Bonjour à tous !

Je vous présente aujourd'hui la traduction d'une fiction de The Edge of Darkness, en anglais dans sa langue d'origine. J'ai découvert cette fiction il y a peu et l'ai lu en moins de deux jours. J'en ai aimé l'histoire et le développement et je tenais à la faire partager.

Bien évidemment, l'univers de Star Wars ainsi que le contenu original de cette fanfiction ne m'appartiennent pas, je n'en suis que l'humble traductrice ! :) J'espère que cette histoire vous plaira et n'hésitez pas à laisser une petite review.

Concernant le titre, je l'ai laissé tel quel car il s'agit du titre d'une chanson et que je le trouvais plus poétique en anglais. Mais on peut le traduire ainsi "Par delà les collines et plus loin."

And i'd like to thank again The Edge of Darkness for accepting this translation :)

Bonne lecture,

Lily.

Disclaimer de l'auteur : Je ne possède rien, nada nisba. Je ne touche pas d'argent de cette histoire. Je possède quelques personnages et évènements mais tout le reste vient de l'univers Star Wars (jeux vidéos, bandes dessinées, romans, tout ça.) C'est la propriété de George Lucas, Lucasfilms Inc and Lucasarts Inc. J'aurais aimé que ça soit les miens mais hormis l'histoire et les quelques personnages, tout lui appartient.

Disclaimer de la traductrice : Cette histoire est à l'origine une fanfiction de The Edge of Darkness et ne m'appartient donc pas. Je n'en suis que la traductrice.

Résumé : (Univers Alternatif) Anakin découvre les plans de Sidious et décide de l'arrêter à tout prix. Cela veut dire devenir son prisonnier. Il demande à Obi-Wan de prendre soin de Padmé et jure qu'il les retrouvera. Voici son voyage à travers la Galaxie et à travers son âme pour retrouver sa famille.

oxoOoxo

Over The Hills And Far Away

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Chapitre 1 : « La fin de tout espoir »

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La guerre était finie, du moins c'était ce que nous pensions. Au cours des trois dernières semaines, il n'y avait eu aucun combat, la Confédération s'était effondré sur elle-même une fois Dooku mort, leur guide leur manquait. Nous pensions pouvoir reconstruire ce qui avait été détruit par la guerre.

Tout avait changé pour le mieux , autant pour la Galaxie que pour moi lorsque le Conseil avait décidé de m'élever au rang de Maître Jedi.

Je ne pouvais pas y croire moi-même. C'était comme un orage soudain dans un ciel sans nuage, ce soir-là où Obi-Wan m'avait appelé pour me demander de le rejoindre lors d'une des réunions du Conseil. Maître Yoda l'avait confirmé et ils m'avaient donné ce rang que j'avais si longtemps espéré et tout avait changé. Soudain, tous les ddoutes que j'avais pu avoir au sujet de l'Ordre s'étaient évanoui et ma confiance en eux était réapparue, encore plus forte. Même Palpatine ne pouvait plus la détruire.

Quand j'étais rentré à la résidence officiel de Padmé et que je lui avais annoncé la nouvelle et bien, vous ne pouvez pas imaginer à quel point nous étions heureux. Nous avions finalement tout ce que nous désirions. Elle avait la fin de la guerre, j'avais ma nouvelle position et il y avait notre enfant à naître. Tout allait pour le mieux. C'était trop beau pour être vrai.

Depuis maintenant un jour, tout allait de nouveau mal. Les clones, sous l'influence du Chancelier, ou de Sidious serait plus exact, avaient commencé une inexplicable chasse envers les traitres et tuaient tous ceux qui déplaisaient à Palpatine. Les niveaux inférieurs de Coruscant avaient commencé à devenir une sorte de morgue à ciel ouvert, des corps s'accumulant, car il n'y avait pas que les cibles de la traque à être tuée mais aussi un grand nombre de civils qui étaient morts durant les affrontements. Un trop grands nombres. Et le pire dans tout ça était que les Jedis ne pouvaient rien faire pour les stopper, le Sénat n'avait pas demander notre aide, par conséquant nous étions condamnés à regarder sans pouvoir agir.

A ce moment-là, un déclic se fit dans mon esprit et je découvris tout. Le projet de destruction de l'Ordre Jedi, la véritable nature de Palpatine, tout. J'assistais à l'une de ces ennuyeuses sessions au Sénat avec Obi-Wan lorsque je me souvins d'une chose que m'avait dit Palpatine, à peine deux semaines auparavant, au sujet de l'histoir de Dark Pleagueis. Il était un civil, il n'avait pas été formé aux voies de la Force, il n'aurait même pas dû connaître l'existence des Siths. Comment pouvait-il connaître une telle histoire ? Une histoire que même les Maîtres Jedis ne devait pas connaître. Comment était-ce possible ?

