Bonjour tout le monde!

Je sais une autre fic alors qu'elle en a encore en attente! Mais voilà on n'arrête pas les idées... Malheureusement.

Alors l'auteur: c'est sortie de mon imagination.

Le titre c'est "Let it die" et malgré le titre ce n'est pas une Death fic.

Le couple c'est du Sterek.

L'histoire se passe juste après la saison 3B (ma préférée). Elle ne spoilera pas la saison 4 ni la saison 5.

Sinon, je n'ai pas grand chose à dire à part bonne lecture


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Let it die

Chapitre 1

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Les bips sonores des machines retentissaient dans la pièce d'un blanc immaculée. Des individus entouraient le lit d'un jeune garçon endormi au chaud dans les draps soyeux. L'endormi était relié à un cardiogramme qui mesurait la fréquence des battements de son cœur. Même si pour les visiteurs, cette machine ne servait pas à grand chose, ils entendaient nettement le rythme produit par le muscle grâce à leur oreille surnaturel.

La seule inquiétude qu'ils avaient été de savoir si leur compagnon allait se réveiller de ce terrible cauchemar qui est le coma. Les derniers événements avaient laissé des marques indélébiles à chacun. Pourtant, ils avaient eu à faire face à des tueurs mais jamais à une telle fréquence. Le dernier en date était terrible, le Nogitsune. Ce démon-renard avait possédé le pauvre humain de la meute, Stiles Stilinski, fils du shérif du comté de Beacon Hills. Lors de la possession, le jeune adolescent avait fait des ravages importants dans la ville. Le sang des innocents coulait sur les mains anciennement propre du jeune garçon hyperactif.

Pour le sauver, la meute avait employé les grands moyens seulement durant la bataille, ils avaient perdu deux compagnons, Allison et Aiden. Quant à Stiles, lorsque le Nogitsune fut vaincu, il tomba dans un coma inquiétant, les médecins ignoraient même si un jour le garçon allait se réveiller ou s'il allait succomber à son coma.

Le shérif, John Stilinski, restait au chevet de son enfant tenant toujours une bouteille de whisky. Il ne supportait pas l'hôpital, sa femme était morte dans cet institut et maintenant il était sur le point de perdre son fils. Il mentirait s'il disait que l'épisode du Nogitsune était derrière lui, le sale renard avait éveillé en lui des vieux souvenirs qu'il n'aurait jamais aimé avoir. Il avait joué avec ses sentiments en faisant croire à tout le monde que Stiles avait la même maladie que Claudia. La ruse de l'animal démoniaque avait fonctionné, tout le monde pensait que son fils allait mourir comme sa mère.

Ils avaient beau l'avoir vaincu l'ombre diabolique du démon était sur eux. Scott ne venait que rarement, il faisait son deuil comme Chris et Isaac. Lydia venait mais elle repartait vite de la chambre lorsqu'elle voyait l'état déplorable de son ami relier à des machines. Quant à Derek, il restait à l'hôpital sur une chaise attendant un meilleur résultat. Le loup garou de naissance culpabilisait pensant de nouveau que tout était de sa faute. Ses idées noires le tourmentaient, la meute d'un autre était de nouveau détruite, la raison, une autre relation foireuse avec un Darach cette fois-ci. Cela ne lui avait pas suffit d'avoir condamné sa famille à une mort douloureuse, il avait désormais permis à une autre folle de planter une graine malsaine dans une meute remplie d'adolescent innocent. Pire encore, cette mauvaise graine avait touché une personne, cette personne était le noyau de la meute, elle avait atteint Stiles.

Derek n'était pas idiot, la meute McCall ne tournait pas autour de son Alpha mais elle tournait autour du seul humain de la bande, Stiles. C'était de lui que tout avait commencé, c'est lui qui trouvait les plans pour sauver les fesses de tout le monde. Derek ne pouvait qu'admirer ce courage et cette ténacité dont faisait preuve l'hyperactif. Le loup garou ne savait pas ce qui adviendrait de la meute si Stiles ne se réveillait pas de ce coma. Pour l'instant, le lycanthrope ne pouvait que se morfondre et attendre.


