Auteur: C'est Mid-, une fois de plus, qui a commis ça
Titre: Les pralines
Rating: On va dire T
Genre: Humour et Poésie, si on peut dire
Avertissement: Attention, c'est débile
Disclaimer: bla bla bla Rowling
Les pralines
Par un beau matin de juin
Une perfide boîte de pralines attisa la faim
D'un homme-loup pourtant malin
L'amoureux du chocolat, Remus Lupin
« Praliiiiiiines !!! » S'écria-t-il sans retenue
Dévorant la boîte d'un regard ingénu
Et il s'empressa de l'ouvrir
Car un trésor était à découvrir
Fermant les yeux, il inspira le parfum
Caressant le papier cartonné de la main
Car la simple odeur de théobromine
Suffisait à lui faire sécréter de l'endorphine
Enfin, il rouvrit ses yeux dorés
Pour contempler avant de savourer
« Ton destin
Mon festin »
Dit-il à l'adresse du groupe de pralines
Qui l'attendaient, coquines
Observant mieux, il remarqua
Qu'il y avait une particularité, là:
Les chocolats étaient tous emballés
Tous dans un aluminium coloré
Rose, bleu, vert ou noir
Quel était ce code ? Un vrai brouillard
Les roses étaient garnies du symbole femelle
Les bleues comprenait celui des mâles
« Sont-ce là des pralines sexuelles ? »
Se demanda Lunard un peu pâle
Un triangle rouge marquait les pralines vert céladon
Avec au centre un point d'exclamation
Ce que les Moldus appelaient « panneau de signalisation »
Et qui signifiait « Attention ! »
Il n'y avait qu'une seule praline noire
Elle était ornée d'une tête de mort
Si Remus dévorait ce cauchemar
Sans doute, il aurait tort
« Je la garde pour plus tard »
Dit avec sagesse notre Lunard
Il s'empara alors d'un chocolat rose
Et déballa l'appétissante chose
Il la porta à ses lèvres
Et dès que sa langue goûta, ce fut le rêve
C'était une Nymphadora à la framboise
Qui entre ses dents s'écrase
Remus eut vraiment l'impression
Que la jeune femme subissait sa mastication
Il la savoura, la croquant pleinement
Son arôme rose et fruité l'envoûtant
La chère chaire de la métamorphmage
Lui dévala l'œsophage
Une fois qu'elle fut avalée
Remus voulut encore manger
Il déballa un autre chocolat
Se demandant sur qui tomber cette fois
Il goûta alors au parfum cerise
De Lily Jolie, la rousse exquise
La troisième fut une Hermione à la noisette, guère originale
Mais les valeurs sûres ne font pas de mal
Suivirent la saveur vanillée de Narcissa
Ainsi qu'une belle Alice à la cannelle
Et pour la lune de miel
Il dégusta l'angélique Luna
Il lança un regard de braise
Avant d'engloutir une Ginny à la fraise
Une Bellatrix au poivre rose lui piqua le nez
Qu'Andromeda vint apaiser de sa douceur de lait
Il termina par une Fleur à la violette
Qui faisait sa coquette
Et une Cho aux litchis
Pour l'exotisme de l'Asie
Après ces succulentes demoiselles
Remus constata avec stupeur
Que des pralines femelles
Il avait usé les heures
Pas une seule n'avait survécu
A son immense appétit goulu
Il se dit, jetant alors un œil vers les chocolats bleus
« Après tout, pourquoi pas ? Ce n'est pas interdit
Quel mal il y aurait-il à tester garçons et filles
Puisque qu'on peut aimer les deux ? »
Et c'est ainsi qu'il ôta l'emballage
D'une praline aux airs sauvages
Elle avait un goût puissant
Cacao fort à cent pour cent
« A moins que je ne sois à côté de la plaque,
C'est du chocolat extra-Black ! »
C'était bien un Sirius langoureux
Agrémenté de liqueur
Qui fit un heureux
Et lui réchauffa le cœur
La suivante était surprenante
C'était un Severus à la menthe
Ensuite un autre chocolat noir, cette fois à la pistache
C'était l'autre frère Black, Regulus, que Remus mâche
Un Seamus zesté de citron
Un Dean englué de caramel
Des saveurs à foison
La liesse à damner le ciel
Remus parvint encore à trouver
Un goût citronné et pimenté
Il se retrouva la langue brûlant, flamboyant
Un Ron au gingembre, certainement
Un Draco au thé vert
Vint calmer l'affaire
Avec un délice doux-amer
Qui n'avait rien de délétère
Ensuite un Bill Poire Williams
Et un Cédric à la banane
Un Charlie au massepain
Un Blaise au café colombien
Un Oliver à la noix de coco
Un Frank à la mûre bien sympathique
Et le plus rigolo
Deux pralines identiques
Pomme de Reinette et Pomme d'Api
C'étaient les jumeaux Weasley
Un Neville à la myrtille
Et un gros Viktor au cassis
Et pour terminer en beauté
Un Kinglsey au nougat glacé
Après ce régal
Remus arriva au point final
Plus de pralines mâles !
