Titre : Dix petites brunes

Auteur : Moi-même  CrazyCool

Saison : Vers la moitié de la saison 8…

Genre : Mystère, suspens, y'a pas mal d'action aussi

Note de l'auteur 1 : Cette fan fiction est légèrement et librement inspirée du livre d'Agatha Christie, Dix Petits Nègres

Note de l'auteur 2 : C'est une fic assez sombre, très différente des deux précédentes (Ce que le cerveau ne sait pas, le cœur le devine, et nudité, string, hip hop et cheval de bois)...

Note de l'auteur 3 : Merci de ne pas prendre cette fan fic pour vos sites, blogs ou forums sans mon accord. Bah hein, c'est que j'y tiens à mes fics :D :p

מּ Résumé מּ : Sam, Daniel et Jack reçoivent tous, le même jour, la même lettre. Une lettre… des mots, des phrases, et les jours suivants se transforment en calvaire

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Jeudi 16 Juin, 06h48, Etats-Unis, Colorado, maison de Sam

Sam se réveilla au son de son réveil. Elle se leva, se doucha, se maquilla. Elle prit son petit déjeuner, ses affaires, sortit de chez elle, verrouilla sa porte. Avant de monter en voiture, elle ramassa son courrier et commença à le feuilleter distraitement. Facture, pub, carte postale… Et une lettre qui attira son attention. Elle s'assit au volant de sa voiture et l'examina de plus près. L'enveloppe semblait être de papier ancien, l'adresse avait été tapée à l'ordinateur puis collée. Il y avait un timbre mais il n'était pas oblitéré… Plutôt curieux… Elle l'observa encore un instant puis commença à ouvrir l'enveloppe.

Au même moment, chez Daniel

Daniel était déjà levé depuis longtemps. Il aimait avoir du temps avant de partir travailler. Alors qu'il était en train de boire son café tout en lisant un texte sur l'architecture française, il entendit un bruit de roues, puis une sonnette. Il posa sa tasse, se leva sans quitter son texte des yeux, sortit et alla chercher son courrier. Il revint à sa place puis déposa son courrier sur la table. Cinquante pages plus tard, son café était froid, son courrier attendait toujours mais il en savait plus sur l'architecture française que la plupart des Français eux-mêmes. Il jeta son café dans l'évier puis s'intéressa finalement à son courrier. Une lettre, il reconnu l'écriture d'un de ses amis, sa revue hebdomadaire, sa revue bi-mensuelle, sa revue mensuelle, une carte postale. Pas le temps de tout lire. Il rassembla ses affaires et partit. C'est alors seulement qu'il remarqua une autre lettre, par terre, qui avait du tomber. Il la ramassa et fut tout de suite intrigué par le fait que le timbre n'était pas oblitéré. Son adresse avait été faite par informatique, puis vraisemblablement collée sur l'enveloppe en papier ancien. Il retourna à son bureau puis ouvrit soigneusement l'enveloppe à l'aide de son coupe-papier.

Chez Jack, dans le même temps

Jack regardait les Simpsons enregistrés la veille en songeant à la femme de Kinsey chaque fois qu'il voyait Marge.

L'épisode terminé, il alla s'habiller puis chercher son courrier. Sauf qu'arrivé à la boîte aux lettres, il se rendit compte qu'il avait oublié la clé. Il grommela, retourna la chercher. Après avoir mis la main dessus, il finit par prendre son courrier. Devant le tas qu'il y avait, il soupira « Pff, ils pourraient pas se mettre aux mails ? » Il se rappela alors que ça devait faire au moins une semaine qu'il n'avait pas été chercher son courrier... Il le ramena donc chez lui et commença à y jeter un œil. Rien de très intéressant. Il allait tout mettre dans la poubelle, lorsqu'il remarqua une lettre relativement différente des autres. Adresse écrite à l'ordinateur comme une lettre officielle, mais un papier jauni comme une lettre qui aurait trop longtemps séjourné dans un tiroir. Il fronça les sourcils, puis déchira l'enveloppe. Il en sortit une lettre, tapée à l'ordinateur également, puis commença à la lire…

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Dix petites brunes chez elles furent rentrées,

L'une d'elle prit un bain à s'en noyer

n'en resta plus que neuf.

