Voilà ma dernière fic sur ce couple. Il y aura trois chapitres en tout.
Je posterai le prochain mercredi .
Bonne lecture et n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé.
Kiss !
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Entre rêve et réalité…
Chapitre 1 : Quandrêve…
Tezuka Kunimitsu, capitaine de l'équipe de tennis du collège de Seigaku, avait depuis plusieurs semaines maintenant un petit souci… Petit ? C'était en réalité un bien faible mot quand on y regardait de plus près. Pourquoi, mais pourquoi devait-il rêver d'Echizen nuit après nuit ? Encore, si c'étaient de simples rêves d'entraînement ou de match… en tout cas de tennis, il n'y prêterait pas autant attention, mais c'était loin d'être le cas. Il soupira pour la énième fois avant de prendre le chemin de son établissement scolaire… Il n'avait alors qu'une chose en tête : quel goût pouvaient bien avoir les baisers d'Echizen ?
Il continua de divaguer sur la signification de ses rêves, qu'il comprenait pourtant parfaitement, et sur l'objet de son désir durant tout le trajet jusqu'à :
- Bonjour Tezuka…
Tezuka continua de marcher, sans rien dire…
- Eh, Tezuka, tu m'entends ?
Le jeune homme soupira, continuant de marcher sans prêter la moindre attention à Fuji qui était à ses côtés depuis maintenant presque cinq minutes. Ce n'est seulement qu'au moment où ils enlevèrent leurs chaussures pour celles d'intérieurs qu'il remarqua la présence de son coéquipier.
- Bonjour, dit-il simplement.
Devant le regard quelques peu moqueur de son camarade, il ajouta :
- Qu'est-ce qui ce passe encore ?
- C'est plutôt moi qui devrais te poser cette question… Je te signale que je t'ai salué il y a bien cinq minutes maintenant, et que ce n'est que maintenant que tu remarques ma présence.
- Ah, désolé.
Ils commencèrent à prendre la direction des salles de classes quand Fuji demanda :
- Manque de sommeil ? Te connaissant, même si il n'y avait pas entraînement ce matin, je suppose que tu t'es quand même levé tôt, je me trompe ?
- Je n'ai aucun problème de sommeil, menti le jeune homme espérant que Fuji laisserait tomber.
- Mm, dans ce cas… commença-t-il.
- Ohayo ! s'écria Kikumaru Eiji avant de sauter au cou de Fuji, l'empêchant ainsi de finir sa phrase.
Tezuka remercia mentalement le jeune homme de l'avoir sauvé. Vu le regard qu'avait Fuji, celui-ci n'était pas prêt d'abandonner l'idée de savoir pourquoi leur capitaine semblait autant dans la lune ces derniers temps. Chacun prit la direction de sa salle de cours, Eiji entraînant Fuji avec lui, bras-dessus bras-dessous. Oishi, qui était arrivé en même temps que l'acrobate s'apprêta à parler quand Tezuka l'interrompis d'un geste de la main :
- Non, il n'y a aucun problème.
Oishi fut content d'entendre ça mais savait pertinemment qu'en même s'il avait un problème, Tezuka n'était pas du genre à en parler, et encore moins à demander conseils ou de l'aide. Tezuka s'installa à son bureau, laissant son esprit divaguer… Pour la première fois depuis longtemps, il eut du mal à concentrer son esprit sur le cours. Heureusement pour lui, personne ne remarqua son air absent…
Pourquoi faut-il qu'il m'obsède autant… Nouveau soupir. Le simple son de sa voix fait battre mon cœur de manière incontrôlable au point que si ça continues quelqu'un… Fuji, risque de comprendre quelque chose… Et si jamais quelqu'un… Fuji, venait à découvrir la vérité, je ne sais pas comment je réagirai.
- ka… ezuka… Tezuka ! cria plus fort Inui.
- Oui ? demanda-t-il revenant alors à lui.
- La pause est sur le point de se terminer et tu n'as quasiment pas touché à ton déjeuner. Tu n'es pas malade ?
Tezuka se leva, refermant son bento :
- Je dois passer à la bibliothèque… je pars devant.
Il n'avait évidemment rien à faire à la bibliothèque, mais c'était la première idée qu'il avait eu pour pouvoir échapper aux regards interrogateurs de ses camarades. Il s'apprêta à poser la main sur la poignée quand la porte s'ouvrit soudainement.
