Y'a eu un gros bug et j'ai dû deleter mon précédent chapitre. Je le remets suite au commentaire de belette2911
"Pas mal! Tu as bien décrit le caractère "invivable" de Holmes... et le pauvre Watson qui doit le suivre dans ses délires!
Juste une remarque: songe la prochaine fois à aérer ton texte.. ce n'est pas toujours facile de lire sur l'écran de l'ordi... quelques "enter" aurait allégé ton texte...
Mais vu qu'il n'est pas trop grand, ce n'est pas trop compliqué...
Je ne suis pas fan de slash mais je vais suivre pour voir comment cela va évoluer!
Moi aussi j'aime le kawa... lol!
Bonne soirée!"
Je voulais donc alléger mon texte mais 'jai pas réussi, je reposte ici alors! ^^
Amis du soir, bonsoir! En attendant de poster la suite de Calamar je vous propose une nouvelle fic sur Sherlock Holmes, dont j'ai relu les aventures tout récemment... Je poste le début ici bien que ce ne soit pas très long, mais c'est histoire d'avoir vos impressions et critiques...
Je préviens tout de suite pour le rating, il s'agit d'un slash Holmes/Watson (pas au début mais ça viendra!) même s'il n'y aura probablement pas de NC. Je suis pas encore prête pour ça ^^ alors plutôt que de pondre une horreur je préfère m'en tenir aux versions light!
J'espère que ça vous plaira! ;) Et laissez vos reviews!
Le temps avait beau être pluvieux, jamais je n'oublierai les événements de cette nuit. Je ne peux en dire plus, pour la bonne raison que les mots s'échappent avant que je ne puisse les saisir, de telle sorte que je ne peux ddécrire à quel point ces quelques heures ont changés ma vie.
Ce soir-là était donc comme je l'ai déjà dit une morne et triste soirée. Assis bien au chaud dans mon fauteuil au coin du feu dans l'appartement du 221B Baker Street que je partageai avec mon ami Sherlock Holmes, je levais de temps à autres le nez de mon livre et regardais la pluie éclabousser rageusement les fenêtres. Ce n'était décidément pas un temps à mettre les pieds dehors. J'aurai même parl d'un temps de chien si je n'éprouvais pas autant de respect envers mon fidèle bouledogue qui dormait à mes pieds.
Holmes était ce soir-là d'humeur taciturne et lisait distraitement le journal. Ses yeux sombres s'agitaient en tous sens, signe d'une agitation qui lui était habituelle. Néanmoins, je m'inquiètais quelque peu. Cet état d'oisevité et de déchance durait depuis des semaines déjà, en raison du peu de travail qui avait été attribué à mon ami détective. Il se réveillait tous les jours vers midi, fumait une ou deux pipes, mangeait peu, ne buvait que de l'alcool et faisait une consommation démentielle de cocaïne. J'avais beau le sermonner autant que je le pouvais, il tournait les talons sans même me lançer une de ses habituelles répliques sarcastiques, ce qui était le signe évident que Holmes n'allait pas bien. Mais qu'y pouvais-je? J'attendais avec impatience l'arrivée d'une nouvelle affaire qui ramènerait un peu de lumière dans les yeux de mon ami.
Il marmonnait tout en lisant le journal et je saisis quelques phrases de son monologue:
"Vraiment, on ne peut plus compter sur grand-monde, disait-il en tournant rageusement une page. Où va le monde, je me le demande, si les assassins ne sont même plus capables de faire correctement leur travail? Pas un seul meurtre cette semaine! Avec un temps pareil, personne ne sors plus dans les rues, pas étonnant que tous ces meurtriers se trouvent à cours de matières premières! Ah, s'exclama-t-il avec un désespoir évident, maudits Londoniens! Je donnerai tout pour une nouvelle affaire, si simple soit-elle!"
A ces mots, je bondis et m'écriai d'indignation:
"Vraiment, Holmes, ce que vous dites est injuste et inhumain! Comment pouvez-vous souhaiter la mort d'un être humain? Des fois, je me demande si vous avez seulement un coeur!"
Il leva la tête et me toisa, vaguement amusé.
"Hé bien, revoilà mon Watson! J'admets que mes propos puissent être mal interprétés, mais vous devez bien vous avouer que le fond en est tout à fait censé. Il pleut des trombes d'eau dehors, les gens restent calfeutrés chez eux... Comme nous, acheva-t-il avec mauvaise humeur.
-Je me demande pourquoi je suis encore choqué par tout ce que vous dites, après toutes ces années, fis-je.
-Mon brave Watson, vous êtes épatant ces jours-ci! Vous venez juste de faire de l'ironie!
