Me revoilà avec un nouvel OS, c'est après avoir lu plusieurs de vos reviews que j'ai eu l'envie subite d'écrire de nouveau ! Je remercie tout ceux qui me laissent des reviews, notamment ceux qui m'en ont laissé sur ma dernière fic : Une erreur monumentale.
Donc merci à LitlleMissFierce, MandyNormande (qui fait des fics extra !), leelou09, F a s c i n a t e m y s e l f, jojo, saraweir, ShaiArg et Kayume-Chan. Je ne pensais pas que des commentaires pouvaient me donner envie d'écrire autant mais avec tous ces compliments, on a vraiment qu'une envie, c'est faire tout son possible pour faire plaisir à ceux qui nous soutiennent ! Donc je vous présente ma nouvelle fanfiction, coupée en 2 chapitres :
Un Baloo peut en cacher un autre.
Chapitre 1
Lisbon enfonça sa cuillère dans son pot de glace au caramel avec entrain. La chaleur qu'il faisait au dehors l'avait incitée à rester à l'intérieur malgré le fait qu'elle ait pris une journée de congé. Le film qui défilait sur son écran de télévision était d'un ennui mortel aussi décida-t-elle de se passer un de ses DVD préférés. Alors qu'elle farfouillait dans ses tiroirs, sa sonnette retentit.
- Oh non… Pourquoi est-ce que je n'ai pas le droit d'être tranquille moi aussi ?
Elle referma le tiroir brutalement, se dirigea à contrecœur vers la porte et l'ouvrit.
- Mais… qu'est-ce que c'est que ça ?
- Il est venu tout seul vers moi dans le par cet je n'ai pas retrouvé son propriétaire. Je suis incapable de m'en occuper, je veux dire… j'ai jamais fait ça.
Jane se trouvait dans l'encadrement de la porte, un chien assis gentiment à ses côtés. Lisbon regardait l'animal d'un air complètement ahuris.
- Et je me suis dit que peut-être vous sauriez y faire, vous. Je voulais l'emmener à la SPA mais vu son état, il a sûrement été abandonné, non ?
Lisbon ne disait toujours rien. Elle observait l'animal recouvert de boue, les pattes pleines d'herbe et de feuilles mortes et le museau légèrement abîmé.
- Pourquoi moi ? Finit-elle par dire. Je suis en congé, Jane.
- Justement, rien de tel qu'un congé pour une super ballade au soleil ! s'exclama ce dernier. Allez, Lisbon, ne me laissez pas tomber, je ne me suis jamais occupé d'un chien…
Il prit son air désespéré et attendit que Lisbon cède. Parce qu'il était sûr qu'elle finirait par céder. Et dans le cas contraire, il avait quelques techniques pour parvenir à ses fins.
- Allez voir Van Pelt, elle adore les animaux, elle saura mieux que moi, déclara Lisbon.
- Elle habite trop loin.
- C'est faux, il y a la même distance de chez vous à chez moi et de chez vous à chez elle.
- C'est vrai. Mais vous habitez à l'opposé donc sachant qu'il m'a fallu vingt minutes pour venir jusqu'ici, il m'en faudra le double pour aller chez Van Pelt.
- Alors pourquoi n'êtes-vous pas allé chez elle d'abord ? S'étonna Lisbon.
Jane haussa les épaules en signe d'ignorance.
-Peut-être qu'in consciemment j'avais envie de vous voir, déclara-t-il en souriant.
- Ben voyons…
- Votre glace est en train de fondre, annonça-t-il alors tout fier de lui.
- Mêlez-vous de vos affaires. Occupez-vous par exemple de votre chien qui s'en va.
- Quoi ? dit Jane en regardant tout autour de lui. Oh mince… Baloo ! Baloo !
Dans un cas différent, Lisbon aurait sûrement éclaté de rire en voyant Jane courir après un chien dans la rue. Mais le fait qu'il l'ait appelé Baloo changeait toute la donne. Comment pouvait-il connaître le prénom du chien puisqu'il l'avait trouvé ? C'était donc probablement lui qui lui avait donné. Dans ce cas, y avait-il un lien avec le fait que Lisbon ait eu une peluche au nom de Baloo lorsqu'elle était petite ? Impossible. Comment Jane aurait-il pu être au courant ?
