Titre : Me reconnais-tu ?
Crédits : Les personnages de Yu-Gi-Oh ne m'appartiennent pas. Seule l'inconnue est de ma création.
Bonne lecture
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Comme à son éternelle habitude, Seto Kaiba, le GRAND Seto Kaiba, était assis derrière son bureau au siège de la KaibaCorp. C'était une journée d'ordinaire comme une autre… Mais ce jour-là, en fin de journée, Kaiba reçut un coup de téléphone.
DRING
« Kaiba : Qu'y a t'il ?
Secretaire: Une dame aimerait vous parler.
Kaiba : Qui est-elle ?
Secretaire : Elle ne m'a pas dit son nom mais elle affirme vous connaître.
Kaiba : Montrez-la moi. »
De part l'écran du téléphone, Kaiba aperçut une femme d'une trentaine d'année qui attendait calmement avec le combiné avec la main. Elle avait des cheveux châtain clairs et long jusqu'au milieu du dos, des yeux marrons brillants. Kaiba la regarda attentivement. Il ne semblait pas la connaître mais son visage lui disait quelque chose. Il se demanda ce qu'elle lui voulait. Pensant qu'il n'était pour le moment pas très occupé, il décida de lui parler :
« Kaiba : C'est bon, je la prend.
Secretaire : Bien monsieur. »
La femme apparut en plein écran du téléphone et sourit à la vue de Kaiba. Ce dernier restait imperturbable :
Inconnue : Bonjour Seto. Comment vas-tu ? Me reconnais-tu ? Tu ne peux pas savoir à quel point c'est difficile de t'avoir en ligne.
Kaiba (sur un ton sec) : Je ne vous permets pas d'être aussi familière avec moi. Déclinez votre identité sur le champ.
Inconnue : Mon identité ? Pourquoi me poses-tu une question à laquelle tu connais déjà la réponse ?
Kaiba : Que ce soit clair entre nous, je ne vous connais pas. Et si vous ne me dites pas immédiatement qui vous êtes, je coupe la communication.
Inconnue : Allons, Seto. Tu n'oserais pas me faire ça. Je suis sûre que si tu réfléchissais un peu, tu te souviendrais de moi et de mon nom.
Kaiba : Je ne vous connais pas, je ne vous ai jamais vue. Et maintenant dîtes-moi la raison de votre appel.
Inconnue : Tu pourrais être un peu plus poli avec les adultes. N'oublie pas que tu es encore mineur mon petit Seto. Tu me déçois beaucoup. Tu n'as pas la moindre idée de qui je peux être ?
Kaiba : Non et pour être franc, je m'en fiche. J'ai autre chose à faire que de retenir tous les noms des personnes que j'ai pu rencontrer dans ma vie.
Inconnue : Autre chose à faire ? Jouer au duel de monstre par exemple ?
Kaiba (à bout de nerfs) : Ma vie quotidienne ne vous regarde en rien.
Inconnue : Contrairement à ce qu tu peux penser, ta vie a un grand intérêt pour moi.
Kaiba : Expliquez-vous. Qu'ai-je à voir avec vous ?
Inconnue : Si tu veux vraiment le savoir, il faudra que tu m'affrontes en duel, mon petit Seto.
Kaiba : Vous affronter en duel ? Il faut être complètement inconscient pour oser défier le champion des duellistes.
Inconnue : C'est étrange, j'ai entendu dire que le champion des duellistes se nommait Yûgi Mûto.
Kaiba (en colère) : N'abusez pas de ma patience…
Inconnue (coupant Kaiba) : On se calme, c'est pas ainsi qu'on parle aux gens. Et je ne suis pas inconsciente, je te signale. Je te l'ai dit, je sais très bien qui tu es et je n'ai pas l'intention de te dire qui je suis. Je veux que tu le découvres par toi-même. Et en ce qui concerne le duel de monstre, j'ai mon palmarès moi aussi.
Kaiba (sourire narquois) : Championne communale, probablement.
Inconnue : Cela signifie-il que tu acceptes le duel ?
Kaiba : J'accepte de vous battre à plat de couture et de vous humilier pour avoir abuser de ma patience et de mon temps.
Inconnue : Fort bien. J'espère que ce duel t'aidera à retrouver la mémoire et que tu feras tes excuses ensuite.
Kaiba : Ca m'étonnerait.
Inconnue : Nous verrons bien. Je suis impatiente que ce duel est lieu. Je te retrouve demain après tes cours devant la KaibaCorp. Et surtout, n'oublie pas d'emmener Makuba avec toi.
Kaiba : Laissez mon frère en dehors de tout ça.
Inconnue : Emmène-le, c'est très important. Il ne lui arrivera rien tant que son grand frère est là pour le protéger.
Kaiba : Que savez-vous de lui ?
Inconnue : Pas grand-chose malheureusement. Tu comprendras vite pourquoi. Bon, je te laisse. A demain (fait un signe de la main). »
L'image de la femme disparut de l'écran et Kaiba raccrocha le combiné du téléphone. Ilresta intrigué quelques minutes. Pourquoi avait-il accepté ce duel alors qu'il était déjà trèsoccupé ?Qui était cette femme qui disait le connaître ? Une chose est sûre, s'il ne se souvenait pas d'elle, c'est qu'elle appartenait au passé et Kaiba n'avait rien à faire du passé. Comme il le dit souvent, le passé est derrière lui, il ne se préoccupe que de l'avenir. C'est ainsi qu'il conçoit les choses et ce n'est pas cette inconnue sortit de nulle part qui allait interférer sa vie comme il la conçoit.
Kaiba fut sorti de ses pensées par une petite tête brune qui passait timidement à travers la porte de son bureau :
« Makuba : Est-ce que ça va Seto ? Je t'ai entendu crier.
Kaiba : Tout va bien Makuba. Rien qu'une parasite qui m'a fait perdre mon temps.
Makuba : Qu'est-ce qu'elle voulait ?
Kaiba : Elle m'a défiée pour une partie de duel de monstre.
Makuba : Et tu as accepté ?
Kaiba : Evidemment, je relève tous les défis. Mais ne t'inquiète pas, je vais régler ça en moins de deux. Elle ne semble pas savoir à qui elle a affaire. Je vais lui montrer ce qu'est un grand duelliste.
Makuba : Bien dit Seto.
Kaiba : Par contre, je ne sais pas pourquoi mais elle veut absolument que tu sois là.
Makuba : Ah bon ! Elle nous connaît ?
Kaiba : Elle dit qu'elle me connaît mais franchement elle ne me dit rien. A mon avis ce n'est qu'une pauvre démente qui cherche simplement à attirer l'attention sur elle. Le fait qu'elle me connaisse n'est qu'un prétexte pour pouvoir réussir à me joindre. Tout le monde me connaît plus ou moins puisque je suis le président de la plus grosse société du monde et qui plus est le champion des duellistes. Je vais régler ça demain et nous pourrons reprendre une vie normale Makuba. »
Makuba acquiesça de la tête et sourit. Kaiba aimait le voir ainsi. Il n'avait peut-être pas été le meilleur grand frère du monde mais il pensait avoir tout mis en œuvre pour que Makuba ne manque de rien… enfin, presque de rien. Il y avait une chose que Makuba n'avait jamais eue mais ça, il n'était pas en mesure de lui apporter.
