Disclaimer : les personnages appartiennent à J.K. Rowling. J'ai droit à rien, si ce n'est quelques reviews (l'espoir fait vivre ) qui me font quand même plus plaisir que de gros billets…..mouais.
Genre : humour.
Rating : G
Je remercie Zazaone qui a accepté de lire et corriger. Gros bisous à toi!
Notes : Ceci est une réponse au défi lancé à mon humble personne par Imajica. Je lui dédie cette fic ET je vous conseille fortement de lire sa fiction « Préparatifs de guerre » dont vous trouverez le lien dans mes favoris. C'est hilarant noudoudiou !
Cela se passe après le dernier épisode de « Petits tracas de la vie quotidienne d'un moldu » mais si vous ne l'avez pas lu, ce n'est pas grave ! Il faut juste savoir que Snape a été professeur intérimaire d'Etude des moldus à un certain moment.
Intitulé du défi : Que Sevy aime Harry Potter (non Slash, ahah j'adore compliquer la vie des gens), que Sevy aime les Gryffondors, que Sevy renie son appartenance aux Serpentards.
Ben voilà ! J'ai relevé le défi !
Bonne lecture !
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Mais footez-nous la paix, Albus !
Chapitre 1 : Prologue.
C'était l'effervescence en cette belle matinée de printemps lors du petit déjeuner qui avait lieu comme à l'accoutumée dans la grande salle. Chaque personne présente, entre deux bouchées, commentait les récents évènements qui avaient eu lieu à Poudlard. En effet, pas plus tard que la semaine dernière, on avait annoncé que Severus Snape quittait sa place en qualité de professeur intérimaire d'Etude des moldus. Et ceci, au très grand soulagement de certains (soulagement non ou mal dissimulé ce qui valut aux personnes incriminées, de nombreux regards meurtriers de la part dudit professeur).
Les raisons de tout ceci? De ce revirement?
Elles restaient mystérieuses...
D'une façon complètement unilatérale (comme si quelqu'un allait s'en plaindre….) et sans donner d'explications, Dumbledore se contenta de laisser le poste vacant jusqu'au retour du professeur titulaire, plutôt que de permettre à Snape de s'en occuper plus longtemps. Et pour fêter cet évènement, et conclure le si utile enseignement apporté par le directeur des Serpentards, Dumbledore n'avait pas trouvé mieux que d'organiser un match de football, sport si populaire chez les moldus.
Certes, la nouvelle en avait étonné plus d'un mais l'on avait depuis longtemps, au sein de Poudlard, cessé d'essayer de comprendre ce qui pouvait bien se passer dans la petite tête du Directeur. Ce dernier, fortement désireux de perpétrer cette magnifique tradition qu'est la haine viscérale que se vouent Gryffondors et Serpentards, avait décidé que ce match se déroulerait uniquement entre eux. Pur plaisir égoïste...Albus aime quand il y a de l'ambiance aussi malsaine fusse-t-elle au sein de son école. Mac Gonagall en entendant ceci s'était même exclamée: "Mais vous êtes fou!". Ce à quoi le directeur répliqua: "Non! Mon nom est Dumbledore...Albus Dumbledore". Quant à Snape...inutile de vous faire un dessin. On l'a eu connu plus heureux (si, si...) et il en aurait bien enlevé quelques points (au bas mot, deux trillions...) à son supérieur. Frustré de ne pas pouvoir le faire, il se contenta, à l'abri des regards, de raser Pattenrond. Heureusement ce dernier était un mâle. En effet, écrire que Snape avait rasé la chatte à Granger aurait fait mauvais genre.
Vous vous demandez certainement ce que Dumbledore a bien pu avancer comme arguments pour convaincre ses collègues d'accepter?
Ce qui est sûr, c'est que ce fameux sorcier est doté d'un fort pouvoir de persuasion. Il a tout simplement promis une augmentation de salaire au professeur dont l'équipe remporterait le match. Il est de notoriété publique qu'on est très mal payé dans l'éducation nationale sorcière, et, cette nouvelle fut agréablement accueillie par les personnes concernées. L'appât du gain, il n'y a rien de tel pour vous motiver les troupes! Ils songeaient déjà à ce qu'ils allaient bien pouvoir s'offrir avec cette nouvelle manne financière. Un nouveau chaudron pour l'un, une nouvelle cravache pour l'autre...
Donc, tout le monde parlait, mangeait, buvait, râlait (Hermione par rapport à son chat). Quand tout ce petit brouhaha fut interrompu par le tintement cristallin d'une fourchette sur un verre. Albus Dumbledore s'était levé de sa chaise et venait de réclamer l'attention de toute la salle.
Le silence se fit peu à peu. Quelques dissidents se faisaient encore pourtant entendre. Ou plutôt UNE dissidente...Hermione râlait toujours et était même en train de proférer des menaces (tout en s'acharnant avec sa fourchette sur sa saucisse, la mettant ainsi en charpie) à l'encontre de celui ou celle qui avait osé outrager son minou.
Albus l'ignora.
Hermione continuait de massacrer son petit-déjeuner.
Albus s'agaça.