Lisbon vit Jane réapparaître, le visage rouge et l'air essoufflé.
- Il s'est enfouit vers le lac ! Vous pouvez m'aidez à le retrouver ? S'il vous plait !
Lisbon soupira puis se résigna.
Jane cru d'abord que sa patronne ne viendrait pas mais il la vit ressortir de chez elle et fermer la porte à clef.
- Merci, lui dit-il lorsqu'elle fut à sa hauteur.
Ils se dirigèrent tous les deux vers le lac, sous le soleil ardant de l'été. N'y tenant plus, Lisbon lui posa la question qui lui brûlait les lèvres. « Faites qu'il me réponde non », pensa-t-elle.
- C'est vous qui lui avez donné ce nom ? Baloo ?
Jane se doutait que Lisbon lui poserait cette question. Il fit semblant de ne rien savoir.
- Oui, c'est sympa, non ? répondit-il en lui lançait un vrai sourire de publicité.
- Mmm…
Lisbon le regardait attentivement, essayant de déchiffrer la vérité dans ses yeux. Malheureusement, elle n'était pas spécialement douée dans ce domaine. Cependant, à force d'interrogatoires poussés, elle était bonne lorsqu'il s'agissait de comprendre les sous-entendus que pouvait avoir une phrase.
- Et pourquoi ce nom ?
S'il répondait par une autre question ou si ça réponse n'était pas très claire, c'est qu'il savait pour sa peluche.
- Pourquoi pas ? répliqua Jane. Peut-être que j'ai été inspiré par quelque chose, qui sait ?
Les deux à la fois… Il savait forcément.
« Elle sait que je sais » se dit Jane et il s'en amusa intérieurement.
En dix minutes, ils se retrouvèrent près du lac, guettant entre les arbres à l'affut du moindre mouvement suspect.
- Baloo ? Baloo ! cria Jane. Allez Baloo, au pied !
De son côté, Lisbon fit claquer sa langue, indéniable technique pour appeler les animaux.
- Baloo ?
- Allez le chien, viens ici ! hurla-t-elle à son tour.
- « Le chien » ? Pourquoi vous ne l'appelez pas par son nom ? fit semblant de s'étonner Jane.
- Je ne sais pas, répondit Lisbon en haussant les épaules.
En réalité, elle aurait trop eu le sentiment d'appeler sa peluche et cela lui paraissait totalement ridicule.
- Ce n'est pas son vrai nom, d'abord, ajouta-t-elle.
- Ce n'est pas grave, il réagira quand même. Ce n'est pas comme si c'était une peluche…
Lisbon, qui était dos à Jane et regardait le lac, se tourna vers lui d'un geste vif. Elle le vit sourire d'un air satisfait, tel un enfant qui aurait enfin retrouvé son jouet préféré. Et celui de Jane, c'était elle sans aucun doute.
Jane, de son côté, prenait plaisir à la voir réfléchir à toute allure avec cet air de petite fille perdue, un demi-sourire aux lèvres.
Le consultant se trouvait juste au bord du lac et la jeune femme s'imagina courir vers lui et le pousser dans l'eau pour lui enlever ce sourire charmeur qui l'énervait tant. Elle n'eut cependant pas à s'en charger car une énorme masse de poils surgit d'un buisson et sauta sur lui, le propulsant dans l'eau boueuse du lac.
- Aïe !
- Jane, ça va ?
Lisbon enjamba les quelques branchages qui la séparait de l'eau et vint aider Jane à se relever, devant le chien qui battait gaiement de la queue.
- Méchant Baloo, dit Jane au chien. Je crois qu'on l'a retrouvé.
- Non, Jane, c'est lui qui vous a retrouvé, se moqua Lisbon. Allez, la ballade est terminée, il faut vous laver et ensuite on ira chercher des croquettes.
- Je peux utiliser votre douche ?
- Vous pensiez que j'allais vous laissez vous laver dans le lac ? demanda-t-elle en se remettant en marche.
- Génial, merci ! On pourra manger de la glace ensemble, comme ça ! déclara Jane en posant sa main sur son épaule nue.
Lisbon tourna les yeux vers lui et lui enleva délicatement sa main.
