira-t-il en fermant ses grand yeux noisettes. Il sait qu'il n'a pourtant pas à s'en faire, la neige avait sûrement dû retarder le train. Sûrement . . .
Il regarda le ciel grisé, prenant presque une teinte nacrée, et laissa échapper un grand nuage de vapeur de ses lèvres.
Il lui manquait. Terriblement. Des mois qu'ils ne s'étaient pas vu. Des semaines que Feliciano attendait son retour.
Il voulait le serrer dans ses bras, l'embrasser, lui sourire, voir le sien, lui préparer un bon repas, faire l'amour avec lui . . .
L'aimer.
Puis il sentit une douce pression sur ses frêles épaules, puis se retourna doucement, pour voir une paire d'yeux bleus. De magnifiques yeux bleus.
Feliciano sauta dans les bras forts qui s'offraient à lui, resserrant l'étreinte.
Ludwig. Son Ludwig était enfin là. Toujours aussi grand, aussi sévère, aussi fort, aussi . . . Timide.
Il sourit en voyant son grand blond verser quelques larmes, qu'il s'empressa d'essuyer avec son pouce.
Feliciano finit par s'avancer vers ce beau visage en larmes pour lui donner un léger baiser sur les lèvres, avant de lui offrir le plus beau sourire qu'il avait à donner. Et qui lui était entièrement réservé.
Ludwig sourit à son tour, déposant un rapide baiser sur le front de son aimé qui rougit, avant de lui prendre la main, laissant le jeune italien l'entraîner dans Venise, sous cette neige pure et aimante.
Pairing : Punk!England x Étudiant!France
° JE T'AIME, MON LAPIN. °
Lorsque je t'ai rencontré, je ne savais quoi penser.
Tes piercings, tes tatouages, ton être m'a fasciné.
Je l'avoue, au début j'ai eu peur.
Mais un autre sentiment est né dans mon cœur.
Depuis ce jour, je ne peux me passer de toi.
Tout ton être n'est désormais rien qu'à moi.
Je t'aime, imbécile d'Anglais.
Et ce jusqu'à la fin de ma vie de Français.
Alors, reste avec moi pour toujours et à jamais...
Francis s'arrêta, serrant sa feuille de papier tellement fort qu'il en froissait les bords. Sa voix avait été assurée pendant sa lecture, mais son corps entier était tremblant., ses joues étaient écarlates et ses yeux bleus regardaient avec appréhension les orbes émeraudes d'Arthur.
"Et s'il n'aimait pas ?" se demanda le jeune Français, qui commençait à paniquer. La posture de l'Anglais avait à peine changée depuis le début du récit. Droit comme un piquet, c'est à peine s'il osait bouger. Francis prit peur et s'avança vers le Punk et lui toucha l'épaule.
« Arthur . . ? » À ce moment, l'anglais baissa la tête, ne faisant rien pendant quelques secondes, puis posa son front sur l'épaule de son ami et respira son odeur. Il resta comme ça quelques instants avant de relever la tête, poser sa main sur la joue du Français et l'embrasser comme il ne l'avait jamais fait à personne. Francis répondit évidemment à ce baiser sauvage, se fichant complètement de tout. Des personnes qui passaient à côté d'eux, jusqu'à la dérangeante sensation du piercing d'Arthur contre sa langue.
Bien sûr, le manque d'air les fit se séparer pour leur plus grand regret à tout les deux. Le jeune Punk prit son nouveau compagnon tout contre li pour l'enlacer tout en lui tenant les hanches, avant de lui caresser tendrement la joue. Arthur finit par lâcher le Français, pour passer son bras autour de ses épaules et commença à marcher avec lui dans les rues de Londres. L'Anglais toussota.
« Thanks for the poem. Il était magnifique . . . » Il s'arrêta, commençant à devenir rouge, puis se repris. « Je pense en faire une chanson. Qu'Est-ce que tu en dis ? »
Francis sourit, heureux. Les larmes commençaient à envahir ses yeux bleus et il répondit par un hochement de tête, avant de se caler un peu plus contre le torse de son homme, puis se laissa espérer que la suite sera toute aussi belle que le commencement . . .
Voilà, donc ça va se passer comme ça : Je vais poster 2 drabbles par chapitres, environ toutes les 2 semaines, car oui j'ai du boulot...
REWIEWS ? ;w;
