Auteur : Drag moi donc. (On se répète tout le temps ici)

Disclamer: Tout est à Tite Kubo, pas à moi (et c'est dommage !)

Warning : Relations homosexuelles explicites, très explicites, ainsi qu'au moins une relation hétéro, ma première. Langage assez cru et vulgaire par moment, léger viol, même si ça n'a pas l'air de déplaire au concerné. Prudes, mineurs et homophobes quitter cette page s'il vous plaît.

Résumé: UA mais fantastique. Alors qu'Ichigo se promène en forêt, il rencontre un immense loup gris. Il ne se doute pas qu'il vient de faire une rencontre extraordinaire, ni que cela va complètement changer sa vie. Couples yaoi multiples, un ou deux couples hétéros. Je laisse la surprise des couples, il faut lire.

« Paroles »

'Pensées'

Entre Ombre et Lumière

Karakura est une petite ville calme et paisible… généralement. Il peut arriver des meurtres crapuleux, passionnels ou un accident une fois de tant en tant. Et la violence bien sûr pouvait aussi sortir de l'ombre parfois. Mais en cette journée ensoleillée c'est tout autre chose que ses délits banals qui s'est passé.

Revenons un peu en arrière, si vous voulez bien. Je disais donc une belle journée dans une petite ville appelée Karakura. Ichigo, jeune homme roux de presque dix huit ans, est un garçon normal qui a décidé avec quelques amis d'aller pique-niquer dans les bois.

Lui, Uryu, Chad, Orihime et Tatsuki avaient prévu cette sortie depuis longtemps. La golden week était généralement la parfaite occasion pour décompresser un peu. Or chaque année, le groupe d'amis venait manger un morceau dans leur clairière habituelle. Seulement, cette fois, il y avait quelque chose de différent.

Ils avaient, comme d'habitude, savouré la merveilleuse cuisine de Tatsuki et d'Uryu et celle un peu moins bonne d'Ori-san. Après, selon leur tradition, ils discutaient tous de leurs projets. Bien évidemment, ils avaient presque tous dix huit ans, alors à cette occasion, chacun décrivit ce qu'il souhaitait pour leur future vie.

Tout aurait pu être génial si un curieux bruit n'avait transpercé leur quiétude. Un puissant grognement. Chad avait été le premier à le voir : un loup au pelage gris blanc hirsute et absolument immense.

Le canidé avait une gueule énorme bardé de gros crocs blancs et luisants. Il n'en avait pas fallu plus pour faire paniquer et faire fuir les adolescents. Comme de bien entendu, leur réaction conditionna l'animal à les pourchasser.

Les cinq amis coururent aussi vite que possible. Tatsuki suggéra de se séparer pour déconcerter le loup. Sa tactique aurait pu fonctionner si le canidé n'avait pas déjà choisi sa cible. Ainsi, le pauvre Ichigo fut le seul à ne pas pouvoir s'arrêter de courir. Les autres le regardèrent, effarés, tenter d'échapper au monstre.

« Mais aidez moi, bande d'idiots ! Au lieu de rester planter là à compter les choux ! » hurla le pauvre ado. Uryu se réveilla et attrapa une branche déterminé à porter secours à son ami d'enfance. Les deux filles et le grand colosse qu'était Chad le suivirent rapidement.

Les quatre sauveurs arrivèrent à temps, Ichi avait glissé sur une branche et le gros loup se léchait les babines à un mètre à peine de sa proie. A force de coups de bois, la bête finit par reculer et s'en alla, rejoignant l'ombre des sous-bois.

« Ouf ! Ben vous en avez mis du temps !» soupira Kurosaki, très heureux de ne pas avoir fini en pâté pour chien. « Désolée mais avec un monstre pareil on avait quand même des circonstances atténuantes. Il faisait presque la moitié de la taille de Chad au cas où tu n'aurais pas eu le temps de le détailler. » répliqua Tatsuki, véhémente et encore sous le choc de cette mauvaise rencontre.

Uryu en parla justement de cette mésaventure. « Dites, vous savez, je me demande comment ce monstre a atterri dans notre petite forêt. Normalement il ne devrait pas s'y trouver, on n'a jamais eu de loup dans cette région. »

« On s'en fiche de ça, on s'en va et on ne revient pas. Qui sait ce qu'il pourrait nous faire la prochaine fois. » déclara Orihimé, les larmes aux yeux. « Elle a raison, le mieux pour l'instant c'est de récupérer nos affaires et de filer en vitesse, et sans l'exciter si possible. Regarder, il nous observe encore. » clôtura Chad en désignant l'animal.

Les jeunes rassemblèrent alors doucement leurs effets et s'en allèrent aussi prudemment que possible. Ils prièrent tous pour ne pas entendre de nouveau une cavalcade de la part de ce chasseur à quatre pattes.

Et ils n'en entendirent aucune, ils rentrèrent chez eux sans autre problème. Les cinq amis turent cette étrange et dangereuse rencontre à leurs parents, faisant comme si rien ne s'était passé. Si quatre d'entre eux n'y pensaient déjà plus le soir venu, ce n'était pas le cas d'un certain roux.

L'expression du loup revenait sans cesse dans la tête d'Ichigo. Il s'était retrouvé face à un monstre, bien sûr il l'avait surpris, et inquiété sur le coup, mais il n'avait pu s'empêcher de le trouver beau. Mieux encore, il lui avait semblé que le loup n'en voulait pas à sa vie mais qu'il avait une autre idée en tête. Il avait une de ses imaginations parfois.

Le lendemain, Kurosaki se rendit à ses derniers cours de l'année. « Psst ! Ichi ! Viens deux secondes, s'il te plait. »

Mentalement, le garçon se demanda ce qui prenait à son ami Renji, lui qui était d'habitude si tape à l'œil avec ses tatouages, sa chevelure de feu et sa voix forte. Voilà qu'il jouait les timides maintenant !

« Qu'est-ce qu'il y a Ren ? » demanda Ichigo.

« Euh… bon voilà. Je vais te faire une petite confession, ou plutôt deux. D'abord, je suis gay et de deux, un homme amoureux. » déclara le rouge rapidement.

« Renji, je m'en doutais de ton orientation, tu n'arrêtes pas de mater le cul de plus d'un mec. Je suis d'ailleurs étonné d'être le seul à l'avoir remarqué, surtout que tu ne me zieutes pas moi. »

Pour la toute première fois de son existence, Renji Abaraï rougit, s'accordant parfaitement avec ses cheveux. « Bon, content que tu le prennes comme ça. Mais je doute que tu supporteras d'apprendre le nom de l'homme dont je suis amoureux dans la même journée. »

« Dis toujours. » Abaraï souffla un grand coup et murmura un nom que son ami ne comprit guère... ou peut-être pas.

« Tu peux répéter plus fort, j'ai rien entendu. » sourit le roux.

« C'est Byakuya-sensei. »

« Que ! Le prof de math ! Pff ! Oh ! Ca c'est la meilleure, alors que tu ne t'en sors pas du tout dans sa matière. Trop drôle. »

« Non, justement ce n'est pas drôle. Et puis si je te l'ai dit ce n'est pas pour que tu te foutes de moi, mais parce que je te considère comme un frère. »

Ichigo arrêta de rire et le remercia pour sa confiance. De toute façon qu'avait-il à redire, il était lui-même bi. Même s'il n'avait eu qu'une courte aventure avec les deux sexes.

« Bon et à part ça, il y a rien de neuf ? » demanda le roux.

« Non. » Les deux garçons allèrent dès lors en classe, commençant justement par un cours de révision… de mathématique ! Le professeur était un homme d'une trentaine d'années, il était grand et beau. Ce qu'il lui donnait un bon nombre d'admiratrices. Cependant son regard polaire en décourageait plus d'un ou d'une. Pauvre Renji, il n'avait pas choisi la proie la plus facile à séduire.