- Vous poserez votre main sur mon épaule quand vous aurez enlevé toute cette boue.
- C'est vrai, je pourrai ?
Elle leva les yeux au ciel et ils repartirent tous les trois en direction de chez elle.
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- La salle de bain est au premier et il y a des serviettes de bain dans le placard à droite de la douche. Jane. Jane, vous m'écoutez ?
Jane s'amusait avec son nouveau chien, répandant au passage de la boue sur le parquet du salon.
- Oui, dit-il en se retournant vers Lisbon. Douche à l'étage, serviettes dans le placard.
- Dans celui de droite.
- Donc pas celui de gauche, ajouta-t-il. Il y a quoi dans celui de gauche ?
- Rien du tout.
- Il est vide ?
- C'est ça. Je vais chercher des croquettes pour… Baloo et je vais récurer tout ça, déclara Lisbon en montrant du doigt les dégâts que ses deux invités avaient causé. En attendant vous pouvez aussi laver le chien, laver vos vêtements et les faire sécher. Vous n'aurez qu'à mettre ce peignoir en attendant, il est propre.
Jane tourna les yeux vers un joli peignoir blanc accroché à une poignée de fenêtre.
- Dites-moi que c'est le votre.
- Qu… quoi ? S'étonna Lisbon en se demandant si elle avait bien entendu.
- Je plaisante, je vous embête, Lisbon.
- Allez donc vous laver ! dit cette dernière d'un ton soudain plus autoritaire.
Jane se mit à rire et tourna les talons en direction de l'escalier qui menait à l'étage.
- A tout à l'heure !
Lisbon ne prit même pas la peine de répondre et entreprit d'aller chercher le nécessaire pour nettoyer le sol.
Une heure plus tard, elle était de retour avec un sachet de croquettes qu'elle s'empressa de verser dans une gamelle pour le nouveau chien de Jane. L'animal mangea avec entrain pendant qu'elle lui remplissait un saladier avec de l'eau bien froide. Alors qu'elle était penchée au-dessus de l'évier, une main fraîche et douce se posa sur son épaule chaude, provocant un frisson dans tout son corps.
- Je suis propre, je peux vous toucher l'épaule.
Elle se retourna et se retrouva face à Jane qui, conscient de l'effet produit par son geste, laissa glisser sa main le long de son bras nu avant de la retirer. Lisbon reprit ses esprits et constata alors que Jane portait seulement une serviette autour de la taille. Elle essaya de détacher ses yeux de son torse sans grand succès.
- Vous… euh, le peignoir, réussit-elle à dire.
- Oh, je l'ai porté mais avec une chaleur pareille… Mais si ça vous dérange, je peux le remettre, proposa Jane.
- Non, non, ça ne me dérange pas. J'ai donné des croquettes à Baloo, j'allais lui donner à boire.
Jane se retourna pour observer le chien manger.
- Merci pour lui.
Lisbon souleva le saladier d'eau et passa devant Jane pour aller le déposer près du chien, essayant d'ignorer le fait qu'un homme était quasiment nu dans sa cuisine. Cela faisait bien longtemps que ça n'était pas arrivé.
- Pour mes vêtements, je les ai mis à sécher dehors, j'espère que ça ira vite.
- Vous avez quelque chose de prévu ce soir ? demanda-t-elle alors à Jane.
Elle réalisa le sens que sa phrase pouvait avoir lorsqu'elle vit la tête du consultant.
- C'est une invitation ? S'enquit ce dernier, tout sourire.
- Non, c'est juste que vous sembliez pressé que vos vêtements sèchent.
- Oui, parce que je vois bien que ma tenue vous met mal à l'aise, expliqua-il.
Lisbon s'empourpra immédiatement.
- Pas du tout, j'ai juste été surprise, je…
- Lisbon, je sui mentaliste, ça ne sert à rien de nier. Et ce n'est pas si grave. Est-ce que je peux vous poser une question ?
Elle sentit son ventre se nouer lorsqu'elle entendit cette dernière phrase. A tous les coups, c'était une question indiscrète, quelque chose à propos duquel elle allait encore rougir et lui rire.
- Vous venez déjà de m'en poser une, mais vous pouvez recommencer, dit-elle à contrecœur.
- Je pourrais avoir quelque chose de frais à boire ?
