-Salut, c'est nous pour vous faire connaître votre pire cauchemar. Enfin, ça reste à voir. Au pire, vous deviendrez fous.

-Et au mieux vous mourrai de rire.

- Alors essayons de résumer. C'est deux dingues étrangères qui se retrouvent à Poudlard…

- T'aurais pu me laisser commencer « comme même » (désolée j'étais obligée). Enfin bref. Elle se retrouve en sixième année avec Potter et compagnie…

- Pour votre information, cette fic nuit gravement à la santé mentale.

- Surtout pour la notre.

- Nous vous conseillons donc de la lire. Bah oui, plus on est de fous plus on rit.

- En fait là on fait de la prévention contre la débilité chronique.

- Pour nous aider à devenir encore plus dingue, (parce que nous toutes seules on a atteint la limite), il faut nous envoyer des reviews.

- Tu pouvais pas marquer commentaires.

- Non, je pouvais pas. Donc, vous nous envoyai vos reviews parce que sinon, vous aurez pas la suite.

- Bon bah que dire à part bonne lecture.

Chapitre 1 : L'amour en Angleterre version étrangère.

Point de vue d'Aviva

« C'est terminé. Je ramasse les copies. »

Aviva grogna dans son coin quand elle vit sa copie s'envoler vers sa prof de potion. La garce ne l'avait même pas laissé finir son mot. Bien sûr, c'était le dernier de la dissertation, et il n'était pas crucial. Mais quand même. La jeune fille soupira, ramassa ses affaires et sortit discrètement de la salle d'examen en prenant bien soin de ne pas se mêler à un groupe. Elle n'avait aucune envie d'entendre ses camarades se plaindre, alors que ce devoir était du niveau de quatrième année. En sachant qu'ils étaient en sixième année. En sortant, elle chercha des yeux son petit ami, Juan. Il était en septième année et il fallait qu'elle l'aide à réviser ses potions et l'histoire de la magie. Ses deux matières fétiches. Aviva le repéra enfin, mais devant lui se trouvait quelqu'un qu'elle ne s'attendait pas du tout à voir… son père. Silencieusement, elle essaya de faire comprendre à Juan qu'il valait mieux qu'il s'en aille. Dans son cas, cela se révélait assez simple, elle prit son air le plus aristocratique possible et elle lâcha ses longs cheveux bruns agrémenter de mèches rouges sang. Juan savait qu'elle détestait lâcher ses cheveux et il comprit et prit la poudre d'escampette.

Aviva s'approcha alors lentement de son père en se demandant qu'elle catastrophe il allait encore lui annoncer. Lorsque Armando Cortez, quarante trois ans et l'une des plus grosse fortune d'Espagne, se déplaçait ce n'était jamais très bon signe surtout pour elle. Peut être avait il l'attention de lui annoncer à qui il allait la marier. Vaut mieux pas qu'il m'annonce ça quelque part où il y a une fenêtre sinon, je saute.

« Père. Comme je suis heureuse de vous voir. Qu'est ce qui vous amène ? »

« J'ai d'excellentes nouvelles. Suis moi. »

La jeune espagnole obéit et le suivit dans sa chambre. En montant, elle passa devant sa bien aimée prof de potion qui devait se demander comment son père la tenait en laisse. Désolée madame, mais je n'en ai aucune idée. Mais ne vous inquiétez pas, l'année prochaine, je continuerai à vous menez la vie dure. C'est dingue ce que je peux être docile avec mon père. Aviva rentra dans sa chambre et son père alla directement s'installer dans le fauteuil. Elle le regarda quelques instants. Elle avait hérité de lui ses cheveux bruns et ses yeux bleu gris. Mais grâce à Morgane, elle avait le visage plus fin que lui. Comme celui de sa mère. Elle avait également le même tempérament qu'Armando. Sarcastique, solitaire, légèrement peste, tout en ayant quelques qualités de sa mère. Sa douceur, de la compassion, et parfois de la naïveté. Voyant que son père s'impatientait elle s'installa sur la chaise de son bureau.

« Bien, j'ai été nommé directeur d'Elraido. » annonça abruptement Armando.

