A/N : Chers lecteurs, voilà le premier chapitre de la fiction que j'avait imaginée… C'est un peu spécial, mais pas trop quand même ! Je ne sais pas si vous allez apprécier, mais je l'espère ! Je me tais pour l'instant, et je vous laisse à votre lecture, pour les aventuriers que ça tente !

Lorsque la rivière du temps est suspendue

Premier chapitre :

Arrêt

Sixième année d'études. Une école de sorcellerie. Poudlard. Des amis. Lointains. Une Prophétie. Le choc. Un parrain. Mort. Un couloir. Sombre. Un héros. Absent.

Harry Potter était en sixième année d'étude depuis près de trois mois. Trois mois, c'était le temps qu'il avait passé enfermé dans un total mutisme. Face aux élèves, face au directeur mais surtout face à ses amis, il était incapable de délier sa langue qui semblait collée au fond de son palais par la peur qui le tenaillait. Fuyant perpétuellement le monde, il s'enfermait sur lui-même et ne laissait personne, pas même la fille qu'il aimait, percer les solides murailles qui l'entouraient. Ses pieds foulaient le sol au rythme de ses pensées et l'éloignaient un peu plus de la réalité à chaque pas. Parfaitement inconscient de l'endroit où il se trouvait et de l'endroit où il allait, il se laissait flotter sur le nuage de la déchéance. Pour l'énième fois, il se remémorait comment il en était réduit à se taire pour protéger ce monde qui l'adulait, mais surtout ceux qu'il aimait…

L'été touchait à sa fin, et Harry Potter allait enfin pouvoir retrouver ceux qu'il affectionnait tant. Durant les vacances, il n'y avait pas eu un instant pendant lequel ses pensées ne se tournaient vers la Prophétie, vers Voldemort, vers son défunt parrain et vers ses amis. Les Dursley n'avaient pas été plus aimables qu'à l'ordinaire, peut être même pire depuis qu'ils avaient apprit la mort de Sirius.

" Ah ! Même ton ignoble parrain préfère mourir que de vivre avec toi ! Tu es un monstre qui tue tous ceux que tu approches ! " avait hurler l'oncle Vernon, ses yeux porcins reflétant la jubilation.

Sur le moment, Harry ne s'était pas formalisé de l'acerbe remarque, mais il n'avait pu l'éjecter de sa tête. Les jours passèrent et se ressemblaient tous, son quotidien n'avait plus aucun rayon d'oxygène pour éclairer ses poumons desséchés. Son corps était couvert d'ecchymoses, son cousin se servait de lui pour entraîner ses nouveaux coups. Et encore une fois, un jour avant la fin de la torture, sa vie bascula…

" Je te préviens, Harry. Si l'année prochaine, personne ne veux t'héberger pendant les vacances d'été, nous n'y pourrons rien. Tu seras majeur, 17 ans, pour ta rentrée scolaire. Nous n'aurons plus rien à voir avec le petit vaurien que tu es. " avait déclarer, très calmement, sa tante pendant leur dernier repas en commun. Ahurit, Harry avait recracher sa maigre bouchée.

" Co…comment ça ? Vous me virer de chez vous ? "

" Eh bien…Si tu souhaite le prendre comme ça…oui, nous te virons. Tous ceux que tu approchais sont morts, il ne nous a pas fallut longtemps pour faire le rapprochement…Surtout depuis l'année dernière…Je ne veux pas que ma famille rejoigne la liste des personnes dont tu as le sang sur tes mains… "

L'oncle Vernon paraissait satisfait du contrecoup de son annonce. Harry avait sentit la rage bouillir dans ses veines, puis il avait hurler à la figurer de cette horrible famille :

" JE VOUS DETESTE ! VOUS ETES DES IMMONDES PERSONNAGES . VOUS…VOUs…VOus…Vous…vous… "

Et sa voix s'était cassée, anesthésiée par une douleur fulgurante de sa cicatrice. Il avait presque succomber à la tentation de se rouler au sol en hurlant lorsque, aussi terrifiant qu'improbable, Voldemort en personne était apparut dans la cuisine immaculée et étincelante de la tante Pétunia. Entièrement envelopper dans une longue cape noire, il avait observé l'assistance figée d'horreur. Puis, en éclatant d'un rire à briser l'espace, il avait déclarer d'une voix persiflente :

