Les larmes au vent de la plaine,
Une mer de sang bat le rivage,
Sous la funèbre lumière de la lune,
Disparaît l'ombre et la nuit.
Ils ont donné leurs vies,
Pour le destin d'une nouvelle ère.
Au son des sabres et des armes de guerres
Tombent les fleurs du cerisier.
De tous ses corps étendus,
Sur les charniers du champ d'honneur,
S'envolent les volutes de l'encens,
Dans la mémoire des vivant.
Les larmes aux vents de la plaine,
N'oublie pas ceux qui sont tombés,
Tous les drapeaux et toutes les armées.
N'oublie jamais le passé.