Aviva regarda son père comme s'il venait de lui annoncer qu'il était un fidèle partisan de Vous-savez-qui. Mon père…directeur d'Elraido… de mon école ! J'aurai préféré qu'il m'annonce qu'il m'avait trouvé un mari. Elle est où la fenêtre là ? Ah, zut derrière lui. Je n'aurais pas le temps de sauter. Pourtant dix étages, c'est fatal. Elle essaya de trouver quelque chose à dire.

« Ah… »

Il n'y a pas à dire, elle montrait de quoi elle était capable.

« Mais comment ça se fait ? Vous ne pouvez pas ! Je croyais que le directeur ne pouvait avoir l'un de ses enfants scolarisé. »

« C'est exact. Mais l'année prochaine tu ne seras plus scolarisée à Elraido. Soyons réaliste cette école se détériore de jours en jours. Je vais bien sûr faire en sorte de relever le niveau. »

« Et je vais aller où alors à … Durmstang ? »

« Non. »

C'était la première bonne nouvelle de la journée. Ca lui permettait de régler une affaire. Lui faire comprendre qu'elle voulait arrêter la magie noire. Elraido et Durmstang était les deux seules écoles à enseigner cette matière.

« Je comptais t'envoyer là-bas. Mais, j'ai rencontré une ancienne connaissance et nous avons parlé de ta passion pour les potions. Et il semblerait que tu pourrais beaucoup plus apprendre à ses côtés. Tu iras à Poudlard. »

« A Poudlard ? Mais enfin, pour passer de l'Espagne à l'Angleterre, il faut repasser sa dernière année. »

« Exact. Tu referas ta sixième année à Poudlard. La discussion est close. »

Le père d'Aviva lui dit vaguement au revoir et transplane.

Plus que deux semaines avant la rentrée. Aviva soupira en regardant la liste de livres qu'elle devait aller acheter. Et pour couronnait le tout, il pleuvait. Cela faisait deux jours qu'elle était en Angleterre et il n'arrêtait pas de pleuvoir. On aurait dit que le temps partageait sa tristesse. Dire qu'elle allait devoir vivre ici. Elle allait mourir congelée ou tuée par un mangemort. C'était au choix. Car la grande nouvelle de l'été c'était le retour de Vous-savez-qui. Le père d'Aviva en avait presque fait une attaque. Surtout quand il avait sût que son grand ami Lucius Malefoy était un mangemort. La grande nouvelle. La guerre avait le mérite d'ouvrir les yeux. Pendant quelques temps Aviva avait espérer ne plus aller à Poudlard, que dans un élan de protectionnisme son père l'aurait envoyer à Beaubaton. Mais Armando semblait réagir d'une manière qui lui était propre. Alors que tout le monde fuyait le lieu de l'affrontement, la plus grosse fortune d'Espagne y envoyait sa seule et unique héritière.

« Via ? Tes notes sont arrivées. » annonça Juan.

« Enfin. Vas-y passe les. »

« Hum, ce n'est pas gratuit jeune fille. »

Aviva sourit gentiment à Juan. Il était assez grand, brun avec les yeux d'un bleu profond. C'était un sorcier de sang pur, pas que ça ait une grande importance pour son père. A sa sortie d'Elraido, il avait trouvé un job d'été en Angleterre assez bien placé au ministère. Ce qui arrangeait Aviva. Elle n'avait pas à habiter dans un de ses grands hôtels ou tous les gestes étaient disséqués. Elle habitait donc chez lui.

Elle se leva et s'approcha de Juan. Elle l'embrassa tendrement tout en essayant de récupérer LA lettre. Mais il n'avait pas exactement cette idée en tête et il la porta jusqu'au lit tout en continuant à l'embrasser. Voyant que son excellente idée ne lui permettrait pas de savoir ses résultats avant un petit moment, elle décida de prendre le contrôle de la situation. Elle reprit donc son bien et alla jusqu'au bureau pour lire sa lettre.

