L'amour est un sentiment incontrôlable..

Chapitre 1 : Un joyeux anniversaire.

Harry Potter se réveilla avec ses deux mains plaquées sur le front. Une douleur lancinante à la cicatrice venait de le réveiller au beau milieu de la nuit. Il regarda sa montre tout en continuant de frotter sa tête douloureuse. Il était minuit passé. Depuis deux minutes, il avait quinze ans. Harry soupira et alla ouvrir la fenêtre car il avait chaud. Son vieux cauchemar l'avait réveillé. Il avait revu l'assassinat de Cédric Diggory, son corps froid allongé sur le sol, son visage où se mêlait un sentiment de stupéfaction, de peur et de désespoir. Il s'était souvenu de Cho Chang en pleurs, des parents, abasourdis et tellement choqués qu'il ne pouvait même plus pleurer, La Grande Salle drapée de noir et les élèves qui faisait des têtes de mort-vivants le jour du banquet de fin d'année. Mais un souvenir était plus présent que ceux là qui lui torturait l'esprit inlassablement tous les jours.C'était le rire de Lord Voldemort, le plus grand mage noir de tous les temps. Ce rire sombre et froid qui lui glaçait le sang et lui rappelait le sacrifice de ses parents. Car Voldemort avait tué les parents de Harry quatorze ans auparavant. Il s'en était pris d'abord à son père qui voulait laissé le temps à sa mère et lui de s'enfuir. Ensuite il s'était tourné vers sa mère, qui s'était sacrifié pour le protéger, et enfin, le mage avait tourné sa baguette en direction de Harry et lui avait lancé le sortilège de la mort. Pour une raison qui lui était inconnue, Harry avait survécu et le mage noir avait été réduit a une chose informe car le sort s'était retourné contre lui. Harry poussa un long soupir. Non, il ne fallait pas penser à tout ça, il fallait repartir du bon pied et se tourner vers la vie. Harry retourna dans son lit, mais au même moment, une chouette blanche comme la neige entra par la fenêtre suivit de plusieurs autres hiboux. La chouette s'appelait Hedwige et appartenait à Harry. Ce dernier reconnu Coquecigrue, le hibou de son ami Ron, qui était étrangement calme pour une foi. Quand aux autres volatiles, il avait une vague idée de leur provenance mais un doute planait sur l'un des hiboux qui était d'une couleur fauve. Harry détacha les paquets des pattes des hiboux, et ouvrit celui qui lui avait été apporté par Hedwige. C'était une simple lettre de Sirius, son parrain :

''Cher Harry, Je t'écris pour te souhaiter un joyeux anniversaire ! Je ne t'es pas envoyé de cadeau aujourd'hui car je t'en donnerais un lors de notre prochaine rencontre, qui serait plus tôt que tu ne le penses ! Je ne t'en dit pas plus pour l'instant ? A très bientôt. Sniffle.''

« Etrange »pensa Harry ? Que voulait dire son parrain par ''pus tôt que tu ne le penses'' ? Allait- il prendre le risque de retourner à Poudlard alors que le château serait plus protégé que jamais avec le retour de Voldemort ? Il ne fallait surtout pas rendre le risque de se faire attraper par les temps qui courent ! Il ne voulait pas que son parrain retourne à la prison d'Azkaban dont il s'était échappé voilà bientôt deux ans, alors qu'il était innocent et n'avait rien avoir avec les mages noirs (a par peut-être que l'un de ses amis d'enfance l'était devenu). Harry se dit qu'il allait ouvrir les autres paquets et que le lendemain, lorsqu'il aurait les idées plus claires, il écrirait à Sirius. Harry attrapa un deuxième paquet : il venait d'Hermione.

