Joueurs du Temps

Disclaimer : tous les personnages de la saga Harry Potter qui vont apparaître dans cette fanfic sont la propriété de J.K Rowling.

Résumé : Harry Potter, le survivant, a échoué dans sa quête. Le Lord noir est trop puissant, trop rapide, trop rusé pour se faire battre. A 40 ans, Harry potter ne veut pourtant pas abandonner... Mais que peut-il faire, si à cette époque il ne peut arriver à ses fins ?

Genre : General, Action, Romance, paradoxe temporel

Note de l'auteur : Bonjour, voici une fic Harry Potter qui me tenait à coeur. Je voulais moi aussi m'essayer dans le voyage temporel, voilà qui est chose faite ! je suis aussi actuellement à la recherche de Beta lecteur qui pourrait corriger mes fautes (orthographique, syntaxique ou correction de l'histoire), si ça vous interesse, n'hésitez pas à me contacter.

Bonne lecture.

EDIT : Quelques modifications ont été faite sur les premiers chapitres !

Prologue : Bouleversement

Année 2020

Seule la lumière des quatre torches présente aux coins de la salle éclairait la petite pièce. En son centre se tenaient deux hommes. L'un d'une taille impressionnante, une longue robe de sorcier bleu nuit claquait derrière nuit, poussée par un vent invisible. Une longue barbe, aussi blanche que ses cheveux, ne laissait au visage que la place pour deux yeux clairs, remplis de détermination. Sa baguette était pointée en avant, visant avec précisions le coeur du deuxième homme.

Celui-ci était dans la même posture, baguette levée, prêt à lancer un sort d'attaque. Tout l'opposait au vieil homme; plus petit, ses cheveux courts étaient noir de jais et ses yeux d'un vert sombre cachés derrière des lunettes. Sa cape rouge dansait devant lui, embrassant son corps entier.

« Je ne comprends pas, professeur. » dit l'homme à la cape rouge d'une voix grave, mais qui semblait peu assurée.

Le regard de l'homme à la barbe sembla s'illuminer, et un sourire fendit ses lèvres ridées.

« Je dois te dire mon ami, que c'est aussi une des premières fois de ma vie que je suis aussi ignorant de la situation. » répondit calmement le professeur.

Un signal invisible sembla donner le départ. D'un même mouvement, les deux hommes se déplacèrent sur le côté, tenant toujours en joue l'adversaire. Le vieux lança le premier sort, un filet de lumière blanche fila à toute allure vers l'homme en rouge qui, d'un geste assuré, envoya le sort se fracasser contre le mur derrière lui. L'instant suivant c'était au vieux sorcier de repousser un sortilège blanc.

Tout s'accéléra, les deux hommes se déplaçaient à une vitesse telle, que seules les couleurs rouge et bleu permettaient de les distinguer. Le rouge enchaina sur d'autres sorts offensifs tandis que le bleu esquivait ou contrait. Le niveau de magie était si élevé que les murs tremblaient à chaque impact.

En bloquant un nouveau sort, le bleu agita sa baguette en formant un cercle d'un geste vif et un halo de lumière se déplaça rapidement vers le rouge qui ne put esquiver. Il se retrouva enlacé par le sort qui le soulevait déjà au dessus du sol, lui bloquant tout mouvement de poignée. Une nouvelle vague de magie arrivait sur lui, mais s'estompa juste au moment où ils arrivèrent au contact.

« Incantation ? » marmonna le vieil homme.

Le rouge commença à réciter une nouvelle formule, plus longue, un long murmure émanait de ses lèvres. Sans attendre une seconde, le bleu récita une contre-incantation le plus vite qu'il le pouvait.

Dans une explosion de couleur, le cercle qui enlaçait le rouge explosa, et l'homme retomba au sol. Sans attendre une fraction de seconde de plus, il se releva, visa et lança une nouvelle flopée de sorts tout en parant ceux qui arrivaient déjà sur lui.

« Experliamus ! » hurla l'homme en rouge.

