Disclaimer: Hetalia n'est pas à moi, je ne fais qu'emprunter les personnage pour jouer avec.

Genre: Humour, Romance

Rating: PG

Personnages: Arthur et Francis

Paring: Fruk


Un Noël Arthurien

Décision


Arthur tournait en rond, réfléchissant intensément. Il voulait un Noël inoubliable. Une fête de famille où on s'amuserait bien et où il contrôlerait tout. Comment? Il avait invité Alfred, Matthew et Francis et c'était tout. De toute façon, Peter passait le réveillon et noël avec les scandinaves. Pas avec lui. Il avait un peu fait la tête en apprenant ça mais n'avait pas fait de scène.

«J'ai une idée!»

En tout modestie, c'était même une idée géniale, digne de lui. Personne d'autre n'y aurait pensé.

Le souvenir des deux fois où ça avait été le bordel chez lui. Il eut un sourire diabolique. Voilà comment faire une fête parfaite. Ses doubles. Ils transformeraient ces deux repas en fêtes inoubliables et feraient de bons souvenirs. Ce serait impeccable. Et il contrôlerait tout puisqu'il serait en majorité. Et cela ferait plaisir à Francis qui s'amuserait bien lui aussi. Et le petit lui-même pourrait passer un bon moment. Il suffirait de trouver des cadeaux qu'ils puissent ramener chez eux.

Il suffisait de les inviter le 24 et les faire partir le 25 au soir. Et de s'arranger pour les prendre un autre jour que les 24/25 à leur époque. Parce que s'ils étaient absents ces deux jours, les humains se poseraient des questions. C'était un moment important, quelque soit l'époque.

Ce ne serait pas facile.

Mais il avait bien vu qu'il réussissait bien ce sort d'appel.

Il descendit en courant les escaliers de sa cave et se mit à lire le grimoire, étudiant la formule d'appel avec intérêt. Oui. Il savait comment faire. Il sourit, allant tranquillement dessiner le pentacle pour que tout soit prêt pour le jour J.

Puis il se rendit compte qu'il n'avait pas de cadeaux pour eux. Peut-être devrait-il y penser? Après réflexion, il décida d'avertir Francis. Celui-ci serait ravi de gâter ses doubles (non il n'était pas jaloux). Et puis il savait toujours choisir de beaux cadeaux pour les gens. Il saurait en prendre pour ses autres lui-même.

Il décrocha le téléphone et composa tranquillement le numéro de son amant, sifflotant tandis qu'il attendait qu'il décroche. Il se laissa tomber dans un fauteuil, regardant le feu qui brûlait dans la cheminée. Il mordit dans un biscuit. Il eut un air ravi en voyant la neige qui tombait par la fenêtre. Il aimait les hivers blancs comme ça.

Finalement on décrocha à l'autre bout du fil «Allo? C'est toi mon lapin?» La voix de Francis était joyeuse, claire et affectueuse, comme toujours quand il se retrouvait au téléphone avec son amant.

«Don't call me like that wanker.» Mais il souriait toujours, se blottissant un peu plus dans son siège.

Un rire parvint à ses oreilles et Francis répondit «D'accord, d'accord. Tu voulais quelque chose mon ange?

- C'était à propos de Noël.

- Oui je viens quelque jours avant et repart après le Nouvel An, tout est arrangé avec mon boss.» Il tendit un bruit signifiant que son amant venait de mettre quelque chose au four. «Quoi d'autre?

- Le nombre qu'on va être.» il abordait directement le sujet, sans tourner autour du pot, espérant que l'autre ne s'énerve pas une fois que son idée serait exposée.

Francis répondit, suspicieux «Quatre non?

- Pas exactement. On sera toujours en famille. Mais on sera dix.

- Hum…Arthur. Dis moi que ce n'est pas ce que je pense.» il ne semblait pas en colère, juste curieux.

Cette constatation rassura l'anglais répondit, joyeusement «Ça dépend, à quoi tu penses?

- Tu veux faire venir tes doubles n'est-ce pas?»

Arthur eut un petit rire et se servit une tasse de thé, tranquillement «On ne peut rien te cacher.

- Tu es certain que..

- Tout à fait. Et puis pour le plus jeune moi-même, ça sera une bonne occasion.

- Il ne se souviendra de rien en retournant à son époque.

- Mais je peux lui donner deux jours de bonheur quand même. Cette joie et ses cadeaux ne disparaîtront pas eux. Il retournera à son temps repu, heureux, gâté et en pleine forme. N'est-ce pas là l'essentiel?» De toute façon, sa décision était prise. Il voulait faire ce noël comme ça.

Francis resta silencieux et murmura «Tu es sûr de pouvoir tout contrôler?

- Absolument! Aucun problème!

- Dans ce cas...Je viendrais plus tôt pour t'aider à gérer tout ça et préparer le repas pour tout le monde.

- Merci. Ne dis rien à Alfred et Matthew. Ce sera une surprise.

- Ça pour une surprise, ils vont être vraiment surpris.» Murmura Francis en riant doucement, faisant sourire son amant qui s'installa plus confortablement dans son fauteuil, savourant la chaleur dans la pièce. Il regarda le feu et s'apprêtait à dire quelque chose quand l'autre rajouta «Dans ce cas, tu me laisse décider du menu.

- Je veux du pudding!» Marmonna l'anglais, boudeur. On ne le priverait pas de son gâteau préféré de noël. Jamais. Il serait de fort mauvaise humeur si on lui refusait ça.

Francis resta silencieux et sembla écrire quelque chose vu le petit bruit de grattement que Angleterre entendit en arrière-plan «D'accord, mais il y aura des spécialités françaises!

- Pas de bloody mollusques!» Il eut un frisson de dégoût en pensant aux crustacés qu'étaient les huîtres et aux choses infects (à son avis) qu'étaient les escargots. Hors de question qu'il y ait ça à sa table. Il allait traumatisé les autres lui-même avec cette cuisine. Et puis Alfred allait refuser de manger, il était si délicat le pauvre petit.

«D'accord mon lapin.» Rit le français «Par contre fois gras et bûches.»

Arthur se retint de dire quelque chose sur le traitement et le gavage des animaux. Il ne fallait pas contrarier son amant. Il devait bien s'avouer qu'il aimait ça. «Très bien.

- Ensuite?» Il discutèrent encore un peu pour décider des deux repas, échangeant des idées, proposant des plats pour contenter tout le monde et faire plaisir à toutes les personnes présentes. Ils se chamaillèrent gentiment. Puis ils se mirent enfin d'accord.

«Voilà mon chéri.» Un silence puis «J'arrive le 22. Je te faxerais la liste de courses. Et j'en ferais de mon côté!» Un petit rire puis «Au revoir Arthur, je t'aime!» Et il raccrocha, laissant un anglais rouge de gêne.


A Suivre

Cette fic sera plus une succession de petits textes sur cette fête de Noël, des flash-back et tout ça...posté aléatoirement jusqu'au soir du 25.