''Mon très cher Harry, Comment se passent tes vacances ? J'espères que tu arrives a ne pas trop penser à ce qui s'est passé à la fin de l'année dernière et que tu ne culpabilise pas pour la mort de Cédric, car tu n'y ai pour rien. Moi pour ma part, je suis en Bulgarie chez Viktor, et j'ai trouvé une collection incroyable de livres de sortilèges. J'en ai acheté un comme livre de chevet qui explique des techniques offensives et défensives et je l'ai quasiment terminé. Pour ce qui est de ton cadeau, je t'offre une glace à l'ennemi. Ce n'est pas un modèle haut de gamme, mais je pense que ça pourrait t'être utile. Rendez vous à King's Cross Hermione''

Sacrée Hermione ! pensa Harry. Toujours en train de travailler. Je me demande si Ron sait qu'elle est allée chez Krum. Harry ouvrit le paquet et regarda le miroir. Il paraissait ordinaire, mais en regardant mieux on voyait des runes finement gravées dans le cadre doré.

Le troisième hibou était celui de Ron : ''Salut Harry ! comment ça va ?Est-ce que tu passes de bonnes vacances chez ton horrible cousin ? J'espères que tu ne t'ennuies pas trop chez tes moldus ! en tout cas, j'en connaît une qui doit bien s'amuser chez son Vicky. Pour ce qui est de la fin de l'été, Dumbledore n'a pas voulut que tu viennes à la maison parce que.non, il ne vaut mieux pas que je te le dise tout de suite, tu l'apprendras par toi même. T'inquiètes pas mon vieux, c'est bien, ça n'a rien a voir avec Tu-Sais- Qui ! En tout cas on ne se verra pas avant Septembre.Mais je pense que mon cadeau va t'occuper ce mois ci. A bientôt Ron.''

Harry ouvrit le paquet. A l'intérieur il y trouva une sphère à l'intérieur de laquelle tournaient des volutes de fumée bleutée. Il y avait aussi un autre mot de la main de Ron : ''Harry, Ceci n'est pas une boule de cristal empruntée à Trelawney, mais une Sphère de l'Ascendant. Ca te montre les souvenirs les plus heureux du parent de ton choix. Celle-ci fonctionnera pour ton père ou ta mère, il suffit de dire te concentrer et de dire le nom de celui que tu veux voir. J'espère que ça te plait ! Mais juste un conseil avant de l'utiliser, ne reste pas tout le temps dedans car le temps passe beaucoup plus vite à l'extérieur de la sphère qu'a l'intérieur. Ron. Harry tourna la sphère un instant entre ses mains. Il avait envie de s'y plonger immédiatement, mais il préféra ouvrir ses paquets d'abord. La lettre suivante était adressée a son nom avec une écriture ronde, propre et nette qu'il ne connaissait pas.

''Cher Harry, Je ne sais pas si tu t'attendais à ce que je t'envoie une lettre, mais voilà, je t'écris. Avant de parler de choses plus sérieuse, je voulais te souhaiter un joyeux anniversaire. Maintenant, je voudrais te dire de ne pas culpabiliser pour la mort de Cédric. Je sais que c'est dur de vivre avec un trou dans le c?ur, même si pour toi Cédric n'était pas un grand ami. Mais crois moi, dans ses sombres temps, on voit le bout du tunnel un jour, et la vie reprend son cour. Je parle de fait vécu parce que Cédric coptait beaucoup pour moi. Il faut relativiser.Tu vois, moi je me dit que sur deux garçons auxquels je tiens énormément, il m'en reste au moins un. Pour fêter tes quinze ans, je t'offre ce pendentif. Il paraît qu'il à des pouvoirs protecteurs tant qu'il n'est pas brisé. J'espère qu'il te sera utile Cho.''

Harry resta bouche-bée. Il relut la lettre. Cho Chang, la magnifique jeune fille de Serdaigle dont il était amoureux depuis bientôt deux ans venait de lui écrire. Il relut le parchemin une troisième fois, et s'arrêta sur une phrase. ''Sur deux garçons auxquels je tiens il m'en reste au moins un.'' Que voulait-elle dire par là ? Qui était ce deuxième garçon ? Harry savait très bien que le premier était Cédric Diggory. Il suffisait de les avoir vus ensemble l'année précédente à Poudlard. Mais ce deuxième garçon.Etait- ce son père ? Ou son frère ?Ou pourquoi pas.lui ? Harry secoua la tête. Non pas que cette dernière idée lui déplut, loin de là ; mais il valait mieux ne pas se faire de films pour ne pas être déçu une fois de plus, comme pour le bal de Noël où il lui avait demandé trop tard. Harry sortit le pendentif de son coffret. Il était bleu pétillant, semblable aux yeux d'Albus Dumbledore, le directeur de son école. Le pendentif était monté sur une chaine en or fin. Harry le regarda et le mit autour de son. Il le cacha sous son t-shirt. Il n'osait pas imaginer les têtes que feraient Ron et Hermione quand il leur dirait que Cho lui avait écrit.

