Uchimaki's Corporation

Fanficeur : Mikau32 (Enzo)

Titre : Uchimaki's Corporation

Manga de base : Naruto

Genres (Pairing, Rating) : Yaoi, Yuri, hétéro, UA, OOC, K+ pour le moment

Un grand merci à : Perlelun, pour avoir beta-reader ce chapitre ; déjà plus clair et compréhensible depuis la beta-lecture. Merci !

Disclaimer : Bon, d'accord, je les ai empruntés à Kishimoto, et s'il voyait ce que je fais avec, il ne me les prêterait plus. Alors, chuuuuut, ne lui dîtes rien s'il vous plait, j'ai encore plein de fics en tête alors ;)

Note : Voilà ma première fic à chapitres que je publie sur ce site. Place au chef d'œuvre :p


Chapitre 1 : L'Erreur de Naruto

Mr Naruto Uzumaki s'amusait avec un trombone qui avait servit à attacher un énorme dossier que sa secrétaire avait déposé sur son bureau pas plus tard qu'il y a cinq minutes. Des dossiers, il en avait lu des milliers, il était habitué à signer une dizaine de ces gros pavés par jour.

Depuis quelques temps, son pire ennemi avait trouvé un stratagème pour avoir sa peau. Voyez-vous, son entreprise, que son père avait tenue avant lui, que son grand-père avait tenue avant lui, que son arrière-grand-père avait tenue avant lui, et on peut remonter loin comme ça, bref la Uzumaki's Corporation (Uzumaki Père & Fils) avait un ennemi de toujours : la Uchiha's Corporation (Uchiha Père & Fils). Sasuke Uchiha était à sa tête : il avait le même âge que Naruto (à savoir 22 ans) et avait hérité, tout comme Naruto, de l'entreprise familiale le jour de ses vingt ans. Jusque là, il n'y a pas de problèmes apparents. Détrompez-vous. Non seulement les deux entreprises étaient internationales, mais elles travaillaient exactement dans le même secteur, ce qui faisaient d'elles deux rivales en conquête de la première place. Toutes les autres entreprises avaient abandonné la partie, tellement le pouvoir de ces deux entreprises était grand. Il ne restait plus que ces deux géants dans ce secteur et le destin se voulait cruel : les deux familles, aussi bourgeoises et anciennes l'une que l'autre, jouissaient d'une influence politique égale, mais ce n'était pas le pire ; les deux bâtiments étaient voisins. Et comme tout bureau de grande firme internationale, ils travaillaient dans des buildings de verre. Le bureau du président étant au dernier étage dans chaque entreprise, ici non plus cela n'échappait pas à la règle : Mr Uzumaki et Mr Uchiha travaillaient au 80e étage de leur tour respective, face à face, s'insultant chaque matin à 8h (arrivée au bureau) et chaque soir à 20h (heure à laquelle leur famille les appelaient pour leur dire de rentrer manger). Bref cela était devenu une habitude depuis deux ans que les jeunes avaient repris les Entreprises.

Cela aurait pu continuer longtemps comme ça si les Uchiha n'avaient pas trouver quelque chose qui mettait mal les Uzumaki : une alliance par un mariage. Sasuke Uchiha allait épouser Mlle Haruno, fille aînée du célèbre Haruno Sakoro, grand politicien connu du pays. Bien sûr, les Uzumaki avaient aussi répondu par un mariage, avec la fille aînée du milliardaire Yamanaka, l'homme le plus riche du pays.

Influence politique ou argent ? Qui des deux allait sortir vainqueur ? A vrai dire, ce n'était pas le premier problème de Naruto aujourd'hui. Il avait appris hier ses fiançailles avec Ino Yamanaka, certainement la fille la plus chiante qu'il ait jamais connu (dieu savait combien de ces filles de milliardaires il avait déjà rencontré, mais Naruto n'avait pas voulu se marier, trouvant toujours une bonne raison. Mais là, il n'avait pas le choix) et il allait devoir passer le reste de sa vie avec elle juste pour ne pas perdre devant les Uchiha. C'était d'ailleurs la seule raison qui l'avait poussé à accepter de plein gré ce mariage. « Tant que ça emmerde les Uchiha, on peut le faire ».