Neuf petites brunes se couchèrent à minuit,

L'une d'elle à jamais s'endormit

n'en resta plus que huit.

Huit petites brunes en voyage étaient,

L'une d'elle n'en revint jamais

n'en resta plus que sept.

Sept petites brunes travaillaient hors de vue,

Pour l'une d'elle fatal ce fut

n'en resta plus que six.

A six petites brunes de l'eau on donna,

L'une d'elle bu et s'étouffa

n'en resta plus que cinq.

Cinq petites brunes avec des armes s'entraînaient,

L'une d'elle de l'entraînement ne revint jamais

n'en resta plus que quatre

Quatre petites brunes veillèrent de nuit,

L'une d'elle dû en payer le prix

- n'en resta plus que trois.

Trois petites brunes s'assirent pour déjeuner,

L'une d'elle sur sa chaise demeura

n'en resta plus que deux.

Deux petites brunes dans une pièce bavardaient,

L'une d'elle jusqu'à sa mort parla

n'en resta plus qu'une.

Une petite brune les animaux aimait,

Pourtant l'un d'eux la tua

n'en resta plus… du tout.

Dans la voiture de Sam

Une fois la lecture de la lettre terminée, Sam haussa les sourcils puis sourit, plutôt amusée. Encore un plaisantin pensa-t-elle. Elle la rangea dans sa boîte à gants puis pris la route de la base, sans s'en soucier davantage.

Chez Daniel

Daniel acheva sa lecture, puis la renouvela plusieurs fois. « Je sais pas d'où tu viens toi, dit-il en s'adressant à la lettre, mais je comprends pas bien ce que tu veux dire… » Il la regarda une dernière fois puis la rangea et partit au Sgc. En voiture, il concentra son attention vers la journée qui l'attendait et la lettre mystérieuse eu vite fait de sortir de ses pensées.

Chez Jack

Jack avait à peine terminé la lecture de la lettre que celle-ci avait atterrit dans la poubelle la plus proche. Il alla programmer l'enregistrement des Simpsons puis partit, la curieuse lettre n'ayant eu qu'un très court temps de passage dans son esprit.

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Plus tard, à la base

Daniel : Bonjour Sam !

Sam : Salut Daniel !

Daniel : Des nouvelles de Teal'c ?

Sam : Oui. Il rentre dans trois jours. Pour l'instant il continue son ralliement des Jaffas avec Brata'c, son fils et Ishta. D'après leurs dires, le nombre de morts dû au poison est moins important que ce que les Tok'ras avaient estimés.

Daniel : Ishta est avec eux ?

Sam : Oui.. Enfin avec Teal'c surtout.

Ils échangèrent un regard entendu et amusé.

Daniel : Surtout oui.

Et c'est en riant qu'ils se dirigeaient vers le bureau de Jack

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Ils furent bousculés dans le couloir par le Major Rutherford, courant.

Sam : Hey !

Major Rutherford : Excusez-moi mais il faut que je voie le Général au plus vite !

Daniel : Qu'est-ce qui se passe ?

Major Rutherford : Excusez mais je n'ai vraiment pas le temps de vous expliquer !

Puis elle se remit à courir, Sam et Daniel lui emboîtèrent le pas.

Voilà une journée qui commence sur les chapeau de roues ! songea Sam

Ils arrivèrent tous les trois devant le bureau de Jack, auquel le Major Rutherford frappa précipitamment.

« Que voulez au Général ? » intervint une voix derrière eux qui fit sursauter le Major Rutherford. Lui, Sam et Daniel se retournèrent d'un même mouvement.

Sam : Jack !

Major Rutherford (se mettant prestement au garde à vous) : Mon Général, je dois vous parler immédiatement.

Jack : Je sais. Alors poussez-vous que je puisse rentrer dans mon bureau, et la prochaine fois soyez gentille d'éviter de taper si fort sur la porte, vous allez finir par la gondoler.

Major Rutherford (s'écartant tout de suite vivement de la porte) : Pardonnez-moi mon Général.

Sam et Daniel échangèrent un regard amusé, provoqué par le Major Rutherford qui n'avait pas compris que Jack plaisantait. Elle était arrivée il y avait déjà cinq ans, et avait été promue Major récemment.

