Qui aurait cru que ce jour serai le plus parfait de leur vie… Mais n'étais ce pas censé être le plus parfait d'une vie ? Et du matin jusqu'au soir tout avait été sublime, réellement.
Pourtant tout au fond de lui il savait qu'il manquait quelque chose.
Un jour magnifique… Il y avait de cela 10 ans.
-Père, lança une petite voix, que faites vous ?
Le blond releva la tête et croisa le regard vairon de sa fille.
-Je regarde de vielles photos ma douce.
-Puis je vous tenir compagnie ?
La fillette était étrange, ne serait ce que physiquement, avec ses longs cheveux aux racines blondes platines et aux pointes ébènes, le reste étant un dégradé naturel de l 'un à l'autre, ses yeux vairons : le premier gris acier dur et froid, le second vert émeraude doux et profond, son visage aristocratique et son corps élancé.
-Bien sûr viens t'installer près de moi.
Autant que moralement. Ses idées saugrenues, son caractère lunatique et totalement imprévisible, ses raisonnements troublants et son intelligence peu commune voir hors norme.
-C'est tante Hermione si je ne m'abuse… Regardez comme elle à l'air heureuse à coté de cet homme près de vous ! Quand était ce ?
Cet homme, Harry bien sûr. Comment désigner un homme que l'on ne connaît pas.
-Qu'il est beau, ajouta t'elle à son intention, il me ressemble un peu… Vous ne trouvez pas ? Qui est ce ?
-C'est l'homme que j'ai épousé il y a 10 ans. Tu étais toute petite à l'époque. Regarde. Tante Hermione te tiens dans ses bras.
Si Griffon et à la fois si serpent.
-Epousé ? Dans ce cas, pourquoi ne vit il pas à nos coté ?
-Il n'y est pas autorisé, il faut attendre que tu ais au moins 16 ans, ma douce.
-Pourquoi cela Père ?
-Il est trop imprévisible et je préfèrerais éviter un quelconque accident et pour cela il faut que tu étudies avec beaucoup d'assiduité à Poudlard. C'est compris ?
-Oui Père, souri la fillette. Mais attendez… Cela veut dire qu'il aussi mon Père alors !
La rentrée serai pour elle dans un mois et demi, le 7 septembre : date de son anniversaire. Peut être irait elle à Serdaigle.
-C'est exact.
Draco sentit une boule noué dans sa gorge, longtemps il avait voulu attendre avant de lui annoncer la nouvelle, la peur au ventre et finalement tout c'était passé avec une banalité et une sérénité qu'il aurait pu qualifier de terrifiante s'il n'avait pas s'agit de sa fille.
-Pourrais je le rencontrer avant d'aller à Poudlard ?
Le blond fut surpris par cette demande, après tout tel père telle fille non ? Même si biologiquement parlant elle était la fille d'Hermione… La Hermione du futur…
-Je ne sais pas… Je t'emmènerais demain avec moi si tu le souhaites.
-C'est lui que tu retrouve chaque Dimanche ?
Retrouver n'était peut être pas le mot qu'il fallait employer… Chercher par contre.
Il acquiesça.
-Il me faut absolument une nouvelle robe ! Je ne peux me présenter à lui ainsi, s'alarma t'elle.
Malfoy avant Potter. Les gènes se transmettaient si facilement, on aurai cru entendre Draco au même âge.
-Mais il ne t'a jamais vu, pour lui n'importe laquelle de tes robes sera nouvelle n on ?
-Pitié Père, ce n'est qu'un moyen parmi d'autre de canaliser mon angoisse.
-Dans ce cas, en avant ! De toute manière il te reste quelques affaires pour Poudlard.
L'ex serpentard du se boucher les oreilles pour ne pas devenir sourd lorsque sa file cria de contentement.
Dimanche, 15h04
-Reste là lui intima gentiment son père, je reviens.
Et il laissa là la jeune fille dans sa nouvelle robe havane aux doux rubans grenats. Ils avaient encore fait des folies dans les rues de Londres, dépensant en vêtements, chaussures, coiffure laissant la fillette moins angoissé. Mais désormais elle fixait avec une horreur grandissante la porte de cette chambre d'hôpital. Elle allait rencontrer le fameux amour de son Père. Celui là même qui l'avait obnubilé chaque jour dès qu'elle s'absentait. Ses regards vides et vagues lui étaient adressés, ses sourires tristes et ses gestes mélancoliques… aussi. Merlin, et si lui ne voulait pas la voir ?
