Auteur : Sevy Snape

Disclaimer : Comme d'hab... rien à moi, tout à JKR (qu'elle soit remerciée de nous avoir créé cet univers).

Résumé : En cette sixième année, Ginny découvre son corps et ses nouveaux attributs.

Warning : Slash Ginny ? (? pouvant être à peu près n'importe quel élève de Poudlard, voire aucun mais vous comprendre après)

NdA : Ok, ok, je sais... j'entame une nouvelle fics alors que l'autre n'est pas terminée. Mais bon, voila, j'étais en manque d'inspiration pour l'autre. Et puis cette histoire me tournait dans la tête depuis un petit moment. Après force discussion avec ma moitié, nous avons décidé d'un commun accord qu'il n'était pas bon de la laisser trainer dans ma tête (au risque de la perdre) et qu'il valait mieux que je l'écrive pour que vous puissiez en profiter à votre tour. Alors voila... ainsi en a-t-il été. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à la lire que j'en ai eu à l'écrire.


Chapitre 1

Un petit plus...

En ce début d'après-midi de décembre, il faisait bon dans la salle de classe. Un feu ronronnait tranquillement dans la cheminée. La chaleur qu'il dégageait faisait un agréable contraste avec le ciel gris que l'on apercevait par les fenêtres. La neige tombait à gros flocons depuis plusieurs jours déjà, recouvrant tout d'un manteau blanc immaculé.

Comme tous ses camarades de classe, Ginny somnolait en regardant voleter les fragiles cristaux de glace, bercée par le doux murmure de la voix monotone du Professeur Binns. C'était le seul enseignant fantôme de Poudlard. En se levant un matin, il avait tout bonnement oublié son corps et s'en était allé faire son cours sans se rendre compte de rien.

Elle jouait nonchalamment avec sa plume, la faisant tourner enter ses doigts, ne notant son cours d'Histoire de la Magie que de façon très fragmentaire. Elle ferma quelques instants les paupières. Quand elle les rouvrit, elle eu la surprise de se retrouver au beau milieu du couloir, à l'extérieur de la salle de classe dans laquelle elle était assise une seconde auparavant.

Passé le premier instant de surprise, elle se frotta les yeux pour vérifier qu'elle ne rêvait pas. Cela ne la renvoya pas dans la salle de classe. Elle en déduisit donc que tout ceci était bien réel et se demanda ce qu'elle pouvait bien faire là. Elle aperçut Neville et, pour une raison qui lui échappait totalement, entreprit de le suivre pour savoir où il allait.

La filature ne dura guère. Après avoir tourné à droite au bout du couloir, ils parcoururent encore quelques mètres puis il ouvrit une porte, pénétra dans la pièce et referma soigneusement derrière lui.

Ginny s'approcha précautionneusement de l'endroit où il avait disparu et s'arrêta le long du chambranle. Elle scruta attentivement chaque bout du couloir, essayant de déceler le plus léger indice laissant supposer la présence d'une tierce personne.

Ne percevant rien de suspect, elle posa la main sur la poignée de la porte et commença à l'ouvrir lentement, essayant de ne faire aucun bruit. Dès qu'elle le put, elle observa la pièce qui se dévoilait à elle. Elle n'aperçut tout d'abord qu'un mur tapissé d'une mosaïque de carreaux aux reflets bleutés.

Elle reconnut bien vite les toilettes des garçons. Ce furent les lavabos qui se présentèrent d'abord à ses yeux, puis la rangée de pissotières bien alignées et enfin les cabines avec leur verrou apparent.

Son regard se porta sur la totalité de la pièce avant de revenir sur un élément insolite et détonant dans le décor. Après analyse, elle constata qu'il s'agissait de Neville. Occupé qu'il était, il ne s'était absolument pas rendu compte de l'ouverture de la porte et continuait à se soulager comme si de rien n'était.

Poussé par sa curiosité ou tout autre instinct bien moins avouable, même à soi-même, Ginny entra et referma derrière elle, toujours le plus silencieusement possible. Elle resta là, appuyée à la porte, les mains dans le dos, à observer la scène.

Elle vit son bras avoir des mouvements saccadés de bas en haut et l'entendit s'exclamer à mi-voix :

- Dieu que c'est bon.