Le cours se passa sans heurt comme à l'accoutumée, ainsi qu'avec les remontrances du sensei pour les filles qui lisaient des magazines au lieu de réviser. Et un passage chez son élève le plus nul ne fut pas écarté, c'en était devenu une routine. « Abaraï ! N'arriverez-vous donc jamais à faire ce genre de problèmes ! Je l'ai pourtant expliqué plus de dix fois, il me semble. »

« Non, huit fois seulement. » émit dans un souffle le pauvre garçon, le supplice n'en était que plus grand quand il se recevait en plus une taloche pour sa réponse insolente. « Si vous avez pris la peine de compter, vous auriez au moins pu essayer de comprendre la leçon. Vous resterez après la classe. »

Le jeune homme grogna intérieurement, et son rouquin d'ami assis devant compatit à sa poisse. Lorsque la sonnerie sonna tout le monde sortit de la salle à l'exception de Renji. Ichigo et Tatsuki pendant ce temps-là se rendirent en cours d'économie.

« Abaraï-kun, tu n'essayes même pas de te concentrer. J'aimerais savoir ce qui te préoccupe autant cette année, tu n'étais pas ainsi l'année passée. Alors j'exige une explication. Tout de suite. » Son élève baissa la tête.

« Je… Je ne peux pas c'est un problème personnel, sensei. » Le garçon détournait le regard, pourquoi avait-il ce tic avec lui et pas avec les autres profs ?

« Pitoyable excuse. Qu'est-ce qui ne te vas pas dans mon enseignement ? D'après ce que j'ai pu en voir, tu ne te conduis ainsi que dans mon cours, avec les autres tu n'as pas ce genre de problèmes. Tu es intelligent, je le sais alors est-ce que tu as un problème avec moi ? »

L'étudiant se gifla mentalement, il n'avait qu'à saisir sa chance maintenant, l'année était sur le point de se terminer. Au moins, il serait fixé et n'aurait pas de regret de le laisser partir sans le lui dire.

« Oui, c'est vous le problème sensei… »

Ce moment était à graver d'une pierre blanche, pour la seule et unique fois de sa carrière, l'homme froid et glacial perdit son masque, il serra les dents à la révélation. Il s'en doutait mais ça faisait mal de l'entendre dire de façon directe.

« Je… Je sais que ça va être dur et je n'ai pas beaucoup d'espoir de susciter votre intérêt, Byakuya-sensei. Mais je le regretterais si je ne le faisais pas maintenant. Alors ouvrez vos oreilles : je vous aime, je suis amoureux de vous et vous n'arrêtez pas de me déconcentrer avec votre corps de dieu. »

Là-dessus, le rouge l'embrassa à pleine bouche pour bien lui faire comprendre qu'il ne plaisantait pas. Le brun soupira de bien-être, content de ce revirement. Il n'était donc pas un mauvais prof alors, et en prime son élève préféré lui avouait qu'il l'aimait, quoi de mieux pour finir l'année en beauté.

Les deux hommes s'embrassèrent un moment, mais l'échange dut s'arrêter. « Stop, si on continue j'aurais du mal à me retenir et nous avons cours tous les deux. On se retrouve à la sortie Renji-kun. Et au cas où tu serais également long à la détente, je t'aime aussi. » murmura le prof de math. Abaraï fut tellement content qu'il se dirigea à son cours la tête dans les nuages, et un sourire benêt aux lèvres.

La dernière semaine de cours se termina rapidement, le rouge restait sur son nuage et pétait les records dans presque toutes les matières pour faire honneur à son sensei favori. Il n'arrivait cependant pas à battre son presque frère, Ichigo, qui avait toujours été premier de la classe, et ce, sans beaucoup d'effort.

Après les examens, réussis pour toute la petite bande, Renji sortit enfin officiellement avec Byakuya. Quand aux autres, Tatsuki avoua enfin à Uryu qu'elle avait un faible pour lui, et Orihime avoua avoir un petit-ami de deux ans plus vieux qu'elle. Et Chad, ben il resta égal à lui-même, célibataire courant les coups d'un soir.

Cependant, un mardi soir, un coup de fil tira le roux de sa paix, c'était Renji. « Ichi, j'ai un petit problème. Est-ce que tu serais d'accord pour qu'on aille se balader demain tous les deux ? » 'Curieux.' Ne put s'empêcher de penser le principal intéressé.

« Tu me caches quelque chose vieux, je le sens. Alors, tu ferais bien de me le dire sinon je ne t'aide pas. » A l'autre bout du fil, Renji soupira et commença à lui raconter ses petits problèmes.

« Tu sais, ça fait deux semaines que je sors avec Byakuya. En fait, je ne sais pas si j'ai tort de m'en faire ou non… mais il est bizarre. En fait, d'après ce que j'ai pu en voir, il n'est comme ça que le mercredi soir. J'ai un mauvais pressentiment Ichigo. Aides-moi s'il te plait. »

Kurosaki parut étonné et tenta de raisonner son ami en lui suggérant qu'il avait peut-être une conférence ou qu'il s'agissait d'un jour spécial pour faire un truc important. « Peut-être mais justement, j'aimerais qu'il me parle des choses importantes, figures-toi. Alors tu me donnes un coup de main ? »

« Ah ! Ok demain soir. Où et à quelle heure ? » Le garçon nota les indications et partit se coucher, après avoir salué sa famille pour la nuit. Le lendemain alors que le soleil déclinait, il retrouva Renji au point de rendez-vous. Ils filèrent Byakuya qui avançait trois mètres devant eux et qui s'enfonçait dans la forêt.

Sans le montrer, le roux s'inquiétait, ils approchaient de l'endroit où lui et ses amis avaient rencontré l'immense loup. Renji lui avançait vite et prudemment, priant intérieurement que Bya ne se retourne surtout pas. Il avait remarqué qu'il l'entendait souvent arrivé quand il essayait de l'enlacer par derrière. A croire qu'il avait une ouïe infaillible.

Le professeur avançait toujours et s'insinua entre deux épais buissons, il atterrit dans une clairière où l'attendait déjà trois de ses connaissances. Derrière ces mêmes buissons, les deux ados les épiaient, curieux de savoir ce que ces quatre-là venaient faire la nuit dans les bois.

Il ne se passa rien pendant un moment le petit groupe sembla discuter simplement et Renji était prêt à partir. Cependant, un événement pour le moins fantastique et stupéfiant cloua les deux jeunes sur place. Une lumière vive s'échappait du centre de la clairière, des quatre hommes en fait.

Et sous les yeux écarquillés de leurs spectateurs silencieux, les silhouettes s'accroupirent et se métamorphosèrent peu à peu. Lorsque la lumière s'arrêta, il ne restait que quatre loups très grands à la place des humains de tout à l'heure.

Ichigo posa rapidement sa main sur la bouche de son camarade, tout prêt de hurler, même s'il accusait le choc également. Parmi les bêtes, il lui sembla reconnaître celui qui l'avait attaqué. S'il se souvenait bien, il s'agissait également d'un homme plutôt grand et bien bâti aux étranges cheveux bleus.

Malheureusement pour les jeunes gens, l'ouïe fine des quadrupèdes eut tôt fait de les repérer. Le loup gris et le noir sautèrent dans les fourrés sans prévenir. « Aah! » Ichi esquiva de justesse et attrapa son pote par le tee-shirt et le força à courir. Cependant, les garçons ne purent aller bien loin, les deux derniers loups leur barrèrent le chemin vers la liberté. « Hii! » cria Renji en se cachant derrière son ami, ses créatures lui foutaient la pétoche, il fallait bien l'avouer. Mais il y avait de quoi, les quatre monstres leur arrivaient plus haut que la taille !

Le roux ne savait que faire pour leur échapper et savoir que Byakuya n'avait pas encore fait quelque chose pour les aider, lui mettait les nerfs. Un des loups s'approcha pendant qu'il cherchait une solution pour se sortir de là.

« Qu'est-ce que de jeunes humains comme vous font hors de leurs maisons à une heure pareille ? » Un instant, les dits humains zieutèrent les parages pour voir qui avait parlé. « Force est de constater Ren qu'on est devenu fou. J'ai cru entendre un de ses titans parler. » « Bah alors oui, on est fou. » répliqua le rouge à la constatation.

« Mais non, ah ! Renji arrêtes de jouer les idiots tu nous vois bien parler. Et j'aimerais expressément savoir ce que tu fiches ici. » lança le loup noir.