Ils pénétrèrent tous quatre dans le bureau.

Jack (s'adressant à Sam et Daniel) : Vous aussi vous vouliez me parler ?

Daniel : Euh non…

Jack : C'est pas grave. Plus on est de fous, plus on rit !

Il s'assit à son bureau.

Jack : Alors, qu'est-ce qu'il y a de si urgent Major… Comment déjà ?

Major Rutherford : Major Rutherford mon Général. Je ne sais pas trop comment l'annoncer..

Jack : La méthode directe est généralement la meilleure.

Major Rutherford : Bien mon Général. C'est que… Le lieutenant Carney, Jane Carney a été retrouvée morte chez elle ce matin.

Un silence accueilli la nouvelle.

Jack : J'en suis désolé, mais puis-je savoir en quoi ça nous, ça me concerne ? Et surtout pourquoi cette nouvelle ne pouvait pas attendre ? C'est pas la première fois qu'un de nos officier décède hors mission j'imagine.

Major Rutherford : Bien sur mais sa mort ne semble pas naturelle.

Jack : C'est à dire ?

Major Rutherford : Elle a été retrouvée noyée dans sa baignoire…

A ces mots Sam et Daniel sursautèrent. La première ligne de la lettre reçue ce matin leur vint immédiatement à l'esprit.

Jack : Et les autorités sont sûres qu'il ne s'agit pas d'un accident ?

Major Rutherford : A soixante-dix pour cent… Ils effectuent les dernières vérifications. Mais d'après les premières constatations du médecin légiste, on lui aurait violemment appuyé sur la tête afin de la noyer…

Daniel : Jack ?

Sam (en même temps) : Mon Général ?

Ils se regardèrent. Sam remarqua le trouble de Daniel, Daniel remarqua le trouble de Sam. « A-t-elle reçu la même lettre que moi » s'interrogèrent-ils tous deux.

Jack : Qu'est-ce qui y'a ?

Daniel : Je voudrais vous parler en privé..

Sam : Moi aussi…

Jack (se tournant vers le Major Rutherford ) : Vous aussi ?

Major Rutherford : Euh non

Jack : Bien alors vous pouvez disposer Major Ruth. Ca vous dérange pas que je vous appelle Ruth ? C'est plus court.

Major Rutherford : Je… euh oui, bien mon Général.

Elle salua puis sortit.

Jack, la regarda sortir, amusé. Puis il se tourna vers ses deux amis. « Qu'est-ce qui vous arrive ? »

Daniel et Sam échangèrent un regard.

Daniel : Je pense que c'est pour la même chose..

Sam : Je crois aussi…

Jack attendit, les regardant.

Daniel : Euh ce matin j'ai reçu une lettre

Jack (moqueur) : Ah mais dites-moi c'est incroyable ça !

Daniel (ignorant la remarque de Jack) : Ce n'était pas une lettre normale… C'était en réalité une sorte de comptine..

Sam : Je l'ai reçue également… Elle p..

Jack : Vous voulez parler de cette lettre écrite par ordinateur sur du papier jaunit ?

Daniel (surpris) : Vous l'avez reçue aussi ?

Jack : J'ai reçu une lettre tapée par ordinateur sur un papier un peu jaune, qui racontait une sorte de poème à propos de femmes… rousses je crois.. ou blondes.

Sam : Brunes. Dix petites brunes…

Jack : Ah ouais voilà c'est ça. Et alors ? Vous l'avez reçue vous aussi ?

Daniel : Oui…

Sam : Ce matin même…

Jack : C'est à propos de ça que vous vouliez me parler ?

Daniel : Le premier vers de la comptine contenue dans la lettre parlait d'une femme noyée dans sa baignoire…

Jack : Et alors ?

Sam : Le lieutenant Carney a été retrouvée noyée dans sa baignoire..

Jack : Et alors ?

Sam : Comme c'était écrit dans la lettre…

Jack : Vous n'allez quand même pas croire qu'il y a un rapport entre cette lettre et la mort du lieutenant Carney ?

Daniel : Avouez que c'est une coïncidence troublante..

Jack : Daniel, vous savez combien de gens se noient accidentellement dans leur baignoire chaque jour ?

Daniel : Les autorités ont écarté la thèse de l'accident !