« Tu triches Via. »

« Je sais, mais c'est comme ça. Na. Alors voyons cela. Matières obligatoires : Potions optimal, DCFM efforts exceptionnels, Botanique acceptable, Sortilèges optimal. Et bien, je m'en sort plutôt bien. Et les facultatives ; Histoire de la magie O, métamorphose acceptable, et magie noire D. »

« Là ça fait mal. T'as prit quoi à la place ? »

« Etudes des moldus. »

« Hum. Pourquoi pas. Et bien, il ne reste qu'à aller acheter les fournitures au chemin de traverse. »

« Et qu'est qui se passe ? On a tout le temps pour ça. »

« Allez viens. C'est la journée idéale pour ça. »

« C'est sûr il pleut. Et j'avais cru comprendre que t'avais d'autres plans. »

« Ton père a du recevoir les résultats. Et il va t'envoyer une beuglante d'une minute à l'autre. Laisse la exploser toute seule. »

« Hum, bien vu. Allons-y. »

Comment décrire le chemin de traverse ? Ce n'était pas tout à fait son truc. Il y avait trop de monde et puis l'hypocrisie des vendeurs la tuait. Le pire c'était chez Weasley, farces pour sorciers facétieux. Rien que le nom était prétentieux. Elle rentra dans la boutique pour acheter quelques fusées pour faire une blague à son futur prof de potions. A peine entrée, le vendeur s'empara d'elle.

« Bonjour mademoiselle, que puis-je faire pour vous ? »

Il souriait tellement qu'Aviva se demanda comment il faisait pour ne pas se coincer la mâchoire.

« Il me faudrait des petites fusées. »

« Bien sur, j'ai ce qu'il vous faut. C'est une de nos inventions. Ce sont des minis Feuxfous Fuseboum (ils auraient pu faire plus long). Au fait, vous avez un accent étrange vous venez d'où ? »

« D'Espagne. »

« Ah ! Et vous comptez en faire quoi ? »

« Une blague » répondit elle d'un ton exaspéré.

Il dût comprendre que ses questions l'ennuyaient au plus haut point car il ne dit plus rien. Pendant qu'elle paya, elle jeta un coup d'œil dans l'arrière boutique. Il y avait deux personnes. Le jumeau du vendeur et jeune fille qui avait l'air d'avoir son âge. Ils étaient en train de faire on ne savait pas trop quoi. De se lancer des machins tout mauves. Et bah, si la mentalités de Poudlard ne volait pas plus haut que ça, Aviva se promit de demander à son père de l'envoyer autre part. Elle grogna un vague au revoir au vendeur.

Aviva se rendit ensuite chez madame Guipure pour acheter son uniforme. Elle expliqua son cas à la vendeuse qui alla chercher son uniforme. Pendant ce temps, Aviva alla chercher un peu dans les robes de soirée. Elle en repéra une parfaite, noire, légèrement décolletée, et lacée dans le dos. Elle l'essaya, et en sortant de la cabine elle se cogna dans quelqu'un. Elle s'excusa et regarda la personne. C'était un jeune homme aux cheveux blond pale et aux yeux gris. Il était assez mignon et lui rappelait quelqu'un.

« Tu ne peux pas faire attention où tu va ? »

« C'est bon je t'ai dit que je m'excusais ! Tu vas pas nous en faire une affaire d'état. »

« Si je veux. Tu crois quoi ? Qu'on bouscule un Malfoy comme ça ? »

« Un Malfoy hein ? »

Elle s'approcha de la vendeuse pour payer en imaginant une humiliation publique pour Malfoy.

« On ne t'as pas attribué de nounous depuis que ton père est en prison. On sait jamais, que t'aille pas pleurer dans les jupes de Tu Sais Qui. »

Malfoy junior la regarda comme s'il allait la tuer. Mais il ne dit rien. Aux souvenirs d'Aviva le père de Draco avait plus de répondant avec le sien. N'ayant aucune envie de s'attarder dans ce lieu, elle sortit pour retrouver Juan. Elle le chercha pendant quelques temps et quand elle le trouva, il sortait de l'allée des ombres.

« Qu'est-ce que tu faisait là bas ? »

« Au cas ou tu l'aurais oublié, je te rappelle qu'il y a toujours des cours de magie noire. »

« Et alors… »

« Nous ne sommes pas en Espagne Via... Ici la magie noire n'est pas très bien vue, alors tu risques pas de trouver des accessoires de magie noire à la vue de ces innocents. »

« Oui c'est vrai. Excuse moi. Bon j'ai fini. On rentre ou tu as autre chose de prévue ? »

« Non. En tout cas se que j'ai prévu peu se faire chez moi. »

Le jour maudit était arrivé. C'était la rentrée. Ce matin là, elle dût se lever à sept heures pour préparer ses affaires. Et Juan était resté au lit. Elle avait été obligée de le réveiller pour qu'il daigne l'accompagner à la gare. Et là, ils y étaient. La gare était bondée. Tous les élèves se retrouvaient. On aurait dit qu'ils ne s'étaient pas vus depuis dix ans. C'était d'un pathétique. Aviva sourit à Juan qui la prit dans ses bras. (C'est dingue ce qu'il va me manquer.)

