Salut les gens!
Me revoilà aujourd'hui avec un Two Shot Prof/Maître Panda! (oui vous lisez bien ^^')
C'est une histoire qui traîne depuis un ou deux mois dans mon pc, je me suis dis qu'il serait peut être temps de la poster :)
DISCLAIMERS: Les personnages de cette fic proviennent de l'univers Salut les Geeks, c'est donc bien évidemment qu'ils ne m'appartiennent pas.
Je ne vous retiens pas plus! Bonne lecture ;)
Encore une grosse journée remplis d'expérience et de projet aussi fou les uns que les autres. Le Prof se trouvait dans son labo buvant un thé vers 3h00 du matin. Il était sur son tabouret attablé à son établi, devant lui se trouvait son ordinateur allumé. Il surfait sur ces sites internet habituels, son rituel avant d'aller se coucher. Ce soir-là il n'y avait rien de très intéressant sur la toile, plus qu'à vérifier ses mails et à aller recharger ses batteries.
Le scientifique se rendit donc sur sa messagerie, ne pensant pas avoir reçu quoi que ce soit, en général il était juste envahi de spam. Pourtant il y tenait, il devait vérifier si l'un de ses confrères n'avait pas essayé de le contacter. Cette fois quelle ne fut pas sa surprise de trouver au milieu d'une dizaine de pub douteuse un mail d'une proche connaissance. Un mail qui allait changer tout une facette de sa vie. Non, ce mail ne passa pas inaperçu, en même temps ce n'était pas tous les jours qu'il recevait un mail de Maître Panda.
Il resta un peu bête devant son ordinateur ne cessant de relire l'objet de ce mail qui n'était pas si exceptionnel que ça : « Salut »
Qu'est ce qui pouvait bien se cacher derrière ce mot si anodin ? Son cerveau bouillonnait, cherchant rapidement à quoi il devait s'attendre. Une réaction totalement exagéré devant une situation habituelle pour la plupart des gens, une réaction qui pourtant lui correspondait totalement.
Depuis l'arrêt de la Science infuse, à sa demande, le Prof avait choisi de se concentrer 24h/24 sur sa passion : l'inexplicable. Presque un an qu'il ne quittait que très rarement son laboratoire pour se buter à entretenir sa science infuse. Il avait même commencé à se faire un nom dans le domaine si prisé de la recherche scientifique, en acquérant le respect de certains de ses confrères. Il vivait en ermite, travaillant intensément sur les questions sans réponses. Il s'était promis qu'un jour il connaitrait le cri du kangourou !
Cette vie l'avait complètement coupé du monde réel, il voyait sa famille par pur hasard quand il lui arrivait d'avoir besoin de quelque chose dans cette satané maison. Pourtant ça ne lui manquait pas vraiment, il n'était pas compris de ses frères et il ne les comprenait pas, enfin… L'ursidé semblait tout de même plus sain d'esprit que les autres…
Certaines nuits, subissant des crises d'insomnies, il montait au salon, s'asseyant sur le canapé et analysait chaque objet s'y trouvant. Il aurait bien pu continuer une de ses théories farfelues mais dans ces moments-là, il ressentait comme un vide qui ne faisait que l'agresser.
C'est durant une de ses crises, qu'il eut la compagnie de son remplaçant, cette compagnie devenant une sorte d'habitude au fur et à mesure des nuits blanches.
Si chaleureux et accueillant, tout le contraire de sa pauvre personne, il ne s'étonnait pas que SLG ait gagné en popularité après son départ. Le chanteur avait réussi à le mettre en confiance, ses paroles étaient douces et compréhensive, réussissant à le faire sortir de la carapace dans laquelle il vivait. Il s'était confié, laissant transparaitre un homme sensible, manquant de confiance, il cachait tout derrière son savoir.
C'est comme ça qu'ils avaient construit une relation amical, allant des rires aux pleures, ils faisaient connaissance tranquillement. Il adorait leurs moments, il avait l'impression d'avoir un peu d'importance dans les yeux de quelqu'un, lui donnant l'occasion de pouvoir parler de lui, de ses passions, de l'homme qu'il était. Même si parfois il s'en voulait de ne parler que de lui de façon si égoïste… Pourtant voir les yeux brillant de son vis-à-vis ne pouvait l'arrêter.
