Uhm, uhm... Je m'excuse par avance pour ce qui suit. Olalala.. Je suis pas encore totalement familière avec Lanie et Esposito. Mais tout commentaire est le bienvenue. (: Enjoy
Il était relativement tôt mais elle s'apprêtait tout de même à quitter son travail. Elle se lava une dernière fois les mains et alla se changer. Elle repassa dans la pièce principale afin d'éteindre les lumières. Quelqu'un arriverait sûrement d'ici peu, prendre le poste qui suit le sien, mais en attendant, on ne faisait jamais trop d'économies. Et puis, il fallait penser à la planète, songea-t-elle.
Elle attrapa sa veste et était en train de l'enfiler quand son téléphone sonna. Elle finit de mettre le vêtement avant de chercher son téléphone dans ses poches – ne sachant plus trop dans laquelle elle l'avait rangé. Elle comprit bien vite qu'il ne sonnait que pour l'alerter de l'arrivée d'un nouveau message. A la découverte de l'auteur, elle sourit. A la découverte du texto, elle perdit son sourire. On se voit à la même heure que d'habitude ? Chez toi ou chez moi ? J. L'idée qu'ils passent la soirée ensemble lui plaisait, mais elle avait autre chose en tête. Et elle devait en parler à quelqu'un. Non, à lui. Elle répondit en confirmant l'heure et en lui demandant de la retrouver chez elle. Elle remit son téléphone dans sa poche, se saisit de son sac et franchit la porte la menant au couloir – où elle croisa un collègue, le saluant brièvement au passage. – Elle était déjà en train de choisir ses mots pour ce soir.
On frappa à la porte. La jeune femme n'avait aucun doute sur la personne qui se trouvait derrière. Elle prit son temps pour aller ouvrir : elle redoutait un peu la conversation qui allait prendre place.
C'est un Javier Esposito souriant qui se tenait face à elle quand elle ouvrit la porte. Sans un mot, elle s'effaça pour le laisser entrer.
Le jeune flic entra dans l'appartement de son ex-petite amie tout en retirant son blouson. Une fois cela fait, il se retourna, attrapa la jeune femme par la taille et commença à l'embrasser. D'abord sur les lèvres puis il parsema son cou de tendres et légers baisers. Lanie le laissa faire, oubliant la raison pour laquelle elle avait accepté qu'ils se voient. Elle aimait tellement sentir les lèvres de son amant occasionnel parcourir son corps. Alors qu'il allait de nouveau s'emparer de ses lèvres, prenant soin de déboutonner le chemisier de la belle, elle le stoppa.
« Javi… »
« Oui, tu as raison, j'ai oublié quelque chose. » Il saisit son visage de ses deux mains, plongea son regard dans le sien, afficha un sourire ravageur et : « Bonsoir, chica ! »
Puis il l'embrassa de nouveau et elle le repoussa, de nouveau.
« Javi… » Elle retira ses mains de son visage et baissa le regard. « Ce n'est pas pour ça que j'ai accepté de te voir. »
« Oh ? Oh ! Je suis… désolé. Je pensais que… »
« Non ! C'est moi, j'aurais dû être plus claire, j'aurais dû le préciser. »
« Non, c'est juste… C'est bon. Pourquoi tu voulais me voir ? »
« Je voulais te parler. »
« Parler ? D'accord, je t'écoute. »
Parler ? Depuis quand Lanie faisait-elle appel à lui quand elle avait besoin de parler ? Ils avaient mis un peu de temps, mais ils avaient repris une relation normale – au travail s'entend. En dehors, il ne se voyait pas autant que ça, jusqu'au jour où ils avaient couché ensemble. Depuis, ils se voyaient de temps en temps – pour ne pas dire souvent, très souvent. Mais que ce soit chez elle ou chez lui, l'histoire était la même : ils allaient à l'essentiel. Ils ne parlaient pratiquement pas, en tout cas jamais de sujet personnel.
Lanie lui indiqua son canapé, où il prit place en même temps qu'elle.
« C'est à propos de nous. Enfin, il n'y a pas de nous. Mais, tu sais, ce qu'on fait… »
Esposito ne se sentit pas très à l'aise. Cette discussion lui rappelait celle qu'ils avaient eue quand ils avaient décidé de démarrer une relation. Ils avaient commencé par coucher régulièrement ensemble et puis il y avait eu LA conversation. Sauf que cette fois, elle n'allait pas tourner de la même manière. Elle avait dit 'nous' puis s'était vite reprise. Il préférait la devancer, après tout il était un homme assez fier.
« Écoute, Lanie, c'est vrai que mon entrée n'était pas la plus subtile. Je sais très bien que nous deux c'est terminé. On passe juste du bon temps ensemble, t'en fais pas je n'en attends rien. »
« Je crois que je suis enceinte. »
« Attends, quoi ? »
« J'ai du retard, ce genre de chose… »
« Comment… Comment c'est possible ? »
« Il te faut un dessin ? Vraiment ? »
Esposito se passa les mains sur le visage, cherchant à rester calme, Lanie n'avait pas besoin qu'il s'énerve. Il inspira profondément.
« Tu.. Tu sais qui serait le père ? »
« Je te demande pardon ? »
« Le père de l'enfant. Est-ce que tu sais qui ça peut-être ? »
Lanie se leva du canapé et alla jusqu'à sa porte d'entrée. Elle se retourna vers l'homme toujours assis dans son salon, et lui lança un regard noir.
« C'est toi, gros malin ! C'est pas parce qu'on ne sort pas ensemble que je couche à droit et à gauche. »
Elle ouvrit la porte et lui indiqua la sortie.
« Mais ne t'en fais pas, puisqu'il n'y a pas de nous, je n'attends rien de toi. Enfant ou pas enfant, j'ai toujours pensé que c'était une mauvaise idée. »
Esposito se leva et rejoignit la métisse, attrapant sa main il s'excusa.
« Lanie, je suis désolé. C'est pas ce que je voulais dire. Écoute… »
« Non, c'est bon. Je me débrouillerais toute seule. Sors de chez moi, s'il te plait. »
Il était tenté d'insister mais il connaissait Lanie aussi bien que sa propre mère. Elle ne supporterait pas qu'il insiste, elle était déjà en colère contre lui et ça ne ferait qu'empirer. Il lâcha sa main, alla récupérer son blouson et franchit le seuil sans un mot. Il essaya quand même un dernier contact – visuel – mais c'était perdu d'avance. Lanie claqua la porte au nez de son ex-amant occasionnel, ex-petit-ami.
Le jeune homme resta un instant face à la porte fermée, il ne savait pas vraiment pourquoi. Peut-être espérait-il qu'elle change d'avis et lui ouvre de nouveau. Il finit par remettre son blouson et à sortir son téléphone, il composa un numéro alors qu'il s'éloignait de l'appartement de Lanie quittant finalement son immeuble.