« Ne martyrise pas les profs Via. »

« Mais non, ne t'inquiètes pas. Je promets d'être une gentille petite fille. »

« Si tu étais une gentille petite fille, tu te serais habillée autrement. »

« Hé ! Je me suis habituée au climat. Et ce n'est qu'un débardeur. De toutes façon, après ce sera un uniforme. »

« Oui, tu as raison. Bon allez, file. Sinon, le train va partir sans toi. »

La jeune fille l'embrassa une dernière fois et monta rapidement dans le train. Elle chercha un compartiment vide, mais il n'y en avait pas. Elle décida finalement à s'installer dans un compartiment où il n'y avait qu'une personne.

Point de vue de Dowyka

Dowyka Thuron était une jeune française ayant héritée de sa célèbre grand-mère son prénom ainsi que son physique. La française était d'assez grande taille, aux yeux verts gris, et ses longs cheveux blonds foncés ondulant dans son dos, tiraient sur le roux. Elle avait perdu sa mère 5 ans plus tôt, alors qu'elle n'avait que 12 ans, tandis que celle-ci étudiait les licornes. Une stupide querelle qui avait mal tournée. Et aujourd'hui Dowy, comme l'appelait son entourage, vivait seule avec son père et son petit frère Tobius qu'elle devait élever tout en poursuivant ses études à Beauxbâtons. Son père étant Auror il n'était que peu présent, toujours en mission quelque part. Mais cette fois il n'allait pas faire sa mission seul. Il avait emmené Dowyka et Tobius dans ses bagages.

Et les voici à Londres. Cela s'était fait si rapidement que Dowyka n'arrivait toujours pas à réaliser. Il y avait quelque temps, elle plaisantait encore avec ses amies, et maintenant la voila chez les « British » à regarder par la fenêtre de sa chambre d'hôtel du Chaudron baveur. Cet hôtel bar était si pittoresque qu'y résider plus d'une semaine relevait plus de l'exploit que d'un plaisir. Le chemin de traverse était bondé en cette période et de nombreux étudiants s'y pressaient. La jeune fille quand à elle refusait d'y aller. Elle détestait tant ce pays. Il y pleuvait tout le temps même si, depuis le peu de temps qu'ils étaient dans ce pays, la pluie n'avait pas montré le bout de son nez. Mais cela s'expliquait du fait que c'était l'été. Bien sur son père ne cessait de lui ressasser que l'Angleterre était un pays magnifique et qu'il serait bon pour elle de s'aérer. Mais sachant que la situation énerverait son père, Dowyka restait dans sa chambre. Voyant que sa fille ne faisait gère de mouvement vers l'extérieur, il avait même utilisé Tobius. Les adorables petites moues de son frère et la tristesse qu'il ressentait du fait de ne pouvoir sortir eurent raison de Dowy qui finit par aller dehors. Elle en profita également pour faire ses achats scolaires.
La première boutique fut Fleury et Bott. Ce magasin était pour elle tout simplement magnifique avec ses livres rares,…, c'était un paradis. Elle passa d'ailleurs un long moment le nez plongé dans les étagères, et après cette expédition dans le monde merveilleux des livres, elle sortit de la boutique, tenant ses achats d'un équilibre très précaire. Tout en gardant un œil sur son frère, la jeune française s'engouffra dans le flux du chemin de traverse. Mais elle ne put empêcher Tobius de courir vers un magasin dénommé « au royaume du hibou » qu'il venait d'apercevoir. Et alors qu'elle tentait de rattraper son frère, Dowyka se retrouva projetée à terre, ses livres éparpillés aux quatre coins de la rue. Pendant un moment, la française n'arriva plus à réfléchir, et quand les étoiles cessèrent de se pavaner devant ses yeux, elle aperçut un jeune homme roux. Il essayait de lui dire quelque chose mais les pouffements de rire qu'il émettait rendaient ses dires inaudibles. Cela énerva au plus haut point la jeune fille qui rentra alors dans une colère noire. Et après l'avoir traité de tous les noms, Dowyka alla récupérer son frère et se dirigea chez l'apothicaire en hâte. Après avoir admiré les produits proposés et avoir discuté longuement avec le vendeur sur les potions, elle sortit de la boutique.

