Note de l'auteur : Bien que cela fasse plusieurs années que je lis des fanfics sur ce site (et quelques mois sur le fandom du Hobbit), je n'ai ouvert un compte que récemment et ceci est la première histoire que je poste. Donc toutes mes excuses à l'avance pour les petits cafouillages techniques, promis, j'apprends vite !

Voici le prologue, le premier chapitre suit tout de suite. Je posterai une fois par semaine. Je pense faire une dizaine de chapitres, ce n'est pas encore déterminé et ça dépendra aussi des retours que j'aurais. Je pense avoir tout dit. Ah si, je n'ai pas de bêta pour l'instant. Et bien sûr, n'étant pas l'héritière de JRR Tolkien, le Hobbit, ses personnages, sa géographie... ne m'appartiennent pas.

Bonne lecture !


Prologue

Quand Thorin finit par trouver la maison du soi-disant cambrioleur, il soupira de soulagement et d'impatience. Soulagement, car se perdre deux fois dans un endroit tel que la Comté, alors qu'il était né et avait vécu dans une cité naine plus proche du labyrinthe que d'une ville, commençait à le tourner en ridicule. Impatience car cela faisait plusieurs semaines qu'il était loin des siens. Et qu'il était de notoriété publique que les Hobbits étaient de très bons hôtes, en particulier en ce qui concerne la cuisine.

Avant de frapper, il se recomposa une figure royale, le dos droit, les épaules en arrière, le menton levé, le visage fier et impassible. Pourtant, il ne put s'empêcher de sourire lorsque Gandalf lui ouvrit. Et son sourire s'agrandit à la vision de ses neveux et ses amis.

Jusqu'à ce que son monde vacille lorsque la voix du Hobbit résonna derrière lui. Il dut faire appel à toute sa volonté pour ne rien laisser paraître. Tout en dégrafant sa cape, qu'il tendit à Kili, il conserva son sourire. Il se tourna lentement vers le futur membre de sa compagnie et croisa son regard. Pendant un bref instant, le temps s'arrêta. Ils s'étaient mutuellement reconnus. Au fond d'eux, les mêmes souvenirs, les mêmes pensées, la même envie. Puis l'instant passa et ils redevinrent Thorin Oakenshield et Bilbo Baggins, deux inconnus. Personne ne remarqua quoi que soit. Personne ne s'aperçut que deux personnes qui s'étaient aimés au-delà des mots, faisant fi de leur race, de leurs différences et des bonnes mœurs, se trouvaient réunis une nouvelle fois.

Personne ne savait que Bilbo, alors qu'il répondait aux questions de Thorin, rêvait avec nostalgie de sentir de nouveau les bras de l'héritier de Durin autour de lui. Ni que Thorin, tout en prenant place à la table, n'avait qu'un désir : caresser encore ce visage, ces cheveux, ce corps avec dévotion comme autrefois. Mais les années avaient passé et il fallait l'un comme l'autre qu'ils enterrent ses sentiments, juste à côté de leurs souvenirs.