Ron donna alors un coup de coude (au risque de se prendre la fourchette dans l'œil) à sa camarade pour qu'elle cesse ses jérémiades. Revenue à la réalité et constatant que tout le monde la fixait, elle stoppa nette toute agitation, posa son arme de catégorie 6 et accorda son entière attention à son directeur.
Ce dernier se racla alors la gorge et dit sur un ton enjoué:
- Il y a du nouveau pour le match! J'ai décidé de changer UNE règle!
- Moi je démissionne! se lamenta aussitôt Snape en jetant sa serviette sur la table.
- Ce que vous dites est ridiculus, Severus!
- Et pourtant, je le comprends, le contredit Minerva dans un murmure. Elle se sentait si las en ce moment même. Albus était tellement imprévisible et cela l'exaspérait au plus haut point! Il fallait toujours qu'il complique tout et à chaque fois, cela partait en vrille. Il allait leur sortir quoi cette fois-ci?.! Ils allaient devoir jouer en tutu, c'est ça?.!
- Pas vraiment Minerva, fit Dumby en l'interrompant dans ses pensées. j'ai décidé, une fois n'est pas coutume, continua-t-il en ne faisant guère attention à sa collègue dont les joues venait de s'empourprer telle une enfant prise sur le vif en train de voler une sucrerie, d'intervertir les entraîneurs de chaque équipe.
- Qu'ouie-je? demanda un Severus interloqué en se tournant lentement vers son supérieur, un sourcil relevé.
Albus leva les yeux au ciel. Il lui semblait pourtant avoir été clair. Mais il oubliait qu'il s'agissait de Snape...l'homme aux cheveux blonds dissimulés.
- Pour être plus explicite, mon ami. Toi prendre place à Mac Go et elle, prendre la tienne !
- Autrement dit, fit Snape en plissant des yeux (Je n'irais pas jusqu'à dire qu'une brève lueur d'intelligence y brilla...), je vais devoir m'occuper des Gryffondors.
- C'est exactement cela! confirma le directeur en levant les bras au ciel.
- Mais vous êtes fou! s'exclama Minerva pendant que des murmures se faisait entendre à travers la salle.
A la table des rouges et or, on n'en était pas moins consterné.
Harry en signe de deuil, se mit un brassard noir autour du bras.
Devoir jouer pour Snape! Quelle horreur! Quelle atrocité!
Cela allait à l'encontre de tous leurs principes.
Et pour une fois, Gryffondors et Serpentards partageaient le même sentiment.
L'effroi était aussi immense chez ces derniers.
- Combien de fois vais-je devoir vous le dire Minerva?.! Je ne suis pas fou! Mais Aaaalbus! Répétez après moi! Aaaaa...
- Mais dites-moi, l'interrompit Severus, inconscient du risque qu'il était en train de prendre. Et tous les entraînements que nous avons eus avec nos équipes respectives, on en fait quoi? On s'échine depuis une semaine à tenter de comprendre les règles de ce sport, à essayer de les appliquer et tout ceci pour finir par se coltiner ces espèces de...de... Enfin, continua-t-il en se reprenant, je ne suis pas persuadé de la compétence de ma collègue en la matière.
- Vous n'avez qu'à dire que je fais mal mon travail, Severus! s'indigna Minerva avec un air pincé. Je ne suis pas plus bête que vous! Et je ne vois pas pourquoi je n'aurais pas réussi à leurs enseigner ce sport! Dites plutôt que vous avez peur! Que vous ne vous sentez pas à la hauteur de ce nouveau défi!
- Et ta soeur! hurla-t-il en crachant un petit bout de bacon dans l'oeil d'Albus. Je n'ai jamais eu peur! Et je me sens parfaitement de taille!
Furibond, il se leva et se dirigea à grands pas vers la table des Gryffondors sous les yeux ébahis (effrayés?) de l'assistance. Pendant ce temps, Pompom, en manque de malades, s'était jetée sur Albus pour tenter de le sauver suite à l'attaque du bout de bacon.
- Suivez-moi les Gryffondors! On va s'entraîner! s'exclama Severus en se dirigeant vers la porte, en leurs faisant signe de le rejoindre.
Mais il fut seulement suivi par leurs regards...c'est ce que l'on appelle un grand moment de solitude.
Snape, conscient du drame personnel qu'il était en train de vivre, s'arrêta net. Son tempérament sanguin lui avait joué plus d'une fois de mauvais tours et il savait que cela n'était pas prêt de s'arrêter. Il s'était pourtant juré de réussir à se contrôler...mais chassez le naturel et il revient au galop. Et c'est justement au galop qu'il retrouva sa place sous des regards, parfois compatissants (surtout ceux venant de sa maison...) mais essentiellement moqueurs venant des autres élèves et de ses collègues.
- Bien, reprit Albus, l'œil tout rouge et mi-clos à cause de sa blessure, tout est dit. Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne journée.
- Ben cha promet ! ronchonna Ron la bouche pleine.
- A qui le dis-tu, gémit Harry, qui était à deux doigts de s'accuser du crime commis sur Pattenrond dans l'espoir qu'Hermione l'achève et le sauve !
A suivre…..
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Si vous avez de donner votre avis, n'hésitez pas, l'auteur (un bien grand mot….) que je suis, ne va certainement pas refuser !
Merci d'avoir lu !
Bisous !
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