Mais peut-on sacrifier sa vie amoureuse pour le travail ? Bien sûr que oui. Surtout dans les grandes familles bourgeoises. Soit le mariage est arrangé pour conserver le sang pur de la lignée, soit le mariage est arrangé pour conserver l'entreprise familiale. Et quand cela peut être les deux, alors c'est merveilleux. Le père de Naruto, le 'Yondaime' comme on l'appelait ici (Yondaime parce que c'est le quatrième patron le plus aimé des employés ; il a été très aimé de son temps, c'est pour cela qu'il est entré dans les Quatre plus aimés), s'était marié à une fille de politicien pour avoir encore plus d'influences politiques que les Uchiha. Aucun des membres de la famille Uzumaki qui était devenu patron de l'entreprise n'avait épousé une partenaire en étant amoureux de celle-ci. Mais, autre dicton dans cette famille, « tu l'aimeras avec le temps ».

Il était 13h15, tous les employés étaient partis manger. Ils avaient de 12h30 à 14h00 pour déjeuner. Et Mr Uzumaki n'acceptait aucun retard. Il n'aimait pas jouer le patron tortionnaire, mais il avait dû se mettre aux mêmes règles que son rival, le glaçon ambulant, l'impassible, celui-qui-n'a-jamais-souri-de-sa-vie, Mr Sasuke Uchiha. Celui-ci ne s'empêchait pas de fixer ce genre de règles sur son entreprise et, comme en plus ça rapporte d'avantage, il durcit encore plus les règles. Et Naruto ne pouvait que faire pareil, pour rester compétitif.

Kiba Inuzuka, associé à Mr Uzumaki depuis toujours, avait accepté d'être le sous-directeur de la Naruto's Corporation lorsque Naruto avait hérité des clés de l'entreprise familiale. Il connaissait parfaitement son patron, ami avant tout, et savait lorsque celui-ci avait besoin d'aide. C'est ce qu'il pensa lorsqu'il vit Naruto à moitié endormi sur son bureau. Lui qui n'allait jamais manger faute de temps, lui qui avait toujours été très actif dans son travail, lui qui ne pouvait pas s'endormir à son travail parce que c'est un signe de faiblesse et que les Uchiha allaient saisir l'occasion et le poignarder dans le dos (c'est une image, bien sûr, mais tellement vraie). Il alla réveiller son ami, gardant ce « moment de faiblesse » pour lui.

-Hey Naruto ! Naruto ! Réveille-toi !

-Hmmm dodo

-Non, pas dodo non. Si tu dors, tu vas te faire tuer par ta famille.

-Hmmm, keskiya ?

Le blond, qui était allongé la tête sur ses bras en demi cercle sur le bureau, se réveilla à contre-cœur. Il ouvrit les yeux, vit Kiba et se redressa soudainement, se rappelant qu'il était toujours à son travail.

-Ça fait longtemps que je dors ?

-Je ne sais pas, je viens juste d'arriver. Heureusement que c'était moi. Imagine si c'était ta secrétaire ? Ta belle réputation d'infatigable s'effondrerait. Ça serait dommage, non ?

-Grblmlblb

-Tout à fait d'accord avec toi. Juste une question : qu'est-ce qui t'a mis dans cet état ?

-…

(Naruto) C'est vrai. Qu'est ce qui m'a mis dans cet état ?

-Les fiançailles.

-Je ne te crois pas.

-Crois-moi, Kiba, ça m'empêche de dormir.

-Bien sûr ! Et qu'est-ce que tu faisais il n'y a pas deux minutes ? Tu jouais de l'accordéon ?

-Je méditais.

-Mais oui. Et la marmotte, elle fait chier le monde avec son chocolat.

-Justement.

-…

(Naruto) Pourvu qu'il ne trouve pas

-Naruto… Ne me dis pas que tu l'as fait ?

-Je te jure que je ne voulais pas au début. Mais avec le choc des fiançailles, j'ai perdu mes moyens.

-Mais si on t'avait vu ? Tu t'es pas fait chopper, t'es vivant.

-J'ai fait attention quand même. Tu me prends pour qui ?

-Pour un baka qui fait tout ce qu'on lui dit de faire. C'était pour rire. Toi, tu ne peux pas y aller. Tu sais pourquoi.

-Oui, je sais. Si on me trouve là bas, ça sera en gros dans les journaux le lendemain. Je n'ai même plus le droit d'aller en boite.

-Si, mais pas dans des boites gay ! Encore heureux que ta famille ne sait rien. Sinon, adieu Mr Uzumaki Naruto, re-bonjour Mr Yondaime.