Le bleu sembla choqué par le hurlement soudain de son adversaire. Depuis le début, ils n'avaient fait que des sortilèges informulés ou des incantations à voix basse, et voilà que l'autre lui envoyait un experliamus haut et fort. Il lança son protego et dernier moment et le sort adverse s'évanouissa sur son bouclier sans un bruit. Puis une explosion retentit, remplissant toute la pièce d'une chaleur nouvelle. Le vieux fut repoussé contre le mur en un bruit sourd et laissa tombé un genou au sol. Déjà le rouge se jetait sur lui pour le plaquer, mais son adversaire n'avait pas encore dit son dernier mot; prenant appui sur le mur, il glissa sur le sol et passa en dessous son opposant, sa baguette pointer sur le torse de son ennemie, il lança dans la foulée un sort d'emprisonnement qui s'enroula autour du rouge, le paralysant.

Le plus âgé se releva et observa sa prise ; le jeune homme était face à lui, immobilisé par des lianes qui lui entouraient le corps.

« C'est fini. » assura l'homme en position de force, sa baguette prête à donner le coup de grâce.

Seul un sourire lui répondit, et dans une douce chaleur, les lianes qui entouraient le rouge se dissipèrent. L'homme c'était libéré de l'emprise des végétaux sans le moindre mouvement. Une vive lumière termina de bruler la dernière liane.

La pièce retomba dans le noir et le silence. Avec le souffle des sorts et les mouvements des deux combattants, les pauvres flammes des torches n'avaient pas tenues bien longtemps et ce n'était que la luminosité des sortilèges qui faisaient office d'éclairage.

« Lumos » marmonna le plus jeune.

Une vive lumière émana de sa baguette. De cette façon, son visage était totalement éclairé, et l'on pouvait apercevoir une fine cicatrice qui transperçait son front. Son adversaire récita le même sort, et il fut lui aussi illuminé par une lumière magique.

« Tu es devenu extrêmement fort Harry » commença-t-il, souriant bienveillamment, « Mais je doute pour que cela soit suffisant pour me battre. »

Harry regarda le vieil homme de haut en bas. Malgré ça vieillesse, il se tenait droit et fier, et aucun signe de fatigue du précédent combat ne semblait s'échapper de lui. Harry lui soufflait légèrement de l'effort qu'il avait dû fournir.

« Savez-vous que vous êtes mort depuis plus de vingt ans, professeur ? » demanda le sorcier

Le professeur éclata d'un rire franc à la remarque de Harry.

« Oh, je n'en doute pas, à moins que je n'ai hiberné pendant dès années, je ne vois pas d'autre solution pour expliquer ton âge. Ça ne me rajeunit pas tout ça. » Rajouta-t-il après quelque instant de silence, et Harry ricana légèrement. Ils restèrent encore quelques instants à se regarda. Le vieil homme observait son ancien disciple comme s'il regardait son propre enfant.

Et puis ils se mirent une position de combat à nouveau, sans une parole de plus. D'un mouvement souple, le rouge effectua un salto arrière lui permettant de rester à une distance plus convenable de son adversaire. Les sorts se firent plus violents, si l'un réussissait à toucher l'autre, ça ne faisait aucun doute que celui-ci serait blesser. Après avoir atterri au sol à la suite d'une esquive habile, le bleu lança un long filament vert qui se dirigeait telles des flammes vers l'homme aux yeux de la même couleur. Harry n'attendit pas un instant pour dresser un bouclier d'eau juste avant que les flammes ne l'engloutissent. La déflagration passée, un « crac » sonore résonna derrière le dos de Harry, et une voix forte s'y éleva.

« Avada Kedavra ! »

Le rayon de la mort fila vers le garçon qui avait survécu et le transperça en plein coeur. La scène sembla se dérouler au ralentis, Harry à moitié retourné vers son agresseur tombait vers le sol, le regard vitreux rempli d'incompréhension. Le corps toucha le dallage dans un bruit sourd, puis le silence remplit de nouveau la pièce.