Je bondis de ma chaise, effrayant sûrement Obi-Wan et sans un mot je courus vers le bureau de Palpatine, profitant de son absence alors qu'il dirigeait la réunion. Je savais qu'il y avait une liste d'ordres secrets que seuls les clones et le Chancelier connaissaient et j'étais là pour les découvrir une fois pour toute.

Il y avait 150 ordres sur cette liste, la plupart d'entre elles étaient des ordres de guerre ordinaires mais l'ordre 66 et sa variante me choquèrent totalement.

« Ordre 66, opération Knightfall : éliminer tous les Jedis.

Ordre 66.1 : Eliminer tous les Jedi, excepté Maître Anakin Skywalker. »

Je ne pouvais pas y croire. Tout à coup, tout avait un sens. Le pouvoir spécial, sa réticence à suivre les recommandations du Conseil, son obstructionnisme… Tout ! Palpatine voulait le contrôle suprême de la Galaxie mais pas seulement. Palpatine voulait l'anéantissement de l'Ordre Jedi et seul un Sith pouvait vouloir une telle chose. Ce qui signifiait...

Je m'effondrai sur le fauteuil du Chancelier, cherchant désespérément une raison à toute cette folie. J'avais découvert la véritable identité de l'homme que nous avions servi aveuglément pendant treize ans. Depuis treize ans nous dépensions la moindre once d'énergie à rechercher Dark Sidious et pendant tout ce temps nous le servions avec déférence. Bon sang ! Nous avions tous été aveugles, chacun d'entre nous, si bien que nous n'avions rien vu. Le trouble qu'avait créé le Côté Obscur était trop grand. J'avais été aveugle aussi étant donné que pendant treize ans j'avais laissé Palpatine me guider, plus que mon propre maître.

Depuis tant d'années je l'avais laissé faire machinations après machinations, je l'avais laissé prendre assez d'importance pour insuffler le doute en moi, je l'avais laissé me dire que je perdais mon tant si je continuais à compter sur le Conseil et l'Ordre Jedi, que mon talent était freiné parce qu'ils me craignaient. Et pendant toutes ces années, les cadavres s'étaient amassé dans toute la Galaxie à cause d'une guerre insensée qui avait pour seul but de détruire l'Ordre.

Sans oublier le fait que j'avais été tentée plus d'une fois par le Côté Obscur de la Force et que c'était de sa faute. J'étais tombé dans son piège, un piège qu'il avait commencé à tisser depuis que j'étais enfant.

Quel idiot j'avais été…

Je devais prévenir quelqu'un. Avant tout, je devais sauver Padmé, c'était ma priorité. L'ordre 66.1 était une variation de l'original, juste au cas où je ne passais pas du côté obscur, je le savais tout comme je savais qu'il avait été introduit dans la liste le jour même où j'étais devenu Maître Jedi.

Heureusement, je n'avais pas basculer. Cela ne signifiait qu'une chose : elle était en danger. Au fond de moi, je savais que Sidious était au courant de mon mariage, même si je ne lui avais pas dit. Ces mots, ce soir-là à l'Opéra, étaient assez clairs. Je ne pouvais laisser quiconque lui faire du mal. Même si juste après être devenu Maître mes cauchemars avaient disparus, je savais que si les choses tournaient mal ils partiraient à sa recherche et lui feraient du mal.

J'envoyai un rapide messageà Obi-Wan, lui signifiant que je voulais le voir dans la chambre du Conseil. Je téléchargeai ensuite les données de l'ordinateur, effaçai mes traces et me précipitai au Temple aussi vite que je le pus.

Je restais là je ne sus combien de temps, assis dans mon fauteuil, à penser et à ruminer ce qu'il venait de se passer et ce qui était arrivé durant l'année. Au dehors, la nuit tombait et de gros nuages gorgés d'eau apparaissaient à l'horizon, reflétant presque mon état d'esprit à ce moment-là.

Alors que le temps passait, la lumière dans la pièce s'affaiblissait et avant que mon Maître n'arrive, j'étais plongé dans une profonde obscurité. Je n'allumai pas la lumière, les ténèbres m'aidant à voir plus clair dans mes pensées.