Je marchais dans les couloirs de l'hôpital, je voyais les médecins s'occuper des blesser suite à l'attaque dans cet institut. Je me sentais encore plus misérable en voyant les pleures des mères suite à la mort d'un enfant frapper par un Onis. Des larmes s'écoulèrent de mes yeux ambrés. Je ne pouvais pas voir ce paysage sans me dire que tout était de ma faute. Si j'avais été plus fort, tout ceci ne serait jamais arrivé. J'aurai du résister.

Soudain, je vis devant moi un renard au pelage d'un roux magnifique. Ses yeux ambrés me fixèrent. Personne ne semblait remarquer qu'un animal avait pénétré l'enceinte de l'établissement. Le vulpe semblait me faire signe mais je ne bougeais pas. Les souvenirs étaient trop frais dans ma mémoire pour faire confiance à un renard. C'était cet animal qui avait fait beaucoup de mal autour de lui.

Je partis vers une autre direction oubliant cette bête qui n'apporte que le malheur. Je passais la porte pour voir mon père assis sur sa chaise habituelle regardant mon corps dormir dans les draps. Le son des machines était assourdissant. Je n'aimais pas rester dans cette pièce et me voir dans le coma. Je ne comptais plus les jours où je me baladais sous la forme d'un fantôme dans les couloirs de l'hôpital. J'errais dans les pièces regardant et souffrant du malheur d'autrui suite à l'attaque du Nogitsune. Scott ne passait presque plus me voir, la mort d'Allison lui était difficile à supporter. Lydia voulait rester forte devant mon père mais dès qu'il était hors de sa vue, elle se mettait à pleurer pour Aiden, pour Allison et pour moi.

Isaac et Chris n'étaient pas venus me voir, le choc était encore trop frais dans leur tête. Kira n'était pas assez à l'aise avec la meute pour montrer son soutien. Et Derek, celui qui m'avait le plus surpris, restait tous les jours sur sa chaise à se morfondre comme une âme en peine. J'aurai aimé pouvoir le toucher et lui dire que je vais bien, seulement, je ne faisais que traverser ce que je touche.

Les mots du Nogitsune résonnaient toujours dans ma tête comme une musique effroyable. Le genre de sérénade qu'on avait envie d'éteindre directement tellement elle nous remplit d'effroi. Seulement, je ne connaissais pas le bouton off pour arrêter ces mots.

"Chacun en a une mais personne ne peut la perdre"

Je devenais fou à force d'entendre cette phrase. Je pris ma tête dans mes mains avant de hurler comme une Banshee. Les lumières de l'hôpital se mirent à crépiter, les néons clignotaient tandis que le cardiogramme s'emballait à côté de mon corps qui convulsait. Derek avait débarqué dans la chambre ainsi que les médecins qui ne comprenaient pas ce qui arrivait.

Je ne voulais qu'une chose que tous ces bruits arrêtent, qu'ils me laissent tranquille. Mon cri doubla d'intensité détruisant les fenêtres de la chambre sous le regard paniqué de mon père et de Derek.

Le courant s'arrêta dans tout l'hôpital et le son s'arrêta. Je n'entendais plus rien. Quelqu'un avait éteint ce fameux bouton off. L'établissement était sombre et je sentais mes mains trembler sous l'intensité de mon cri. Les médecins qui se trouvaient autour de mon lit vérifiait mes signes vitaux. J'étais toujours en vie, mon âme attaché à mon corps. Je regardai Derek qui semblait soucieux regardant autour de lui discrètement sans doute pour tenter de comprendre ce phénomène bizarre.

Finalement, après les examens, le corps médical quitta la chambre laissant Derek et mon père seuls avec ma partie visible à l'œil humain.

- Que s'est-il passé? demanda mon père.

- Du surnaturel.

Derek, comme toujours, direct et court. Deux mots pour qualifier ce qu'il vient de se passer. Mon père semblait être aussi désespéré que moi car il ajouta:

- Je l'avais bien compris mais je croyais que cela allait se terminer avec l'histoire du Nogitsune!

- Apparemment non.