Elle venait d'acheter son uniforme chez Madame Guipure quand, avec soulagement, elle reprit le chemin du Chaudron Baveur. Mais cela ne s'emblait pas plaire à Tobius. Dans un élan de bonté, Dowyka l'emmena dans une boutique de farces dont il n'avait cessé de lui rabattre les oreilles pendant tout l'après-midi.
En arrivant devant la boutique, la jeune française remarqua un écriteau en bois avec les inscriptions « Chez Weasley farces pour sorciers facétieux ». Rien que le nom avait l'air absurde et en entrant ça ne s'arrangea pas. Elle vit la même tête d'idiot qui l'avait bousculé auparavant dans la rue mais il ne semblait pas l'avoir reconnu ce qui arrangeaient bien ses affaires. Dowy aida son petit frère à accéder aux étagères quand tout à coup elle entendit une voix. En se retournant elle crut devenir folle. Son agresseur s'était dédoublé. Quand il remarqua sa stupeur, il lui expliqua qu'ils étaient jumeaux et s'excusa pour sa réaction dans la rue. Elle apprit également qu'il s'appelait Fred Weasley et son frère George, qu'ils avaient un an de plus qu'elle, et qu'ils étaient les heureux propriétaire de cette « magnifique » boutique.
« Enchantée. Moi c'est Dowyka Thuron, mais tout le monde m'appelle Dowy. » répondit la jeune fille.
« Mais comment ça se fait que je ne t'ai jamais vu à Poudlard? » rétorqua Fred.
Dowy lui expliqua rapidement la situation et après discussion finit par rentrer au Chaudron Baveur.
Le lendemain, elle se rendit de nouveau au chemin de traverse et entra chez Olivander. Cet homme était vraiment bizarre et semblait savoir tout sur tout. Et après avoir donné de nombreux renseignement sur les différentes baguettes et leurs particularités à la jeune française, elle sortit de la boutique et tomba sur son père et son frère.
« Dowy, pourrais tu accompagner ton frère à la boutique de farces pour que Tob y achète quelques articles. Moi je dois retourner au travail. »
« Pff. »
« Je sais je sais. »dit-il avec lassitude. « Mais tu sais parfaitement que je n'ai pas le choix. Merci. »
Et son père disparu comme à son habitude sans laisser le temps à sa fille de rétorquer quoi que se soit. Dowyka emmena donc Tobius dans la boutique des Weasley. En entrant, il n'y avait personne au comptoir. Après un temps de recherche, elle finit par apercevoir Fred et George très occupés à tester de nouvelles farces dans l'arrière boutique. En s'approchant discrètement, la jeune fille remarqua leurs difficultés, observa quelques instants et leur conseilla de rajouter un œil de scarabée. Ils furent tellement surpris de la voir ici que les deux jeunes hommes mirent un moment avant d'assimiler l'information. Ils rajoutèrent enfin l'ingrédient qui annula les effets désagréables de leurs potions et vinrent saluer Dowy visiblement impressionnés. Ne comprenant pas comment, à la distance où elle se trouvait d'eux, elle avait pu leur dire se qu'il manquait dans leur potion, ils lui posèrent plusieurs questions, mais se fut Tobius qui leurs répondit :
« Bah, ma sœur c'est la plus forte. » Sa petite voix laissant transparaître une certaine fierté.
Dowyka leur expliqua alors son grand intérêt pour les potions et autres.
« Et bah, t'auras pas de bol avec Rogue comme prof de potion. C'est un coup à te dégoûter à vie. »
« Oh oui. Celui là ça doit être le pire. »
« Nan George! Aurais-tu oublié notre chère Ombrage? »
« Tu me prends pour qui? On ne peut pas l'oublier cette vieille chouette. »
« Nan, crapaud! »
Ils éclatèrent tout deux de rires. Pour remercier Dowyka de les avoir aidés, ils offrirent à son frère quelques feuxfous fuseboum et invitèrent Dowy aller boire une bière au beurre le soir même.
Cette soirée fut géniale. Ils lui parlèrent de tout, de la présence de leur sœur, Ginny, et de leur frère, Ron, que la jeune fille risquerait d'avoir dans sa classe, de leur frère Percy qui ne leur adressait plus la parole au grand désespoir de leur mère et de Ginny (qui passait ses BUSES cette année). Ils lui racontèrent leurs nombreux exploits et leurs liens avec Harry Potter, ce qui surprit Dowy. A la fin de la soirée, elle devait sûrement tout connaître sur Poudlard et sur ce qui s'y était passé ces dernières années.
