Univers : Kuroko no Basket

Pairing :Aomine D. X Kagami T.

Raiting : M (Mais pas pour le premier chapitre, mes coquins!)

Disclaimer : Les personnages appartiennent tous à Tadatoshi Fujimaki! (Béni sois-tu mon ami)

Mes mots : Bonjouuur! (Ou bonsoir XD) Z'allez bien? ^o^ Bon, ceci est ma première fanfic, celle-ci comportera plusieurs chapitres (2, peut-être 3. On verra!)
J'espère qu'elle vous plaira, et si vous voulez, vous pouvez me laissez votre avis! Qu'il soit gentil, méchant, admiratif, amer, tendre (bonbooons! Pardon T-T) ou quoi que ce soit, je l'accepterai et si possible je vous répondrai! Sachez aussi que c'est la première fois que je poste donc j'ai dû m'aider d'Internet (shame on me) pour pouvoir m'en sortir un minimum XD Ce premier chapitre ne comporte pas de lemon/yaoi, mais le suivant ou le troisième... SIII *danse de la joie* Sur ce, bonne lectuuuure!

CHAPITRE 1

Jeudi. Dans deux jours, Seirin allait affronter l'équipe de Gakuen dans un match amical. Kagami n'en pouvait plus d'attendre, il avait hâte de se mesurer à l'as de l'école adverse. Tellement qu'il ne pouvait pas arrêter d'y penser, il se voyait déjà répondre à cette fameuse phrase qui le rendait fou : "Le seul qui puisse me battre, c'est moi" par un beau combat dont Seirin sortirait victorieux à coup sûr. Même pendant les cours, l'as réfléchissait déjà, depuis la nouvelle, à ce qu'il pouvait faire pour remédier à la puissance de son rival.

Le bruit d'une règle tapant sur son bureau le sortit de ses planifications.

- Kagami, même si tout le monde sait que tu te débrouilles très bien en Anglais, je te prierai de bien vouloir suivre le cours à sa juste valeur.
- Hm...

"À sa juste valeur"? Justement, ce cours n'en avait aucune pour lui, vu que, son professeur l'ayant si bien précisé, il parle couramment Anglais. Normal, il a vécu en Amérique pendant tellement d'années. D'ailleurs, cet endroit commençait fortement à lui manquer.

Le reste de la journée passa aussi vite qu'elle avait commencé, c'est-à-dire d'une lenteur extrème. Une fois la sonnerie, signalant la fin des cours, ayant retentie, Kagami se hâta vers la porte de la classe avant qu'une voix le stoppe dans sa course.

- Kagami-kun.

C'était Kuroko, son fidèle passeur. Que lui voulait-il?

- Kuroko? Qu'est-ce qu'il y a?
- Je me demandais si tu voulais bien qu'on fasse le chemin ensemble.
- Huh?

Même s'il fut étonné de ces paroles sortant de la bouche de son petit bleu, cela ne l'empêcha point de refuser. C'est alors qu'ils s'en allèrent, sans dire un petit mot, vers la grande porte de l'école.

Une fois dans la rue, le rouge était assez mal à l'aise qu'il n'y ait pas de conversation. Il essaya donc de faire la discussion, tant bien que mal.

- Alors...
- Kagami-kun. Lui dit-il sans même le regarder dans les yeux.
- O-Oui?
- Tu es impatient, n'est-ce pas?
- De... De quoi?
- Le match de samedi. Contre Aomine.

Il se retourna enfin vers ces yeux où l'envie de mettre une raclée au joueur cité quelques secondes auparavant commençait à se former.

- Ouais... M'en parles pas. Je lui mettrais bien un high kick suivit d'un double punch dans sa tronche à celui-là!
- Je comprends. Mais s'il te plaît, Kagami-kun. Débuta-t-il avant de s'arrêter net.
- ...Quoi?

Tout cela prennait soudainement une tournure spéciale, presque terrorisante. L'émotion qui s'installait sur le visage normalement impassible de Kuroko semblait bizarrement pouvoir s'apparenter à la peur.

- K-Kuroko... Qu'est-ce qu'il y a?! Tu me fais flipper là!
- S'il te plaît...

- Ne le frappe pas vraiment. Tu risques d'avoir des problèmes.
- Tu... Tu te fous de ma gueule?! Tu m'as foutu la trouille pour rien!

L'as s'était apparemment inquiété pour aucune raison. Tout en soulevant le plus petit en le tenant par le col de son uniforme, il lui faisait un sermont sur le fait de ne plus jamais lui faire une telle frayeur. C'était encore pire que quand il apparaissait brusquement derrière lui, donnant l'impression d'utiliser sa misdirection à chaque fois que cela concernait Kagami.