« Tu les connais Byakuya ? » demandèrent les deux loups qui n'avaient pas encore parlé, le blanc et le gris.

« Oui, celui aux cheveux rouges est le garçon dont je vous ai parlé, ma moitié et l'autre c'est son meilleur ami. Ichigo, j'aurais cru que tu te montrerais plus intelligent que ça. » Bon là, c'était sûr ses bestioles parlaient. Par l'enfer quelle maudite soirée, s'il avait su il serait resté à la maison.

« Oh ça va sensei ! Si vous en aviez parlé avec Renji, peut-être qu'on n'en serait pas là. Et puis merde, qu'est-ce qu'ils ont à ricaner les deux clébards là. »

En effet, le blanc et le brun étaient en train d'étouffer des ricanements.

« Ils trouvent que ton nom est un peu bizarre. Ichigo, pour un garçon c'est vrai que ça ne sonne pas très viril. » expliqua calmement le prof-loup.

« Je vous ordonne d'arrêter vos bassesses ! Ichigo ça ne se lit pas uniquement fraise. Ca veut dire « celui qui protège. » Alors fermez la les chiens, sinon c'est la niche. » De nouveau, les deux loups étaient pliés par l'humour du garçon, il en avait de bonne, il pouvait se faire mordre à tout instant et pourtant, il leur parlait comme à des gens normaux. »

Le noir soupira et zieuta son amant : évanoui, mon dieu, ce qu'il pouvait être fragile. Le loup gris n'avait encore rien dit et regardait le roux fixement. « Au fait, d'après ce que j'en ai vu vous êtes tous humains. Alors qui êtes-vous et surtout qu'êtes-vous ? »

« Je n'osais pas espérer que tu le demandes. Vous avez beau être intelligent tous les deux, vous ne vous servez de votre tête que si vous le voulez vraiment. » rétorqua Bya content qu'on en arrive au cœur du problème. « Réveille Renji, Ichi-kun et ensuite on vous expliquera tout. Autant ne pas devoir le répéter deux fois. »

« D'accord mais vous ne pourriez pas reprendre apparence humaine ? Sinon il risque de nous refaire une syncope. »

« Impossible, nous ne pouvons pas reprendre notre apparence maintenant, uniquement au lever du soleil. » répondit le gris pour la première fois. Le roux dut suivre les quadrupèdes jusqu'à une petite grotte, proche de la clairière qu'il venait de quitter.

En deux baffes bien senties, les joues rougies pour preuve, Renji se réveilla en sursaut. « Mm ! Aie, aie ! Ichi j'ai fait un foutu cauchemar où Byakuya se transformait en loup et qu'il me parlait en plus ! »

La sueur commença à s'emparer d'Ichigo. « Bon, je vais essayer de te dire ça de la manière la plus douce possible. Ce n'est pas un rêve. Il y a quatre loups énormes, juste à côté de nous et ce sont des humains. Euh, je pense. »

« Comment ça tu penses ? On est tout autant humains que vous ! » siffla le canidé blanc. « S'il te plait Renji, ne t'évanouit pas et prends la situation comme elle vient. Moi non plus je n'en reviens pas. Mais ce n'est pas en jouant à la belle au bois dormant que t'aura réponse à la transformation de ton homme. » Son humour plaisait définitivement aux loups, à l'exception de Kuchiki qui était le calme et la froideur réincarnée pour tout autre que son Ren d'amant.

« Ouais t'as raison. »

« Evidemment que j'ai raison. » répliqua Ichi. « Bon, on vous écoute. » dirent les deux garçons en chœur. Leurs pensées étaient pourtant à cent lieues d'être aussi calmes : ils parlaient avec des loups presque aussi grand qu'eux grand dieu !

Le gris parla alors pour leur raconter leur histoire. « D'abord, commençons par nous présenter. Vous connaissez déjà Byakuya, Le loup blanc s'appelle Hitsugaya et le brun Kyôraku, quand à moi je suis Grimmjow. Au départ, nous sommes des humains, seulement des gènes spéciaux, liées à nos familles se sont réveillées lorsque nous avons atteint nos vingt ans. »

« Nos familles sont, depuis des générations, les gardiens protecteurs de la ville. De ce fait, nous nous devons de protéger les abords de la ville sous notre forme de loups, puisque la cité est bordée d'une immense forêt. Sous notre forme humaine, nous veillons au grain discrètement tout en poursuivant notre vie habituelle. »

« Vous devez savoir deux choses essentielles sur nous. Un nous avons deux transformations. D'humain, nous passons au stade de loup la plupart du temps. Cependant, nous avons un stade intermédiaire qui s'apparente un peu au loup-garou. En bref, nous devenons des humains aux caractéristiques de loups. Notre odorat et notre ouïe sont plus développées, nos oreilles se changeant en celles de loup, de fait, nos membres sont plus poilus et nous gardons notre appendice caudal. Parce que je sens que si je dis queue, vous allez vous fendre la poire. Mais ceci n'est pas un jeu, c'est très sérieux. Il en va de la sécurité de la ville toute entière. »

« Deuxième et dernière chose à savoir pour vous : nous avons tous besoin de compagnon. Aux dernières nouvelles, Byakuya et Kyôraku ont déjà les leurs. Hitsu et moi cherchons toujours. Enfin, surtout Hitsu en fait. Enfin, il va de soi que rien de ce que je viens de dire ne devra être révélé à qui que ce soit. Est-ce bien clair ? »

« Oui, Grimmjow. » répondirent docilement les deux humains. Puis, soudainement Ichigo cria : « Putain, ne me dis pas que… que je suis ton compagnon, Grimm ? »

« Eh bien, si. C'est pour ça que je t'ai poursuivi la dernière fois. Nous nous fions à l'odeur pour vous trouver, on ne choisit pas vraiment. Quoique j'aurais pu tomber plus mal. »

« Trop aimable. » maugréa le roux. « Bon, je veux bien que vous protégiez la ville mais de quoi exactement ? J'aimerais comprendre. »

Quand il se servait de sa tête, la conversation avançait pour le moins, et les loups se devaient d'en finir rapidement, leurs tours n'allaient pas se faire tous seuls.

« Notre devoir est de protéger la ville des ennemis naturels, soit les animaux qui pourraient s'en prendre aux humains parce qu'ils détériorent la forêt. Plus rarement de nos propres ennemis, les vampires. Oui, ils existent et je vous interdits de les approcher, compris ? »

« On ne demande que ça ! Seul inconvénient, aux dernières nouvelles, et même si c'est surprenant, comment on est sensé les reconnaître ? De ce qu'on en sait, ils peuvent se fondre dans la masse, un peu comme vous. » argumenta Ichi-kun.

« Aah ! La question piège. Oublier les croyances populaires, presque rien ne marche contre eux, ni l'eau bénite, ni le pieu, ni le soleil. La seule chose qui pourrait aider c'est les objets en argent, il est vérifié que s'ils en touchent, ils se brûlent. La meilleure arme c'est nous. Voilà, maintenant rentrer, on doit travailler. Oh et dernière recommandation, ils adorent sortir la nuit, c'est plus propice à leurs jeux. » clôtura Grimmjow en les poussant hors de la caverne, ses amis sur les talons.

« Bon. Alors au revoir à tous. » déclara Ichigo, Renji s'approcha de son loup noir et lui caressa le poil au niveau du cou.

« Je t'attendrais Bya. Je suis rassuré maintenant, et puis je suis sûr que t'aurais réagi comme ça, si t'avais pensé aussi que je pouvais te tromper. »

« Idiot, qui y a-t-il de mieux que moi ? Je sais parfaitement que tu ne pourras pas aller ailleurs, grand sot. » répliqua la bête. Là-dessus les deux groupes se séparèrent.

« Raah ! Quand il est comme ça, je serais presque tenté de le frapper. » s'énerva un peu le rouge. Son ami lui réalisait que Byakuya l'aimait à sa manière, c'était dans sa nature de ne pas dire exactement ce qu'il pensait.

« Bon c'est pas tout ça mais si on rentrait, mon vieux ? » l'interpella Ichi.