Ses petits souliers claquaient nerveusement sur le lino et ce fut avec appréhension qu'elle attendit que son père lui ouvre. Ce qui arriva plus vite qu'elle ne le pensait.
-Mr Malfoy je vous propose d'attendre encore un peu, elle est beaucoup trop jeune.
-Elle a le droit de le voir, au moins une fois. De plus je serai des plus vigilent.
-Au début oui, mais avec le temps.
-Docteur, ne l'ai je pas été ces 10 dernières années ?
-Si mais…
-Votre retenue n'a pas lieu d'être je vous l'assure, conclu l'ancien serpentard agacé.
-Dans ce cas je ne vois pas d'autres raisons à refuser votre offre.
Et le médecin s'éclipsa.
Draco tendit une main secourable à sa fille qui l'accepta avec classe et dignité.
Et en une poignée de seconde elle passa du couloir de l'hôpital à une explosion de couleur. L'illusion trompa tous ses sens : une magnifique et gigantesque étendue d'herbe se profilait à perte de vue embaumant l'air d'un parfum frais et vivant. Le ciel d'un azur éternel et quasi sans nuage et le soleil éclatant et réchauffant l'atmosphère rendaient l'endroit magique.
Une vaste étendue d'eau plus bleu encore que le ciel s'étendait plus en contrebas et c'est alors qu'elle le vit.
Lui, cet ange, dans ce paradis, quoi de plus naturel ?
Elle l'avait reconnu du premier coup d'œil, assis sur une chaise ce qu'il y a de plus banal, la tête tournée vers ailleurs, ses cheveux corbeaux si fins, son visage innocent et pure, ses yeux perdu dans le vague.
Ce fut son Père qui amorça la première approche.
-Harry mon ange, l'interpella t'il, je suis là.
Le susnommé frissonna mais n'esquissa pas le moindre geste.
-Je t'ai amené Celestia notre fille, tu te souviens d'elle ?
Toujours aucune réaction, la plus jeune tenta sa chance.
-Je suis Celestia, enchanté. Je voudrais m'excuser pour mon retard mais je n'ai appris votre existence que tardivement.
La fine silhouette daigna se retourner pour lui adresser un regard d'une profondeur abyssale.
-Il est toujours difficile de se présenter à une personne dont on ignore l'existence. Inutile de me présenter des excuses.
Draco eu un pâle sourire, il avait l'air bien aujourd'hui.
-Vous êtes vraiment beau, plus que sur la photo je trouve, continua la cadette.
-Cet endroit est incroyable n'est ce pas ? Enchaîna le brun avec entrain.
Prise au dépourvu elle opina.
-Il manque des fleurs pourtant, où sont elles ? Demanda t'il soudain en se levant, faisant basculer sa chaise. Il faut tout brûler et recommencer, alors le ciel sera rouge.
Il émit un petit hoquet semblable à un rire puis se calma.
-Quel âge as tu ? Demanda t'il en fixant ses pupilles d'adultes à celles de la petite fille.
-Bientôt onze ans.
Le blond resta spectateur devant cette scène, prêt à intervenir à chaque instant, mais invariablement son esprit se déconnecta et parti plus loin à la recherche de souvenirs heureux comme ce jour il y a 10 ans, le jour de leur mariage.
Le 19 mai, sous le soleil de Toscane, avec ses villas grandiose et branlantes qui offrait aux villages reculés un charme exotique et tentateur.
La fête avait été grandiose et pourtant à comité réduit, à peine une vingtaine de personnes.
Ron et Blaise avait annoncé leur propre fiançailles ainsi que leur choix pour la mère porteuse de leur futur enfant, ce fut évidemment Hermione qui répondit avec humour que finalement elle serait la mère de tous les gosses de ses riches amis.
Il sentit soudain le regard de son homme peser sur lui et revint à la réalité. Il était assis à coté de sa fille brune et blonde à la fois, ses yeux pétillaient de malice alors qu'il racontait comment il fallait faire tourner Rusard, le concierge, en bourrique ou encore faire semblant d'avoir peur du maître des cachots.
-Severus est son parrain mon ange, je ne crois pas qu'il puisse lui faire intentionnellement peur un jour.
-Crois tu que Lui avait une filleul ?
-Je viens de te le dire chéri.