Le Yondaime n'avait eu qu'un fils unique, sa femme étant décédé suite à la morsure d'un renard qui avait la rage. Il avait ensuite envoyé paître ses parents quand à l'idée d'un second mariage pour une famille un peu plus grande. Les grands-parents avaient eu peur que le gamin ne satisfasse pas leurs conditions, à savoir : NORMAL. Ni débile mental, ni pédé, ni quoi ni qu'est-ce. Normal. Malade mental, pour le moment, ça ne s'était pas vu. Gay, par contre, Kiba lui avait raconté sa découverte d'une boite, l'Etalon Blanc, pour être précis. Les Uzumaki ne savaient rien au sujet des orientations sexuelles du sous-directeur de l'entreprise familiale, ce qui arrangeait grandement les choses. Enfin bref, Kiba avait parlé d'une boîte de nuit gay où il avait fait une rencontre plus que sérieuse, et où il avait passé une nuit fort mouvementée.

-Qu'est-ce que tu cherchais là-bas ? Si encore t'étais célibataire, j'aurais compris que tu sois en manque, mais tu es fiancé ! Merde, Naruto, ressaisis-toi ! Ça aurait été une boite hétéro, le scandale aurait été moins grand. Mais pas après avoir officialisé tes fiançailles dans les journaux !

-Kiba je t'emmerde. Je fais ce que je veux de mon corps.

-…

Kiba s'avança vers Naruto qui s'était relevé en l'insultant et le prit dans ses bras.

-Désolé, Naruto. Je suis vraiment désolé de t'engueuler comme ça. Mais ce n'est pas moi qui vais perdre mon boulot pour une broutille.

-Je préfèrerais le perdre et pouvoir vivre tranquille. Vivre avec quelqu'un de qui je serais tomber amoureux. Tu sais, j'ai toujours rêvé de trouver mon grand amour en le bousculant dans la rue, en allant chercher quelque chose dans un magasin, ou juste après avoir joué au loto, ou même en prenant mon pain comme font tous les gens commun.

-Mais tout le monde ne vit pas dans une famille bourgeoise… Tu sais bien que c'est le rêve de tous ces gens commun, de pouvoir vivre comme toi.

-Et le mien est de vivre comme eux dehors. Je ne peux même pas sortir sans que je sois escorté. Mon pain est livré tous les jours. Je joue au loto dans ma chambre (ou dans mon bureau) et je le fais porter. Ça ne sert à rien de jouer au loto, je suis déjà trop riche. Et je vais l'être encore plus avec ce foutu mariage. Je donnerais n'importe quoi pour vivre une journée comme la plupart des gens. Aller faire les courses. Faire le ménage. Faire la cuisine. Mettre mon linge dans ma machine à laver, l'étendre dès qu'il est lavé, le repasser par la suite, le plier et le ranger, faire la vaisselle, avoir des amis avec qui sortir le soir en boite, avoir un patron qui me fait chier, vivre presque dans la misère mais me sentir heureux parce que au moins j'ai ma liberté.

-Des amis, tu en as, fit Kiba, l'air contrarié.

-Bien sûr, mais à part toi, j'ai quoi ? Et encore, je ne te vois qu'au travail. Nous n'avons jamais fait quelque chose ensemble, hors du travail. Non, puisque je n'en ai pas le droit.

-C'est quoi ce discours révolutionnaire ? Tu vas bientôt me dire que tu es contre la bourgeoisie, et que tu votes communiste aux prochaines élections.

-Non, quand même pas. Contre la bourgeoisie, ça veut dire quoi ? Si c'est dans le sens avec les pauvres, alors je suis contre la bourgeoisie. Tout le monde rêve d'être riche et de ne plus travailler, d'avoir des dizaines de domestiques qui s'occupent de tout, d'avoir trop d'argent pour ne plus jamais en manquer, quelles que soient les dépenses… Mais ils n'ont pas pensé que s'ils avaient ça, ils ne pourraient plus rien faire. Parce qu'il n'y aurait plus rien à faire. Certains me répondraient : « Faire le tour du monde ». Mais faire le tour du monde, ce n'est pas le faire dans des hôtels six étoiles où il ne manque rien ; il ne faut pas être riche pour faire le tour du monde. « S'acheter tout ce qu'on veut ». Et après ? Tu ne vas plus rien t'acheter, puisque tu as tout. Et tu ne vas même pas en profiter, parce que tu as trop de choix et ça va finir par t'écœurer. Je n'ai jamais eu le plaisir d'économiser de l'argent pour m'acheter quelque chose que je veux à tout prix, puisque je l'ai déjà. Je n'ai plus aucun goût. Mais ce n'est pas le pire. On s'est fait à l'idée que les riches ont tout ce qu'ils veulent. Mais c'est faux. En fait, ils n'ont rien. Ils n'ont que du vent. Ils n'ont que l'illusion qu'ils possèdent le monde. Parce que argent signifie pouvoir. Mais en fait, ce sont eux les plus faibles.