Jack : Pas définitivement

Sam : Mais presque

Jack : Pas définitivement !

Daniel : Jack, reconnaissez que c'est tout de même curieux qu'on reçoive tous les trois, le même jour, la même lettre, dans laquelle est annoncée la mort d'une brune dans sa baignoire et que quelques heures après on apprend justement la mort de Carney dans sa baignoire..

Sam : Ce n'est pas un hasard…

Jack : C'est curieux en effet, mais ça ne veut pas dire que les deux choses sont en rapport. Déjà, le lieutenant Carney n'était peut-être pas brune. Et comment la personne ayant posté la lettre aurait pu être sûre qu'on la reçoive le même jour ? L'état est grand, le courrier ne marche pas toujours au même rythme.

Sam : Elle n'a pas été postée..

Daniel : Le timbre n'était pas oblitéré.

Jack : Qu'est-ce que vous racontez ?

Daniel : La lettre a été déposée dans nos boîtes ce matin, pas postée.

Jack : Alors pourquoi avoir mis un timbre ?

Sam et Daniel ne répondirent pas. Jack se frotta le visage des mains et soupira. Il avait horreur des journées qui commençaient comme celle-ci.

Jack : Vous l'avez sur vous cette lettre ?

Sam : Dans ma voiture

Jack : Allez la chercher. Daniel allez trouver Ruth et demandez-lui si le lieutenant Carney était brune.

Daniel : Je vais la voir et je lui dis : Madame, est-ce que Jane Carney était brune ?

Jack : Oui

Daniel : C'est pas très… discret..

Jack : Alors débrouillez-vous pour que ça le soit !

Daniel fit une de ses mimiques puis sortit.

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Un peu plus tard, dans le bureau de Jack

Daniel : Le lieutenant Carney était bien brune…

Sam : Voilà la lettre.. C'est bien la même que vous avez reçue ?

Daniel : Oui…

Jack : Je crois..

Daniel : Vous croyez ?

Jack : Je ne l'ai pas lue en détail. Bon, écoutez, pour l'instant rien ne prouve qu'il ne s'agit pas d'une coïncidence, inutile d'alerter tout le monde. Si un autre incident qui se rapproche de cette lettre survient, je prendrai les mesures nécessaires. Pour l'instant gardez cette histoire pour vous, pas la peine de faire souffler un vent de panique dans la base.

Daniel : Un autre incident… Vous voulez dire si une autre personne meurt ?

Jack : Pas forcément..

Daniel : Dans la lettre, chaque vers aboutit à une mort…

Jack : Passez-moi cette lettre Carter

Sam s'exécuta, et Jack lu la lettre pendant plusieurs minutes.

Jack : Je maintiens ce que j'ai dit. Nous n'avons aucune preuve qu'il ne s'agit pas d'un simple hasard.

Daniel : Curieux hasard..

Jack : Daniel, si j'appelle le Pentagone je leur dit quoi ? Messieurs, ce matin tous les membres de l'équipe SG-1 ont reçus la même lettre, qui s'avère être une comptine, et il semblerait que ce soit une comptine tueuse de brunes ?

Sam : On ne sait pas si Teal'c l'a reçue…

Jack : Il n'est pas là et il n'a pas de boîte aux lettres puisqu'il n'a pas même une maison. L'expéditeur aurait dû rentrer dans la base pour lui donner.

Daniel : Il a peut-être attendu volontairement qu'il soit absent…

Jack : Peut-être. Ou peut-être pas. Pour l'instant on garde ça pour nous. Daniel, allez chez Carney et récoltez discrètement des informations sur son décès. Carter, trouvez-moi le maximum d'informations sur elle.

Daniel : Discrètement ? Ca risque d'être difficile…

Jack : Vous n'avez qu'à vous faire passer pour son petit ami !

Daniel : Euh… Vous êtes sûr ?

Jack : Mais oui, je suis sûr que c'était une personne charmante. Retrouvez-moi dans mon bureau à 14h.

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14H03, bureau du Général O'Neill

Jack, Sam et Daniel étaient réunis dans la pièce. Chacun était un peu nerveux.

Jack : Alors Carter ? Des informations intéressantes ?