-Mais non, pas lui, Lui. Cet Homme.
Il caressa sa cicatrice d'un air absent. Evidemment il parlait du Lord Voldemort.
-Il
n'était pas un homme Harry.
Ce dernier commença à rire comme
un idiot. Puis brusquement il se leva et se planta devant son mari
les pupilles dilatées, les iris flamboyantes.
-Peut être était il le seul homme, abruti ! Comment être plus rapide, plus malin, le manque d'information, toujours parfait.
Il avait hurlé les premiers mots et murmuré les derniers. Il s'agrippa au blond et reporta son poids sur lui.
Celestia était immobile, toujours au sol, observant avec attention.
-Je vais planter de la lavande brune, comme elle (1). Non, non, non, tout brûler, ne rester plus rien…
Puis il repoussa Draco et s'assit près de sa fille.
-On joue tous les deux ?
Deux heures passèrent ainsi, deux heures de jeux plus incongrus et idiots les uns que les autres. De complicité parfois, d'incompréhension souvent. Et il fallu repartir. Ce fut un peu brutal, la fillette pleura au début mais lorsqu'elle sentit deux bras protecteur l'enserrer et une voix suave la rassurer elle se calma.
-Tu es la fleur de ce jardin ma belle Celestia, et tes corolles ont illuminé ma vie toute entière. Finalement de nous deux je suis le plus fautif de vous abandonner ainsi.
Et il parti à nouveau, toute raison envolé.
Les deux Malfoy quittèrent rapidement Sainte Mangouste pour retourner à leur manoir. La soirée se passa dans le silence le plus totale et ils se couchèrent sans un mot dans leur chambre respective.
Vers 2h du matin la cadette quitta son lit à la recherche d'un album photo. Elle l'ouvrit et à la lueur d'une bougie elle décrocha et admira l'une d'elle.
-Je te le promet Père, je deviendrais la plus grande médicomage de tous les temps et Papa pourra vivre avec nous tous les jours de la vie.
Et plus jamais elle ne verrai ce regard triste chez le magnifique homme blond.
Et plus jamais elle n'aurait peur de son nouveau papa.
Et plus jamais il ne dirai des choses étranges sur la mort.
Et plus jamais…
Et plus jamais.
C'était le rêve d'une enfant qui
Tenait dans sa main la photo de ses papas qui
Pleuraient de joie
Sous une arche de fleurs.
C'était la promesse d'une enfant
Face au destin auquel elle avait contribué
Sans le savoir.
C'est la vengeance d'une enfant
Contre
Son
Chagrin
De
Petite
Fille
Qui
Découvre
A
10
ans
pourquoi
son
papa
ne
la
prend
pas
dans
ses
bras
…
Parce qu'il n'est pas là
Mais tout ça changera.
C'est l'espoir d'une enfant
Qui attend de grandir comme il faut
Et de savoir ce qu'il faut
Pour changer son monde de petite fille.
Voilà !!
La suite de une lueur caline est enfin là. Pfiou ! Je suis morte… Il m'a fallu presque deux heures pour tout taper… Moi qui pensait que ça serai un peu plus long…
Alors pour la suite des réjouissance… Car vous ne pensiez pas que je vous laisserez ainsi n'est ce pas ? Bon alors… Il s'avère que, à la base, ce n'était qu'une séquelle. D'ailleurs s'en est une… Mais il va y avoir une suite… Qui viendra je l'espère la semaine prochaine mais comme je suis vraiment pas doué avec mon clavier j'aurai peut être du retard… Là par exemple je suis hyper sympa parce que j'ai failli avoir une énorme flême… mais j'ai pensé très fort à vous et ça m'a donné du courage. Donc, il va y avoir encore une suite qui ne sera pas sous le signe Harry/Draco pour la simple et bonne raison que ce sera l'histoire de Celestia…Bien sûr comme ce sont ses pères il y aura forcément quelques chapitre sur eux… Mais bon… Que je suis bavarde ce matin… Bref… J'espère que l'on se verra la semaine prochaine avec un nouveau chapitre de… J'ai pas encore trouvé son nom … Se sera la surprise… en attendant le pitit bouton à gauche vous appel vous hypnotise et vous cliquez comme par magie dessus.
Ps : lus j'ai des review plus j'ai de courage… Bouh, c'est honteux le chantage… Mais c'est pour une bonne cause non ?
