Disclamer : la créatrice de ce monde n'est malheureusement pas moi, mais la brillantissime JKR. Je ne perçois aucune rémunération pour la publication de ces écrits.

Nda : Cette série d'one-shot va retracer quelques instants de la septième année de Peter Pettigrow à Poudlard. Il s'agit en réalité de RP que j'avais écrit sur un forum nommé « Hogwarts & the Marauders' Time » (les textes publiés ne sont que de mon crû). A cause d'un bug sur le site, les RP en cours avaient été supprimés, mais un membre en avait sauvegardés quelques uns et nous les as très gentiment passés. A la suite d'un manque de temps et d'une perte de motivation, j'ai arrêté d'écrire. Mais comme ces textes s'enfonçaient dans les profondeurs de mon disque dur depuis plusieurs années, j'ai décidé de les poster sur .

J'ai essayé de rendre les allusions aux personnages originaux du RPG compréhensibles et peu dérangeantes. Si le cœur et le temps m'en dit, j'aimerais beaucoup écrire une fiction retraçant avec précision la vie de Peter de sa septième année à ce prologue (voir jusqu'à sa mort, ce qui était mon but lorsque je m'étais lancée en 2011 dans l'écriture de ce prologue). A méditer !

J'espère que ces OS vous plairont. Je les aime moi-même beaucoup, mais je me doute qu'ils puissent sembler décousus. N'hésitez pas à me donner votre avis ! Si vous trouvez des erreurs (tels que des noms laissés en anglais), vous pouvez (devez ?) me le signaler.

Merci, et bonne lecture ! Niris, ou PPP.

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L'obscurité. Seulement troublée par quelques rayons de la lune qui perçaient faiblement les nuages gris. Les bruissements des feuilles des arbres qui surplombaient la cabane. La nature, le calme, l'anonymat. Loin de la ville, des hurlements, des cadavres, et des conséquences que tout cela engendrait.

Un rat, laissant à chacun de ses déplacements une traînée de sang, râpa de ses griffes le rocher duquel il tentait de descendre sans plus se blesser. Une pestilentielle odeur d'égout se dégageait de chacun de ses poils sales et encore humides.

Peter renifla. Tout autant qu'un rongeur pût le faire c'est-à-dire qu'il fronça son petit nez en émettant un bruit semblable à un minuscule éternuement. Il l'avait fait, finalement, son plan. Il se rendait compte de la contradiction qu'entraînaient ses gestes. Il était incapable de s'opposer au Seigneur des Ténèbres, mais à la place il trahissait ses plus proches amis pas question pour lui de résister à la tentation ou aux supplices, mais c'était tellement facile de lancer un sort qui allait ôter une dizaine de vies d'habitude trop couard pour oser quelque chose, il avait manigancé un plan inhumain, qui allait briser la vie d'un de ses meilleurs amis, et qui comportait l'amputation d'un de ses propres doigts. Doux constat que de celui qu'il n'était qu'un traître capable de tout quand il fallait sauver sa propre vie, mais indifférent au sort des autres. A quel moment était-il devenu sans cœur à ce point ? Il sentait pourtant l'organe vital pulser dans sa poitrine, battant certes à un rythme irrégulier, mais présent dans son corps.

La douleur qu'il éprouva lorsque sa patte antérieure heurta le sol le ramena à la réalité. Il avait besoin de soins mais il avait toujours été piètre dans ses sortilèges de guérison, et ne connaissait personne capable d'aider un meurtrier qui comptait bien se faire passer pour mort. Fronçant une fois de plus son nez, Queudver examina sa plaie du mieux qu'il pût, c'est-à-dire de manière bien primaire. Il faudrait que sa main –sa patte- se soigne en toute autonomie. Même dans un hôpital moldu, ses papiers d'identité seraient nécessaires. Et, bien que Peter doutât que le ministère ne portât pas tous ses soupçons sur Sirius –à cette pensée, une vague de malaise traversa le rat-, il ne devait pas attirer l'attention, ce qui incluait de ne pas devoir ressusciter, même brièvement et dans un autre monde, un mort.

Il devait apprendre à se débrouiller, avec pour seule compagnie, ses souvenirs…