Bonjour, je trouvais le fandom un poil vide alors je me suis remonté les manches !
J'espère sincèrement que ça vous plaira.
Ned n'aurait pas eu son pouvoir il aurait été un homme affectueux, certes réservé mais néanmoins tactile. Il aurait sans doute été un père de famille aimant, peut-être pas une famille avec des enfants mais au moins un chien. Il voyait souvent ce tableau sous ses yeux : lui, Chuck et Digby, main dans la main sur un fond d'un vert parfait et un soleil jaune éclatant. Ils auraient été à la plage, une mer d'un bleu profond les y attendrait, ils couraient sur la plage se tenant la main, un sourire éclatant sur leurs visages. Digby pourrait se rouler dans le sable avant de revenir le poil crotté vers eux réclamer des caresses.
La nuit il l'entourerait de ses bras pour sentir sa chaleur tout contre son torse, quand elle dormirait il lèverait une main qu'il lui faudrait dégager de sa poigne pour la passer dans ses mèches rebelles. Oh, il ne ferait pas cela que quand elle dormirait non mais aussi en journée, comme un geste affectueux de deux gens qui s'aiment et ne le cachent pas.
Ils garderaient les baisers pour eux, à l'abri de leur logis et cachés du regard des autres. La pudeur resterait là, même si au dehors la naïveté semblerait forte. Il ne pourrait s'en empêcher, il la couvrirait de petits gestes d'affection : une caresse quand leurs mains se croiseraient, il poserait sa tête sur son épaule lorsque les jours seraient durs et elle sur ses cuisses le soir pour profiter de la chaleur de leur cheminée.
Mais il n'y aurait pas qu'elle, il pourrait taper dans le dos d'Emerson après une bonne enquête, lui serrer la main pour lui dire bonjour et le prendre dans ses bras pour l'agacer.
Olive aussi, il pourrait lui faire la bise à la française pour lui dire bonjour ou la remercier d'un service. La retenir quand elle tombe du comptoir après avoir fait, et bien, ce qu'elle fait sans cesse.
Enfin, il pourrait simplement profiter de la chaleur du pelage de son chien. Se débarrasser de cette main en bois qui ne le remplaçait que douloureusement. Il pourrait le laisser lui sauter dessus pour le prendre dans ses bras. Lui flatter les flans pour le féliciter ou encore le gratouiller.
Mais relevant les yeux du fond de sa tasse de farine et croissant les yeux de Chuck il se rappelait que sans ce pouvoir il n'aurait rien de tout cela. Pas de Digby, pas d'enquêtes, et certainement pas de Chuck… Alors il prenait son mal en patience et un bout de cellophane pour embrasser sa douce.