Je levai les yeux au ciel. Ce n'était pas comme ça qu'il allait convaincre le shérif de Beacon Hills de ne pas s'inquiéter.

Soudain, les lumières revinrent et le cardiogramme se remit en marche, répétant son bip incessant. Mon père soupira avant de s'installer sur son fauteuil favori. Derek, lui, se plaça vers la fenêtre pour regarder les débris. Le loup garou fronça les sourcils.

- C'est étrange, dit-il.

- Qu'est-ce qui est "étrange"? demanda mon père portant son regard sur Derek.

- La vitre ne s'est pas cassée de l'extérieur.

Mon père se leva et je le suivis. En concert, on écarquilla les yeux en voyant très peu d'éclat de verre à l'intérieur de la chambre comme si l'explosion venait de... Je me mis à paniquer et mon corps le ressentit car le cardiogramme s'emballa de nouveau en rythme avec mon angoisse grandissant.

Un médecin réapparut en quatrième vitesse informant mon père que mon corps agissait comme s'il faisait une crise de panique. Je tentai de me calmer mais rien ne faisait. Ma nouvelle condition ne m'aidait pas au contraire. J'essayai de retrouver mon calme me concentrant sur un point d'ancrage comme mes amis les loups et je le trouvai en la compagnie de mon père. Le cardiogramme se calma et mon rythme cardiaque redevint normal.

- La crise est passée, mais je ne sais pas si cela va recommencer, annonça le médecin.

- Est-ce une bonne chose cette crise? demanda mon père plein d'espoir.

- Malheureusement, nous ne pouvons le dire. Il est effectivement rare d'avoir ce genre de cas où le patient dans son coma nous fasse une crise de panique. Mais nous ne pouvons pas dire s'il va se réveiller ou non.

Un son de téléphone retentit et je reconnus la sonnerie du téléphone de Derek. Elle était comme lui simple et sans rechigner. Le loup s'excusa et sortit de la pièce. Je le suivis à l'extérieur de la chambre.

- Lydia, je suis à l'hôpital. Le téléphone est normalement interdit.

Un moment de pause me dit que la jeune femme lui répondait.

- Comment ça, tu te sentais mal. Tu avais envie de crier? (...) Non, il va bien à part deux frayeurs. (...)

Je vis Derek froncer les sourcils, je manquai de rire de lui mais son visage trop sérieux me donnait surtout des frissons dans le dos.

Au loin, je vis une infirmière rougir tout en faisant les gros yeux à Derek. Elle essayait d'être menaçante face à cette montagne tout en muscle lycanthrope. Le loup la vit et lui lança un sourire charmeur qui fit rougir encore plus la femme et me hérissait le poil de cheveux. J'avais horreur de voir son jeu de séduction surtout quand on savait la chance qu'il avait avec les femmes.

Seulement, malgré son sourire "charmeur", l'infirmière lui pointa une pancarte où on voyait un téléphone barré. Il lui montra deux doigts, sans doute pour lui expliquer qu'il n'en avait pas pour longtemps même si la personne au bout du fil semblait être Lydia Martin.

- Lydia, il faut que je raccroche mais dès que j'en serais plus je t'appelle.

La blonde vénitienne semblait être d'accord car il raccrocha enfonçant son téléphone dans la poche arrière de son jeans. L'infirmière sourit et se prépara à accoster le bel apollon dans le couloir mais elle fut coupée par un médecin qui avait besoin de ses services. Je souris en voyant son visage déçu de ne pouvoir charmer le beau Derek Hale.

La porte de ma chambre s'ouvrit sur le médecin et mon père. Ce dernier semblait avoir passé un sale moment avec le docteur. Derek rentra de nouveau dans la pièce. Je souris me disant que c'était la première fois que Derek pouvait passer autant de temps avec moi sans avoir l'envie de me plaquer contre n'importe quelle surface à disposition ou encore de menacer. Je suivis les deux hommes qui fermèrent la porte derrière Derek pour avoir un semblant d'intimité. Je savais qu'avec des infirmières commères dès que l'une d'elle avait trouvé une belle proie, on pouvait s'attendre à voir débarquer les dames trop curieuses.