Mais cette nuit c'était différent, l'ursidé avait engagé la conversation et d'une façon si inhabituellement indirect. Il cherchait l'erreur, la faille, le truc qui lui ferait voir directement que l'expéditeur s'était trompé, malheureusement ça ne pouvait pas être les pauvres informations, que lui indiquait sa boite de réception, qui allait lui répondre. Réussissant à quitter l'objet du mail des yeux il remarqua qu'en plus de cela il contenait une pièce jointe.
Toujours aussi interloqué, le scientifique glissa doucement la souris, dirigeant le pointeur vers l'objet du mail, sur lequel il cliqua.
Une page blanche, seuls deux mots apparaissait : « Pour toi »
Toujours autant intrigué il cliqua sans réfléchir sur la pièce jointe. Son lecteur iTunes s'ouvrit laissant le Prof réaliser qu'il s'agissait d'un message vocal. Mais pas n'importe lequel connaissant Maître Panda, une chanson.
3 secondes de silences, le temps au Prof de lire le titre : Prédateur.
Il n'eut le temps de s'interroger sur le sens du titre qu'il entendit déjà la première note. Dans sa tête régnait un silence reposant le laissant dans l'impossibilité de réfléchir à l'instrument utilisé. La seule chose auquel il était attentif c'était aux mots qui allaient résonner dans ses fonctions auditives.
C'est dès ces premiers mots qu'il perdit la raison. Seule son ouïe fonctionnait, le reste de ses sens venait de le lâcher.
Le tempo était doux mais bien rythmé, la voix était légèrement différente de celle qu'il entendait habituellement, elle était plus voilée.
Des mots simples associés de façon très intelligente, le message lui par contre n'avait rien de simple.
Une déclaration.
Une déclaration, utilisant les exacts mots pour définir un sentiment, et à en croire les paroles, le sentiment était assez passionné.
Des vers lui avouant l'inavouable, une douleur forte qu'il ne pouvait pas dire en face. Trop timide pour s'exprimer de manière traditionnelle, il se débrouillait beaucoup mieux en chanson. Son élément, sa passion son expression,… Il ne pouvait se rater avec cette méthode.
Des mots venus les uns après les autres, sans aucuns efforts, d'un naturel déconcertant, à croire qu'il les maîtrisait par cœur pour décrire parfaitement ce qu'il ressentait.
Toutes ces nuits il l'avait écouté, toutes ces nuits il l'avait découvert et toutes ces nuits ses mots se bloquaient dans sa gorge à l'idée qu'à son tour il pouvait se confier. Son battement de cœur était un peu trop rapide et il s'étonnait à observer ses lèvres légèrement humide, à écouter sa voix plus posée et moins nasillarde, à remarquer chaque mèches de cheveux qui rebiquait. Intérieurement il lui hurlait d'arrêter d'être si désirable, alors que parallèlement il le suppliait à se laisser aller sauvagement.
Un attachement sincère et si douloureusement bon. Il ne pouvait plus lui mentir, il devait lui faire partager son désir.
Il jouait avec les mots, cachant des sous-entendus très visible, balançant une image sensuelle. Le rougissement envahissait à présent le visage du destinataire, son cœur s'affolait à chaque mot bien placé, figeant dans sa rétine l'image des yeux brillant et étrangement envoûtant du chanteur.
Il réalisa que ce regard, depuis tout ce temps, était pourtant très déchiffrable. Tout était clair maintenant, s'il aimait autant voir ses orbes c'est parce qu'il se sentait observé, analysé, déshabillé, désiré. Après les pleurs et les histoires tristes il vivait en plongeant dans ses yeux un réconfort plus que simplement amical. Des yeux qui disent : « Ne t'arrête jamais ! »
3min22, la première écoute dura une éternité.
Dans son cerveau se mélangeait toutes les sensations qu'il s'interdisait jusque-là de ressentir. Il repensait à chaque instant, à chaque moment. L'extase parcourait l'intégralité de ses veines, ses yeux restant fixés sur l'écran d'ordinateur, ne clignant sans aucun prétexte. Le temps s'était arrêté, il était enveloppé par une chaleur agréable, enivrante.
S'abandonnant totalement dans ce tourbillon de sensation qui l'assaillait, il n'eut le temps d'anticiper le moment où la musique s'arrêta.
Tout s'écroula.
Il se réappropria un à un, tous ses sens, observant son triste et poussiéreux laboratoire. Les yeux défilant sur son ordinateur, son cœur, il le jurerait, voulait s'échapper de sa cage thoracique. Dans un moment de doute il ré appuya sur play, un rêve c'est sûr, la chanson ne pouvait vouloir dire ça. Il la réécouta encore et encore, cherchant désespérément la faille.