Le vieil homme s'avança vers Harry, le regard fixé vers la cicatrice, comme s'il s'attendait à le voir se relever. Le corps était bel est bien inerte, aucun signe de vie ne semblait en émaner. Mais le vieux ne put retenir une exclamation de stupeur quand il vit le corps disparaître dans une gerbe de flammes bleues, et sentit la sensation froide d'une baguette contre sa tempe.

Il glissa prudemment son regard vers la main qui devait forcément tenir la baguette, et croisa le regard déterminé du survivant.

« Brillant Harry, Brillant » commenta le professeur sans détourner son regard des yeux verts de son adversaire. « Quand as-tu réussi à placer l'illusion ? »

Harry respirait par grande bouffée d'air, essoufflé par tous les efforts qu'il avait du fournir.

« Juste avant le sortilège d'eau, tout simplement. »

Les capes des deux hommes s'arrêtèrent de virevolter dans l'air au même moment, comme si le souffle qui les avait accompagnés dans leur combat s'arrêtait à la fin de celui-ci.

« Tu as toujours aimé la simplicité, c'est une qualité que j'appréciais chez toi, Harry. »

Un long silence suivit cette simple phrase. La baguette de Harry était toujours collée contre le front de son mentor.

« Finis-en, Harry, je suis déjà mort par le passé. Aujourd'hui, je ne suis qu'un cadavre manipulé par Voldemort... Tu dois le tuer. »

« Vous ne comprenez pas ! »cria l'ancien élève « Voldemort est devenue trop puissant ! Je ne peux rien faire ! Je suis devenu inutile ! Aujourd'hui était ma dernière chance, je l'ai affronté ouvertement et je me suis fait balayer...Pour me retrouver dans cette salle... »

Harry sembler complètement abattue, des larmes perlait contre ses joues.

« Il n'y a plus rien à faire...Il sont tous...morts. » marmonna-t-il tout bas.

Dumbledore, lui, était toujours aussi serein. Il le regardait calmement, nullement effrayé par la baguette qui le menaçait.

« Harry, le fait que tu sois toujours en vie et que tu luttes contre Voldemort est la preuve incarnée que l'espoir n'a pas encore disparu...N'abandonne pas Harry, regarde ce que tu es ! Tu es le fils de Lily et James, pas le survivant. Et je ne pense pas que ce fils abandonnerai si facilement. »

Le regard de Harry se durcit, il respirait bruyamment, fatigué, énervé contre lui même.

« Je suis fier de toi, Harry »

Cette simple phrase enclencha quelque chose dans le survivant. Cette phrase qu'il n'avez jamais pu entendre de la bouche de son père, venait de sortir de la bouche de son ancien mentor... Oui, il ne devait pas abandonner, il allait se battre jusqu'à son dernier souffle.

Harry sourit à son professeur, un sourire franc malgré les larmes qui coulaient toujours.

« Avada kedavra. » murmura-t-il.

Un simple flash vert illumina le vieux sorcier. Celui-ci ne tomba pas au sol : son corps devint translucide, et il disparut dans les bras de son élève. Au même moment, la pièce se craquela dans un bruit assourdissant.

Le décor changea, la petite salle se transforma en une pièce immense, somptueuse. De longues statues de serpents entouraient chaque pilier. En son centre se tenait là, assis sur un trône majestueux, le seigneur noir le plus redouté que la terre ai jamais porté. Lord Voldemort en personne observait Harry, réjoui.

Le Lord noir se releva lentement, et éleva les bras. Le survivant recula d'un pas, pointant sa baguette sur Voldemort, mais celui-ci ne sortit par la sienne, il rapprocha ses mains et applaudit avec respect.

« Harry, quel talent, tu es vraiment un valeureux adversaire » siffla le mage tout en continuant à applaudir.

« Je ne te renvoie pas le compliment, Tom » répondit Harry sans bouger d'un millimètre. « Toujours à utiliser des moyens fourbes pour arriver à tes fins. »

Le mage noir passa sa langue sur ses lèvres et plissa les yeux. Dans une brume noire, sa baguette apparut dans sa main gauche.

