Salut tout le monde.
Alors voici la première fic que je vais partager sur ce site (et pas la dernière j'espère). C'est une idée que j'avais eu depuis pas mal de temps mais que je n'ai décidé d'écrire que dernièrement. Elle n'est pas encore fini mais j'ai déjà plus ou moins toute l'histoire en tête et je suis assez motivée pour la finir assez rapidement je pense. Le rythme de parutions des chapitres sera assez aléatoire, je dois bien l'avouer. Cela pourrait aller de juste 3 jours à une semaine ou plus, tout dépend de mon avancement.
Aussi, je tiens à m'excuser d'avance pour les éventuelles fautes que vous pourriez trouver dans ce chapitre. Je n'ai pas de beta reader, de plus j'écris sur bloc-notes mais je me relis plusieurs fois pour que ce soit bon quand même.
Disclaimer : Tous les personnages de ce chapitre appartiennent à la déesse qu'est J.K.R, je ne fais que les emprunter le temps d'une fanfic.
- "Harry. Je voudrais que tu deviennes mon petit-ami"
-"Quoiiiiiii !"
Harry balança sa tête en arrière tout en n'arrêtant pas de faire tourner son crayon entre son pouce et son index, il se remémorait cette demande exprimée il y a déjà cinq mois. Son regard se baissa sur la silhouette élancé de son ami qui était allongé sur son spacieux lit et qui dormait d'un sommeil profond. Il était plus grand que lui d'une dizaine de centimètres, mince mais finement musclé. Son regard remonta le long de ce corps pour arriver à son visage à la peau laiteuse et sans l'ombre d'une imperfection. Une paire de fines lèvres boudeuse qui souriait rarement, un nez fin et de doux cheveux blond presque blanc qui lui arrivaient au bas du cou, s'il ne l'avait pas connu depuis bien longtemps maintenant, Harry aurait été sûr que c'était une coloration. Et enfin ses yeux, ils étaient fermés mais il les savait gris et froid comme un orage. Draco Lucius Malfoy était un bel homme, son physique était ce qu'il y avait de plus parfait et personne ne pouvait le contester. Était-ce pour cela qu'il avait accepté de devenir son petit-ami ? Lui-même ne connaissait pas vraiment la réponse à sa question. Draco et lui se connaissaient depuis toujours, il n'y a pas un instant de sa vie où il ne se rappelait pas avoir été en sa présence. Ils avaient été des meilleurs amis voire même des frères.
Un léger sourire traversa ses lèvres en pensant à ce mot là "frères" et le répéta à mi-voix. Quand ils avaient eut 11 ans, chacun avait du intégrer un collège différent : Draco un collège-lycée d'élite mais lui, sans être un cancre, n'avait pas été assez intelligent ou peut-être pas assez studieux pour y accéder et ne put aller qu'au simple collège du coin. Il avait eut extrêmement peur que leur amitié n'en pâtisse. Cette angoisse l'avait rendu moins joyeux et souriant et Draco s'en était bien rendu compte. Alors un jour avant l'entrée, il l'avait emmené dans un parc, prétextant une simple promenade puis, arrivés au bord d'un lac, tout les deux s'étaient assis pour se reposer.
Là, Draco avait sorti un couteau de sa poche et Harry sourit en se rappelant la grosse frayeur qu'il avait eut car pleins de scénarios plus fous les uns que les autres avaient traversés son esprit ce moment là. Son ami s'était entaillé le haut du bras puis avait profité de l'effet de surprise qu'avait engendré ce geste pour lui faire une légère coupure au même endroit et avait ensuite collé les deux blessures faisant mélanger pendant quelques instants les quelques gouttelettes de sang qui émanaient de chacune des blessures. Draco lui avait ensuite promis que rien ne les séparerait car ils étaient frères maintenant. Harry ne put que sourire, ce sont des souvenirs comme ceux ci qui lui assuraient que malgré l'allure froide du brun, il s'était toujours autant investit que lui dans leur amitié. Il déplia son bras légèrement halé et le fixa pendant de longues minutes bien qu'il n'y avait aucune cicatrice. Quand il eut plus de connaissances, il découvrit que leur geste ne les avaient, scientifiquement parlant, pas rendu plus frères que d'autres mais la symbolique persistait toujours et c'était cela le plus important après tout.
Il soupira en essayant de recentrer toute son attention vers son calepin dont les pages restaient désespérément blanches. Cela faisait bien longtemps que ça ne lui était plus arrivé, il n'arrivait pas à dessiner. Il avait beau se torturer le cerveau depuis près d'une heure maintenant, rien ne lui venait. A 25 ans, Harry était artiste; dessinateur et peintre et il devait avouer que contrairement à ce qu'il avait pu penser au début, cela lui permettait de gagner très bien sa vie surtout quand c'était pour dessiner la couverture de livres qui devenait des best-sellers ou quand le hasard faisait se rencontrer une de ses peintures et un riche amateur d'art. Plus jeune, quand il était encore au lycée, il voulait suivre de grandes études de management, peut-être devenir directeur d'une firme multinational. Il ne l'était pas devenu parce que, peut-être, ces grands rêves là était dû au fait que tous ses camardes de classe avaient les même, y compris Draco. Car oui, pendant les trois années de collège, Harry avait fourni plus d'efforts, s'était donné corps et âme à ses études pour avoir les notes nécessaires pour pouvoir rejoindre son ami dans son école.
Et ses efforts avaient été récompensé puisqu'il avait été admis. Draco, quant à lui, n'avait jamais eut le choix. A peine avait-t-il fini ses études à l'université qu'on l'avait envoyé quatre ans aux états unis et il avait ensuite intégré la firme familiale au poste de directeur. Tous les deux avaient bien été obligé de se séparer pendant les années d'université puisqu'ils avaient des spécialités différentes et surtout deux pays différents. Mais leur amitié ne s'était pas affaiblit pour autant, ni la distance, ni la différence de projet d'avenir, ni même les nombreuses petites amies que chacun avait eut n'avaient réussi à les séparer. Car dès qu'ils avaient du temps libre, ils le passaient entre eux. Draco, était d'une nature froide et donnant souvent une impression de snobisme, ne qualifiait personne d'autre d'ami, et lui, bien qu'étant très social et très entouré, dès que le prénom de son ami était prononcé, il oubliait tout le reste.
Le bruit d'un froissement de draps le fit sortir de ses réflexions et il se tourna pour voir un Draco sortir doucement de sa torpeur. Il lui offrit un sourire digne d'une publicité de dentifrice et le blond lui répondit par un sourire un peu plus discret. Mais pour lui s'était suffisant, car ce petit sourire, tout le monde n'y avait pas droit.
- "Bien dormi mon cœur ?"
-"Oui, ton lit est toujours très confortable mon lapin."
C'est ainsi que se finit ce premier chapitre, beaucoup de souvenirs je sais mais j'en ai assez besoin pour présenter l'ambiance générale. Le prochain chapitre est presque fini, j'essayerais de le poster assez rapidement si je vois que le début de cette fic vous attire un tant soit peu.
Merci d'avoir lu ce chapitre.