Voilà qui pourrait être fatal !
Mais l'appétit vient en mangeant
Ne dit-on pas ?
Alors pourquoi s'arrêter maintenant
Dance ce cas ?
Remus s'était d'abord méfié des pralines verdoyantes
Mais sa faim était grandissante
Comme un boulimique chevronné
Qui ne peut plus se freiner
Il ignora toute précaution
Et se servit une nouvelle ration
Qui se cachait sous les emballages verts ?
Ha ha ha ha ha Mystère !
Sans plus réfléchir à ce qu'il faisait à présent
Sans rien écouter à part son estomac
Ce ne fut pas une par une, mais toutes en mêmes temps
Que les pralines vertes il mangea
Mais bien qu'il s'agissait aussi de chocolat
Très vite il déchanta
Arabella goûtait le pipi de chat
Fenrir goûtait le satyre
Cormac McLaggen goûtait le macho
Dolores Ombrage goûtait la bave de crapaud
Les frères Crivey goûtaient le chou de Bruxelles
Crabbe et Goyle goûtaient le singe sans cervelle
Pansy goûtait l'andouille
Lavander goûtaient les fades nouilles
Marge goûtait la pâtée pour chien
Pétunia goûtait le cheval au crottin
Dudley goûtait le groin de porc
Vernon goûtait le beurre rance et fort
Karkarroff goûtait le vieux bouc desséché
Walburga goûtait la vieille vache décédée
Lucius goûtait le ver solitaire
Sybille goûtait les feuilles de thé trop amères
Rita goûtait le cafard salace
Slughorn goûtait la limace
Rusard goûtait le charognard
Fudge goûtait le froussard
Même son ami James vint lui agresser le palais
Et cette tête de citrouille goûtait le Potter empoté
Quant à son fils Harry, cet Elu balafré à la noix
Il goûtait la tête de bois
Remus se sentit assez bête
Quand il eut la tête dans les toilettes
« Pourquoi ai-je bouffé tous ces crétins ? »
Se demanda-t-il en les vomissant un par un
« J'aurais du me contenter de jolies filles et de beaux garçons
Mais j'ai été trop gourmand et voilà ma punition ! »
Une fois qu'il eut apaisé
Son pauvre estomac maltraité
A coup de Motilium Instant©
Il se releva en chancelant
Il restait une praline dans la boîte, la noire
Mais elle fut ignorée de Lunard
Et franchement,
Quel soulagement !
Car s'il l'avait croquée
Savez-vous ce qui se serait passé ?
Et bien, il en serait mort
Comme s'il s'était pris un Avada Kedavra
Car l'immonde chocolat
Etait fourré au Voldemort !
Voilà, encore une fic faite sur un coup de tête en une soirée, mais bon, c'est amusant à faire, pourquoi s'en priver? Merci d'avoir lu.