Après une heure interminable, Obi-Wan arriva enfin. Je pouvais entendre ses pas derrière la porte mais j'avais pu le sentir approcher à travers la Force depuis le moment où il avait posé un pied dans le temple. Soudain, je me sentis un peu mieux, même si j'étais sur le point de balancer une énorme bombe. Savoir qu'il suspectait déjà quelque chose avait un léger goût amer de trahison mais je savait que je pouvais lui faire confiance. Sans un mot, je me levai et me dirigeai vers l'une des fenêtre, cherchant du réconfort dans l'obscurité épaisse parsemée des phares des speeders et des vaisseaux, un spectacle qui ne s'arrêtait jamais sur cette planète.

« Quelque chose ne va pas, Anakin ? » demanda-t-il, lentement et calmement, comme toujours. Il ne m'avait même pas saluer. Je savais qu'il avait senti que quelque chose n'allait vraiment pas.

Je baissai le regard et, dans le chaos du trafic et le tracé des rues, je cherchai un plan, aussi tordu que celui de Sidious.

Oui Maître, quelque chose ne vas pas. » répondis-je, regardant toujours par la fenêtre. Je fouillai dans l'une de mes poches et lui lançai le datapad avec la liste des ordres que j'avais téléchargée une heure plus tôt. « Quand je suis parti précipitamment du Sénat, je suis allé dans le bureau du Chancelier et j'ai trouvé ça. »

« Qu'est-ce que c'est ? » demanda-t-il.

« Regardez l'ordre 66 et le suivant. » déclarai-je. Je ne me sentais pas le courage de lui dire moi-même.

Ce fut à cet instant que je me retournai et le regardai droit dans les yeux. Lorsque nos regards se croisèrent, après qu'il eut lu ces deux lignes, je vis sur son visage la même incrédulité et la même peur que j'avais ressenti quand je les avais moi-même lues.

« A quoi diable pense-t-il ? »

« Maître… Palpatine est le Seigneur Sith que nous cherchons depuis toutes ces années. Il est Dark Sidious. » Ma voix tremblait.

« Mais pourquoi tuer tout le monde excepté toi ? » Je ne savais pas s'il était plus préoccupé par le sort de l'Ordre ou par le mien.

« Parce que depuis les treize dernières années, il a passé la moitié de son temps à essayer de m'attirer à ses côtés. Son amitié était fausse, il voulait seulement m'utiliser comme son pion, m'amener du Côté Obscur. Et je crains qu'il ne laisse pas tomber si facilement, même s'il a un nouvel apprenti. » J'étais étonné de mon propre self-control et mon calme à cet instant précis.

« Qui est cet apprenti ? » demanda-t-il après un moment.

« Vous souvenez-vous, il y a six ans, dans la Bordure Extérieure, le Padawan de Maître Draghil qui a disparu ? Aster Landman ? » l'interrogeai-je.

« Oui. » il s'interrompit un moment. « Je me souviens lorsque cela s'est produit mais je ne me souviens pas de lui. N'était-il pas un de tes amis ? »

J'haussai les épaules.

« Et bien, je ne le définirais pas comme un ami, Aster était plutôt du genre… silencieux. Il préférait se concentrer sur son entraînement plutôt que de se faire des amis. Quoiqu'il en soit, je pense que c'est lui. J'ai lu son nom plusieurs fois dans les dossiers de Sidious. »

Obi-Wan jeta un regard vers la fenêtre derrière moi, les sourcils froncés. Je l'entendis pousser un long soupir.

« Bien, tout ce que nous avons à faire s'est le battre et remplacer ce salaud. Ce n'est pas difficile. »

Sa réponse était surprenante. Je ne l'avais jamais entendu insulter quelqu'un mais je pouvais le comprendre. De nombreux Jedi étaient morts pendant la guerre, beaucoup d'entre eux trop jeunes pour mourir selon lui. Et beaucoup d'entre eux étaient nos amis et sa réaction était compréhensible.

Un long et profond silence tomba dans la pièce, il allait devoir insister pour que je poursuive.

« Mais il y a autre chose, n'est-ce pas ? » me questionna-t-il quand il vit l'expression de mon visage.

Je me tournai une nouvelle fois vers la baie vitrée. J'étais si fatigué que j'ignorai comment je tenais encore sur mes jambes. Je sentis celles-ci se dérober alors que je pensai à Padmé. Elle était tout pour moi.

« De quoi s'agit-il, Anakin ? Quelque chose te trouble, je peux le sentir. » demanda-t-il.

