Courage, fuyons !


Toujours dans la catégorie des « cinq… », Et toujours sur le Hobbit. Cette fois on se concentre sur Bilbo.

Disclaimer : Tout est à Tolkien et Peter Jackson.

Pour Syrène-T, qui m'a donné les idées pour ce texte.

Merci à Petitcerf pour la bêtalecture.

Bonne lecture à tous.


« 5 événements qui poussent Bilbo à vouloir se tailler de la compagnie. »

1. Le Kidnapping. Parce que c'en était un. Oui Madame ! Parce que vous croyez vraiment qu'un petit Hobbit comme lui avait le pouvoir de dire non à un magicien et treize nains armés jusqu'aux dents ? Bien sûr que non ! Et ce fourbe de Gandalf était même venu le chercher le lendemain de leur visite pour être sûr qu'il viendrait avec eux. Si ce n'était pas un enlèvement, c'était quand même bien imité.

2. Les bêtes carnivores de tous poils. Non mais trop de bestioles, c'est mortel ! Trolls, Orques, Wargs, Gobelins, Changeur de peau, Araignées… qui essayent de vous aplatir, tuer, bouffer, massacrer… Sans oublier les Aigles qui s'amusent à vous balancer des falaises et une créature non identifiée, vivant dans les profondeurs des Monts Brumeux, adepte des énigmes et qui veut vous boulotter. Non ! Trop c'est trop. Il faut savoir dire stop.

3. Le passage par Fondcombe. Depuis tout petit il voulait voir les Elfes, il rêvait de Fondcombe et de sa rencontre avec le beau peuple. Maintenant qu'il y a mis les pieds, c'est dur, très dur d'en repartir. Il voudrait rester là lui ! Auprès d'Elrond. Passer ses journées à admirer les cascades, à savourer les intonations chantantes des elfes, à partager leur savoir. Il y a tellement à faire à Fondcombe. Dire qu'ils n'y sont restés que quelques jours. Il n'y a pas moyen, il faut qu'il y retourne !

4. Le prix de la confiance. Depuis quelques temps, il a bien remarqué le changement d'attitude des nains. Ils lui font bien plus confiance qu'au début de leur aventure. Et si cela lui fait plaisir, ça le terrifie aussi. Il s'est jeté sur Azog par instinct, pour sauver Thorïn, mais aujourd'hui, chaque membre de la compagnie semble attendre un nouvel exploit de sa part. Comme lorsqu'il a fallu les sortir des geôles de Thranduil. Alors, c'est certes gratifiant, mais Bilbo redoute le jour où il échouera. Car il redeviendra l'épicier. Le fardeau. Celui qui ne sert à rien. Et Bilbo, parfois, aimerait fuir avant de se trouver face à son propre échec.

5. Le dragon. Oui parce qu'il y a un dragon dans cette montagne. Pas juste un Troll ou un Orque mais un dragon ! Et c'est lui qu'on envoie en premier, forcément. Et non seulement il y a un dragon, mais en plus il doit lui voler quelque chose ! Quelque chose qu'il n'a jamais vu mais qu'il reconnaîtra… Mais bien sûr ! Il faudrait quand même qu'on lui explique comment reconnaître ce qu'on n'a jamais vu… Et tandis que le dernier conseil de Balïn tourne en boucle dans sa tête - « s'il venait à y avoir un dragon endormis là-bas, évitez de le réveiller », non, sans blague – tandis qu'il descend lentement vers la salle du trésor, tandis qu'il s'enfonce dans les profondeurs de la Montagne Solitaire, plus que jamais il aimerait pouvoir s'enfuir.


A suivre.

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