Pendant les jours qui suivirent, Dowyka se rendit régulièrement chez les Weasley où elle les aidait dans leurs tests et recherches. Mais la plupart du temps, George s'occupait de Tobius pendant qu'elle parlait de choses et d'autres avec Fred. Elle devait bien admettre qu'il n'était pas le troll qu'elle avait imaginé, et elle commençait même à l'apprécier réellement. La jeune fille s'entendait aussi très bien avec George. Mais il restait en retrait. (Bizarre?) La plupart des soirées de la française se passaient comme ses journées, en compagnie des jumeaux, et son père, qui voulait la voir bouger au début des vacances commençait à regretter de l'y avoir incitée. Et Dowyka prenait un malin plaisir à le pousser à bout.
« Tu passes beaucoup trop de temps avec ces garçons, Dowy.» Lui annonça un soir son père.
« Et alors. Où est le problème? »
« Mais enfin! Tu sais comment sont les garçons à cet âge. Il ne pense qu'à une chose… En plus tu es étrangère et loin d'être moche. »
« Papa… »
« Oui? »
« Tu ne t'es jamais demandé si je ne pensais pas qu'à ça moi non plus. Et puis qui te dit que ce n'est pas déjà trop tard ».
Voyant le visage de son père se décomposer au fur et à mesure qu'elle parlait, Dowy comprit que le moment pour elle de s'éclipser était arrivé.
Le lendemain, à sa grande surprise, son père était présent et lui expliqua le programme de la journée.
« Sortie en famille? »
« Oui exactement. Tu me reproches tout le temps de ne pas être présent. »
« Oui mais… »
« Voilà. La discussion est close. »
La jeune fille eu alors le sentiment que ce revirement soudain n'était pas étranger à leur petite conversation de la veille au soir. Quelques instants plus tard, ses doutes se fondèrent lorsque son père lui interdit de revoir les Weasley. Après de plates excuses, une explication plus que mouvementée,…, son père finit par comprendre qu'il ne s'était rien passé entre eux et elle. Dowy arriva même à avoir son accord pour accompagner Fred voir les Bizarr Sisters au Chaudron Baveur le soir.
Dans la soirée, Fred passa donc la prendre. Quand à George, il venait accompagné. La soirée se déroula comme toutes les précédentes, rire, blagues et même, une conversation sérieuse (Et oui, les jumeaux en sont capables). Fred invita Dowyka à danser sur une chanson qu'il savait sa préférée. La jeune fille se sentait virer au rouge du fait du sérieux inhabituel de Fred et du slow. Il était si attentionné tout d'un coup. Et lorsqu'il se pencha pour l'embrasser tout s'écroula autour de la jeune fille. Quand elle retrouva tout ses esprit, Dowy remercia Merlin que son père ai décidé de rester dans sa chambre (c'est que je tient à la vie moi). Mais quelle importance, elle était avec Fred à présent et s'il y avait un hic, il y avait toujours le double en stock. Ses vacances devinrent vraiment intéressantes et elle commença à apprécier ce pays.
Mais trois semaines plus tard, tout était déjà fini et la valise de Dowyka n'attendait plus que la jeune fille pour partir en direction de la gare. Elle dit au revoir à Fred qui ne put l'accompagner (simple question de survie) puis elle se résigna à partir. Elle qui détestait Londres à son arrivée ne voulait plus partir à présent. Elle fut une des premières à arriver à la gare. Elle monta dans le train et s'installa dans un compartiment vide. Dowy regarda encore une fois ses matières (Potions, Défenses contre les forces du mal, Sortilège, Métamorphose en obligatoire et Arithmancie, Soins aux créatures magiques et botanique en facultatif) quand elle aperçut au milieu de la foule, une fille de taille moyenne, brune aux mèches rouges dire au revoir à son petit copain. Elle paraissait prétentieuse et un peu idiote. Mais cette image s'effaça et laissa place à un sentiment de manque. Elle venait de réaliser qu'elle ne reverrait pas son père et son petit frère avant quelques mois, et Fred …