Toutes les écoutent n'avaient plus la même saveur, le son, il ne l'entendit plus jamais de cette façon. Plus jamais il ne connaitra d'arrêt dans le temps à l'entente de ses notes. Il devait s'y faire, il ne restait plus que sa voix sur une douce mélodie, gardant tout de même les mots, les phrases et les allusions. Elle restera la merveilleuse chanson qui venait de retourner l'intégralité de son muscle vital, enfin libre de réagir.
Plus le temps de se mentir, il le savait s'il voulait revivre ce rêve il n'avait qu'une chose à faire. Tout était assez bien explicite pour le décider à sauter le pas. D'ailleurs le dernier vers ne lui laissait aucun doute, c'est maintenant qu'il devait le rejoindre.
Sans se contrôler, il sauta de son fauteuil, ses jambes le portant vers l'antre du chanteur. Le couloir, les escaliers, le salon, les autres escaliers, le dernier couloir et la porte. Il ne se souciait pas de l'heure, devant le battant de bois il resta immobile, reprenant le souffle de sa course. Ses yeux, il ne pensait qu'à ses yeux, souriant bêtement à la porte.
Quand il se sentit prêt, il toqua.
Quelques secondes, et dans l'entrebâillent, il pouvait voir des pupilles dilatées analysant le visiteur derrière sa porte.
"Euh... Prof..." L'entrée s'ouvrit en plus grand, le découvrant toujours vêtus de son kigurumi.
Le visage du Prof s'illumina, comment avait-il pu résister tout ce temps? Le Panda lui avait l'air plus gêné : "Je... euh... Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je suis désolé."
Il essayât de l'éloigner en refermant la porte, mais le Prof totalement dans un autre monde la bloqua en posant sa main sur cette autre main essayant de l'éloigner.
Surpris, l'ursidé fixa cette main, tétanisé, pour enfin déplacé son regard vers celui de son scientifique fou. Scientifique qui dans un souffle de soulagement pénétra dans sa chambre, se déplaçant doucement, alors qu'il se savait détaillé de toutes les coutures. Il referma la porte, agrippant toujours sa main.
Dans l'obscurité, il le fit se coller au mur de sa chambre, observant son visage emplit d'incompréhension. Au plus proche, il lui laissa le temps d'assimiler les dernières secondes, alors qu'il avait emprisonné sa main au-dessus de sa tête.
Inconsciemment il avait rapproché son visage au sien mélangeant leurs respirations, et sans trop comprendre il réalisa qu'ils étaient en train de sauter le pas. Posé les unes contre les autres se mouvant timidement, ils échangeaient un tendre baisé.
Le Prof avait les yeux ouvert, cherchant ceux de son vis-à-vis, qui semblait totalement perdu dans ces sensations. C'est quand il rompit le baisé qu'il put enfin les voir, enflammés et parlant pour leur propriétaire.
Leurs corps enlacés cherchaient désespérément encore plus le contact de l'autre. Son chanteur avait fixé sa main libre sur son postérieur et déplaçait sa jambe lascivement contre la sienne.
Amusé de ce changement soudain de comportement, et se remémorant quelques paroles de la merveilleuse chanson, il lui susurra en le fixant dans les yeux :
« Laisse sortir le prédateur. »
Le chanteur ne pouvant et ne voulant plus se contenir, déploya une force qui lui était propre et embarqua son scientifique sur son lit. Il le chevaucha et se jeta sur ses lèvres sauvagement. Il n'avait plus aucune inhibition face à cet homme lui demandant clairement à voir sa vraie nature. Ses mains venaient d'arracher tous les boutons de sa chemise, alors que son nœud paillon retenait la dernière attache. En glissant ses mains sur son torse dénudé il quitta ses lèvres et se dirigea vers son oreille, chuchotant d'une voix émotionnellement bouleversé :
« Maintenant que… Je… Je ne vais plus pouvoir me contrôler.»
Souriant alors qu'il déboutonnait le premier bouton du kigurumi, affreusement lentement, il lui avoua :
« Moi non plus. »
Qu'est ce que vous en dites? :)
J'ai eu l'amorce de l'idée en écoutant les paroles de Poet de Bastille, et pour le côté aguicheur que fait passer le Panda je me suis inspiré de Animal de Neon Trees (Mes années lycées x)). Un mix des deux et c'est la chanson que chante Maître Panda dans cette histoire ;)
La deuxième partie, avec le lemon, arrivera vendredi.
D'ici là, profitez! ;D