- Ah, pardon… s'excusa l'élève qui venait malencontreusement de lui foncer dedans.
- Ce n'est rien, répondis Tezuka au son de la voix d'Echizen.
- Bucho… dit simplement Ryoma se rendant enfin compte de l'identité de la personne dans laquelle il était entré.
Ils restèrent plusieurs secondes ainsi, face à face, sans prononcer un mot quand finalement :
- Eh, Echizen, le cours va bientôt commencer…
- Oui, c'est bon je sais…
Il salua rapidement son senpai avant de partir finalement vers sa salle de classe. Tezuka n'en revenait toujours pas : Ryoma s'était trouvé contre lui, même si cela n'avait qu'une micro seconde peut-être, il avait encore l'impression de sentir la chaleur du corps du jeune homme contre lui. Son cœur commençait peu à peu à retrouver un rythme normal…
Il se tourna alors du côté où Echizen venait de partir.
- Echizen… murmura-t-il se croyant seul.
Fuji partie le plus discrètement possible. Après la scène qu'il venait de se dérouler devant lui il n'avait plus aucune doute. Il sourit alors, soulagé de voir que Tezuka était finalement bel et bien humain…
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Il laissa glisser lentement une de ses mains le long du corps du jeune homme, le sentant frissonner. Il approcha alors son visage vers celui du plus jeune avant de s'emparer brusquement de ces lèvres tant désirés… Le soupir de ce dernier finit étouffer dans sa bouche alors qu'il glissait sa langue vers celle de son camarade. Il le tortura ainsi avant de le libérer, le laissant reprendre son souffle
- Bucho… murmura sensuellement Ryoma. Touches moi plus…
Tezuka sourit devant la demande de garçon. Il commença doucement à caresser l'intérieur des cuisses du jeune homme, s'approchant doucement de son entre jambe qui ne demandait qu'à être délivré.
- Bucho, s'il te plaît… Ta bouche… Je veux sentir ta bouche… murmura péniblement Ryoma sous les caresses expertes de son capitaine.
Tezuka aimait entendre les doux soupirs de Ryoma se transformer en de profonds gémissements. Il donna un coup de langue sur toute la longueur de la verge du jeunehomme et…
Driiiiiiiiiiinnng !
Tezuka ouvrit brusquement les yeux, plus frustré que jamais. Il regarda son réveil, partageait entre l'envie de le jeter contre le mur de la chambre et l'envie de le jeter directement par la fenêtre. Il préféra finalement l'éteindre, regrettant tout de même que son rêve se soit arrêté à un tel moment… Non mais ça va pas ! pensa alors Tezuka. Je n'ai aucune raison d'être déçu, au contraire je devrai plutôt être soulagé de m'être réveillé… Si Echizen apprenait que je fais de tels rêves sur lui…
Il se leva alors, encore plus déprimé que la veille, et l'avant-veille et… Plus le temps passait et plus il désirait le corps du jeune homme. Il se désirait à un point inimaginable et il se demandait même comment personne ne s'en était encore rendu compte.
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Les cours venaient de se terminer et les élèves prenaient soit la direction de leur club soit la direction de la sortie… Les membres du club de tennis commençaient à peine à se changer. Comme à son habitude Ryoma arriva le dernier en compagnie de Momo. Fuji, Kawamura, Eiji, Oishi et Kaido se rendirent sur le terrain où les attendais déjà Inui.
Ryoma et Momo commencèrent à se changer à leur tour, sous le regard des plus discrets du capitaine, qui ne lâchait pas Ryoma des yeux.
- Alors, qu'est-ce que tu fous ? demanda Momo alors que Ryoma continuait de fouiller dans son sac.
- Pars devant… J'arrive pas à mettre la main sur mon tee-shirt.
- Ok, mais dépêches toi si tu ne veux pas boire la dernière mixture mise au point par Inui senpai…
Il quitta alors la pièce laissant le plus jeune paniquer légèrement en pensant à l'éventuelle sanction qu'il pourrait avoir.
- Tant pis, je vais devoir remettre ma chemise… murmura-t-il pour lui-même.
Il m'a complètement oublié on dirait. Si proche, il est si proche que si je tends la main je… Non ! se gifla mentalement le capitaine.