-Cela ne vous est pas réservé, Holmes, dis-je, agaçé par tant de moquerie à mon encontre.
-Allons, mon ami, me dit-il en posant son journal, je ne me moquais pas de vous! N'en parlons plus."
J'acquiescais et reprit ma lecture pendant quelques minutes. J'entendais Holmes soupirer de temps à autres, et ce simple son suffisait à me crisper. Au bout d'un moment, je reposais mon livre sur la table et m'adressait à lui.
"Enfin, Holmes, qu'il y a-t-il?"
Il me regarda comme si la réponse était parfaitement évidente.
"Je n'en peux plus d'être coincé ici depuis des jours, dit-il enfin, rejetant la tête en arrière pour observer minutieusement le plafond.
-C'est vrai, dis-je, allons au théâtre sous des trombes d'eau, qui sait, nous attraperons peut être une pneumonie?"
Holmes bondit sur ses pieds.
"Bien sûr! s'exclama-t-il. Mon brave docteur, quelques fois, vous êtes tout bonnement génial. Allons au théâtre!
-Quoi? m'étranglai-je. Holmes, vous n'y pensez pas!"
Il prenait déjà son manteau.
"Vite, Watson, il y a une représentation dans une demi-heure, attraper votre veste et filons, où nous allons être en retard!"
Il dévala prestement l'escalier et je n'eus d'autre choix que de le suivre après m'être emparer de ma veste et d'un parapluie.
Nous hélâmes un cab dans la rue et il nous déposa devant le théâtre un quart d'heure plus tard dans un cliquetis de sabot. Je me demandai avec résignation pourquoi je me trouvais toujours entraîné dans les lubies de mon ami. J'étais toutefois heureux de constater que cette simple sortie faisait de nouveau briller les yeux de vifs de Sherlock Holmes. Je ne doutai pas une seconde que ce soit cette sortie entre amis qui le réjouisse autant, et je dois avouer que j'en étais fier.
Nous nous installâmes près de la scène, dans la salle bondée, dans deux fauteuils confortables. Holmes se balançait d'avant en arrière impatiemment, tel un enfant le jour de Noël. Cette réaction m'amusa et je lui fis une réflexion sur la puérilité touchante de son comportement.
"Hé bien, Watson, vous avez raison! Je suis aussi excité qu'un gamin auquel on a promis un sachet de bonbons! Je dois dire, mon ami, que votre présence me réjouit particulièrement ce soir!
-Holmes, répondis-je, vous m'en voyer ravi et touché! Je ne pensais pas que je sois de quelque utilité pour vous..."
Il posa sa main sur mon bras, par dessus l'accoudoir.
"Watson, n'en doutez plus jamais! Vous avez à mon cœur une importance toute particulière."
Tout en parlant, Holmes avait un petit sourire en coin. Cependant je ne doutais pas de la véracité de cette déclaration d'amitié. Il était trop rare que le célèbre détective se dévoile pour que je n'en sois pas enchanté.
La pièce commença quelques instants plus tard. Il s'agissait d'une représentation de Roméo et Juliette, une pièce que j'affectionnais particulièrement pour son caractère romantique et tragique. J'observais de temps à autre les réactions de mon ami, car je savais qu'il aimait par dessus tout observer les passions qui agitaient les âmes humaines, même si il les rejetait férocement. Je le voyais, les yeux brillants, le cou tendu comme pour mieux se concentrer, les mains crispées sur les accoudoirs.
Alors que le dénouement de la pièce approchait, Holmes se leva d'un bond et chuchota dans le creux de mon oreille :
« Watson, mon ami, vous m'avez sauvé ! Je vais de ce pas vaquer à mes affaires ! »
Je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit que déjà il partait à grand pas en direction de la porte de la salle. Je m'interrogeais sur ce comportement étrange pendant quelques minutes, sans prêter plus d'attention aux acteurs, lorsque qu'une jeune femme bine vêtu vint s'asseoir sur le fauteuil à côté de moi à présent vide. Elle avait de longs cheveux bruns et légèrement bouclés, une bouche fine et gracieuse, les cils longs, et des yeux que même dans l'obscurité on voyait briller. Son parfum se répandit sur moi et j'en tirai autant de bienfait qu'un homme revenant du Sahara sur qui se déverse un seau d'eau fraîche.
« Excusez-moi, dit-elle à voix basse, puis-je me joindre à vous pour voir la fin de la pièce ? On voit mieux ici, et je m'en voudrais de ne pas voir ce moment magnifique. »
Je lui répondis d'une voix enrouée par l'émotion, troublé de l'effet que cette parfaite inconnue avait sur moi. Je ne pus me concentrer convenablement et mes yeux glissaient irrésistiblement sur la jolie demoiselle.
TBC...
