Titre: Lose Control

Pairing: Jiyong x Seunghyun [Bigbang]

Rating: M

Résumé: Et maintenant il était là... Face à sa mission, face à l'objet à abattre, à visage découvert. Il pouvait voir une lueur d'interrogation dans ces yeux... Ceux qui le fixaient avec incompréhension. Il devait tirer. Et maintenant. Mais son coeur battait toujours trop vite. Sa main tremblait et son regard devint humide. POurquoi est-ce que Seunghyun ne sortait pas de sa tête. POurquoi ne libérait-il pas son coeur?

Note de l'auteur: Alors... Bonjour tout le monde, je crève de faim mais en attendant que mon cher paternel ai fini de faire le repas, je poste! C'est un prologue, court, d'une fiction qui a déjà deux chapitres, le troisième en cours, toujours disponible sur mon blog. Bref... je ne promet pas, et même je peux vous assurer que la parution sera très désordonnée, avec des délais d'attente inimaginable... Enfin, je ferais de mon mieux!

Cette fois-ci, vous pouvez voir que mes victimes ne seront pas les SHINee, mais les Bigbang, LE groupe coréen par excellence, LE groupe d'artiste avec Jiyong (G-Dragon, le leader), Seunghyun (T.O.P, le rappeur), Youngbae (Taeyang, le leader vocal), Seungri (V.I, chanteur et le plus jeune) et Daesung (chanteur aussi, excellent qui plus est).

Bon, je vais vous laisser lire tranquille, juste, l'ambiance est assez sombre et il s'agit d'une fiction où nos chers artistes ne sont pas des artistes... Bonne lecture je l'espère =D !


Le sang froid ne s'apprend pas. Forcément on peut le cultiver, mais il faut l'avoir de nature. Quand vous vous retrouvez à suivre une cible durant des heures, des jours, parfois même des semaines, les situations périlleuses s'enchaînent. Alors évidemment, le sang froid est de mise. Mais le moment qui vous en demandera le plus, c'est quand vous posez votre main sur le métal froid de votre arme. Elle vous fait frissonner. Vous savez que grâce à elle vous êtes fort ou en tout cas, vous vous sentez fort. Quand vous la sortez de l'étui, son poids vous empêche de trembler, vous la maintenez fermement, comme vous feriez avec la nuque de votre amant pour ne pas qu'il s'échappe. Quand vous levez l'arme, votre seconde main rejoint la première tandis que votre index se pose sur la gâchette. Votre cible ne vous a toujours pas remarqué. C'est moins drôle je dois l'avouer... Mais c'est pour plus de sécurité, on ne sait jamais. Même en étant des professionnels, on est pas à l'abri de rater notre coup. Les deux yeux ouverts, vous visez. Votre respiration se fait plus courte mais pas de manière désordonnée. Juste pour faire moins de bruit, ou alors l'excitation d'avoir un certains pouvoir sur la vie des gens qui vous prend aux tripes, allez savoir. De votre cerveau jusqu'à votre doigt, passe alors ce courant électrique qui mène l'information... L'information cruciale, celle qui mettra fin à la vie de quelqu'un. Un déclic. Un coup étouffé par le silencieux. Vos mains reculent très légèrement sous la puissance de votre arme. Et la cible tombe déjà, à quelques mètres de là. En un clin d'œil, tout est réglé.

La cible est agitée de soubresauts, j'ai tapé en pleins cœur. Maintenant, il faut récupérer la balle. Vous ne croyez quand même pas qu'on laisse une balle sur sa cible. Un simple tueur à l'occasion le ferait, un tueur en série aussi... Mais pas nous. Pas les pros. Jamais vous ne verrez un « tueur à gage » laisser une balle sur une de ses cibles. Alors évidemment les organes internes ne sont pas ma tasse de thé, mais je fais avec. De plus, en enlevant la balle, reconnaître de quel calibre il aurait s'agit relèverait de l'exploit, vu le travail de boucher que je fais. Je crois que sur ce point là, mon compagnon est beaucoup plus doué que moi... Je veux dire, il n'est pas aussi bon tireur, mais niveau extraction des balles... « c'est un jeu d'enfant » me dit-il. Le boulot est terminé. Balle et gants sont retirés, je n'ai pas jeté un coup d'œil de plus à la cible que je suis déjà dans ma voiture, roulant calmement, oreillette en marche...

C'est réglé, dis-je.

Bien, passez à l'agence. Vous aurez votre dû.

Dans un quart d'heure.

Alors que je m'apprêtais à raccrocher j'interpelais mon interlocuteur au dernier moment.

Excusez-moi! Dis-je presque précipitamment.

Oui?

Jiyong est rentré?

Il vient de prendre un taxi pour rentrer chez vous apparemment. Je crois qu'il trouvait que vous preniez trop de temps...