« Ouais j'arrive. » Aucun des deux garçons ne se doutaient qu'ils étaient épiés par une silhouette sombre et aux yeux rouges menaçants.

Rien n'arriva sur le chemin du retour, les deux adolescents rentrèrent sans peine chez eux. Le roux avec plus de discrétion que son ami, habitant avec son père et ses sœurs, il lui fallait ne pas faire de bruit. Plus simple quand on sait que sa fenêtre était accessible grâce aux poubelles métallisées qui lui permettait d'atteindre le toit du garage, ainsi que la vitre de sa chambre par la même occasion.

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Alors que les deux amis s'endormaient enfin, en repensant à cette conversation pour le moins fantastique, une créature étrange rôdait dans les rues éclairées par la lune. L'ombre s'infiltra dans une ruelle et s'adossa au mur, devant une porte en fer. Peu de temps après, deux hommes en sortirent, s'embrassant à pleine bouche. S'étreignant contre le mur le plus proche, ils ne virent pas la silhouette s'approcher d'eux. Tout à coup, les deux hommes furent dérangés par une respiration inquiétante. Sans crier gare deux jolies canines s'enfoncèrent dans le cou offert d'une de ses victimes. Il en aspira le liquide vital jusqu'à la dernière goutte. Quand la créature eut terminé son repas, elle se tourna vers l'autre.

« Décidément je ne m'habituerais jamais à tes méthodes violentes. Tu lui as pratiquement déchiré la gorge. Les gens vont se poser des questions en voyant ça. Tu devrais te calmer un moment avant de remettre ça, ainsi ils penseront que ce n'était que l'œuvre d'un psychopathe isolé. » déclara le jeune homme.

« Pas grave, de toute façon, ce n'est pas eux qui nous intéresse, je les ai trouvé. Ils se cachent tous dans la forêt. Et le mieux, c'est que leurs compagnons ont l'air délicieux. J'ai même réussi à prendre des photos des trois agneaux. On va prévenir les autres ? »

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Le lendemain, Renji retrouva son homme allongé à ses côtés, une main posée sur son torse. Pris d'une inspiration subite à cette délicieuse vue, il se pencha sur le corps de son amant. Il commença par embrasser doucement les lèvres fines, puis descendit parsemer de légers baisers le cou et le torse offerts. Il arriva assez vite à l'objet de convoitise, dressé à moitié sur un lit de poils noirs fins et doux.

Il s'ingénia à le caresser pour le faire devenir complètement et dur. Dès que ce fut fait, il engloba le sexe de ses lèvres et joua tendrement de sa langue sur le gland. Un peu plus au nord, les yeux du brun commencèrent à papillonner. Il les ouvrit complètement quand son sexe fut happé dans une cavité chaude et ce profondément, et bien trop lentement à son goût.

Enfin bien réveillé, il laissa sa main descendre ébouriffer la tête rouge entre ses jambes. La cadence s'accéléra juste avec ce geste, jusqu'à ce que l'homme se déverse dans la bouche de son amour dans un cri rauque.

« Tu n'aimes pas mon petit réveil ? J'ai un petit doute, vu comme tu me regardes encore Bya-san. »

« Idiot, ce serait plutôt à moi de te demander si je suis si nul pour que tu m'attaques dès le matin. Je ne te satisfais peut-être pas ? »

« Bien sûr que si, mais je te signale que je suis jeune et que j'aime bien changer parfois les positions. C'est toujours toi qui me domine, je trouve que j'ai bien le droit d'inverser la tendance une fois de tant en tant. » répliqua Renji.

« Et c'est normal, je suis plus vieux, j'ai plus d'expérience. Et maintenant que tu es au courant, tu sais d'où me vient cet instinct de te dominer très souvent. Bon, faut se lever, j'ai des copies à préparer et toi du boulot à trouver. » termina le noble.

« Ouais pas besoin de me le répéter tous les matins, de toute façon, j'ai ton petit déjeuner à préparer. Toi qui ne sais pas faire cuire un œuf. »

A ses paroles, le pauvre professeur rougit et son chéri écopa d'une jolie bosse sur la tête pour son impertinence. Non mais ce n'était pas de sa faute si toute sa vie, des domestiques s'étaient occupés de tout pour lui.

Ce fut donc après un repas du chef Renji que leur vie reprit un cours plus normal. Byakuya s'installa au salon et entama l'écriture de ses cours sur son pc portable. Quand à Ren, il sortit lui-même son ordinateur pour aller voir les petites annonces. Après avoir fini cela, il choppa le journal et entoura tous les trucs susceptibles de l'intéresser.

Il y en avait quelques uns à proximité, il s'en alla donc sans surprise, après avoir prévenu son petit copain qu'il sortait. Le rouge se rendit à tous les endroits indiqués et demanda un entretien. Il fut rejeté un certain nombre de fois à cause de sa chevelure ou de ses tatouages, bien visibles avec son tee-shirt sans manches.

Cependant, au bout de son cinquième rejet, il arriva au dernier endroit qu'il avait noté. C'était un petit restaurant-snack, encastré entre un building et une échoppe de ramen. « Bonjour. » lança-t-il en pénétrant à l'intérieur. « Bienvenue, qu'est-ce que je vous sers ? » le salua un homme très grand aux courts cheveux blancs.

« Heu, rien désolé. J'ai vu dans le journal que vous cherchiez du personnel. J'aimerais passer un entretien s'il vous plait. » L'homme le jugea du regard puis sourit doucement.

« Pas besoin d'entretien, t'as l'air d'un bon gars bien fort. T'as ce qui me faut. Yo Mashiro ! » Une jeune fille arriva derrière lui.

« Oui Kensei. »

Le blanc souffla : « Je t'ai déjà dit de m'appeler Patron, je suis ton chef, je te rappelle. 'Fin bon. Voici Renji, le nouveau serveur, on lui fait visiter. » Les deux personnes se présentèrent et le tour de son lieu de travail parut bien plaire à Renji. L'endroit était simple et chaleureux. Au bout d'une heure et demie, il connaissait déjà les quatre membres du personnel avec qui il allait travailler, pour longtemps il l'espérait.

En plus du Patron Kensei et de Mashiro, la drôle de fille aux cheveux vert, il y avait Hiyori, une petite blonde pleine d'énergie, et semble-t-il souvent de mauvaise humeur. Et le quatrième s'appelait Shinji, un grand blond, surnommé par la 'gamine Hiyori' 'Face de poisson'.

Ils étaient tous très marrants et chaleureux à leur manière, tout le monde accepta Renji facilement, et cette fois parce que sa couleur de cheveux naturelle lui donnait un super look. Cela n'empêcha pas Hiyori de le surnommer 'Tronche d'ananas'. Tout ça parce qu'il avait rassemblé ses cheveux en queue sur le haut de sa tête, et qu'ils s'ébouriffaient naturellement.

Il fut légèrement rassuré quand les autres lui apprirent que chacun se voyait affubler d'un surnom grotesque avec cette hystérique. Mashiro devenait dès lors la Nunuche et Kensei le Coincé. A part cela, l'ambiance était détendue et convenait tout à fait au nouveau. Il signa de suite un contrat, où il lut tous les termes, même les plus petits, bien soigneusement. Il avait somme toute une bonne paye et des horaires flexibles. Il ne bossait que le samedi dans l'après-midi, en plus de sa semaine à mi-temps, ce qui l'arrangeait parfaitement.

Il repartit deux bonnes heures plus tard du restaurant, ayant parlé longtemps avec ses nouveaux amis. Il revint donc tout joyeux à l'appartement.

« Ah ! La vie est belle mon Bya ! J'ai du boulot ! Je suis trop content surtout qu'ils sont tous super sympa, je ne risque pas de m'ennuyer avec ces quatre-là. »

« Hmm. Il y a des hommes ? » Un peu surpris, Renji répondit avec un drôle de sourire. « Ouais deux. Y a Shinji Hirako, un grand blond, bon pas moche mais pas du tout dans mon genre. Par contre, Kensei Muguruma, mon Patron est tout à fait alléchant. Il a un beau corps bien ferme et musclé. De beaux cheveux blancs et de ses yeux à te couper le souffle. Je te jure ils sont hypnotisant ses yeux gris. Si un jour, il me pelote je ne dirais pas non, c'est toujours bon à prendre. »

Byakuya sur son canapé avait relevé un sourcil et zieuté le visage de son rouge. Ce qu'il y vit ne lui plus pas du tout, ce n'était pas comme toutes ces fois où il s'amusait à le faire tourner en bourrique. Son visage était vraiment joyeux et on aurait juré qu'il pensait ce qu'il disait. Sans plus attendre, il coupa son appareil et fonça sur son homme, l'agrippant par le bras pour le jeter à sa suite dans la chambre.

