Chapitre 1 : Une enfant dans le ciel
Elle tombait, elle s'enfonçait dans le noir dans une chute longue, si longue qu'elle lui semblait infinie ! Ses forces l'avait abandonnés ; la souffrance et le désespoir avait fini par avoir raison de sa volonté depuis longtemps déjà. Seul le fait d'être la raccrochait encore à son corps ! Les ténèbres virevoltaient autour de son corps meurtri, l'enveloppant d'un halo obscur. Des rires machiavéliques résonnaient à ses oreilles, encore et toujours, perpétuellement. Impossibles à oublier. Aux rires s'ajoutaient parfois des cris affolés, déchirants. Une image lui revenait constamment en mémoire : l'image d'une femme hurlant son nom. Son nom ? Quel nom ? En possédait-elle seulement un ? Existait-elle réellement ? Non, elle n'était plus rien . Elle le sentait.
Le dernier lien qui la rattachait à la vie se trancha : elle sentit la souffrance la quitter peu à peu. Sa conscience vacilla légèrement puis commença à s'échapper se son corps : c'était la fin, elle le savait.
Soudain une puissante et glaciale rafale jaillit de son cœur ! Tout devint blanc. Pendant un cours instant le temps s'arrêta, comme si il réfléchissait à son sort. Puis tout à coup, elle eu l'impression qu'on la transperçait de milles lames : elle gémi. Il y eu un flash lumineux et pour la première fois depuis longtemps, sa volonté reprit le dessus : elle ouvrit les yeux !
!¡!¡!¡!¡!¡!¡!¡!¡!¡!¡!¡!
Au centre d'une pièce sombre, un jeune fille enveloppée d'une auréole de lumière bleutée, les yeux grands ouverts : hébétée par ce qui lui arrivait. Elle tenta de se relever mais ses membres encore engourdis refusèrent de bouger. Après maintes efforts, elle y parvint tout de même. Elle inspecta la pièce dans les moindres recoins : au milieu, là où elle se tenait actuellement, se trouvait une immense sphère brisée en milles morceaux. « C'était donc cela qui m'a blessé tout à l'heure. Je devais me trouver à l'intérieur quant-elle a explosé ! ». La petite fille décida de sortir de cette pièce car l'air quelle respirait portait une odeur nauséabonde. D'un pas mal assuré elle se dirigea dans le couloir en jonction avec cette salle. Elle poussa un petit cri de surprise ! Les murs, d'un blanc immaculé, se prolongeaient vertigineusement jusqu'à un plafond situé à une altitude démesurée. L'enfant s'y introduisit et commença à le traverser. Au fur et à mesure qu'elle marchait, sa vitesse augmenta à tel point qu'au bout de quelques kilomètres de couloirs (et oui les couloirs sont très long ici apparemment !) elle courrait non seulement très rapidement mais en plus, cela ne l'empêchait pas d'être aussi discrète et légère qu'une plume tombant doucement au sol. Ses cheveux blancs nacrés qu'elle portait long virevoltaient au rythme de sa course.
Subitement, un bruit strident, une alarme sans doute résonna à travers tout le bâtiment. Étrangement, cet endroit que la jeune fille trouvait calme et silencieux sembla se réveiller d'un sommeil profond et de nombreuses sources d'énergies émanaient à présent de partout, plus ou moins puissantes. Elle vacilla ; elle savait ce que c'était : « du reatsu ! ». Elle jura et reparti de plus belle. Puis brusquement, s'arrêta, estomaquée par ce qu'elle venait de ressentir : un reatsu si puissant que la frêle fillette s'effondra à terre, prise de violents tremblements de frayeur. Un homme surgit d'on ne sais où et s'avança vers elle. Il était grand et imposant ; l'enfant perçu un net sentiment d'agacement dans son regard lorsque qu'il contempla sa proie. Elle essaya de se relever mais l'individu claqua des doigts et deux personnes peu communes s'emparèrent d'elle. Les nouveaux venus avaient une apparence humaine mais quelques étranges structures blanches parsemaient leurs corps. L'un était grand et d'une pâleur étonnante : deux fins motifs verts clairs longeaient ses joues avec élégance. Très fin et élancé. Elle ne pu s'empêcher de penser que tout de même il avait vraiment la classe ce mec !
Le second, lui était massif et ressemblait plus à une brute épaisse : il était énorme et également très repoussant ! Tout le contraire du premier ! Elle se débattit un instant mais elle n'était pas de taille face à eux. L'homme qui les avait appelés et semblait les commander lui lança un sourire narquois : « Alors on croyait pouvoir m'échapper petite maline ? ». La fille aux cheveux blancs ne répondit rien bouche-bée. Cet homme elle le connaissait ! Elle en était sûre ! Ses cheveux bruns, son étrange mèche qui lui descendait sur le visage, sa figure suffisante et impérieuse... Mais qui, qui était-ce ? Une étrange angoisse l'envahit soudain ; non pas exactement de l'angoisse, plutôt un sentiment chargé de tristesse... Pourquoi ? Pendant ce temps, il l'examinait avec supériorité. « Qui...qui êtes-vous ? » murmura-t-elle faiblement. Ce fut à son tour d'être surpris : « Tu ne me reconnais donc pas ? ». Finalement il parut satisfait : « Tant mieux ! Tu n'a pas besoin de savoir ! Et à partir d'aujourd'hui tu est ma créature, mon esclave ! » déclara-t-il avec cruauté. À ces mots, il éclata de rire. C'était ce rire ! Ce rire... celui qui résonnait encore dans sa tête ! Plein de cruauté et de sournoiserie ! Celui de son frère, Aizen.
Alors ça vous a plu ? C'est ma toute première fanfiction ! Cette partie manque un peu d'humour mais ça ne saurait tarder ! Allez à la prochaine ! Laisser des com's please ! Merci beaucoup !