Cette phrase oh combien explicite fut suivit du son caractéristique d'une braguette qu'on remonte puis celui, beaucoup moins mélodieux mais tout aussi reconnaissable, d'une chasse d'eau que l'on tire. Bien que magique, elle n'en faisait pas moins un bruit à réveiller les morts.

Neville se dirigea vers les lavabos, se lava consciencieusement les mains et les essuya en sifflotant. Se retournant pour sortir, il se figea en remarquant (enfin) Ginny.

- Tu… tu es là depuis longtemps ? bredouilla-t-il, confus.

- Depuis suffisamment longtemps pour avoir vu l'essentiel, lui répondit-elle d'un air espiègle.

Cette remarque le fit rougir jusqu'aux oreilles. Il marmonna quelques paroles inintelligibles et se mit à danser d'un pied sur l'autre, ne sachant pas quoi faire ou quoi dire. Elle ne le quittait pas des yeux, prenant manifestement un malin plaisir à le voir ainsi.

Quand elle en eu assez de jouer, elle s'écarta de la porte.

- Tu veux peut être sortir ? lui demanda-t-elle, une lueur rieuse dans le regard.

Il ne bougea pas, continuant de fixer ostensiblement ses chaussures comme s'il pensait y trouver la réponse à ses interrogations. Comme il ne se décidait pas, elle lui dit d'une voix cajoleuse où perçait son amusement :

- Allons… de quoi as-tu peur ? Vas-y… pars si tu le souhaites… Mais peut être préfères-tu rester ici, en ma compagnie ?

En entendant ses derniers mots, Neville ne perdit plus une seconde et fila vers la sortie comme s'il était poursuivi par Celui-dont-on-ne-doit-pas-pronnoncer-le-nom en personne. Ce petit intermède divertit grandement Ginny.

Une fois la porte refermée, elle se retrouva seule dans ce lieu où elle n'avait normalement pas le droit d'être. La prise de conscience d'avoir franchi un interdit lui procura des picotements à la base de la nuque. Une sorte d'euphorie la gagna et elle se mit à sourire largement.

Elle se rapprocha des lavabos et se mira dans la glace accrochée au mur. Elle se trouva superbe avec ses longs cheveux roux ondulés qui lui tombait sur les épaules. L'éclairage de la pièce donnait à ses yeux un aspect irréel qui la rendait encore plus belle.

Elle resta ainsi un moment à contempler son reflet dans le miroir. Son sourire se figea soudain. Son regard se fit lointain. Une pensée, consécutive à la scène à laquelle elle venait d'assister, faisait tranquillement son chemin dans son esprit. Elle finit par l'exprimer à mi-voix.

- J'aimerai bien savoir quel effet cela peut bien faire d'avoir un sexe de garçon, dit-elle d'un air songeur.

Elle sentit soudain quelque chose grandir dans sa culotte. Interrogative et perplexe, elle tâta précautionneusement du bout des doigts l'excroissance qui commençait à se former. Bien que sommaire, ce simple examen ne laissait aucun doute sur la nature de la chose.

Ses yeux se baissèrent sur sa main avant de remonter vers la glace et s'agrandirent de surprise. Elle resta un moment figer avant qu'une lueur mutine et lubrique n'apparaisse dans son regard.

Elle se détourna et se dirigea d'un pas assuré vers la cabine la plus proche. Elle referma la porte derrière et poussa le loquet, garant de son intimité. Elle déboutonna fébrilement sa robe de sorcière et la fit glisser le long de ses bras pour la laisser tomber à terre.

Elle s'attaqua ensuite à la fermeture de sa jupe. L'opération se révéla plus compliquée que prévu, ses mains tremblant d'une excitation mêlée d'appréhension à l'idée de ce qu'elle allait découvrir. Finalement, après moult efforts, elle finit par rejoindre la robe sur le sol.

Tenant sa chemise d'une main pour avoir une meilleure vue, Ginny contempla longuement sa culotte de coton blanc, le tissu tendu par son nouveau contenu. Tellement tendu d'ailleurs que l'élastique ne touchait pratiquement plus la peau de son ventre et laissait entrevoir un objet rose et tendre.