Renji ne fut guère surpris par sa réaction, ce coup-ci il avait réussi à le piéger son froid et noble petit ami, sans qu'il sans doute aucunement. Il en aurait souri si ça n'avait pas l'inconvénient de le démasquer. « Eh bien, si tu as trouvé un homme capable de te faire délirer à ce point, je vais m'assurer que tu saches à qui tu appartiens. »

Là-dessus, le brun se coucha lestement sur son amant qu'il avait balancé sans douceur sur leur couche, lui retirant son tee-shirt par la même occasion. Il appuya tout de suite sa bouche sur celle de son vis-à-vis et enfonça sa langue dans l'antre qui s'ouvrit exprès pour lui. Ils échangèrent un baiser passionné et brûlant, leurs langues s'entremêlant dans la danse des amants avec fureur et force, entrant et sortant dans leurs caches régulièrement pour ajouter un ton sensuel à l'échange.

Ne voulant plus jouer avec la langue quémandante de son Renji, Byakuya dériva avec sa bouche sur son visage, remontant sur son front pour aller lécher les tatouages. Le jeune en frémit, certes il les avait depuis longtemps, mais jamais personne n'avait osé ne serait-ce que les effleurer, à part Ichigo mais ce n'était pas la même chose.

Son brun passa donc ses baisers et sa langue taquine sur tout son tatouage frontal, puis passant par son oreille, un poil sensible. Il redescendit enfin dans son cou, suivant encore une fois les lignes noires tribales qui l'ornait. Inspiré par ses jolies gravures sur ce corps parfaitement sculpté, Kuchiki retraça d'un bout à l'autre le dessin qu'il jugeait lui-même érotique et qui mettait en valeur les muscles saillants de son rouge.

'Pas question qu'un autre que moi le touche. Sinon, je risque de commettre un meurtre sanglant !' Bien décidé à donner sa leçon à son impertinent copain, le brun mordit sans prévenir un bout de chair, puis un autre, et encore un autre. Lorsque dans son châtiment il rencontra un téton dressé de plaisir, il l'aspira fortement et le mordilla avec dextérité. Très vite, les deux bourgeons de chair furent incroyablement durs, la torture de l'homme avait payé, la respiration sifflante et haletante, entrecoupée de gémissements, du soumis en témoignait également.

La punition continua, toute de suite plus agréable quand une grande main blanche vint ouvrir la braguette du pantalon gris de Renji, assez serré dans cette prison de tissu. La taquine passa outre le boxer et attrapa sans cérémonie le sexe érigé et le massa doucement, bien trop doucement. « Bya… Plus vite… s'il te plait. »

Il était sourd, oui sourd pour les suppliques mais pas pour les divins bruits qui sortaient de cette maudite bouche acérée. Il avait sa fierté et son orgueil tout de même, hors de question de céder maintenant, pas question !

Aussi, le lent massage continua, si possible encore plus doux et lent, il allait comprendre que son corps et son cœur était à lui et à personne d'autre. Bientôt, même très rapidement, le liquide séminal commença à sortir par gouttes, de plus en plus rapprochées, de l'organe. Il n'en eut cure et arrêta un temps son traitement pour prendre le sexe à pleines mains, recueillant ainsi le liquide pour la suite des opérations.

Le brun en appliqua une petite quantité sur le trou de son homme, et termina le reste en choppant le lubrifiant dans la commode à une vitesse prodigieuse. Une fois l'antre dilaté et largement prêt, il s'enfonça avec un gémissement de contentement. Renji pour sa part ressentit une légère douleur, comme la première fois mais en bien moins fort. En très peu de temps, ils étaient imbriqués l'un dans l'autre et enchaînaient des vas-et-viens à un rythme frénétique.

Peu de temps après ils éjaculèrent en même temps, se répandant abondamment. L'un dans l'antre de son amoureux et l'autre entre eux deux, sur leurs ventres, repus et juste heureux de ce corps-à-corps enflammé. Une fois séparés, Byakuya alla chercher un gant de toilette et il se nettoya puis s'occupa de le faire pour son homme. « J'espère que c'est clair ? »

« Mais oui, mon Bya. Ah ! Ah ! Je te faisais marcher, c'est vrai qu'il est bien mon patron mais j'ai déjà choisi avec qui je voulais faire ma vie pour toujours. Et même s'il est parfois difficile à comprendre et un peu grognon, je l'aime bien trop pour le tromper, n'est-ce pas mon Bya-san ? » Il avait dit ça avec un grand sourire niais. Se récoltant donc une grosse bosse pour son mensonge éhonté, ainsi que pour son travail d'acteur bien trop convaincant.

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Au dehors, la vie avait continué. Lors de cette journée, d'autres amis de Renji trouvèrent ou cherchèrent un travail, seuls deux eurent gain de cause. Les autres ayant passé un entretien et n'étant pas rappelé. Inoue récolta une place de vendeuse dans un supermarché, et Tatsuki obtenant un poste de professeur de karaté dans un dojo réputé.

Enfin, Uryuu avait déjà un boulot grâce à son 'bien-aimé' père en tant que comptable. Chad et Ichigo cherchait toujours, ainsi qu'un autre de leur ami d'enfance nommé Keigo. Cependant, Chad finit par trouver un bon boulot au zoo quelques jours plus tard, comme gardien, sa taille imposante y était un sérieux atout.

Le samedi suivant la première rencontre de Renji et Ichigo avec les quatre Protecteurs, fut chargé pour un des loups. Comme à l'accoutumée ce jour-là, les quatre se retrouvaient début d'après-midi, pour que certains puissent profiter de la soirée avec leurs moitiés.

En fait, leurs transformations n'étaient pas une chose prédéterminée par une heure ou un endroit spécial, ils avaient donc menti aux deux humains. Le vendredi soir, il convenait chacun du secteur à surveiller et le moment venu, ils se transformaient, puisqu'ils peuvent le faire à volonté. Comme de coutume ce jour-là, Hitsugaya, le loup blanc, s'arrangea pour cadrer le coin Nord de la forêt.

Il adorait ce coin et profitait toujours de cet instant pour fureter près d'une rivière étincelante et chargée de souvenir. Il y revenait toujours, c'était là qu'il avait été trouvé, enfant orphelin trouvé par une douce et tendre femme aux cheveux bruns et aux yeux chaleureux.

Il ne se doutait guère que ce jour-là, l'eau allait encore lui réserver une agréable surprise. Il s'approcha à pas feutrés de son refuge, sentant une odeur étrange embaumé l'air. Restant caché derrière un grand buisson, le blanc loup scanna la clairière. Toujours cette splendide rivière d'eau claire et ce silence religieux, un merveilleux endroit de détente. Un détail le frappa malgré tout, il y avait quelqu'un, un homme grand aux longs cheveux verts assez foncé, étrange couleur. Il semblait calme et serein, en même temps qui ne le serait pas face à ce magnifique spectacle naturel.

Il renifla un peu plus, la senteur venait de lui, une odeur enivrante qu'il n'aurait su décrire sur l'instant. La bête ferma un instant les yeux, essayant de garder son self contrôle. Tout doucement, pour ne pas effrayer l'homme, il avança clopinant joyeusement vers la source, assez en retrait de la présence humaine, pour paraître comme un vrai loup.

Le blanc se retrouva donc devant l'étendue claire et s'allongea, puis il baissa la tête pour laper l'eau. Elle était très bonne, rafraîchissant son palais, la chaleur lui était supportable mais il préférait nettement les choses froides, comme la glace ou l'hiver, sa saison préférée. Il sentait les yeux du garçon aux cheveux vert le regarder. Puis, il l'entendit se lever très doucement.