Venait alors le temps de se séparer, le rouge fit un bref signe de la main au bleu avant de se retourner pour continuer le chemin vers son appartement, visiblement encore sous l'effet de la peur que lui avait suscité Kuroko.

Lorsqu'il rentra chez lui, il déposa négligement ses affaires sur le sol, près du sofa en cuir. À peine eut-il enlevé sa veste qu'il se rua vers la salle de bain, en vue de prendre une bonne douche chaude.

Ses pensées ne céssaient pas de divaguer sur l'as de Gakuen, il ne pouvait s'empêcher de songer à lui. Il calculait les capacités qu'il mettrait en avant lors de combat qui s'annonçait plus qu'intéressant.

Des minutes, qui lui parurent des heures, après, il se décida enfin de sortir de sa douche bouillante. Il se sécha vite fait, et attacha sa serviette à ses hanches, laissant quelques gouttes faire la course sur son torse musclé.

Aomine ne quittait pas ses pensées. Malgré ce qu'il faisait, depuis bientôt deux semaines, pour avoir le minimum de vie sociale sans que Daiki n'obnubile son esprit, ça ne fonctionnait pas. C'est donc la tête remplie d'Aomine qu'il s'avança, toujours en serviette, vers la cuisine. Dans le but de se préparer un bon gros hamburger qui lui remonterait certainemennt le moral.

Une fois ayant finit son plat d'une quantité digne d'un roi, il s'en alla dans sa chambre, trop fatigué pour rester devant la télé. Même s'il n'était que 19h30.

Il actionna son réveil pour le lendemain. La veille de leur match. Il était tellement surexcité que finalement, il ne réussit pas à s'endormir. Il décida donc de sortir, faire un peu de basket sur le terrain d'à coté.

Kagami enfila un jogging gris et un haut noir, qui permettait que l'on voit ses bras bien entretenus. Il en était d'ailleurs très fier, de sa carrure, mais ne le laissait savoir à personne. De peur de paraître arrogant. Ou, pour être plus franc, d'avoir un trait de caractère qui ressemble à celui d'Aomine, même si ce n'était pas dans le même cas. Oui, il était à ce point obsédé par lui.

Il quitta donc son appartement pour rejoindre le terrain non-loin de chez lui. Quand il y arriva, il s'étira quelques instants pour éviter de se claquer un muscle, ce qui le contraindrait non-seulement à se faire bien engueuler par la coach, mais aussi à ne pas pouvoir jouer samedi. Et ça, il en était hors de question.

Il commença donc par quelques dribbles, suivit de légers dunks. Lorsque sa pensée se dirigea vers la panthère, il ne put retenir la rage qui commençait à se propager dans ce corps déjà en sueur. Le tigre produisit alors, à plusieurs reprises, des dunks avec une force telle qu'il était à deux doigts de briser le panier.

Une voix trouble se fit entendre. Mais Kagami savait très exactement qui était là, et il préféra ne pas se retourner, faisant mine de n'avoir rien entendu. Lui-même ne savait pas pourquoi il avait agit comme ça, mais il avait fait. C'est tout.

- Oï, oï! La politesse, tu connais?

Il l'enervait déjà au bout de sa première phrase, qu'il avait dite avec cette voix, cette voix hautaine que Taïga ne supportait pas. Ils n'avaient pas encore discuté qu'il n'en pouvait déjà plus, c'est pourquoi il continua à nier le personnage assomant qui se trouvait désormais à quelques pas de lui.

- Tu comptes faire comme si j'étais pas là encore longtemps, Bakagami?

Ce fut le mot de trop. Ledit "Bakagami" se retourna sauvagement vers le bleu, dont le visage arborait un rictus dans toute sa splendeur.

- Qu'est-ce que tu veux? Lui dit le rouge sur un ton agressif.
- Rien, je me balad-
- Alors casse-toi, j'ai autre chose à faire dans ma vie que de parler avec un abruti comme toi.

Kagami était à bout de nerfs. Ce personnage... Rien que de le savoir à proximité de lui lui faisait perdre tous ses moyens.

- Oh, tu t'emballes déjà? Aucune maitrise de soi...
- La ferme! Barre-toi! J'veux pas te voir!
- Même pour un petit un contre un?

Il avait attisé la bête. Injuste. Comment refuer cette offre? Même en sachant qu'il aurait du mal à gagner en étant seul, il ne se pouvait de décliner.

