Auteur; Ptitemanou, à votre service!!=D
Disclaimer; Non, toujours pas à moi....Mais la personne donc je ne dévoile pas le nom tout de suite oui.
Petit Mot; Une femme captive et torturée parvint à s'échapper de son bourreau, Orochimaru. Et par miracle, elle arrive à Konoha, d'où tous ses souvenirs reviennent... Je ne veux pas dévoiler le nom de mon personnage parce que...J'ai la flemme d'en trouver un xD
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Point de vue de ; ???
Il faut que j'y parvienne cette fois-ci. On m'a bien expliqué ce qui m'attendait si je récidivais. Mais je ne peux plus vivre comme ça! Je suis à bout de force! Ils me rattraperont, et feront à nouveau de moi un cobaye en augmentant ma souffrance pour m'inciter à ne plus recommencer. Mais, je ne veux plus subir ces expériences inhumaines et horribles qui souillent mon corps comme des pieds crasseux sur un vulgaire paillasson délaissé sur le seuil. Je trébuche et tombe à genoux, j'en profite pour reprendre mon souffle. Je perçois le sifflement des Kunais tranchant l'air avant de se planter dans les arbres proches. Je ne dois pas abandonner! Mes doigts poisseux agrippent une branche et ma course effrénée reprend son rythme, la fatigue s'emparant de moi. Il ne faut pas. J'ai perdu tout sens de l'orientation, je ne sais où je suis. Je dois continuer d'avancer, même si je dois ramper au sol. Depuis combien de temps n'ai-je pas fermé l'œil pour me laisser bercer par de merveilleux rêves? Je ne peux pas compter ce temps tellement il est long. Depuis des années, les atrocités de mon quotidien hantent mes nuits, sans me laisser ne serait-ce qu'une seconde pour me reprendre. Mes pieds ne touchent plus le sol, j'allonge mes jambes pour gagner du terrain. Il ne faut absolument pas qu'ils me retrouvent!! Plus vite! Plus vite! Je dois les semer! Une racine d'arbre me brisa l'os de la cheville dans un hurlement de douleur étouffé, et je plongeais dans une mare profonde de boue visqueuse. Mes cheveux se collaient à moi et j'eus l'impression qu'ils était vivants et tentaient de m'étrangler tandis que je recrachais la boue avalée. La matière restait dans mes vêtements, les rendant lourds. Je dois absolument continuer! Je peine à avancer dans les broussailles. J'hallucine. J'invente des visages terrifiants et moqueurs aux troncs d'arbres rugueux qui m'entourent, le vent se fait rire et je ne vois que l'horreur. La pluie me fait glisser, trébucher, déraper, tomber; ralentir. Aie courage! J'entreprends d'escalader la falaise qui se dresse devant moi. Mes mains s'écorchent, mes phalanges blanchissent, je ne veux pas perdre prise. Je serre les dents pour affronter à armes égales la douleur. La roche n'était pas solide; je tombe. Comme une vulgaire marionnette, ou un objet inutile que l'on détruit par plaisir. Mon courage et ma volonté m'abandonnèrent là, recroquevillée sur l'herbe humide de cette clairière éclairée par la lune. Ma main saisit une poignée de terre et la serra de colère. Je n'irai donc pas plus loin, je ne reverrai pas ma famille, du peu que je m'en souvienne, et mon village, jamais je ne pourrais contempler un coucher de soleil, moi qui vit dans une cage, en ermite. Ce ninja légendaire est vraiment fou, un tortionnaire, il veut à tout prix conclure ces foutus expériences! Pourquoi Est-ce que je l'ai suivi? Tout est de ma faute. Je les entends et les vois déjà arriver vers moi en me saisissant les bras et en me traînant jusqu'au repère, là où m'attends mon triste sort. A quoi bon chercher à être heureuse si à chaque fois que vous arrivez presque au but on vous arrache les ailes? J'ai perdu.