Les pas, au lieu de s'éloigner comme il le craignait, se rapprochèrent, presque félinement. Comme s'il avait vraiment peur de lui, l'homme sembla hésiter quand il vit que l'immense loup tournait la tête vers lui. Il crut que le blanc allait lui montrer les dents mais il semblait plutôt attendre quelque chose… ou quelqu'un.

Toujours aussi doucement que possible pour ne pas l'énerver, il s'assit à ses côtés et tendit la main pour lui caresser l'encolure. Quand il posa sa main sur les poils fins et soyeux de l'animal, il constata que c'était doux et encore plus agréable qu'il ne l'avait pensé.

« Heu, bonjour. » Dieu la voix de cet apollon, parce qu'il l'était, était suave et chaude, presque envoûtante.

« B...bonjour. » répondit le loup.

« Oh ! Tu… tu parles ? » 'Ouh ! La boulette ! C'est ta faute aussi à être trop canon, beau gars. Et ses yeux en plus, ils sont si bleus et si brillants, vraiment trop bandant. Mais ce n'est pas le moment, va pas plus l'effrayer.' pensa Hitsu-chan.

Un faible oui fut émis de la part du Protecteur. « Heu, je… je suis juste étonné, c'est la première fois que j'entends un animal parler. » 'Tu m'étonnes, là.' « Bon, ben moi je m'appelle Hyô Rinmaru. Excuses-moi si j'ai investi ton territoire. »

« Mais non, ce n'est pas mon territoire, je ne faisais que passer. Je m'appelle Tôshiro Hitsugaya, ravi de vous rencontrer monsieur Rinmaru. » répondit le blanc.

« Ne sois pas si formel, appelles-moi juste Hyô, et je peux… t'appeler Hitsugaya-kun ? »

« Je préférerais Tôshiro. Tu viens ici souvent ? » poursuivit le plus jeune.

« Heu oui, presque toutes les semaines. En général, je viens le dimanche au matin mais aujourd'hui en me levant, j'ai voulu changer mon habitude. C'est si reposant de venir ici, j'ai l'impression d'être coupé du monde et de mes obligations. »

« Je comprends, lui sourit Hitsugaya, si c'est possible pour un loup, je viens pour la même raison. Mais je comprends mieux pourquoi je ne te voyais jamais. Le dimanche, c'est un de mes amis qui se chargent de ce coin, tu as de la chance de ne pas t'être fait chasser. Les autres t'auraient viré en te faisant peur. »

« Oh ! Il y en a d'autres comme toi, et d'après ce que je comprends, tu es le plus gentil. Je suis content d'être tombé sur toi. Je crois avoir déjà entraperçu un loup brun parfois. Mais comme je ne bouge pas beaucoup, il a dû comprendre que je ne toucherais jamais à la nature pour la détériorer. J'ai toujours adoré la verdure, mais j'ai un goût prononcé pour l'eau, en général. Et comme ce n'est pas loin de chez moi, je peux venir ici quand je veux à peu près. »

« Tu es vraiment sympa, Hyô. Heu, je vais peut-être t'étonner mais j'aimerais te poser une question indiscrète. Je peux ? » Le vert acquiesça. « Voilà, heu… je… est-ce que… tu as une petite amie ? » Il sembla à l'humain que le pelage blanc se teinta légèrement de rouge, au niveau des fossettes du loup.

« Ben, non. Vu ma taille, tout le monde m'admire de loin. Il paraît selon mon unique ami que j'ai beaucoup de succès, mais personne ne m'a jamais approché. Et si tu te demandes vers quel sexe je penche, je… je suis attiré par les hommes… heu un peu plus jeune que moi. Ah ! Je ne sais pas pourquoi je te dis ça. Tu es un loup après tout. Pourquoi cette question ?»

« Eh bien, je… Ca va te choquer mais je me jette à l'eau. » Là-dessus, une légère lumière entoura l'animal et à sa place, l'instant d'après, se tenait un jeune garçon…nu. Enfin, jeune oui mais pas trop, il avait vingt ans bien fait même si sa taille ne le laissait pas présager. « Bon, dis-toi que je n'ai pas fini ma croissance et que j'ai bien vingt ans hein. Je vais t'expliquer ce que je suis si tu le veux bien. »

Ils étaient tous deux assis en seiza l'un en face de l'autre, le garçon aux cheveux blanc regardait sincèrement les yeux de son vis-à-vis et lui expliqua les grandes lignes de sa mission et de sa condition. Si Hyô comprit bien toute l'affaire, il était hypnotisé par ses yeux d'émeraude qui le regardait gêné et ce magnifique corps nu et sans imperfection, quasi imberbe.

« Voilà, maintenant que tu sais tout, tu dois te douter que tu es ce fameux compagnon que je recherchais. J'étais le dernier à ne pas en avoir, enfin Grimm n'a pas encore avancer avec Kurosaki alors, il ne faut pas que je me plaigne. Heu, Hyô ? » termina Hitsu.

« Oui. Donc, nous allons avoir une relation, et c'est nouveau pour nous deux. Connais-tu quelqu'un qui a de l'expérience et qui pourrait nous expliquer ? » répondit l'adulte un peu gêné d'être ignorant.

« Oui, deux de mes amis sont gays. On peut aller leur demander maintenant, notre tour est bientôt terminé. Nous nous retrouvons à quinze heures trente à notre clairière. »

Les deux compagnons se sourirent et… « Heu, Tôshiro ? Tu es toujours nu. Si ça continue tu vas m'exciter, et ce serait peut-être mal venu devant tes amis. »

« Oups, désolé je me rechange tout de suite. » En deux secondes le loup réapparut et guida son déclaré petit-ami vers leur endroit de rassemblement.

Leur arrivée fut plutôt bien accueillie, surtout par quelques railleries du genre « Enfin, tu l'as le nain » ou encore « Ben quand même, depuis le temps. » C'est là que l'heure la plus humiliante de leur vie débuta, deux loups leur faisant toute l'explication du sexe entre hommes, les choses à faire et à ne pas faire. Ils en ressortirent plus informés mais rouge comme des crevettes cuites.

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Bref, après cette magnifique journée, riche en émotions, Hitsugaya avait son compagnon comme les autres, Grimmjow étant encore l'exception. Parce que s'il l'avait trouvé, il lui fallait le chopper en ville, pas facile… trouvé où il habite, pas facile non plus. Quoique…

Ce fut un lundi matin que le bureau vit arrivé l'inspecteur Grimmjow Jaggerjack avec un petit sourire suffisant. Tout ce qu'il y a de plus banal quoi. Cependant, tous ignorait que la cause de ce sourire avait un nom bien précis : Ichigo Kurosaki. Avec son nom et la base de données de sa centrale, il aurait vite fait de trouver le garçon dans les fichiers.

Et… oui ! Il le trouva à midi tapante. Il lut la fiche durant sa pause déjeuné.

Kurosaki Ichigo

18 ans (Cancer), Lycée Tôhôku.

Profession : aucune

Adresse : Rue des âmes 15, Karakura

Quelques bagarres de voyou à son actif.

C'était tout ce qui était indiqué, il n'avait jamais été arrêté car ce genre de chose ne touchait pas vraiment les policiers. La seule raison qui l'avait fait venir une seule fois au commissariat, c'est parce qu'un passant l'avait reconnu et dénoncé avec les petites frappes qui tentaient de le tabasser à ce moment-là.

La légitime défense avait même été prouvée par l'aveu des loosers qui détestaient sa couleur de cheveux. 'Je la trouve super moi sa coiffure. J'ai même très envie de le décoiffer et de sentir s'ils sont aussi soyeux que je me l'imagine.'

Son boulot reprit et son enquête dans l'ancien lycée de son compagnon attendrait six heures. Il apprécia la fin de cette journée chiante où il ne voyait que paperasse et comptabilité défilé devant ses yeux. Il était plutôt du genre actif, que ce soit dans son boulot ou dans ses fantasmes pervers avec un joli rouquin.

