Auteur : Prusse
Disclaimer : Je n'ai malheureusement toujours pas réussi à obtenir les droits de garde sur Hetalia... donc tout appartient à Himaruya-sensei !
Genre : Parody, Humor
Warning : risque de léger OOC (du moins, pour cet OS !), Nawak, persos très cons... auteur très conne aussi u_u
Note de l'auteur :
Bonsoir, Bonjour, Saluuut !
J'ai perdu l'habitude d'écrire des petits textes humoristiques (je me suis découvert une passion pour le drame... mal m'en prit...) et ceci est une sorte... d'essai, on va dire, pour voir si je n'ai pas perdu la main (ou alors justement pour m'entraîner à redevenir un tant soit peu potable en humour !)
Ceci s'avère donc être une série de 26 drabbles/OS ayant pour but de retracer l'alphabet lettre par lettre ! Mais ça serait moins drôle si je n'avais pas de petites contraintes pour pimenter le jeu...
Les contraintes sont donc le mot qu'on m'attribuera à chaque nouveau drabble/OS, et une phrase quelconque à incorporer dans le texte ! (je me réserve le droit de choisir les persos tout de même, sinon, je m'en sortirais plus XD)
Voili voilou, j'espère que c'est lisible, sincèrement !
Et, pour le meilleur comme pour le pire, je vous souhaite une Bonne Lecture !
Contrainte : « Quand je me touche, c'est Hiroshima ! »
Lettre : A comme Asphyxie
Au bord de l'asphyxie
(ou, comment - presque - mourir de rire)
— OH MON DIEUUUU J'EN PEUUUX PLUS HAHAHAHA !
Voilà ce qui s'élevait de la petite maison anglaise bordée de jardins verdoyants.
Vous ne comprenez pas ? Je pense qu'il est donc temps de passer à quelques petites explications...
Prenons deux individus. Un français légèrement collant. Un anglais quelque peu ronchon. Et étudions leur comportement respectif.
Francis faisait parti de ces gens qui pensaient que l'humour était un met de la vie essentiel à la bonne humeur. Il se considérait comme un gourmet de ce plat qu'il considérait raffiné, et se vantait de pouvoir faire rouler sur sa langue toute sorte de variantes de l'humour, se disant être un maître dans la matière.
Arthur, lui, n'avait jamais vraiment compris l'humour de Francis. Il avait essayé pourtant de s'y accoutumer, d'en rire même ! Mais il n'y adhérait pas. Vraiment. Et il était donc inévitablement considéré comme un « coincé du cul » (dixit Francis et Gilbert) qui avait vraiment besoin d'une dose de rire histoire de « péter un coup » (ça, ça venait d'Alfred... qui s'était pris une sacrée beigne au passage...)
Mais ce que tout le monde ignorait (même le principal concerné), c'était qu'Arthur... bah il savait vachement faire rire les gens (bon, certes, à ses dépends, mais ça, ce n'était qu'un léger détail.) C'était des blagues nulles, d'accord, mais tellement pourries que les gens qui les entendaient ne pouvaient s'empêcher d'en rire.
Francis, ayant ouïe dire de cette étrange rumeur (en fait, c'était Antonio qui était venu chez lui écroulé de rire bafouillant que Lovino lui avait raconté une blague qu'il avait entendu chez Grèce qui à ce moment-là mangeait de la confiture et faillit s'étouffer en l'apprenant de Turquie qui était juste mort de rire en l'entendant de la bouche de Chine ou Corée ou peut-être même était-ce Taïwan qui passait justement par là pour une raison X quand Arthur la balançait à la face d'Amérique qui en avait pleuré de rire devant un Japon perplexe et un écureuil qui cherchait des glands pour pouvoir hiberner tranquillement en hiver vu qu'il s'était fait jeter dehors par sa femme parce qu'il l'avait trompée avec un trou dans un chêne mais ça, c'est une histoire complètement différente) s'empressa d'aller trouver l'anglais chez lui (bon, ce qui n'est pas dit, c'est qu'il a en fait défoncé la porte d'entrée de son voisin à coup de hache, prétextant que la sonnette était cassée – Francis avait toujours aimé faire des entrées... fracassantes) et l'avait sommé de le faire rire, un doigt impérieux pointé vers lui (doigt qu'Arthur tordit méchamment, ne faisant pas le moins du monde pleurnicher Francis qui n'avait pas passé des heures à se faire une manucure. Non madame, nous ne sommes pas en train de remettre en cause la virilité incontestable de Mr Bonnefoy. Du tout.)
Ce à quoi Arthur répondit posément (d'accord, c'est un vil mensonge, il gueula, mais ça casse le mythe du gentleman super cool de dire ça, non ?) qu'il ne savait pas faire rire les gens (et maintenant, s'il pouvait se barrer de chez lui et remettre le restant de porte en passant, ça serait super nice de sa part, thanks ducon.)
Ce qui nous amène donc à quelques minutes du superbe arrêt sur image du début de cette histoire :
— Menteur qui jure, pantalon qui brûle !, rétorqua intelligemment (stupidement...) Francis (en dandinant, on ne sait pourquoi, son derrière.)
Arthur se contenta de renifler, dédaigneux (sauf que le pauvre était enrhumé et failli se shooter avec sa propre morve. Charmant.)
— Crois-moi, vieux porc, il est pas encore venu le moment où tu me verras sans pantalon...