Point de vue; Capitaine Yamato
C'est bien moi qui l'ait découverte cette nuit là, endormie dans l'herbe fraîche. Elle tremblait, secouée par des sanglots revenait de mission pour régler un conflit entre deux petits pays alliés à Konoha, et aussi pour rapporter des informations capitales sur Orochimaru. Suite à des renseignements de valeur sûre qui pourraient jouer sur la sécurité du pays tout entier, nous allions revenir à Konoha pour soumettre notre rapport ainsi que de demander conseil à l'hokage. Mais elle était là, repliée et livrée à elle-même, trempée et sale. Elle parassait inhumaine, un vrai monstre dont la respiration rauque et sifflante avait une consonance avec un grognement d'animal. Un de mes équipiers la secoua dans l'intention de la réveiller. Mais elle s'étendit, continuant son sommeil quelque peu agité. Ce que l'on put voir relevait de la science-fiction tant la vision était fascinante et atroce à la fois. Ses pieds nus et ses mains étaient noircis à cause de la saleté, bleuis a cause du froid et tant écorchés, égratignés, coupés, tailladés qu'ils étaient tachés de son propre sang. Son pull et son pantalon noir nageaient autour de son corps et laissaient apercevoir des parcelles de peau. Jamais nous n'avions vu une personne aussi maigre et squelettique. Sa peau sale luisait sous les rayons de la lune et l'on pouvait voir qu'elle était aussi blanche que de la craie. Ses longs cheveux châtains tombaient autour d'elle et je pourrais affirmer avec certitude que si cette femme était debout, elle aurait sûrement marché sur sa chevelure. Mais je n'ai pas encore précisé que les quelques morceaux de peau que l'on voyait étaient recouvert de blessures plus ou moins importante et des cicatrices. Qu'avait-elle pu bien vivre?? Pourquoi toutes ces marques? Plus important encore, et ce fut même le détail qui renforça notre décision de la ramener à Konoha; elle portait ce tatouage représentant une pupille de sharingan, la marque d'Orochimaru. Mes équipiers me regardèrent de façon terrorisée et sérieuse. On rapporta cette étrange créature à Konoha afin d'en savoir un peu plus sur son compte. Il faut dire que de toute ma vie d'ANBU je n'avais jamais croisé une pareille personne. Je puis dire aussi que c'était le meilleur renseignement que l'on pouvait avoir pour débusquer Orochimaru. C'est la première fois que je rapporte des informations vivantes d'une mission. Tsunade-sama en la voyant l'hospitalisa de suite afin de l'examiner de plus près. Et les résultats furent assez surprenants.
Point de vue; Tsunade
Rien que son corps lui-même était un mystère. Quand j'ai vu cette femme qui semblai si fragile, si démunie, dormant dans les bras du Capitaine Yamato, je me demandais si Orochimaru y était pour quelque chose. Son désir de posséder l'arme ultime qui pourrait l'aider à régner sur le pays du feu aurait-il encore fait subir les pires atrocités à une personne totalement innocente?
- Elle a la marque Maudite. Me confirma celui qui la portait.
En l'examinant de plus près, je vis à quel point son corps était meurtri. Les cicatrices encore mal refermées étaient témoins des multiples opérations exercées sur son corps. Mais combien d'expériences à t'elle subies? Ses mains et ses pieds écorchés sont preuves qu'elle s'acharnait à se retrouver libre. Son corps à été exploré, utilisé dans les moindres recoins, et, détruit à chaque passage de la lame froide et tranchante du scalpel. Comme si le secret de la création du mon résidait au fin fond de son organisme. De fines striures longues et rouges marquaient son dos. On la battait, à plusieurs reprises. Par sécurité, et aussi, je l'avoue, par méfiance, j'ai attaché ses poignets le long des barreaux qui entouraient son lit. Elle ne semblait pas avoir vécu au grand air, et connaissant la barbarie des hommes, j'imagine que la jeune femme passait son temps cachée dans l'obscurité, prisonnière. Alors, pour lui éviter de perdre la vue en étant éblouie par la lumière du soleil, je lui ai bandé les yeux. Une exposition trop subite au soleil la torturerait encore plus. Cette inconnue était beaucoup trop squelettique, même en ignorant son âge. Je lui ai donc fait une perfusion de vitamines, pour qu'elle reprenne des forces. Ses cheveux, une infirmière les a attaché en chignon pour éviter qu'ils ne l'étranglent dans son sommeil, si elle décide de s'agiter. Nous avons détecté des traces de cellules humaines dans son corps. Orochimaru serait-il parvenu à mener l'expérience sur les gênes animales? Mizuki, lui, n'avait pas supporté la greffe de cellules, mais cette femme dont on aurait pu briser les os d'une simple pichenette aurait-elle résisté et accepté la mutation? Je n'imagine pas la souffrance endurée, les heures à se tordre de douleurs, seule, dans la noirceur d'un cachot, à hurler sa peine. Elle gigota l'espace d'un instant, puis commença à se débattre en se sentant captive. Je me précipitais à son chevet pour la calmer. J'avais beau lui hurler qu'elle n'avait rien à craindre, l'inconnue ne voulait rien entendre. Impossible. Je trouvais un somnifère puissant pour la replonger dans le sommeil. Je convoquai Iruka pour qu'il veille sur elle. J'ai à faire dans mon bureau.
Voilà pour le commencement! Je voudrais savoir si l'idée est bonne, et si vous voulez la suite!
Ca faisait bien longtemps que j'avais écrit ça donc...
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