- Tiens… Il risque juste d'être un peu grand, lui dit Tezuka en lui tendant un de ses propres tee-shirt.
- C'est pas la peine je peux… tenta Ryoma.
Pourtant devant le regard de son aîné il capitula et enfila le tee-shirt qu'il lui tendait. Il était évidemment un peu grand pour le jeune homme, mais il remercia son capitaine :
- Merci bucho, dit-il le plus naturellement possible.
Il n'y a rien de bizarre, absolument rien de bizarre là-dedans… tenta de se convaincre Ryoma. Il a juste fait ça par gentillesseet aurait sûrement fait ça avec Momo, Kaido ou encore Fuji… Oui, il n'y a rien à interpréter dans ce simple geste.
Aucun des deux ne sembla remarquer le malaise qu'éprouvait l'autre. Ils prirent finalement le chemin des courts de tennis, où tout le monde devait les attendre à présent.
- Eh Ochibi, t'aurais pas rétréci dernièrement ? On dirait que ton tee-shirt est devenu trop grand d'un coup… se moqua Eiji.
Momo éclata de rire en remarquant qu'Eiji disait vrai. Ryoma ne put empêcher ses joues de s'empourprer légèrement et préféra baisser sa casquette sur son visage pour éviter que quelqu'un ne s'en rende compte.
- N'importe quoi… Vous être vraiment que des gamins, se plaignit Echizen alors que Momo et Eiji continuaient de rire.
Ils arrêtèrent pourtant soudainement devant le regard de leur capitaine. Ce dernier ne semblait pas d'humeur à rire… pas qu'il l'était particulièrement en temps normal, mais là il semblait vraiment de mauvais poil. Les deux plaisantins préférèrent se tenir tranquille pendant le reste de l'entraînement, préférant ne pas s'attirer les foudres du capitaine. L'entraînement était enfin fini et la plupart des élèves étaient déjà sur le chemin du retour. Tezuka et Fuji venaient à peine de passer le portail quand ce dernier demanda :
- Il te l'a rendu ?
Devant l'air étonné que prit Tezuka, Fuji crut bon d'ajouter :
- Ton tee-shirt… Echizen te l'as rendu ?
Il ne s'était pas attendu à le voir aussi gêné.
- Ce n'est qu'un tee-shirt… Il peut me le rendre plus tard.
- Hmm, je vois… tu espères qu'il le porte encore, et qu'il pense à toi du coup.
Tezuka s'arrêta net, les joues en feu. Comment ? Comment Fuji fait-il pour viser juste à ce point ? se demanda Tezuka. C'est vrai qu'il avait imaginé le moment ou Ryoma lui rendrait son vêtement mais il avait, au dernier moment, pris volontairement plus de temps avant d'aller se changer espérant ainsi : soit que Ryoma l'attende et qu'il ait un peu de temps tous les deux, soit qu'il le garde un peu plus… et comme Fuji venait de le dire, qu'il pense à lui, ne serait-ce que quelques secondes. Je suis si prévisible que ça ? Est-il vraiment si facile de voir à quoi je pense ? commença à s'interroger Tezuka.
- Ne t'en fais pas, ajouta alors Fuji quelque peu amusé par la situation, je ne pense que les autres aient remarqué quoi que ce soit. Et puis… ce que je viens de dire, c'était plus une plaisanterie, mais vue ta réaction, on dirait que j'ai vu juste…
Tezuka reprit sa marche. Nier n'aurait servi à rien, et il ne savait pas vraiment quoi dire donc… il garda tout simplement le silence.
- Je te souhaite bonne chance Tezuka… Tu risques d'en avoir besoin.
- Pourquoi ? demanda alors Tezuka sortant enfin de son mutisme.
- Je ne pense pas qu'Echizen comprendra tes sentiments si tu ne les lui dit pas clairement. Il n'a pas l'air très perspicace avec ça.
Ils se séparèrent finalement, prenant chacun une direction différente. C'est pas faux, je ne pense pas qu'Echizen ne le remarque. Je ne sais pas si je dois être soulagé ou bien déçu… D'un autre côté si il l'apprend il risque de s'éloigner mais qu'il ne sache rien me déplais tout autant en fait. Je me demande quelle est le meilleur choix…