A six heures tapantes, Grimm termina son travail et se rendit au lycée dans sa superbe Suzuki. Il interrogea tous ceux qu'ils pouvaient, apprenant vite que son presque petit-ami avait toujours eu d'excellents résultats. Ainsi qu'il était très apprécié et populaire auprès de tous, élèves et profs confondus.

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Dans un autre lieu, un peu plus tard, deux hommes s'étaient installés autour d'une table en bois défoncée, elle tenait cependant encore le coup comme les chaises. « Ils sont en retard. J'en ai marre. » Dès que sa phrase se termina, la porte s'ouvrit laissant entrer deux autres silhouettes. « Quand même, ça va faire presque une heure qu'on vous attend ! »

« Oh ça va ! Tu n'arrêtes donc jamais de te plaindre ? Ou juste de parler ? » lança la plus grande ombre encore debout.

« Bon, bon. Ce n'est pas grave, asseyez-vous et regarder plutôt. » Quatre photos avaient été étalées sur la table.

« Oh ! Oh ! Quatre petites proies, et pas des plus moches. Ca me plait bien ça. »

« En effet, je crois qu'on va bien s'amuser. Il veut qu'on en garde au moins un, plus ou moins indemne, pour les attirer. Bref, n'importe lequel pourrait convenir. Vous avez une préférence sur la cible ? » demanda celui qui semblait être le chef.

Tous levèrent lentement la main et pointèrent exactement la même photo où un garçon esquissait un petit sourire malin vers ce qu'ils savaient être un autre agneau. « Bien, le vote est terminé, je lui ferais part de celui qu'on va ramener. Maintenant, choisissez votre cible les gars. »

Chacun réfléchit un instant, puis un des hommes attrapa la photo de l'unique cible féminine. La plus petite silhouette choppa la photo pointée plutôt. Le leader du mouvement attrapa la troisième photo représentant un homme de profil face à une jolie rivière. Et enfin le dernier prit la cible restante, un jeune garçon qui faisait une légère grimace mais qui ne perdait rien de son charme.

« On se retrouve ici même dans deux semaines. Amusez-vous bien d'ici là. » Il avait un rictus effrayant en disant cela et ils se séparèrent après être sorti de la pièce.

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Au soir, vers onze heures, un homme aux cheveux bleus et portant un uniforme de policier patrouillait dans sa voiture de service, disons le franchement, il s'ennuyait. La radio ne diffusait rien de bien intéressant et il n'y avait pas le moindre problème dans ce maudit quartier trop calme. Un peu d'action que diable, de toute façon, il ne laissait s'échapper personne et il adorait en profiter pour donner un ou deux coups aux rebelles en tous genres.

Cependant, alors qu'il continuait à pester sur la tranquillité de la ville, quelqu'un attira son attention. Une tignasse orange sortait du bowling entouré apparemment de toute une bande d'amis. Un sourire carnassier s'étala sur son visage quand ses yeux détaillèrent son joli compagnon. Soit dit en passant trop bien habillé pour une sortie amicale, ce jean était trop serré et son tee-shirt noir sans manche trop collé à son corps.

Grimmjow suivit la petite bande de loin et se décida à agir quand il n'y eut plus que deux amis autour de son Kurosaki. Il y avait toujours Chad, presque inséparable d'Ichigo et une fille aux cheveux roux, Orihime. « Oï ! Kurosaki-kun. Tu ne crois pas avoir oublié quelque chose ? » cria-t-il presque.

« Grimm… Grimmjow ! Mais qu'est-ce que tu fais là ?»

« Tu le connais Kurosaki-kun ? » demanda l'adolescente.

« Heu… oui. » C'est vrai que ça devait lui paraître bizarre puisqu'apparemment le bleuté était flic.

« T'as fait quelque chose de pas clair Ichigo ? » poursuivit Chad.

« Mais non, enfin ! J'ai rien fait du tout Chad. » se défendit le pauvre roux.

« Kurosaki-kun et moi avons une petite affaire à régler, vous permettez ? » Et sans plus de tergiversations, le policier ouvrit sa portière et attrapa le bras de son compagnon pour le tirer jusqu'au siège passager.

Là-dessus, il appuya sur le champignon, s'éloignant le plus vite qu'il put des amis indésirables de son petit-ami. « Non mais ça va pas, Grimmjow ? Qu'est-ce qu'ils vont penser maintenant ? Rooh ! Je te jure toi et tes idées stupides pourquoi tu m'as fait ça ? Hein ? »

« La ferme ! Je n'aime pas du tout que cette petite idiote te couve du regard ainsi et encore moins qu'elle s'approche de toi. Non mais elle schlinge un mélange de chaussettes sales et de nourriture pas claire en plus. Comment tu veux que je reste calme avec ça ? Je ne peux pas, je te le dis toute suite ! M'en fous que ce soit ton amie. Dis-toi bien que t'es tombé sur moi et personne ne me rejette. D'ailleurs je vais m'assurer que ce soit bien inscrit dans ta foutue caboche !» s'énerva le bleu.

Directement, le conducteur s'engouffra dans une ruelle très étroite et s'arrêta brusquement. Deux secondes après, il maintenait son rouquin par le cou et engouffrait sans hésitation sa langue dans la bouche de son vis-à-vis. Bien évidemment, le jeune garçon fut surpris et sur l'instant ne réagit pas. Malgré tout, reprenant lentement ses esprits, Kurosaki devait bien reconnaître que ce foutu loup savait s'y prendre. Mais son attitude ne lui plaisait pas du tout. Il n'avait pas le droit de se ramener comme ça après une semaine de silence et de se croire tout permis. Ni d'insulter ses amis, même si Orihime n'était pas sa compagnie préférée.

Ses réflexions ne lui prirent que quelques secondes, il tenta dès lors de mettre fin à ce baiser trop chaud pour son bien. Malheureusement le bleuté n'avait pas dit son dernier mot, s'il se détacha de lui une seconde, ce fut pour reprendre de plus belle son activité. Il faut dire que la bouche sensuelle et délicate de ce petit roux était foutrement délicieuse. Un faible non lui fut soufflé mais il n'en tint compte, il pouvait voir dans les yeux chocolat que ses attouchements lui plaisaient, et de toute façon, il n'était pas décider à arrêter. Aussi, pendant un bon moment, seul le bruit de leurs langues se mêlant fut audible dans la voiture. Dès que les bouches se séparèrent, Ichigo accola sa main sur les lèvres dérangeantes et lui murmura d'arrêter. Grimm lui accorda cela, pour mieux l'exciter. Il sortit sa langue et vint lécher la paume de son amoureux, celui-ci recula par pur réflexe à cette sensation étrange. Sa main fut cependant gardée par Grimmjow qui trouva plaisir à accaparer ses doigts, les léchant sensuellement un par un pour le faire bouillir.

Et ce bougre réussit à l'exciter son regard ancré au sien et son petit travail avaient pris le pas sur une certaine anatomie de son corps. Ce fut donc un Kurosaki tremblant de plaisir que Grimmjow eut la joie de voir. « Bien, Ichigo. Je crois que ce soir tu vas me faire connaître un certain plaisir, comme je viens de te l'apprendre. »

Sans plus tarder, le bleuté ouvrit sa braguette, descendit légèrement pantalon et boxer en se tortillant un peu et extirpa sa douloureuse hampe dressée. Un petit gloups à la vision de son membre gorgé de sang et un simple coup d'œil suffirent à l'homme loup pour savoir que son compagnon était vierge et peu renseigné sur la chose. D'autant plus excitant.

« Ichi, touches-moi. » soupira-t-il doucement, pour ne pas l'effrayer, et amenant la main de son homme sur son sexe. Il avait dit « touches-moi » pas autre chose, le plus jeune concéda alors qu'il pouvait bien le caresser un peu là.

Le roux entoura donc doucement la virilité dans ses mains et imprima de lents et langoureux vas-et-viens. Il y alla d'abord doucement puis s'enhardit, allant à certains moments, taquiner les boules, un peu plus bas, avec une main inexpérimentée et timide. De son côté, le bleu trouvait ça bien trop bon, on aurait dit qu'il savait exactement ce qu'il voulait. C'était donc ça leur fameux lien loup-âme sœur ? Et bien il n'était pas près de le regretter.

