Titre : Les larmes sont semblables à la neige

Auteur : Edyuu 003.

Couple : Lavyuu ; Yullen

Rating :

Résumé : Encore une mission avec Moyashi, Bakandouille, Baka Usagi, la petite soeur du fou, la dépressive et le dépressif. Une mission semblable aux autres et pourtant si différente...Et cette neige, toute cette neige...

Série : D-Gray man

Pairing : aucun personnage ne m'appartient.

Genre : Romance.

Note : ceci est ma première fic alors merci d'être . (je crois que cela sera ma seule fic sans disjonctage à la fin des chapitres.)

Prologue:

La ville était déserte. Les lampadaires étaient éteints depuis plusieurs jours ou peut-être plusieurs mois. Le temps semblait suspendu. Pas comme en Allemagne où Allen et Lenalee avait fait la connaissance de Miranda Lotto. Cette ville là n'est pas prisonnière du présent mais plutôt, du passé. Ces maisons maintenant vides ne sont plus que des ruines qui, avant, étaient remplies de joie qu'elles ne revivront plus.

La lune, cachée par les nuages, était le seul point lumineux mais malgré le manque de luminosité on arrivait à apercevoir des ombres gigantesques dans les rues sombres. On pouvait penser à des jeux de lumière, les déformant mais leurs propriétaires étaient plus térrifiants que leurs images projetées. Ils chassaient, traquant leurs proies cachées et prisonnièrent des paroies de cette ville fantôme. Celle-ci n'était pas vraiment peuplée de spectres mais de démons: les Akumas.

Les humains n'étaient plus que quatre, ils ne devaient pas être très loin. Ils n'auraient aucune chance de s'en sortir. Quelle ironie, il s'agissait de Traqueurs et maintenant c'était eux les traqués. Ils étaient arrivés en étant sept. Le premier c'était vite fait dévoré ainsi que le deuxième. Le troisième avait montré un peu plus de difficulté mais avait connu le même sort que ses congénères.

Les autres avaient réussi à s'enfuir. Et maintenant les monstres les cherchaient.

-Petits, petits, petits ! N'aillez pas peur nous allons juste vous enlevez les tripes !, chantaient-ils.

Mais les êtres humains ne devaient pas avoir très envie de se faire déchiqueter car ils ne semblaient pas se montrer.

Les quatre Traqueurs s'étaient caché dans une ancienne poste et avaient barricadé la porte. Mais ce n'étaient pas quelques étagères qui allaient retenir les démons. L'un d'eux était en train de mourir de ses blessures sans que ses amis ne puissent l'aider. Il rendit l'âme dans d'atroces souffrances. Les autres n'avaient même pas la force de le pleurer trop désorientés par leurs sens en alertes. Ils étaient trempés de sueur , les yeux hagards cherchant des yeux leurs compagnons dévorés, haletant de fatigue et pourtant toujours porté par cet instinct animal, caché au fond de eux, ils s'accrochaient à la vie. Ils s'avaient qu'ils allaient survivrent même si toutes les chances étaient du côté adverse.

Si seulement cela était possible...

A part les casiers remplies de lettres et un vieux télégraphe le lieu était vide. Aucun bruit ne se faisait entendre mais tant qu'ils ne seraient pas sorti de cette ville, le cauchemar continurait. Le plus hardi d'entre eux s'assit sur le tabouret en face du télégraphe. Sa main actionait la touche en métal rouillée à une vitesse folle.

Soudain les trois Traqueurs sursautèrent: un coup sourd venait d'être frappé à la porte faisant trembler les murs. Un peu de poussière tomba du plafond. Ses deux compagnons tremblaient, cherchant des yeux une cachette. Mais il n'y en avait aucune. Voyant cela, l'un émit des gémissements plaintifs, on aurait dit un chiot. Quelques secondes passèrent, interminables. Puis la porte et la barricade volèrent en éclat. Le Traqueur au télégraphe n'y fit pas attention. Le 'gémisseur' poussa un petit cri. Le dernier ramassa une grosse pierre et la jeta violament sur leurs agresseurs. Ils l'attrapèrent au vol et la réduisirent en miettes.

-Tu dois pourtant savoir que ces choses aussi insignifiantes ne nous font rien, s'exclamèrent les Akumas.

Puis ils l'empoignèrent et lui brisèrent les membres les uns après les autres. Les cris de la victime emplirent l'ancienne poste. Le deuxième eut le crâne éclaté contre le sol.

-Vivre encore...,dit-il dans un râle d'agonie.

Le dernier des Traqueurs toujours devant son télégraphe fut attrapé par la nuque. Quand, soudain, quelqu'un stoppa les monstres. L'humain de la Congrégation de l'ombre sourit : de l'aide. Mais son sourire disparut vite quand il perçu les croix ornant le front de son sauveur. Celui-ci donna l'ordre qu'on pose le Traqueur à terre. Puis il lui demanda son nom. Le rescapé réfléchit. Pas qu'il ne souvenait plus de son prénom mais que pouvait faire un Noah avec. Réponse : rien de bien méchant. Mais pourtant il flairait quelque chose de pas net.

-Maosa, répondit-il septique.

-Bien je vous remercie. J'ai été heureux de faire votre connaissance Maosa. Maintenant je vous salue et vous souhaite au revoir...

Le descendant de Noé baissa son chapeau haut de forme et fit une gracieuse révérence. Il remit son couvre chef.

-...Ou plutôt ADIEU !

Maosa put à peine voir le battement d'aile du papillon noir, qu'il avait déjà le coeur transpercé. Il tomba mollement sur le plancher couvert de sang, tel une poupée de chiffon.

-Pourquoi ne pas nous avoir laissé faire, sieur Mikk ?, s'enquirent les Akumas.

-C'est tout naturel de connaître le nom de ses victimes. Ce n'est qu'un acte de politesse. Et puis, je suis fatigué, je n'ai plus envie de m'amuser. Alors, il a quitté la vie sans avoir eu le temps de mourir.

-Nous ne comprenons pas, sieur Mikk.

-C'est normal vous n'êtes que des machines...

La ville était déserte à vue d'oeil. Les lampadaires étaient éteints depuis plusieurs jours ou peut-être plusieurs mois. Le temps semblait suspendu. Ces maisons maintenant vides n'étaient plus que des ruines. Mais les ruines savent parler et il s'émanent d'elles toute l'horreur du passé.

Je sais la fin est un peu étrange, mais bon j'espère que le début est bien.