Enfin, il attrapa la lettre que lui avait apporté le dernier hiboux. Elle portait le sceau de Poudlard. Bizarrement, elle était plus épaisse que d'habitude. Elle contenait deux parchemins à l'intérieur. Harry décacheta la l'enveloppe et pris le premier :

''Mr Potter, Nous vous prions de bien vouloir prendre note que la rentrée aura lieu le premier Septembre. Vous trouverez ci-joint le billet du Poudlard Express qui partira de la voie 9 ¾ à onze heures précises. La liste des fournitures de cette année accompagne cette lettre également. J'aimerais toute fois vous parler d'un événement qui me préoccupe. Depuis le départ d'Olivier Dubois, l'équipe de Quidditch de Gryffondor se retrouve sans capitaine. Je vous prierai de réfléchir à l'éventualité de reprise de son poste. Je pense en effet que vous avez les qualités requises pour le remplacer. Vous me donnerez votre réponse le jour de la rentrée, discutez- en avec vos co-équipiers. Minerva McGonagall.

Un sentiment de bonheur parcourut Harry. Il allait sûrement devenir le capitaine des Gryffondor ! Il n'en croyait pas ses yeux ! Harry attrapa la deuxième lettre qui se trouvait dans l'enveloppe :

''Harry, Tout d'abord, joyeux anniversaire ! Comme tu le sais sans doute déjà, je ne t'ai pas donner l'autorisation d'aller chez les Weasley. Rassure-toi, cela n'a rien à voir avec le retour de Voldemort, mais avec un événement inattendu qui ne leur permet pas de t'accueillir chez eux. Je suis vraiment désolé pour toi. Passes de bonnes vacances. Albus Dumbledore''

« Décidément !pensa Harry, il doit vraiment se passer quelque chose en ce moment pour que ni Ron ni Dumbledore ne veuille me dire pourquoi je ne peux pas aller chez les Weasley. »

Harry posa son regard sur sa table de chevet, et regarda sa Sphère de l'Ascendant. Il la prit dans ses mains, se concentra sur les volutes de fumée et dit : « James Potter ! » Il se sentit immédiatement aspiré à l'intérieur de la boule. C'était comme un voyage dans le temps. Il voyait des couleurs défilé devant lui, un peu comme on voit défiler les murs du tunnel du métro, mais en beaucoup plus rapide. Tout à coup, il se sentit aspiré vers l'avant et se retrouva debout, au milieu d'un jardin, où il y avait deux enfants qui jouaient. Harry connaissait bien ce genre de phénomène, c'était comme la fois où il avait basculé dans la Pensine de Dumbledore. Il voyait les gens autour de lui, mais eux ne le voyait pas. Harry regarda les enfants. Le premier était assez grand, bien bâtit pour son age (il ne devait pas avoir plus de onze ans), brun avec une coupe au bol. Le deuxième était petit, maigrichon, il avait des yeux noirs et des lunettes, mais surtout des cheveux d'un noirs d'un jais complètement en bataille. Le sorcier compris alors qui était ces deux enfants, il s'agissait de Sirius Black et de James Potter. Un hibou fonça droit sur James Potter, il portait deux lettre. James en prie une et donna l'autre à Sirius. Les deux enfants se regardèrent avec les yeux brillants et se mirent à sauter de joie en criant : « On va aller à Poudlard ! On va aller à Poudlard !. » Harry ne s'était jamais sentit aussi bien. La joie de son père lui rappelait réellement le jour où il avait a prit qu'il allait lui aussi partir à Poudlard.