Bientôt le rythme plus rapide exercé sur sa fierté le fit venir à petits jets sur son ventre, et sur les mains de son Kuro-chan.

« Merci, Ichi-chan. On remettra le reste à une prochaine fois, d'accord ? »

« Heu… oui. » ne put que dire un Ichi bien rouge, ne pouvant cesser de penser que ce mec était bien trop sexy pour son pauvre cœur.

Le roux sortit enfin de la bagnole une fois qu'un dernier baiser fut échangé. Le jeune rentra chez lui la tête dans les nuages, c'est ainsi qu'il rentra par la porte d'entrée. Normal puisque son père lui avait donné sa permission pour sortir avec ses potes. Malgré cela, Issshin Kurosaki lui tomba dessus avec un de ses célèbres kicks et ne rata pas son cher fils. « C'est à cette heure-ci que tu rentres, qu'est-ce que t'as été faire encore fils indigne ! J'avais dit oui au bowling, mais je n'avais pas donné la permission de minuit ! »

Putain ce qu'il criait fort, les voisins allaient être au courant des sorties de son bien-aimé fiston. Le rouquin regarda juste l'horloge, plutôt que d'écouter son père raconter au poster géant de sa mère son impertinence et ses travers. Mon dieu, il n'avait pas remarqué qu'il était plus de minuit, sa rencontre avec Grimmjow lui avait tout fait oublié ! Sans plus tarder dans le salon, avec son cinglé de père faussement attristé, Ichigo monta dans sa chambre et s'endormit rapidement, son loup revenant hanter ses rêves.

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Dans la même soirée, Kyôraku Shunsui était rentré de son bureau, où il exerçait en tant que PDG et retrouva sa petite femme, sa petite Nanao. « Ma chérie je suis rentré. » « Okaeri, Shunsui-san. » répondit une jeune et jolie jeune femme aux cheveux bleus foncés. Ses yeux étaient d'un beau bleu, ses lunettes lui donnaient un air sévère mais qu'elle ne prenait vraiment que quand elle était en colère. Ce qui arrivait fréquemment puisque son cher et tendre ne crachait pas sur son saké en rentrant.

Malgré leurs petites disputes quotidiennes, ils vivaient heureux ensemble depuis presque dix ans. Et oui, ils ne le faisaient pas mais le brun avait tout de même 37 ans et son épouse 29. Enfin, aujourd'hui à dix heures précises, elle passerait le cap des 30 ans. De ce fait, elle avait mitonné un bon petit plat.

L'attentionné mari qu'était Shunsui avait prévu deux choses, le cadeau… et la bouteille de saké pour accompagner le repas. Ils mangèrent rapidement le souper, faisant bonne chaire comme d'habitude, Nanao étant un fin cordon-bleu, puisque la cuisine était son hobby.

Bref, après ce festin, le couple passa au salon et regarda un film romantique. Pendant un passage tendre, la jeune femme en profita pour se coller un peu plus à son cher mari. Et bien évidemment, alors que les acteurs principaux s'échangeaient un doux baiser, la belle amorça le même mouvement avec son bel amour.

Le film se jouait toujours que Shunsui décida de rompre le baiser et de se pencher par-dessus le canapé. « Qu'est-ce que tu fais chéri ? »

« Allons, ma Nanao-chan, c'est l'heure, tu n'as pas remarqué ? » Et effectivement, la pendule sonna dix heures, pile deux secondes après. Avant qu'elle n'ait pu faire quoi que ce soit, la femme se retrouva de nouveau dans les bras de son homme.

Elle adorait humer son odeur, ses cheveux bruns mi-longs étaient si beaux et toujours si soyeux. Elle ne savait si c'était le shampooing ou le charme naturel de son mari qui la rendait un peu fiévreuse de plaisir. « Voilà, bonne anniversaire ma Nanao. » Un chaste baiser et elle remarqua enfin qu'il lui avait passé quelque chose autour du cou.

« Oh ! » Ce bijou, c'était le collier en argent qu'elle avait vu il y a de cela deux semaines. En somme, l'objet était simple mais la pierre qui l'ornait était de la même couleur que les yeux de son amour de toujours, bruns-ocres. Pour elle, juste le fait qu'il se soit souvenu de ce petit moment lui était précieux. C'était une journée comme une autre cette fois-là, juste le passage devant le petit bijoutier avait égayé leur journée. Et il s'était souvenu qu'elle avait regardé ce petit collier dans la vitrine.

« Nanao ? C'était celui-là que tu regardais n'est-ce pas ? Dis-moi quelque chose, j'ai l'impression d'avoir fait une bourde là. » protesta faiblement Shunsui, il était rarement embarrassé et c'était toujours en sa présence et lors d'événements importants les concernant.

« Bien sûr, idiot, je suis bêtement heureuse que tu te sois souvenu de cette journée. Mais c'est parfait, même si tu n'aurais pas du faire une telle dépense juste pour moi. » lui répondit-elle. « Allons, Nanao-chan, c'est justement parce que c'est toi que je l'ai acheté, tu es ma petite femme chérie. Et puis ce n'est pas tous les jours ton trentième anniversaire. »

« Merci. » Pour sceller ce moment de pur bonheur, le petit couple échangea un baiser plus profond que les autres de la soirée. Shunsui étant ce qu'il est, il accapara avec doigté la bouche de sa bien-aimée, puis dériva doucement sur son cou. Il y passa rapidement, mais n'oublia pas d'y laisser sa marque.

Doucement, il écarta le chemisier blanc et s'empara d'un joli sein, le caressant doucement, et ne cessant de descendre sa langue vers les deux mamelons de sa chérie. Lorsqu'il arriva enfin à la naissance de la délicieuse poitrine, plutôt bien proportionnée, la bouche du brun couvrit la peau tendre de baisers doux et légèrement rugueux, du à sa légère barbe.

Cela ne semblait pas déplaire à la jeune femme qui se colla un peu plus et profita de leur étreinte pour déboutonner la chemise de son amour. Ils se retrouvèrent mi nus tous les deux sur leur canapé, et le film romantique en était au générique de fin. Ils ne s'en souciaient guère et poursuivirent leur activité. Shunsui arrivant à remonter en boule la jupe encombrante et sa petite Nanao à lui retirer également son bas, pantalon et boxer en même temps.

Enfin, le brun étala un peu plus son épouse dans le fond du canapé, enlevant doucement au passage sa petite culotte. Il agrippa tendrement les fines jambes blanches et les remonta un tantinet pour avoir un meilleur accès à l'entrée de sa femme. En quelques coups de langue langoureux et électrisants, la fille mouilla un peu et permit à son homme de la préparer à le recevoir.

Sans plus patienter, l'homme sortit un petit pot d'huile, qu'il avait pris dans la cuisine avant de la cacher avec grâce au canapé, ainsi qu'un préservatif. S'enduisant rapidement de lubrifiant, le bout de plastique mis préalablement sur sa verge, il mit une bonne dose du liquide sur ses doigts, qu'il passa ensuite sur le sexe de sa femme, les enfonçant un peu afin de la détendre avant l'acte.

Enfin, il amorça doucement le passage de sa virilité dans le vagin de sa chère et tendre, il y alla doucement et la distrayait quand elle avait mal, par de doux baisers sur son joli visage. Lorsqu'il fut complètement à l'intérieur, il patienta quelques secondes, jusqu'à ce qu'elle lui fasse signe qu'il pouvait y aller. Dès lors de lents et réguliers vas-et-viens s'enchaînèrent, puis le rythme accélérant, la jeune femme, et l'homme, ne retinrent plus leurs cris de plaisir.

Ils crièrent leur plaisir, le nom de leur amour revenant souvent et au bout d'une bonne dizaine de minutes, avec un ultime coup de butoir, ils se répandirent. Dès que leur semences s'arrêta de couler, Kyôraku, pris le temps de jeter le préservatif à la poubelle, après s'être séparé de sa femme, et s'empara d'un gant qui traînait dans la cuisine. Il se lava donc ainsi que sa petite femme. Ensuite, il l'a prit en princesse et l'amena à leur chambre pour s'endormir, serré l'un contre l'autre.

A suivre, si j'ai des reviews ^^.