AN: C'est parti pour une nouveauté. Voici ce qui sera une série d'OS. Elles ne seront pas liés. Je l'ai intitulé "Hors du temps" car ces fics le seront: pas vraiment d'encrage dans la série, juste des moments du quotidien de nos deux chouchous. De la guimauve, du dérapage, et probablement du rire. A voir. J'ai été obligé de faire ça, j'en ai assez d'avoir des bouts qui trainent à droite et à gauche sans jamais pouvoir les caser quelque part. Alors voilà la première. Demain pour la deuxième.

Merci à celles/ceux (y en a t il seulement?) qui me lisent, qui laissent des commentaires toujours très appréciés!

Bonne lecture.

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Harold entra dans l'appartement fatigué mais heureux de cette soirée. En effet John l'avait invité au cinéma puis dans un restaurant gastronomique. Il alla dans la chambre et fouilla dans son dressing pour prendre des vêtements de rechange en vue d'une bonne douche. Il vit John appuyé devant la porte, les mains croisées dans le dos et un sourire énigmatique sur les lèvres. Finch resta à l'observer.

-« Que signifie ce sourire ? »

-« Je n'ai pas fini. »

Malgré lui, l'informaticien laissa échapper un soupir.

-« John, j'apprécie énormément toutes tes attentions de ce soir mais je suis épuisé et j'aimerai aller prendre une douche. »

L'ex agent s'approcha de lui et fini par montrer ce qu'il avait caché dans son dos. Une boite emballée soigneusement dans un paquet cadeau argenté, orné d'un ruban rouge. Il le tendit à son compagnon :

-« Bon anniversaire Harold. »

L'homme à lunettes passa son regard du cadeau à John. Soudain tout était plus clair. Le cinéma, le restaurant et maintenant le cadeau.

-« Cela m'était complétement sortie de l'esprit. Je n'ai pas fait attention à la date! »

John n'était pas vraiment convaincu par son excuse mais il le trouvait tellement séduisant qu'il s'en fichait. L'informaticien s'avança, attrapa un pan de la veste de son partenaire et l'embrassa en guise de remerciement. Lorsqu'il se détacha, il fut étonné par le sourire espiègle de John.

-« Oh, je n'aime pas ce sourire. Que manigances-tu ? »

-« Je suis vexé Harold ! Je n'ai pas le droit de te faire un cadeau pour ton anniversaire sans que tu ne me prêtes de mauvaises intentions ! »

L'informaticien scruta le regard de son vis-à-vis persuadé que le contenu du paquet n'allait pas lui plaire ou tout du moins allait amuser son compagnon. Il posa ses vêtements propres sur le lit et attrapa le cadeau. Il prit soin de prendre son temps pour l'ouvrir tout en observant les réactions de Reese. Cette lueur espiègle ne le quittait plus. Il ouvrit complétement et comprit. Il attrapa un bout de tissu noir satiné et le déplia.

-« Hors de question John ! »

-« Ne dis pas non avant de l'avoir testé. »

-« J'ai dit non. »

Il posa l'étoffe sur le lit et repris ses vêtements. John s'en empara et le déplia mieux pour lui prouver qu'il avait tort. Harold mit ses mains sur les hanches.

-« Je ne porterai pas cette immondice ! »

-« Même pas pour me faire plaisir ? »

-« Un boxer John ! Et dans ce tissu… »

Reese le coupa immédiatement.

-« Harold, c'est de la soie. Un boxer en soie ! Regarde, il vient de chez Gianni, et c'est du sur mesure. »

Les yeux de l'informaticien s'écarquillèrent violemment.

-« Comment ça du sur mesure ? »

-« Je l'ai appelé et je lui ai demandé de me faire ça. Il avait certaines mesures avec tes pantalons. Il a fallut juste que je lui donne un…taux de remplissage. »

Harold ferma les yeux prit d'une honte sans précédent.