J'hochai de la tête, n'étant pas sûr de ma voix. J'étais épuisé, je ne pouvais plus supporter ce supplice, il me déchirai de l'intérieur. Je tenais à peine debout lorsque je pensais à Padmé et à ce qu'il pourrait lui faire pour m'atteindre une nouvelle fois et me faire passer du Côté Obscur. Sans oublier qu'à un moment de son existence, elle avait mis sa vie entre les mains de Palpatine et lui avait fait confiance, connaître sa véritable identité l'aurait anéantie.

Un jeu de pouvoir. Ce n'était qu'un immense jeu de pouvoir et nous étions les pions sur l'échiquier. Ils voulaient nous détruire. Toutefois, je pouvais supporter l'idée de mourir, j'étais un combattant après tout, je m'étais accoutumé à cette idée. Mais pas elle. S'il lui faisait du mal, je ne répondrais plus de mes actes.

« Anakin ? »

« La Sénatrice Amidala. » dis-je froidement mais à l'intérieur je brûlais de peur, de tension et d'amour.

« Qu'y a-t-il ? » demanda-t-il, son ton le trahissant. Il savait.

« Eloignez-là d'ici, s'il vous plaît. Cachez-là quelque part, aller chez mon frère sur Tatooine, je doute qu'ils la cherchent là-bas. Je sais que Palpatine va découvrir que je suis allé dans son bureau et que je sais pour l'ordre 66. Il trouvera le moyen de me faire payer pour ça, il détruira l'Ordre. Il se raccrochera sûrement au fait que j'ai tenté de le tuer et me fera arrêter pour me contrôler. Je ne veux pas impliquer Padmé là-dedans. Elle doit rester en dehors de tout ça. » Je perdais le contrôle de moi-même. L'idée de savoir ce qui allait se passer et de ne rien pouvoir faire pour l'empêcher me rendait malade.

« Dis-moi au moins pourquoi ! »

C'était presque trop. Je fermai les yeux, essayai de me calmer,pris de profondes et douloureuses inspirations et parlai.

« Car elle est ma femme, Maître. Je l'ai épousé il y a presque trois ans… et parce qu'elle est enceinte ! Je ne veux pas qu'elle soit blesser, voilà pourquoi ! »

Leurs vies dépendaient de moi. Je devais faire quelque chose. Si ce quelque chose était remettre leurs vies entre les mains d'Obi-Wan pendant que je laisserai Palpatine mettre son plan à exécution et tenterais de rester en vie assez longtemps, je le ferais. Je n'avais pas peur de mourir mais je ne pouvais pas me permettre de la perdre.

« Emmenez-là, je vous en prie… » je suppliai presque à présent.

Non Anakin, je ne le ferai pas. C'est ta femme, ton enfant, je ne peux pas. Tu dois prendre soin d'eux, pas moi ! »

La façon dont il prononça ces paroles, la résolution qu'il y mit achevèrent de m'assurer qu'il savait depuis longtemps que ma relation avec elle allait bien au-delà de l'amitié. Il n'était même pas en colère ou déçu.

« Tu ne peux pas les abandonner ! »

« Je ne l'abandonne pas, je lui sauve la vie. Quelque chose d'important va arriver, je le sens dans la Force et ce n'est pas SEULEMENT l'ordre 66. Je suis sûr de ça, comme je sais que Palpatine ne me tuera pas, pas tout de suite. Mais il pourrait l'utiliser comme un moyen pour me faire basculer et il la blessera en le faisant. Je ne peux pas lui permettre de lui faire du mal. Gardez-là cachée, assurez-vous qu'elle va bien. Si je m'en chargeai, tous les clones, les chasseurs de prime et les criminels de la Galaxie partiraient à notre recherche. Mais vous pouvez le faire. Vous pouvez prétendre que vous êtes morts, montez un stratagème, que sais-je encore. Juste, s'il vous plaît, faîtes-le. Je peux m'occuper de moi et je jure qu'un jour, d'une manière ou d'une autre, je vous retrouverai. Je ne sais pas combien de temps cela prendra mais je vous retrouverai. » Je me tournai finalement vers lui. « S'il vous plaît, partez, allez-y maintenant ! »

Alors il partit. Pas un mot, rien. Ce fut la dernière fois que je le vit pour les huit années à venir.

Je me tournai à nouveau vers la fenêtre et extériorisai toute la rage qui s'était accumulé en moi, frappant de mon poing la vitre transparante. Heureusement, je le fis avec ma main droite car de large fissures commencèrent à se former à partir de l'endroit que j'avais touché et il en fallait beaucoup pour briser cette vitre.

Finalement plus calme, je mis mon manteau, en tirai la capuche et me mis en route vers le bureau de Palpatine.

J'allais le confronter, d'une manière ou d'une autre.