Sam : Aucune… Elle travaillait ici depuis quatre ans, elle avait été nommée lieutenant il y a presque deux ans, c'était un très bon membre de l'équipe SG-7. D'après ses collègues c'était quelqu'un de timide mais gaie, c'était une excellent tireuse pleine de sans-froid…

Jack : Son passé ?

Sam : Rien à signaler. Elle a vécu chez ses parents jusqu'à ses vingt ans, elle a fait ses études dans une bonne université avant de suivre une formation militaire.

Jack : Et vous Daniel ? Avez-vous pu récolter des détails ?

Daniel : Hum oui… La thèse de l'accident est définitivement écartée. Celle du suicide également. La mort remonte à entre 20h et 22h hier soir.

Jack : Pffff… Et que savons sur le… meurtrier ?

Daniel : Rien

Jack : Rien ?

Daniel : Rien. Tout avait été soigneusement préparé selon les autorités, aucune empreinte nul part, pas de trace de chaussure, de dépôt de peau..

Sam : Vous croyez toujours que ça n'a rien à voir avec la lettre que l'on a reçue ?

Jack : Je n'en sais rien. Mais je vais contacter le Pentagone..

Jack allait téléphoner lorsque le sergent Walter arriva, essoufflé.

Sergent Walter : Puis-je entrer mon Général ?

Il y eu un silence. Daniel, Sam et Jack craignaient tous ce que le sergent allait leur annoncer.

Jack : Oui. Qu'y a-t-il ?

Sergent Walter : Une jeune recrue, Peggy Waddell a été retrouvée morte chez elle… Les membres de son équipe, SG-3, se sont inquiétés en ne la voyant pas arriver, et comme elle ne répondait pas après plusieurs appels à son domicile, le Colonel Reynolds a donné son accord pour qu'un des membres aille voir chez elle… Et il l'a trouvée morte dans son lit…

Jack : Et merde. Bon, sortez, j'ai un coup de fil à passer. Carter, réunissez toutes les femmes brunes de la base dans la salle de réunion, Daniel allez trouver des informations sur la mort de Waddell. Mais discrètement.

Daniel : Je me fais passer pour son petit ami ?

Jack (énervé) : Son petit ami, son père, son chien, faites comme bon vous semble ! Et vous Walter retournez à la Porte ! Il manquerait qu'on nous attaque…

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Chacun s'exécuta, et Jack passa son coup de fil… Le Président cru d'abord à une plaisanterie, ainsi que d'autres membres hauts placés. Jack dû hausser le ton pour qu'ils acceptent enfin de le prendre au sérieux. Lorsqu'il raccrocha, il entendit la voix de Sam crachoter dans les hauts parleurs de la base. « Toutes les femmes brunes sont demandées d'urgence en salle de réunion. Je répète, toutes les femmes brunes sont demandées en salle de réunion immédiatement ! »

Jack se pris la tête entre les mains. « C'est complètement débile songea-t-il… »

Il n'était pas le seul à penser ça… Après l'annonce de Carter, les couloirs de la base devinrent soudainement très bruyants. La plupart du personnel croyait à une blague, les questions et suppositions allaient à une vitesse impressionnante. « Ils vont organiser un concours brunes VS blondes ! » « Ils n'ont pas convoqué les blondes parce qu'ils avaient besoin de personnes intelligentes ! » « Et moi, je suis châtain mais j'ai des mèches brunes, j'y vais quand même ? »

C'est alors qu'on commença à parler des deux décès. La nouvelle de la mort rapprochée des deux militaires parcouru toute la base, et les conversations rieuses firent place à des conversation plus tendues.

Lorsque Sam traversa la base pour aller rejoindre Jack, elle fut littéralement assailli de militaires, civils, femmes de ménages, électriciens etc.

« Est-ce que cette réunion a un rapport avec les deux morts ? »

« Pourquoi les blondes n'ont-elles pas été convoquées ? »

« Je suis brune mais ce n'est qu'une coloration, je vais à la réunion quand même ? »

Carter répondait à coups de coudes pour se frayer un chemin et de « Gardez votre calme, tout vous sera expliqué ».

Finalement, il fallut plus d'une heure pour réunir dans le calme toutes les femmes brunes travaillant à la base, ce qui faisait cinquante-huit personnes.