-« Vu que je sais ta réticence à porter du coton, j'ai pensé que la soie te rebuterait moins, et c'est là que Gianni m'a expliqué qu'en fonction du poids, il faudrait une qualité supérieure ou pas. »

Visiblement l'ex agent tentait de se retenir de rire tout en parlant et en voyant son amant devenir rouge écarlate.

-« Es-tu conscient que je ne pourrais plus mettre les pieds là-bas sans être dans l'embarras ! »

Mais John décida d'en rajouter une couche.

-« Il m'a demandé s'il me faisait un paquet cadeau, et quand je lui ai dit oui, il a dit, je cite « Un paquet, pour un beau paquet. ». Il est jaloux je crois. »

-« Seigneur ! Dis-moi que tu te moques de moi, je t'en prie… »

John l'attrapa par les hanches pour l'embrasser, ni tenant plus. Il adorait voir son patron perdre ses moyens et devenir vulnérable.

-« Il y a du vrai et du faux. Bon, tu ne veux pas l'essayer ? »

-« John, je t'ai dit non ! Je ne te demande pas de porter autre chose que tes boxers il me semble?! »

-« Tu me demanderais de porter un string que j'essayerai pour te faire plaisir »

Harold le repoussa et roula des yeux.

-« Mais qu'est-ce qui m'a pris de tomber amoureux d'un gamin pareil ?! »

-« Hey ! Je suis là. »

Finch chercha à sortir et à aller prendre sa douche, complètement éberlué par le comportement de son compagnon. Mais ce dernier l'attrapa par le bras et l'embrassa dans le cou sachant très bien comment l'amadouer.

-« S'il te plait. Juste une fois. Ca fait trois jours que je t'imagine dedans. »

L'homme au costume passa sa main sous sa chemise et fit frissonner violemment son partenaire tout en mordillant l'épaule d'Harold qui se laissa faire.

-« Je te déplais habillé comme ça ? » Lui fit Finch prit d'un soudain manque de confiance en lui.

Pendant ce temps John descendit ses mains et passa sous son pantalon pour palper les fesses rebondies de son compagnon.

-« Harold, si je ne devais choisir qu'une tenue dans laquelle j'aime te voir… c'est entièrement nu… »

Il remonta contre son oreille et lui mordilla le lobe faisant gémir Finch qui se détacha de lui en le repoussant.

-« Tu es incorrigible ! »

Il récupéra ses vêtements pour la énième fois, et attrapa le boxer au vol.

-« C'est comme ça que tu m'aimes ! Avoue. »

Finch sortit de la chambre sans lui répondre, le sourire aux lèvres.

Quelques instants plus tard, John s'était allongé sur le lit, uniquement vêtu de son boxer, attendant patiemment le retour de son compagnon et se demandant si Harold ferait l'effort d'essayer son cadeau. Mais il ne se faisait pas trop d'illusions. Il attrapa un magazine dans sa table de chevet et commença la lecture. Cinq minutes plus tard il entendit les pas caractéristiques de l'informaticien et surtout vit que Bear avait bougé les oreilles. John redressa la tête et esquissa un sourire en le voyant porter son boxer. Il ne dit rien, sachant très bien qu'à la moindre plaisanterie, Finch retirerait le bout de tissu. Cependant il ne put résister. Alors qu'Harold s'installait sur le rebord du lit, John s'approcha comme un félin et l'entoura de ses bras. Il profita de sa nudité partielle pour laisser trainer ses mains, sachant parfaitement que dans quelques minutes il revêtirait son pyjama en flanelle. L'homme au costume déposa quelques baisers sur le cou ainsi exposé du millionnaire, puis descendit le long de son épaule. Ses mains glissèrent également, passant de sa poitrine à son ventre. S'arrêtant quelques instants pour profiter de la toison et de la douceur de la chair exposée. Harold ne bougeait plus, il avait fermé les yeux profitant des caresses de son partenaire. Il sentit d'ailleurs ses mains s'insinuer sous l'élastique de son boxer, puis il entendit sa voix rauque dans son oreille :

-« C'est encore mieux que ce que j'imaginais… tu es absolument sexy là dedans.