- Le médecin ne donne pas des bonnes nouvelles. Il pense que Stiles ne va pas survivre, dit John. Personne ne peut aider mon fils s'il fait de nouveau une crise.

Je regarde mon père pleurer sur sa chaise à côté de mon lit.

- J'ai eu Lydia au bout du fil, dit Derek.

Mon père regarda le loup avec un mélange de peur et d'appréhension. Il connaissait les pouvoirs Banshee de Lydia et il redouta une chose qu'elle ait crié.

- Elle n'a pas crié.

Le soulagement remplaçait la peur mais mon père restait suspicieux.

- Qu'est-ce qu'elle voulait?

- Elle m'avait informé que ce qui s'est passé à l'hôpital, la destruction de vitre et les lumières qui se mettent à réagir bizarrement à toucher quelques habitations autour de l'hôpital dont sa maison. Elle s'est même mise à saigner de l'oreille mais elle était sur d'avoir entendu la voix de Stiles qui hurlait.

J'écarquillai les yeux tandis que les deux autres regardaient mon corps endormi.

- Mais c'est impossible mon fils est dans le coma, s'exclama mon père.

- C'est pourtant ce qu'elle m'a dit. Elle m'avait expliqué qu'un moment dans la nuit elle s'était sentie mal et d'un coup les vitres de sa chambre ont littéralement explosé et qu'elle avait entendu la voix de Stiles.

- Mais alors qu'est-ce que cela signifie?

Derek fit un signe discret à mon père et il se dirigea doucement vers la porte parlant à John une histoire bizarre entre deux individus. Arrivée à la porte, il l'ouvrit laissant rentrer une dizaine d'infirmière qui tentait d'espionner les deux hommes de ma chambre. Une vague d'énervement me prit et les bonnes femmes se retrouvaient contre le mur en face, légèrement sonnées.

- Laissez les personnes tranquillement dans leur coma! m'exclamai-je avant d'arriver à fermer la porte sans la toucher.

- Oh bon sang, comment la porte s'est fermée? paniqua mon père.

- Je pense que c'est ce que voulait dire Lydia. Stiles si tu es dans cette pièce fait nous un signe.

J'écarquillai les yeux cherchant un moyen seulement ce n'était qu'instinctif. Je ne contrôlais rien du tout. John regarda dans la pièce cherchant le moindre indice avant de soupirer. La porte s'ouvrit d'un coup sur Lydia furieuse avec une oreille qui saignait.

- Derek, on ne raccroche pas au nez d'une dame, s'énerva-t-elle.

Je manquai de rire, Derek n'avait aucune finesse avec la jeune femme.

- En plus, tu me forces à venir dans un hôpital où la mort est présente dans chaque couloir de cet établissement aveuglant. Tu n'imagines pas le nombre de fois où j'ai failli hurler. Et en prime que font ces infirmières assommées devant la porte de la chambre?

Je souris pensant avoir trouvé le moyen de leur dire que j'étais là.

- Oh c'est rien, juste des bécassines qui voulaient voir à quoi ressemblait un loup garou musclé et surtout beau gosse. Car ne le nions pas Derek est un bel éphèbe. Il me rend tristement joli avec ses tablettes de chocolats digne d'un super héro sous cortisone. Et j'en ai vu des super héros dans les comics, ils avaient presque la même musculature que Derek, dis-je.

- Stiles quand je voudrais ton avis sur Derek, j'aimerai que tu ne parles pas de ses muscles, s'exclama-t-elle surprenant les deux hommes de la chambre.

- Tu as bien dit Stiles? s'étonna mon père.

Lydia écarquilla les yeux regardant mon corps inerte et je vis Derek froncer les sourcils.

- Merci Lydia, tu viens de me confirmer ce que je pensais, dit le loup.

- Comment ça?

- Stiles est un esprit.


Voilà pour ce premier chapitre.

Le deuxième n'arrivera pas tout de suite car je pars bientôt et je n'aurai pas de réseau pour vous l'envoyer. Mais laissez une review cela fait toujours plaisir à l'auteur.

Sur ceux, je vous souhaite pour les Aoûtiens de bonne vacance et pour les Juillettistes bon courage.

A la prochaine!