- Tu ouvres la marche, Ahomine. Rétorqua-t-il en lui lançant le ballon.
- Oï... Je dois faire des étirements d'abord.
- Petit joueur...
- Huh. Envoies la sauce.

Et ce fut donc un Daiki non-étiré qui se lança à l'affrontement. Il savait bien qu'il allait le regretter, mais il préférait ça plutôt que perdre la face devant son rival.

Cela faisait plus d'une heure qu'ils combattaient à tue-tête. Ils avaient prédéfini la règle pour remporter la bataille : le premier qui arrivait à 20 points gagnerait. Résultat : Kagami 18 - Aomine 20.

- J'ai gagné.
- Ouais...
- Fallait s'y attendre, le seul qui puisse me-
- Battre, c'est toi. Je sais. Mais ne soit pas trop sûr de toi, samedi, on va t'en faire voir de toutes les couleurs.
- Ouh, c'est que j'en aurais presque peur! Tu n'as pas vu qui venait de gagner?
- Et toi, tu n'as pas vu que j'étais à un dunk de te mettre la raclée de ta vie?
- ... Tsh.

Dans le mille. Aomine sembla troublé par les faits. Encore un seul petit dunk et le rouge lui aurait cloué le bec. Même s'il en était dégouté, il appréciait tout de même le visage désorienté du bleu. Qui était d'ailleurs entrain de s'asseoir difficilement sur le banc non-loin d'eux.

- Bakagami... À cause de toi j'ai mal partout!
- Comment ça "à cause de moi"? Annonça-t-il comme s'il ne voyait pas où Daiki voulait en venir.
- J'ai pas fait d'étirements, du coup je peux à peine bouger!
- Oï, c'est pas ma faute si t'en as pas fait! Je t'en ai jamais retenu.
- Quoi?! C'était à la limite de la provocation! Non, je réctifie, C'ÉTAIT de la provocation!
- Eh bien, ça t'apprendra, à y répondre.
- Raaah! J'te hais, tu le sais ça?
- Je le sais. Et ça me dérange pas tant que ça.

En dépit de la joie de s'être joué de son adversaire, il culpabilisait quand même un peu. Après tout, c'est vrai que c'était d'une partie sa faute, et il aurait réagit de la même façon si les rôles s'étaient inversés.

- Ça va aller pour rentrer chez toi? S'inquiétait Kagami.
- Oh, on se préoccupe de moi, maintenant?
- Si c'est comme ça... Lâcha-t-il, se préparant à s'en aller.
- C'est bon c'est bon! Je crois que ça peut aller mais...
- Sûr?
- Y'a qu'un moyen d'en être sûr!

Ayant cesser tout mouvements, Taïga regarda Daiki tenter de se lever tant bien que mal. Et, sans s'en rendre compte, le rouge se précipita vers Aomine qui était entrain de tomber, ne réussissant apparemment pas à se débrouiller. Il l'attrapa juste à temps, évitant la chute des deux as.

- On dirait que ça va pas être facile...
- Non? Sans blague?
- Ça va hein! Remercie-moi au moins de pas m'être cassé, en te laissant pourrir sur ce banc!
- Ouais ouais... C'est ça.
- Tsh. Mais, plus sérieusement, tu vas rentrer comment chez toi?
- Qu'est-ce que j'en sais! Baka!

Tout en remuant dans les bras de Kagami, il avait en vue de flanquer son poing dans le visage de celui-ci, pour que l'entierté de sa tête devienne aussi rouge que ses cheveux.

- Calme-toi! Aho!
- Aaah... Fais chier...
- Mmh... Bon. Ça me plaît vraiment pas de proposer ça, mais y'a pas l'choix là.
- Hm?
- J'habite pas loin. T'as cas venir dormir chez moi, et demain matin tu te casses à ton école.

Les yeux d'Aomine s'étaient écarquillés, lui? Dormir chez le joueur de Seirin? Jamais!

- Tu crois vraiment que je vais accepter? Et puis, pourquoi tu fais ça?
- Je suis ton fidèle rival, non? Et j'aimerais pas que tu pourrisses ici, je te rappelle qu'on a un match à jouer samedi.
- Mouais... Ça s'tient. Bon j'accepte. Mais vas pas t'faire des idées! Je te déteste toujours autant!
- Crois-moi, ça changera pas de mon côté.

Et c'est donc sur ces paroles que les deux joueurs s'en allèrent, difficilement pour Aomine, qui était aidé par le bras de Kagami, à l'appartement du rouge.

Les deux joueurs appréhendaient les moments qu'ils allaient passés, côtes à côtes. Mais avaient-ils vraiment le choix? Qu'allait-il se passer, durant le court séjour d'Aomine?