Merci, dis-je froidement, sans plus de cérémonie avant de raccrocher.

Argent en poche, précieusement enveloppé, je poussais la porte d'un loft luxueux. Un silence de mort - quelle ironie - hormis un bruit de douche venant de la salle de bain était présent. Je laissais choir ma veste sur un fauteuil de cuir noir vide et froid tout en déposant l'enveloppe contenant les billets sur la table basse. L'eau de la douche cessa. Je me versais un whisky et le bu cul sec. Je m'en servais alors un second tandis que j'entendais des pas se diriger vers le salon où je me trouvais déjà.

- Tu es là?

Je me retournais, mon verre à la main . Jiyong se dirigeait déjà vers la cuisine une serviette autour de la taille, une autre dans la main se séchant les cheveux. Plus petit que moi, plus fin aussi, ses muscles saillaient pourtant. Cependant... il me semblait qu'il avait encore mincit cette dernière semaine. A croire qu'il ne se nourrissait pas quand je n'étais pas là. Un léger sourire s'installa sur mes lèvres alors que je le rejoignais devant le frigo. Me plantant derrière lui je passais ma tête au dessus de son épaule et l'embrassait au coin de la bouche.

- Tu pues l'alcool! me dit-il.
- Tu ne peux pas dire ça, je n'ai bu qu'un verre, lui répondis-je.
- Hm... à propos, tu n'étais pas censé arrêter?

Je ne répondais pas et m'éloignais. Je ne sais pas si notre travail a déteint sur notre mode de vie ou non mais... je ne me souviens pas que c'était comme ça avant. Quand nous nous retrouvions on se montrait toujours, par un moyen ou un autre, à quel point on s'était manqué. A quel point nous souffrions sans l'autre. A quel point on s'aimait...
Tout sauf cette insensibilité ambiante qui ne nous quittait plus. Tout sauf cette ignorance maladive qui nous bouffait un peu plus chaque jour. La fatigue nous empêche de parler de ce qui serait nécessaire, de ce problème. Le comportement neutre que nous devons adopter dès que nous quittons notre espace de vie pour aller "travailler" ne disparait plus. Il s'est insinué en nous. Faire la différence entre un tel "travail" et la vie privée n'est pas chose aisée, loin de là... Alors quand les deux compagnons exercent ce même métier, faire la part des choses est encore plus compliqué.

- Tu as mangé? demandais-je à mon homme.

Aucune réponse ne me parvenait. Et pour cause, je ne l'avais pas entendu approcher, derrière moi...

- J'ai envie de toi, me susurra-t-il à l'oreille.

Même ces mots ne me faisaient plus rien. J'aurais tant donné pour réagir encore quelque chose. J'avais envie de rire de moi-même, mais ne le faisais pas de peur de vexer Jiyon qui pourrait le prendre pour lui. Je le laissais embrasser mon cou sans aucune tendresse. Je finis mon verre sans ménagement alors que mon amant s'attaquait aux premiers boutons de ma chemise, ne me faisant même pas frissonner, comme autrefois. Je n'en éprouvais aucune honte... N'est-ce pas malheureux? Mais je savais très bien que Jiyon non plus ne réagissait plus comme avant. Le fait que ma chemise soit déjà au sol me le confirmait. Auparavant... il aurait fait durer les choses. Je veux dire... Pas qu'il soit sadique ou quoi que ce soit, mais me faire patienter jusqu'au bout de mes limites, c'était son truc. Il y aurait été plus doucement, plus langoureusement. S'attachant à faire frissonner mon corps, à en embrasser chaque parcelle jusqu'à ce que je n'en puisse plus, qu'il me laisse le prendre comme il aimait tant... Si doucement et violemment tout à la fois. Mais plus maintenant. Seul l'acte en lui-même comptait. Seuls les besoins primaires avaient survécus. Nous ne faisions plus "l'amour", nous l'avions détruit, nous « baisions » juste. Mais je ne lui reprochait rien, j'étais tout aussi fautif dans cette histoire. Il avait déjà ouvert ma braguette. Évidemment, même si mon corps ne répondait plus à ses avances comme autrefois, il réagissait malgré tout, je suis un homme, j'aime Jiyon et je le désire toujours. Alors je me levais, me tournais face à lui et lui intima de me suivre jusqu'à la chambre. Il le fit, de très près, jouant avec mon jean qui tombait. Je le perdis en route, nous n'arriverions pas jusqu'à notre chambre, trop pressés... Le couloir allait faire l'affaire, encore une fois. Je me collais à lui, le déshabillais à la hâte et le pris. Juste comme ça, chaudement et froidement à la fois, avec envie car je le désirais, je l'aimais... sans parce que je ne voulais plus le faire comme ça, pas avec cette atmosphère, cette fatigue, ce manque de chaleur, ce manque de communion, de partage,...