Après un long moment d'incertitudes, elle prit son courage à une main, l'autre tenant toujours la chemise, et fit glisser le sous-vêtement jusqu'à mi-cuisse dévoilant une verge parfaitement formée avec deux adorables petites bourses.

Elle laissa échapper un léger cri de surprise mais se reprit bien vite, se morigénant mentalement d'avoir fait du bruit. Après tout, elle se trouvait dans les toilettes des garçons et n'avait aucunement le droit d'y être. Si quelqu'un la surprenait…

Cette idée la fit frissonner. Que diraient ses amis et sa famille si elle se faisait attraper dans cette situation quelque peu délicate ? Un nouveau frisson la parcourut.

Elle ferma les yeux et se força à respirer calmement pour reprendre le contrôle. Qu'allait-elle faire maintenant qu'elle avait… ça ? Elle rouvrit les yeux et approcha lentement le doigt. Elle toucha avec circonspection la chair tendre et délicate.

Ca n'était pas douloureux ni même désagréable. Elle la saisit délicatement entre trois doigts et entreprit de l'observer sous toutes les coutures. Elle la fit passer de gauche à droite puis la tira un peu et se pencha en avant pour mieux voir le dessous.

Elle décalotta le gland et fut aussitôt parcourut d'une vague de chaleur, encore très faible mais pourtant bien présente, émanant de son sexe. Elle s'estompa aussi vite qu'elle était venue. Elle n'était pourtant pas repartie sans laisser de trace…

Ginny retenta l'expérience. Elle replaça la peau puis l'enleva de nouveau. Le phénomène recommença mais un peu plus prononcé cette fois. Elle se rendit compte que le membre qu'elle tenait dans sa main commençait à grossir.

Elle réitéra le mouvement plusieurs fois de suite, prenant garde à ne pas se faire mal, et se constata que la sensation de chaleur et de plaisir augmentait de plus en plus. Pas énormément à chaque fois mais suffisamment pour en appeler une autre et une autre et encore une autre…

Son sexe était maintenant gros et dur. Elle l'entoura complètement de sa main et sentit le sang pulser à l'intérieur. Elle entama un lent mouvement de va-et-vient partant de la base pour remonter jusqu'à la tête.

Son plaisir montant, sa respiration se fit haletante, roque. Sa main allait de plus en plus vite, se serrant autour de son érection. Prise d'une soudaine faiblesse, les jambes flageolantes, elle appuya son dos contre la cloison de la cabine. Elle ferma les yeux et accéléra encore. Soudain, tous ses muscles se contractèrent pour se relâcher et libérer un long jet de sperme bientôt suivi par un deuxième puis un troisième. Une série de contractions de son membre ponctua son orgasme.

Sa jouissance fut si grande qu'elle poussa de petits cris oubliant totalement où elle se trouvait. Quand son corps se détendit enfin, elle était exténuée. Sa respiration était rapide et erratique. Elle appuya totalement son dos contre la paroi, la tête rejetée en arrière, un sourire béat aux lèvres.

Elle n'ouvrit pas les yeux tout de suite, savourant encore quelques instants sa découverte si merveilleuse. Elle n'imaginait pas que ce puisse être aussi bon. Quand elle se décida enfin, elle se retrouva dans sa salle de classe, sa plume à la main en train de noter son cours.

Personne ne remarqua son air étonné ni le léger rouge qui lui monta aux joues car la cloche venait de sonner et tous s'apprêtaient à quitter la salle pour se rendre dans le cours suivant.

En se levant, elle remarqua une légère moiteur entre ses cuisses ce qui eu le don de la mettre encore plus mal à l'aise. Sortant de la classe, elle rencontra Neville.

Leur regard se croisèrent et le temps se figea. Neville rougit violemment et détourna prestement la tête. Les yeux de Ginny s'agrandirent de surprise. Secouant la tête pour essayer de reprendre pied, elle affermit sa prise sur son sac et s'en fut vivement dans le couloir en se répétant : Non ? Si ?... non, c'est pas possible, c'était qu'un rêve…

A suivre...


A vos claviers... prêt... reviews !
D'accord, c'est nul comme blague mais j'adore avoir des reviews alors, siouplé, mettez m'en plein plein plein...