« C'est ta dernière chance, Harry, l'ultime. » assura-t-il en se mettant en position de combat. « Avada Kedavra ! »

Le sort fila en direction du survivant qui se plaqua contre le premier piller à sa droite.

« Attaque ! » siffla le Lord en fourchelang.

À peine eut-il fini ça phrase que le serpent du pilier s'anima. Harry sauta en arrière pour esquiver la gueule du reptile. À peine le sol touché qu'il hurla de douleur et s'effondra sur le marbre.

« Tu es lent, Harry, ce petit Doloris a dû te réveiller, non ? » susurra la voix de Voldemort juste derrière lui.

Il voulut se retourner, pointer sa baguette vers le mage, mais celle-ci s'envola de ses mains. Il était désarmé face au seigneur de ténèbres.

« Ce combat contre Dumbledore t'a-t-il autant fatigué, Harry ? Où est ton habituelle fougue? »

Malgré la situation désespérée, Harry trouva la force de ricaner.

« Je me fais vieux, tu sais ? D'ailleurs, ce n'est plus de ton âge non plus, Tom... »

Un nouveau Doloris le frappa, plus fort que le précédent. Il se mordit les lèvres pour ne pas crier, mais à la dernière seconde du sort, il ne put s'empêcher de lâcher un gémissement de douleur. Il s'effondra au sol une nouvelle fois. Il entendit Voldemort parler a nouveau Fourchelang, et il se retrouva entouré d'une dizaine de serpents géants, sifflant leur envie de tuer.

« Tu ne sais pas à quel point je vais apprécier te voir mourir dans la souffrance, mon très cher Harry. » dit le Lord noir de sa voix toujours calme.

Les serpents s'avançaient doucement vers leur victime.

« Une dernière volonté, mon meilleur ennemi ? »

Harry releva la tête, et observa le mage qui le regardait de haut.

« Non, défaite totale, tu as gagné Tom »

Cette nuit, le rire de Voldemort ne s'arrêta pas avant le petit matin.

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Un centaure leva sa tête de surprise, il fronça des sourcils, regardant les étoiles d'un air étonné. Une deuxième chimère se rapprocha de lui, regardant dans la même direction.

« Tierra... » commença le premier centaure. « Vois-tu ce que je vois ? »

La dénommée Tierra acquiesça d'un mouvement de tête.

« Le temps à été changer » murmura t-elle, incrédule face à ce que les étoiles lui disaient.

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Le soleil était haut dans le ciel en cette journée de juillet. Le chemin de traverse était, comme à son habitude, très animé. Un jeune homme d'environs 17 ans était en train de marcher tranquillement, slalomant entre les gens qui s'arrêtaient devant telle ou telle vitrine. Il était plutôt petit, ses cheveux noirs rebelles dansaient sur sa nuque.

Il s'arrêta devant le magasin le plus connu du chemin de traverse, voir de la Grande Bretagne elle-même : le magasin de baguette magique Ollivanders. Ses yeux marron observaient avec mélancolie la porte d'entrée, le sourire au coin des lèvres. Il rentra dans la petite bâtisse et trouva le marchant derrière une centaine de petites boites.

« Bonjour » lança t-il d'une voix enjoué tout en faisant signe de la main.

Ollivanders releva la tête et sourit face au nouveau venu.

« Bonjour, vous venez pour une baguette, je suppose ? » demanda-t-il poliment, bien que la réponse semblait évidente. « Comment se fait-il que je ne vous ai jamais vu ? Vous devriez pourtant être à Poudlard depuis quelques années, non ? »

Le jeune homme sourit.

« Je viens tout juste d'être accepté dans l'école, mon ancienne baguette magique à malheureusement brûler dans un incendie. »

« Je vois » répondit le marchand en se grattant le menton. « Je vais prendre vos mesures, monsieur.. ? »

« Harry, Harry Majes » s'identifia Harry, le sourire aux lèvres.