-T'as fini ?

-Non. C'est ce mariage qui me met hors de moi. Je n'ai même pas choisi si je voulais succéder à papa. Petit je rêvais d'être pompier. Je n'ai fait que des grandes écoles privées où l'on apprend à bien obéir. Et maintenant on va me forcer à me marier avec quelqu'un que je ne connais pas, sûrement la fille à papa typique.

-Préjugés et stéréotypes. J'ai cru qu'on me l'avait remplacé. Mais je retrouve mon vieil ami. Et qui te dit que c'est 'la fille à papa par excellence' ? Et si tu tombais amoureux d'elle quand même ? Tu changerais carrément de refrain. Tu béniaris que ton choix ait été forcé, et tu me sortirais un truc du genre : « l'amour gagne toujours ». Tu te plains quand à n'avoir aucunes libertés, mais tu ne fais rien pour changer ça. Parce que tu as peur. Peur des représailles. Tu dis que les riches n'ont aucun pouvoir. Ils n'ont que des illusions. Mais pourquoi tu ne fais rien alors pour changer de vie ? Pour t'échapper, abandonner ton entreprise et ta famille, changer de nom, trouver le grand amour en le bousculant dans la rue dans un autre pays ? Parce que tu as peur. Tu as peur des représailles. Les riches ont le pouvoir. Bien sûr qu'ils l'ont. Tu le sais forcément, vu que c'est toi le patron. Tu as le choix de décider telle ou telle chose, tu as le choix de virer quelqu'un même s'il n'a rien fait, et les lois, pfff, elles me font bien rire. Il suffit d'un peu d'argent pour faire taire les lois. Celui que tu auras viré va te coller un procès. Mais la justice, tu l'achètes, mon petit. Et tu l'achètes avec de l'argent.

Naruto réfléchissait pour trouver quelque chose qui vienne contredire les arguments de Kiba et s'apprêtait à parler lorsque Kiba lui coupa la parole :

-Pas la peine de continuer. On trouvera toujours quelque chose à dire pour défendre notre vision de la société. Ce débat n'a pas de fin. Et je ne veux pas m'engueuler avec toi maintenant. On a un problème à résoudre. Ton mariage. Déjà, tu vas mettre un certain temps, mais tu vas l'accepter. Donc, fini les sorties nocturnes. Et je le saurai si tu sors, j'ai des contacts partout. Et tu n'es pas invisible non plus. En plus, si tu n'as pas tes dix heures de sommeil, tu n'es pas opérationnel pour une bonne journée de boulot. Et n'oublie pas que si tu n'es pas opérationnel, ça va profiter aux Uchiha.

(Kiba) C'était le seul argument qui pouvait le convaincre. Même si c'est le plus débile. Mais chaque chose en son temps. L'objectif principal est de garder Naruto PDG. Après, on passe à la suite.

-Allez, maintenant que tu es rétabli, on finit cette journée de boulot et je passerai te voir ce soir chez toi. Il faudra qu'on termine cette discussion. Maintenant, boulot.

Et, sur ces mots, Naruto se remit au travail, un petit goût amer dans la gorge, du fait que son seul ami ne s'était pas montré plus en accord avec lui qu'il l'aurait voulu.

(A suivre)


Un petit résumé pour ceux et celles qui n'auraient pas compris le début de l'histoire :

Uzumaki's Corporation (Uzumaki Père et fils) et Uchiha's Corporation (Uchiha Père et fils) sont deux grandes entreprises internationales rivales.

Uchiha P&F : Sasuke le patron, sous directeur Neji

Uzumaki P&F : Naruto le patron, sous directeur Kiba

Sasuke doit se marier avec Sakura, fille d'un célèbre politicien.

Naruto doit se marier avec Ino, fille d'un milliardaire.

Sinon, ben voilà le premier chapitre d'une des fics à chapitres que je publie.