— C'est ton côté prude qui parle, Artichaut ! Et puis, moi, un vieux porc ? Je ne vais pas m'amuser à faire un exposé complet de ma beauté (et ma suprématie) supérieure à tous les autres hommes de cette Terre (je pourrais même dire femmes, mais là, ça devient trop grotesque : on sait tous parfaitement que même les filles ne valent rien devant mon torse plat (et velu...) et ma chevelure d'or) alors je dirai juste en résumé que je suis un canon ! Maintenant, trêve d'auto-compliments et fais-moi rire. Je jugerai de ton humour.
Arthur resta perplexe devant tant de vanité (et stupidité). Il rétorqua, placide :
— Tu sais quoi ? Si toi t'es un canon, c'est que moi je suis une bombe, maintenant débarrasse le plancher. It's eleven fucking PM and I want to go back to sleep...
Francis ne put retenir un petit rire.
— Toi ? Une bombe ? Tu te fiches de moi, tu t'es regardé dans un miroir récemment, chéri ?
L'anglais vit rouge. Il détestait rentrait dans les petits jeux stupides du français, mais celui-ci savait exactement où frapper pour faire réagir le gentleman au quart de tour. C'est donc bien campé sur ses deux pieds, les mains sur les hanches et l'air défiant, qu'Arthur répliqua, la colère le gagnant, piqué au vif dans sa fierté :
— Bien sûr que j'suis une bombe espèce de blond peroxydé !
Francis rit de plus belle. Si Arthur était une bombe, lui, il était la réincarnation d'Apollon (même si, au fond, il était persuadé de l'être déjà : ce n'était qu'une question de temps avant que tout le monde le réalise enfin.)
— Arrête de rire, fucker ! Je suis sérieux ! Tout le monde me le dit, d'abord. Je suis tellement sexy que je me suffis à moi-même, et tu veux savoir ? Si je pouvais, I would gladly marry myself.
Francis essuya quelques larmes de rire, reprenant son souffle.
— Bah tu m'étonnes, vu que personne veut de toi, pfffrrrt !
— I'm not joking, you fucking bastard ! Je suis beau à ma manière et je ne trouverai jamais personne d'assez bien pour me faire ressentir ne serait-ce que la moindre étincelle ! cria d'une voix très (stridente) masculine le blond qui était devenu rouge de colère.
— T'es tellement frigide que c'est pas une étincelle qu'il faudrait pour te faire réagir, mais carrément un feu, Arty, soyons réalistes ! asséna le français.
C'en était trop ! Arthur fusilla du regard Francis et lâcha, au bord de la crise de nerfs, manquant suffoquer tellement il était à bout :
— Ah ouais ! Bah tu sauras, manwhore, que quand je me touche, c'est Hiroshima !
Il y eut un instant de silence.
On put entendre le hululement d'un hibou dans la nuit.
Puis l'aboiement d'un chien qui mangea le hibou (qui lui faisait indécemment de l'œil depuis quelques jours mais ça aussi c'est une autre histoire.)
Et ce fut la rupture.
— OH MON DIEUUUU J'EN PEUUUX PLUS HAHAHAHA ! OUHOUHOUHOUHOUUU !
Cette nuit-là, alors que Francis s'était fait jeté dehors par un anglais hors de lui (et ne reviens plus, motherfucker !) et qu'il continuait à se rouler par terre, des larmes d'hilarité dévalant ses joues et ses hurlements de rire réveillant tout le voisinage, le français apprit, au bord de l'asphyxie tant il riait, que oui, Arthur n'avait aucun sens de l'humour, mais que rire a ses dépends en valait bien la peine.
Espace traductions :
It's eleven fucking PM and I want to go back to sleep = Il est putain de vingt-trois heures et j'aimerais bien retourner me coucher...
I would gladly marry myself = Si je le pouvais, je m'épouserais sans problème.
I'm not joking = Je ne rigole pas.
Manwhore = c'est une catin, mais version homme, donc un gigolo (ou un prostitué u_u) Mais ça a un deuxième sens que j'aime beaucoup : c'est un homme jeune (entre 18 et 25 ans) qui s'habille avec des fringues de designer, qui a plus d'un portable et est un maître dans l'art de manipuler les femmes, et s'obstine à coucher avec autant de femmes différentes que possible, ne restant jamais avec une seul et même nana. (en gros, un connard qui est super libertin xD)
Fin
… Oh fuck... mais qu'est-ce que que cette chose ?...
Je sais pas ce qui m'a pris, pardon, vraiment, de poster un truc pareil, je dois vraiment, mais alors vraiment être atteinte, surtout que y a que de l'humour POURRI xD
Bon, bah me reste plus qu'à m'exiler su rune île déserte...
! Appel aux lecteurs !
Ce serait cool que vous me suggériez des petites phrases à insérer dans le prochain drabble ainsi que le prochain mot commençant par B, j'aime avoir des contraintes d'écriture:D
Ici, la contrainte était d'insérer le mot en A (soit asphyxie) et la phrase donnée par une de mes amies (Quand je me touche, c'est Hiroshima !) On peut voir que les deux ont vraiment rien à voir et c'est ça qui est intéressant !
Je compte sur vous, sans votre participation, ce n'est plus très drôle ;)
(et je risque de refaire un tel désastre XD)
Promis... j'écrirai plus une connerie du genre T-T