" Tu devrais écouter ton oncle plus souvent, Harry. Tous ceux qui croisent ton funeste chemin ne vont jamais jusqu'à la fin de leur vie. Tu devrais faire plus attention ! "

Trois jais de lumières aveuglantes avaient déchirer l'air. Trois. Ils étaient quatre dans cette cuisine. Ou plutôt, ils avaient été quatre, car maintenant, ils n'étaient plus qu'un : Harry. Harry et trois cadavres. Harry, seul. Il n'avait pas comprit et il ne comprenait toujours pas pourquoi, ce jour là, Voldemort l'avait épargné. Harry avait observé les Dursley, étendus face contre terre, un masque d'horreur peint sur leurs morts visages, et avait hurler de toutes ses forces en se rendant compte qu'il n'avait pas lutter et que Voldemort avait raison : les morts jalonnaient son destin. Puis, sa vue s'était brouillée et il avait sombré dans l'inconscience.

Il s'était réveillé à l'infirmerie de Poudlard. Aussi incompréhensible que cela puisse paraître, il était à Poudlard. Les questions se bousculaient dans son esprit meurtrit, mais lorsqu'il voulut les poser, il découvrit qu'il en était purement et simplement incapable. Aucun son ne sortait de sa gorge. Mme Pomfresh l'avait rassurer en le convainquant que ce n'était que passager. Il y avait crut…à tort. Le directeur lui-même était ensuite venu le voir et lui avait expliqué qu'il ne risquait plus rien, que l'enterrement des Dursley se ferait d'ici quelques jours et que le ministère, après avoir tenter de l'accuser de crime, avait revu sa position. Et il avait continuer ainsi à parler, sans que l'attention de Harry ne soie captivée… Il était loin…

Cela s'était passé comme ça… Et cela durait…

Lentement, Harry reprit la direction de sa salle commune. Arrivé devant la Grosse Dame, il entendit une agitation anormale dans la pièce. Jetant au portrait le mot de passe, il entra pour découvrir une scène d'horreur :

Hermione, celle qui faisait encore battre son cœur, et Lavande Brown se battait. Mais pas une simple petite altercation, non, une très sanglante bataille. Comme dans un rêve, Harry observa le combat au ralentit, sans parvenir à esquisser un seul mouvement. Du sang giclait des blessures des deux jeunes filles. Quelques élèves avaient bien tenté de les séparer, mais ils avaient violemment été projetés contre le mur opposé. Les furies roulaient dans tous les sens, cherchant à faire mal. Très mal…Trop mal…Cognant une table sur laquelle, apparemment, un élève tentait quelques minutes plus tôt de confectionner des morceaux d'annaux de boa constrictor avec un petit canif, le dangereux objet tomba de sa position précaire. Avec l'agilité d'une diablesse, Lavande rattrapa au vol l'arme blanche et, très lentement, entama un mouvement pour le planté dans le cœur de son adversaire, bloquée sous elle. Harry était cloué. Il ne parvenait pas à bouger, mais pourtant l'inévitable allait arriver. Toujours aussi lentement, il vit le bras de Lavande descendre. Encore et encore… Son cerveau hurlait à lui briser les tympans, mais il ne parvenait pas à se détacher de sa contemplation morbide. Puis, comme une bouffée d'oxygène, alors que la lame effilée n'était plus qu'à un millimètre de la robe de sa bien-aimée sorcière, il cria à en faire éclater les fenêtre un mot, un seul mot :

" STOP ! ! ! "

Et le temps lui obéit et se gela…

A/N : Et c'est tout pour cette entrée en matière… Court, je sais, mais je trouve que ça met dans l'ambiance… Avis personnel ! J'espère sincèrement que vous avez appréciez, et si tel est le cas, merci de m'encourager à continuer car je l'avoue, je n'ai aucune idée sur ce que mon texte et mon idée valent…( Même si vous n'avez pas aimez, vous pouvez me dire pourquoi !)

Gros bisous,

Ambrazka.