Monster

by Anagn

Quand Kayna se retrouve échouée sur l'île Rook après un crash d'hélicoptère, elle n'a d'autre choix que de se battre pour sa survivre. La folie des hommes est la seule chose dont elle doit se méfier, elle est plus dangereuse que n'importe quel autre animal qui rode sur l'île. Attention : Langage grossier, drogue et sexe

1. There is no method in this madness!

Les larmes dégoulinèrent le long de ses joues tandis qu'un pouce crasseux les essuyait lentement, laissent de longues traces de boue.

- S'il te plaît ne fait pas ça. Pleura-t-elle doucement.

Elle avait rarement essayé d'attiser sa pitié, elle détester avoir à le faire tant elle avait de fierté, en plus de ça ses efforts, c'étaient toujours avéré sans succès. Elle essayait de cerner une ombre de pitié dans son regard sombre, mais il était vide. Elle avait souvent tenté de saisir dans ses prunelles vertes scintillantes, le moindre sentiment qui le trahirait, mais le seul sentiment qu'elle pouvait déceler dans ses yeux était la folie toujours et encore la folie.

- Tu n'es pas un monstre. Chuchota-t-elle

Elle avait de la compassion pour lui. Lui qui avait assassiné tant de personnes devant ses yeux, sans regrets, sans remords, juste pour le plaisir. Elle était bête de penser qu'il l'épargnerait, elle en était consciente, il n'avait de compassion pour personne, pourquoi en aurait-il pour elle, qu'avait-elle de spéciale. Il lui était si facile d'ôter la vie pourquoi avec elle cela serait différent. Non ça n'allait pas l'être. Elle n'arrivait plus à le haïr, pourtant après tout ce qu'il lui avait fait, c'était presque une obligation que de le déteste, mais elle ne pouvait plus, elle était épuisée, à bout de forces. Elle ne voulait plus jouer à ses petits jeux tordus. Une gouttelette salée coulait jusqu'à ses lèvres sèches. Un doigt les effleura tendrement.

- Chut, n'aie pas peur. Murmura-t-il d'un ton rassurant au creux de son oreille. Elle se rappelait de cette phrase, c'était ce qu'il lui avait dit lorsque pour la première fois, il lui avait adressé la parole.

Une main caressait longuement ses cheveux bruns, comme cherchant à apaiser ses craintes. Elle fixait ses grands yeux verts, ne détachant à aucun moment son regard du sien. Il allait la tuer, c'était certain, mais elle désirer lui tenir tête même si elle l'avait souvent fait, cette fois-ci, c'était différent, elle voulait qu'il voit la dernière étincelle dans ses yeux s'éteindre avec elle. C'était ridicule, cet homme ne ressentait rien.