Tout se passe dans le milieu de la saison 5. Pas encore de titre pour les chapitres, je verrais si j'en mets et surtout si j'en trouve...

Première fic, alors soyez indulgent, s'il vous plait ! ^^


Tout était calme ce lundi matin là, pas d'affaire en vue, tous s'occupaient à leur manière : Tony faisait semblant de finir un rapport alors qu'il tapait un SMS sous son bureau sans doute à sa dernière conquête, McGee se déchainait sur le clavier de son ordinateur, Gibbs était parti se chercher son énième café de la matinée, et Ziva…et bien Ziva n'était pas encore arrivée, mais comme il avait neigé cette nuit, ils ne s'inquiétaient pas de son absence.

Soudain le Ding ! de l'ascenseur retentit et Ziva en sorti, l'air de très mauvaise humeur.

« - Alors, quel effet ça fait d'arriver après le grand DiNozzo ? s'exclama Tony avec son grand sourire moqueur.

Il ne reçut en réponse qu'un regard noir. Mais ne se laissant pas décourager, il demanda avec un sourire encore plus large :

- Tu as passé une nuit torride pour te réchauffer avec un amant un peu trop collant sur le petit matin ? Puis voyant le regard encore plus sombre de sa collègue, il ajouta : Ou avec une amante, tout dépend de tes goûts…

- Ma voiture a refusé de démarrer à cause de ce temps de loup !

- On dit temps de chien, et c'est toujours ce qu'on dit mais, pour une fois assume, tu as parf… » Mais il ne put finir sa phrase à cause (ou grâce pour lui, sans doute) de la main de Gibbs qui venait de s'abattre sur l'arrière de son crâne. Ce dernier déclara :

- Prenez vos affaire ! Ziva, vous devriez emmener votre voiture chez un garagiste.

Un fois arrivé sur le lieu du crime, Gibbs distribua les rôles :

- Ziva photos, Tony indices et McGee témoins.

Comme Ziva et Tony travaillait quasiment côte à côte, il en profita pour lui demander :

- Comment tu vas faire pour venir au boulot si tu n'as plus de voiture ?

- Non Tony, tu ne me serviras pas de taxi ! répondit-elle en coupant court à la discussion, d'un ton un peu trop sec pour la circonstance, avant même qu'il ai dévoilé son plan.

Tony ne fut qu'à moitié étonné, il avait déjà remarqué que Ziva prenait ses distances avec lui, aussi avec le reste de l'équipe, mais surtout avec lui depuis un quelques temps : elle se défilait à chaque qu'il voulait la voir en dehors du travail, ne riait plus à ses blagues, refusait de l'aider à maltraiter McGee… Il se répétait à chaque fois « Elle doit être à bout et m'en vouloir à cause de l'histoire avec Jeanne, je me suis éloigné, j'ai privilégié ma relation et je l'ai laissé de côté, fait passer après tout le reste. Et le pire, c'est que quand elle essayait de sauver notre amitié et complicité, de retrouver Tony l'ami qu'elle avait côtoyé pendant plusieurs mois, elle a trouvé DiNozzo le bouffon, le sarcastique, le moqueur… normal qu'elle mette du temps… Et pour couronner le tout, quand la mission s'est finie, j'ai préféré la rembarrer à chaque qu'elle voulait m'aider malgré ce que je lui avais déjà fait subir. ».

C'est vrai que son détachement datait de la fin de sa mission, et il espérait qu'elle avait déjà tourné la page, ou en partie. Mais il sentait qu'il y avait une ou plusieurs autre(s) chose(s), et il aurait aimé qu'elle fasse un dernier et ultime effort pour conserver leur amitié en venant lui parler de son/ses problème(s). En tous cas, ce ne serait sûrement pas lui qui irait la voir : il trouvait ça assez hypocrite d'aller lui demander de se confier alors que, justement, si elle ne le faisait pas, c'était sa faute, et uniquement sa faute à lui, il en était persuadé.

Gibbs, pendant ce temps là, alla accueillir Ducky, qui pestait encore contre son jeune assistant :

- Tu ne sais donc toujours pas lire une carte, Jimmy ? Si nous roulons plein Sud et que la route que nous devons prendre va vers l'Est, il faut prendre à gauche et non à droite ! Et amène le brancard à côté de notre jeune inconnu.

Gibbs esquissa un sourire.

- Alors, qu'en penses-tu ? demanda-t-il lorsque Ducky eut pris la température du foie et regardé un peu le cadavre.

- Il est mort entre 4 et 6h cette nuit, il y a donc environs 6h. Il a été poignardé, au cas où tu ne t'en serais pas rendu compte, dit il en souriant. Le corps, sur le ventre, était en effet traversé de plusieurs trous de lames et l'arme était encore plantée dans l'un d'eux.

- J'en saurai plus après l'autopsie, continua le légiste. Tony, tu peux récupérer le poignard, j'ai fini. Jimmy, aide-moi à le mettre sur le brancard, s'il te plait.

Quelques minutes plus tard, toute l'équipe était en route.