-« N'exagère pas non plus John ! Attirant, je veux bien mais j'ai passé l'âge d'être sexy. »

Harold s'arrêta de respirer quand il sentit une main s'aventurer au-delà de l'élastique.

-« John… »

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que Reese le poussa lentement contre le matelas, l'allongeant ainsi. Il lui retira ses lunettes et les posa sur le coussin à sa droite. Puis dans un mouvement souple se positionna sur lui. Harold déglutit en voyant le regard emplit de désir de John. N'y tenant plus, il passa sa main sur sa nuque et l'attira vers lui tout en faisant la moitié du chemin. Tant pis si son cou lui faisait mal, il ne pouvait pas résister à ce regard. John fut surpris par la fougue de ce baiser, laissant échapper un gémissement de contentement. Alors que son bras le maintenait un peu en hauteur pour ne pas appuyer tout son poids contre son amant, de son autre main il entreprit de caresser son visage. Laissant ses longs doigts se rapprocher de sa bouche. Leur baiser devenait de plus en plus fougueux, accélérant leurs respirations. John plaça son pouce à la commissure des lèvres d'Harold, pendant que sa bouche se déplaçait à nouveau dans le cou de l'ex reclus. Ce dernier tourna légèrement la tête pour lui faciliter l'accès mais en profita pour saisir le pouce de John dans sa bouche. L'homme au costume sentit la langue de son partenaire jouer sur son doigt faisant naitre en lui une myriade de sensations. A nouveau, il laissa échapper un gémissement. Harold esquissa un sourire, fier de rendre fou celui qui était capable de contenir la moindre émotion. Lui le petit homme à lunettes, le reclus et l'asocial faisait chavirer en un instant le maître du contrôle.

Il n'en fallait pas plus pour enflammer l'homme au costume qui retira sa main du visage de son partenaire pour la laisser trainer sur son corps. Puis il la passa délicatement sur le tissu de soie. Evitant soigneusement le point sensible, cherchant à frustrer son partenaire. Il s'attarda sur sa hanche en passant deux doigts sous l'élastique, faisant croire à Finch qu'il allait le lui retirer. Puis il reprit son exploration, descendant contre son postérieur, cherchant un passage entre le matelas et ses pommettes. Lorsqu'il y arriva, il souleva légèrement son partenaire pour le coller à lui et ainsi lui faire sentir à quel point il le désirait.

Harold caressait son dos, passant ses mains tantôt sur ses omoplates, tantôt sur ses épaules. Puis il descendit lui aussi, cherchant ses reins, se redressant pour mordre la naissance de l'épaule de John, frustré par son attitude.

-« Aurais-je découvert une nouvelle facette de toi ? » Dit l'informaticien.

Mais John ne répondit pas, complétement absorbé par les caresses. Il attrapa son visage en coupe pour le forcer à le regarder.

-« Je ne savais pas que les étoffes de soie te rendaient si… »

John l'embrassa à nouveau et se détacha tout sourire.

-« Ce n'est pas le tissu… » Un baiser et sa main agrippa une fesse. « C'est ça qui me rend dingue. J'étais persuadé que ça les mettraient en valeur. »

John observa avec un sourire taquin son amant, attendant la réaction qui allait venir : Harold se mit à rougir violemment.

-« Cesse de dire n'importe quoi et retire-moi ça veux tu ? Autrement, laisse-moi dormir. »

-« Mais c'est qu'on devient exigeant et autoritaire. »

-« Je l'ai toujours été Monsieur Reese ! »

-« Hummm Monsieur Reese… Ca faisait longtemps. Recommence pour voir ? »

-« John ! »

Le boxer de Finch ne resta pas bien longtemps sur lui, en tout cas cette nuit là. Car suite à cet événement, le millionnaire s'était rendu compte du confort de l'étoffe et décida de s'en faire envoyer d'autre par Gianni, qui ne manqua pas de lui demander s'il avait apprécié l'attention délicate de John. Et ce fut une histoire source de taquinerie pendant un long moment.

THE END.